Chocolatine Posté(e) 30 mars 2011 Posté(e) 30 mars 2011 Tout ce que je peux te dire, c'est que la gironde est un grand département, ta femme pourras y trouver surement un poste sympa. D'ailleurs pas forcément en ZEP car la ZEP de Bordeaux est relativement demandée car proche de bordeaux centre où les postes sont difficiles à obtenir. Sais-tu dans quel secteur vous allez habiter? N'hésite pas à me demander des renseignements en MP sur les secteurs que ta femme voudrait demander.
liloudelyon Posté(e) 30 mars 2011 Posté(e) 30 mars 2011 La démission est un sujet tabou dans l'éducation nationale mais bel et bien une réalité. Peut-être est-ce du à l'histoire de notre métier, la vocation, la sécurité de l'emploi. Une chose m'interpèle dans votre témoignage: votre femme vit visiblement un enfer depuis 8 ans... 8 ans! C'est une éternité quand chaque matin est une corvée! Penser que trouver une autre école avec d'autres gamins arrangera les choses est un pari risqué. Attendre une mutation dans un département tout joli avec la mer, des fleurs et du soleil l'est encore plus. J'en sais quelque chose... Le plus envisageable serait d'écouter ses attentes: désire-t-elle réellement démissionner? Si oui, a-t-elle un projet? Elle peut se mettre en dispo (perte de salaire mais c'est une alternative à la démission) pour réfléchir et envisager une reconversion. Enchaîner les arrêts n'est une solution que bien provisoire, au bout de huit ans l'avis est construit: elle n'aime pas ou plus son métier, c'est un fait. Renseignez-vous sur la mise en disponibilité, cela peut-être une bonne solution.
gourouprosper Posté(e) 11 avril 2011 Posté(e) 11 avril 2011 purée, il ne serait pas un peu en train de dévier ce post? Je trouve Stylo Rouge très acerbe dans son conseil vis à vis de la femme de monsieur... Qui peut vraiment dire s'il est fait ou non pour son métier avant de s'être retrouvé au moins un an dans une classe assez tranquille? C'est une décision vraiment dure à prendre que de démissionner de l'EN. D'une part pour des questions financières, surtout quand on a une famille, et il n'y a pas de honte, tout le monde ne vit pas forcément ce métier comme une "vocation", il a y un principe de réalité qui fait que quitter un travail sûr pour passer à la case pôle emploi, c'est pas anodin... et puis elle a quand même investie du temps et de l'énergie dans le concours et 8 ans d'enseignement, on ne gomme pas tout ça aussi aisément, quand bien même on ne se trouve pas les compétences pour être enseignant... Moi, je crois vraiment que les conditions dans lequel s'exerce un métier vont faire aussi de nous un bon "artisan"... Lorsque l'on débute, on est comme des enfants et on a besoin de signes d'encouragements... certes, l'enseignant est l'adulte et c'est à lui de pousser ses élèves, mais on ne peut pas nier qu'il y a ne part réciproque... De la même manière qu'un élève se sentira valorisé par l'attitude encourageante d'un enseignant, l'enseignant se sent gagner en crédibilité avec une classe qui "fonctionne", qui est "partante " pour ce qu'il propose... bien sûr, tout cela est inconscient de notre part comme de celle des élèves. Ma 1ère année a été très difficile, je ne me sentais pas "l'enseignante dans ma classe", mais une "petite jeune" mise là en cours d'année et je pense que la situation aurait pu durer plusieurs années si j'étais restée sur ce type de classe. Heureusement, l'année suivante, j'ai eu un poste qui me convenait bien mieux, et je me suis sentie devenir enseignante, je ne me remettais plus 15 fois en question dans la journée... Par la suite, j'ai vécu des circonstances difficiles, mais j'ai tenu bon sachant que je pourrais retrouver ce type de conditions, ce qui s'est passé... JE suis en maternelle, c'est ce qui me convient, maintenant je le sais, je bosse beaucoup, j'ai l'impression de faire avancer modestement mes élèves, même si je tatonne , je suis encore débutante... mais je crois que la personne dont on parle ne connait pas encore ce sentiment, qu'elle a besoin de vivre une année assez calme pour bien réaliser si oui ou non elle peut s'épanouir dans ce métier... Mais selon moi il faut attendre d'être sur un poste plus conforme à ce qu'elle attend pour se décider... En se retrouvant devant une classe assez tranquille si elle est faite ou non pour ça... En attendant, a-t-elle pris contact avec l'IEN de son département qui est spécialisé dans la gestion des personnels, je ne sais pas comment ça s'appelle, mais il en a forcément un... il pourra la conseiller sur les possibilités qui d'offrent à elle... en tout cas, il faut prendre le temps. bon courage
barbotinne Posté(e) 11 avril 2011 Posté(e) 11 avril 2011 Euh... vous avez vu que le post remonte à février 2010 et que après le débat planqué/ non planqué (qui date aussi de 2010...) , la personne qui l'a ouvert n'est pas revenu depuis... ????
gourouprosper Posté(e) 22 avril 2011 Posté(e) 22 avril 2011 ah oui c'est vrai, on devrait peut être mieux regarder les dates avant de nous enflammer...
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