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Help ! Ma femme veut démissionner de l'éducation nationale &#3


alexdeparis

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Comme les autres, je conseillerai à ta femme de faire un break, que ce soit avec des arrêts maladie ou une dispo si c'est nécessaire, et d'essayer de muter aussi.

Mais ce n'est pas sur que ce soit suffisant car ce n'est pas forcément tout rose en Gironde ...

J'ai l'impression que ta femme a besoin d'une aide psychologique pour:

1- aller mieux et reprendre confiance en elle

2- faire un travail sur elle pour faire la part des choses sur son mal-être: qu'est-ce qui est dû aux problèmes de boulot, qu'est-ce qui est dû au reste, les difficultés pour BB2 par exemple ?

3- faire le point sur ses motivations pour le métier d'enseignant, ses déceptions

4- décider si oui ou non elle continue ce métier ou si elle fait autre chose (une reconversion est toujours possible, par contre il faut trouver sa voie et ce n'est pas toujours facile d'y voir clair tout seul)

Après, il voir avec son médecin traitant quel praticien est le plus adapté: psychologue, psychiatre, psychothérapeute ...

Bon courage.

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Tout d'abord, bon courage à vous 2, tenez bon!

Pour ta femme, je préconiserais:

- arrêt de travail, jusqu'à la fin de l'année scolaire si nécessaire;

- attendre les résultats, la mutation sera peut-être accordée;

- retenter le coup en Gironde à la rentrée prochaine si la mut' a été acceptée;

- et si là ça ne va toujours pas, reconversion ou disponibilité...

Mais il n'y a pas de raison! Un changement de décor, d'élèves (elle aura peut-être la chance de tomber dans un cadre sympa!), ça peut déjà faire beaucoup...

Allez, pensez à vous 3, pas de scrupules: un RDV chez le médecin, un peu de repos, et peut-être un petit deuxième pour venir vous changer la vie!

Je croise les doigts pour que la mutation soit acceptée, ce serait dommage de démissionner avant d'avoir tenté le coup en Gironde!

Courage!

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J'ai moi même demissionné de mon ancien métier pour devenir enseignante et ce que je voudrais dire c'est que quand un métier ne plait vraiment plus, tu peux changer de lieu, de condition de travail, de collègues, d'entreprise, être en congé parental ou mater etc...parfois l'aversion est bel et bien là et rien n'y changera.

Par contre voilà mon conseil: une demission cela se prépare...il faut bien réfléchir à ce que l'on veut faire, bien préparer sa reconversion avant de lacher son métier: quelle formation, quel coût, quelles aides, l'effort financier possible au sein de la famille, éventuellement faire un cours stage d'observation dans la branche choisie pour se rendre compte de la réalité du métier. Cette période peut être très dynamisante et permettre déjà à ta femme de se sentir mieux car elle pourra y entrevoir une solution à son mal être. Et le mieux au bout du compte c'est de demander une disponibilité qui permettra d'assurer ses arrières au cas où. De mon côté j'ai démissionné direct tellement j'en avais marre et ce jour là je l'ai vraiment vécu comme une délivrance.

Voilà moi je trouve ça très courageux de la part de ta femme de dire qu'elle ne supporte plus ce métier, car ce n'est pas facile d'admettre que l'on s'est trompé.Mais c'est le premier pas vers un changement possible. J'ai une amie qui a eu un peu le même parcours que ta femme (8 ans d'enseignement ou finalement cela n' a jamais été). Au début elle invoquait les conditions de travail mais au fur et à mesure où les conditions changeaient et qu'elle allait toujours mal (angoisses plusieurs jours avant la rentrée, insomnie, problèmes médicaux à répétition et j'en passe) elle a fini par se rendre à l'évidence: elle n'est pas faite pour ce métier ou plutôt ce métier n'est pas faite pour elle. Et maintenant elle est en pleine reconversion (temps partiel pour finir ses études de psychologue: elle est maintenant dans la partie stage où elle va bosser deux jours par semaine comme psy dans un hopital) ) et franchement c'est la première fois que je la sens si heureuse d'aller au travail.

Ca peut peut etre paraître déplacé en temps de crise où quand on a un boulot on devrait être contants de l'avoir, mais pour moi c'est essentiel presque vital d'etre contente de me lever le matin pour aller travailler (bon il ya des jours où on a moins envie mais ça c'est normal!!!)

Mon témoignage vaut ce qu'il vaut mais cela peut être une autre piste de réflexion...

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J'ai moi même demissionné de mon ancien métier pour devenir enseignante et ce que je voudrais dire c'est que quand un métier ne plait vraiment plus, tu peux changer de lieu, de condition de travail, de collègues, d'entreprise, être en congé parental ou mater etc...parfois l'aversion est bel et bien là et rien n'y changera.

Par contre voilà mon conseil: une demission cela se prépare...il faut bien réfléchir à ce que l'on veut faire, bien préparer sa reconversion avant de lacher son métier: quelle formation, quel coût, quelles aides, l'effort financier possible au sein de la famille, éventuellement faire un cours stage d'observation dans la branche choisie pour se rendre compte de la réalité du métier. Cette période peut être très dynamisante et permettre déjà à ta femme de se sentir mieux car elle pourra y entrevoir une solution à son mal être. Et le mieux au bout du compte c'est de demander une disponibilité qui permettra d'assurer ses arrières au cas où. De mon côté j'ai démissionné direct tellement j'en avais marre et ce jour là je l'ai vraiment vécu comme une délivrance.

Voilà moi je trouve ça très courageux de la part de ta femme de dire qu'elle ne supporte plus ce métier, car ce n'est pas facile d'admettre que l'on s'est trompé.Mais c'est le premier pas vers un changement possible. J'ai une amie qui a eu un peu le même parcours que ta femme (8 ans d'enseignement ou finalement cela n' a jamais été). Au début elle invoquait les conditions de travail mais au fur et à mesure où les conditions changeaient et qu'elle allait toujours mal (angoisses plusieurs jours avant la rentrée, insomnie, problèmes médicaux à répétition et j'en passe) elle a fini par se rendre à l'évidence: elle n'est pas faite pour ce métier ou plutôt ce métier n'est pas faite pour elle. Et maintenant elle est en pleine reconversion (temps partiel pour finir ses études de psychologue: elle est maintenant dans la partie stage où elle va bosser deux jours par semaine comme psy dans un hopital) ) et franchement c'est la première fois que je la sens si heureuse d'aller au travail.

Ca peut peut etre paraître déplacé en temps de crise où quand on a un boulot on devrait être contants de l'avoir, mais pour moi c'est essentiel presque vital d'etre contente de me lever le matin pour aller travailler (bon il ya des jours où on a moins envie mais ça c'est normal!!!)

Mon témoignage vaut ce qu'il vaut mais cela peut être une autre piste de réflexion...

Ton témoignage est en accord avec mon message, je pense aussi comme toi que lorsqu'on est dégouté d'un métier, ou autre, il ne faut pas hésiter à dire STOP, il faut du courage certes, mais il n'y a pas de honte à avouer qu'on n'est pas fait pour tel job! Rien de plus terrible pour moi que d'aller travailler sans envie et avec l'angoisse! :cry:

Beaucoup de personnes changent de métier, pourquoi, pour celui ci, on y réfléchit à 10 reprises? La vie professionnelle, on a beau dire c'est pas le plus important dans la vie ( je suis d'accord), ceci dit on y passe pratiquemment tout son temps, donc autant trouver un job qui ne nous déplait pas, voire qui nous procure du plaisir vu qu'on y passe nos journées entières!

Tout celà en préparant sa reconversion...Donc pour commencer, prendre un arrêt maladie, une disponibilité, pour réfléchir à ce qu'elle veut faire, et prendre du recul sur la situation. Malgré tout, j'essaierai ensuite de reprendre quand même une petite année une classe avec de nouveaux élèves, à mi temps pour être certaine à 100% de mon choix de démissionner! Et si la décision est mûrement réfléchie, elle ne sera pas accompagnée de regrets!

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Bonsoir

Je pense qu'elle devrait terminer l'année (voir demander un arrêt si necessaire), prendre un an ,elle peut en effet demander un an de formation payé 80% du salaire ou un an de dispo ou..attendre la mut en gironde ..est -elle en primaire ? alors dans ce cas demander une maternelle s'il faut changer autant TOUT changer ,elle se fixera alors plus sur "le contenu" (car ce sera tout nouveau) que sur le comportement des enfants...Et si rien n'y fait, demander à faire un bilan professionnel , on y a le droit, on peut en faire un ou 2 durant la carrière ,payé par l'EN..Elle pourra alors être aidée quant à une réorientation éventuellle....Courage, j'espère que la situation va s'améliorer pour vous et que la concrétisation sera...un beau bébé! :):clover:

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  • 1 mois plus tard...

Arrêt maladie et mise en chantier très rapidement d'un autre projet vers un autre métier .

écris un post sur la reconversion réussie

8 ans !

quelle résistance !

et pour quel prix ? Quelle souffrance !

Dans les autres administrations on gagne mieux ( 13 mois de salaire) on travaille moins (pas du tout chez soi )

et on a pas l' impression d 'être mauvais . Et quand on est en vacances sans solde

c 'est pour ne rien faire !

pas se faire du mouron pour une rentrée difficile !

Il ne faut pas sous estimer ce que les enseignants sont capable de faire :

Des comptes (gestion des absences gestions des caisses ...)

Des rapports (du secrétariat ...)

une gestion du temps

des relations humaines

un travail d 'actrice posture d' enseignant sur les planches devant les collègues ,les directrices ,les parents .

de l' animation d équipes

de la gestion des effets de groupe (seulement si l'on a appris ou copier des modèles )

des ressources (français, sciences, math, histoire ....à renforcer mais on a pas le temps )

arrêtons de nous sous-estimer sous prétexte que nous sommes jamais parfait

Ta femme serait tellement plus heureuse dans un autre travail que tu ne dois pas hésiter

peut être profiter d'un arrêt maladie pour préparer un autre projet .Si tu es déjà fonctionnaire

pourquoi faut il qu'elle le soit forcement elle aussi ?

Travailler dans un grand groupe c'est même mieux (mutuelle ,CE,cadeaux de noël )

et pour profiter de ses propres enfants j'en viens à penser qu il ne faut pas travailler dans ce secteur

sinon tu sacrifies tes propres enfants !

Avec une disponibilité ,ta femme peut travailler là où tu vas être muté

j'ai une copine qui garde trois enfants chez elle et qui gagne 2000 euros

avec une faible imposition alors des fois je trouve qu on est masochistes !

Donne nous des nouvelles !

ps Un coup de chapeau à nos maris qui enfilent des perles, qui percent les bouchons ,qui affichent nos pancartes .....

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Bonjour,

Je vais être vache mais je crois que quand on n'est pas fait pour ce boulot, faut laisser tomber. Ça n'apporte rien aux gamins et ça n'apporte rien non plus à la collègue. On profite du système en multipliant les arrêts mais cette solution a ses limites. À un moment, on est obligé de reprendre face aux élèves. Après, il y a des "planques" (maître E, G, CLIN, animateur TICE...) où il n'y a pas le côté gestion de classe mais faut se lancer dans une spécialisation. Franchement autant arrêter et se mettre en dispo, puis préparer un concours administratif.

Puis, il y a pire que de bosser à mi-temps à Paris. Mais je sais bien que les ZEP à Paris, c'est costaud quand même. Ça doit bien valoir ce qu'on a dans le 93 mais au moins y'a plus d'argent à Paris.

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BONJOUR,

moi je vous conseillerais aussi l option mise en disponibilite pour suivre son conjoint ce qui autorise ton épouse à retravailler dans tout autre domaine et de l aider à trouver sa voie. moi je comprends ton épouse car j ai tenté ma reconversion dans l educ nat depuis 5 ans . Résultat je galère depuis 5 ans. Donc je ne vais pas continuer à me "bousiller la vie" et j ai décidé de prendre un an de dispo à la prochaine rentrée et je compte reprendre n importe quel autre job: l enseignement n est pas fait pour moi, je ne m y sens pas bien même si je suis appréciée de tous (parents enfants) Moi je le vis trop mal; je m investis trop et je me ruine ma santé. J ai trop d attente par rapport à ce métier et les enfants sont difficiles presque partout et cela sera de pire en pire( le respect est oublié) donc stop

la vie est courte Faites ce qu il vous semble bien pour être heureux

bises à vous bonne cchance

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- Se faire arrêter et chercher une reconversion dans l'éducation nationale, mais quoi ? J'ai entendu parler de SASU (secrétaire d'administration scolaire et universitaire), c'est possible d'être réintégré dans ce corps ?

Enfin en résumé, j'appelle à l'aide ! Je sais plus quoi faire pour l'aider, j'ai rien à lui proposer. Elle se sent en situation d'échec total. En cas de démission elle repart de zéro, et même de plus bas.

Merci d'avance de votre aide :cry:

Pour ce qui est de se reconvertir comme SASU (je crois qu'on dit SAENES maintenant), ça doit être possible: j'ai fait le contraire ,j'étais SASU, je suis devenue PE...

Je ne regrette pas mon choix, mais franchement, quand je vois le travail que j'ai à faire à la maison maintenant... Ben, je repense à mes 36h30/semaine tout inclus et à 10 mn de chez moi :sleep:

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Moi justement je suis devenue SAENES et je n'ai aucun regret!!! :)

J'avais mis un post à ce sujet donc je ne vais pas tout répéter, mais si elle veut d'autres infos, n'hésitez pas à me contacter! :)

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Bonjour,

Je vais être vache mais je crois que quand on n'est pas fait pour ce boulot, faut laisser tomber. Ça n'apporte rien aux gamins et ça n'apporte rien non plus à la collègue. On profite du système en multipliant les arrêts mais cette solution a ses limites. À un moment, on est obligé de reprendre face aux élèves. Après, il y a des "planques" (maître E, G,CLIN, animateur TICE...) où il n'y a pas le côté gestion de classe mais faut se lancer dans une spécialisation. Franchement autant arrêter et se mettre en dispo, puis préparer un concours administratif.

Puis, il y a pire que de bosser à mi-temps à Paris. Mais je sais bien que les ZEP à Paris, c'est costaud quand même. Ça doit bien valoir ce qu'on a dans le 93 mais au moins y'a plus d'argent à Paris.

En commençant à lire ta réponse, je me disais que j'étais d'accord avec toi, à savoir "je crois que quand on n'est pas fait pour ce boulot, faut laisser tomber. Ça n'apporte rien aux gamins et ça n'apporte rien non plus à la collègue. On profite du système en multipliant les arrêts mais cette solution a ses limites. À un moment, on est obligé de reprendre face aux élèves."

Ca c'est sûr, enchaîner les arrêts n'est pas une solution.

Et pour avoir vécu dans le sud-ouest (réputé tranquille vu de la région parisienne), je peux dire que quand on a une classe unique de 12 élèves mais qu'on doit faire du non-stop 9h-17h car faut se taper la surveillance de la cantine, bah c'est pas de tout repos non plus ... pis l'isolement c'est très moyen ... et des coins comme ça, y'en a en Gironde (Médoc entre autres).

Si on vise Bordeaux, les seules places dispos pour un petit barême, c'est Bordeaux-Lac et ce n'est pas de tout repos non plus ...

Par contre, je suis un peu :mad: par rapport à ton intervention sur les "planques" ... la CLIN n'est pas une planque !

Je te propose de venir apprendre à lire à mon élève de 12 ans, non-francophone, qui ne connaît pas l'alphabet latin et qui doit aller en 6ème dans 3 mois :wink:

Je te propose aussi de prendre mes 16 élèves, avec 7 niveaux différents dans ce même groupe, pour leur apprendre la langue française et faire en sorte qu'en un an, ils soient tous capables de suivre dans leur classe de rattachement :glare:

Les maîtres du RASED, c'est aussi tout sauf une planque : si je regarde ceux qui interviennent dans mon école, ils sont partagés sur 6 écoles dans la semaine, sont frustrés car ils ne peuvent pas aider tout le monde, bref, de supers conditions de taf ...

J'arrête mon hors-sujet :smile:

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Bonjour,

Je vais être vache mais je crois que quand on n'est pas fait pour ce boulot, faut laisser tomber. Ça n'apporte rien aux gamins et ça n'apporte rien non plus à la collègue. On profite du système en multipliant les arrêts mais cette solution a ses limites. À un moment, on est obligé de reprendre face aux élèves. Après, il y a des "planques" (maître E, G,CLIN, animateur TICE...) où il n'y a pas le côté gestion de classe mais faut se lancer dans une spécialisation. Franchement autant arrêter et se mettre en dispo, puis préparer un concours administratif.

Puis, il y a pire que de bosser à mi-temps à Paris. Mais je sais bien que les ZEP à Paris, c'est costaud quand même. Ça doit bien valoir ce qu'on a dans le 93 mais au moins y'a plus d'argent à Paris.

En commençant à lire ta réponse, je me disais que j'étais d'accord avec toi, à savoir "je crois que quand on n'est pas fait pour ce boulot, faut laisser tomber. Ça n'apporte rien aux gamins et ça n'apporte rien non plus à la collègue. On profite du système en multipliant les arrêts mais cette solution a ses limites. À un moment, on est obligé de reprendre face aux élèves."

Ca c'est sûr, enchaîner les arrêts n'est pas une solution.

Et pour avoir vécu dans le sud-ouest (réputé tranquille vu de la région parisienne), je peux dire que quand on a une classe unique de 12 élèves mais qu'on doit faire du non-stop 9h-17h car faut se taper la surveillance de la cantine, bah c'est pas de tout repos non plus ... pis l'isolement c'est très moyen ... et des coins comme ça, y'en a en Gironde (Médoc entre autres).

Si on vise Bordeaux, les seules places dispos pour un petit barême, c'est Bordeaux-Lac et ce n'est pas de tout repos non plus ...

Par contre, je suis un peu :mad: par rapport à ton intervention sur les "planques" ... la CLIN n'est pas une planque !

Je te propose de venir apprendre à lire à mon élève de 12 ans, non-francophone, qui ne connaît pas l'alphabet latin et qui doit aller en 6ème dans 3 mois :wink:  

Je te propose aussi de prendre mes 16 élèves, avec 7 niveaux différents dans ce même groupe, pour leur apprendre la langue française et faire en sorte qu'en un an, ils soient tous capables de suivre dans leur classe de rattachement :glare:

Les maîtres du RASED, c'est aussi tout sauf une planque : si je regarde ceux qui interviennent dans mon école, ils sont partagés sur 6 écoles dans la semaine, sont frustrés car ils ne peuvent pas aider tout le monde, bref, de supers conditions de taf ...

J'arrête mon hors-sujet :smile:

Pour les Clin, je suis entièrement d'accord avec toi, c'est du boulot!!! ça n'a rien avoir avec la planque, mais pour les maîtres E je suis plus modérée...pour l'avoir été l'an dernier sans l'avoir demandé, je peux dire que j'ai vu pas mal de maîtres E, G " se planquer"...Faire croire qu'on est à telle école au lieu de l'autre vu qu'on ne peut pas contrôler et en fait, elle était chez elle! Et toute l'équipe pensait ça d'ailleurs de la vraie Maitre E, qu'elle fouttait rien .J'ai essayé de bosser , de me mettre la pression le plus possible vu que je n'étais pas formée pour et inspectée, mais même en m"y mettant à fond, j'avais pas du tout la même quantité, le même stress que lorsque tu as une classe à toi toute la journée avec 30 gamins remuants!Tu commences vraiment à bosser fin septembre ( pour moi) certaines ont débuté en oct/nov ( pour laisser le temps d'évoluer aux élèves soit disant), tu n'as que 3 ou 6 enfants max, et des quarts d'heure, voire des demies heures entre les groupes!Même elles, me disaient qu'elles avaient choisi de devenir maitre E, G pour ne plus avoir de pression, et elles s'inquiétaient car elles ne se voyaient pas du tout revenir devant 30 gosses et préfèraient même se reconvertir si on supprimait leurs postes.Bref, petite digression...Sinon , comme la plupart, je pense qu'avant de prendre une décision définitive, mieux vaut prendre une dispo ( comme ça, sans solde, on ne profite pas du système) et on prend le temps de réfléchir sur une formation, un métier qu'on an réellement envie de faire, et pour lequel on se sent capable! La vie est trop courte pour s'obliger à exercer un métier qui nous déprime à ce point et surtout ce métier, à mon avis, il faut le faire avec plaisir!

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