leonie27 Posté(e) 17 février 2010 Posté(e) 17 février 2010 Bonsoir, J'aurais voulu savoir comment vous procédiez lorsque vous corrigez des évaluations ou des travaux. Est-ce que vous avez toujours une grille sous le coude où vous notez pour chaque élève les difficultés ou la note donnée? Merci d'avance!
nadafr Posté(e) 17 février 2010 Posté(e) 17 février 2010 Lorsque je monte une évaluation, je fais ressortir les compétences (capacités ou connaissances) évaluées et je note pour chaque élève (a/ar/eca/na), de plus je fais un récapitulatif "visuel classe" cela me permet de voir si la compétence est à retravailler ou pas. je te joins un tableau qui devrait t'éclairer car je ne sais pas si j'ai été claire MATHEMATIQUES.doc
leonie27 Posté(e) 18 février 2010 Auteur Posté(e) 18 février 2010 Bonjour, Merci pour ta réponse. La pièce jointe m'éclaire bien. Donc si j'ai bien compris, tu fais ces tableaux pour les évaluations mais au quotidien, tu notes aussi des choses? L'idée d'un tableau général pour toute la classe est vraiment intéressante, ça donne une bonne vue globale. Merci de partager ton expérience! Ps: Que signifie AR? Les autres abréviations je les connais mais celle-ci non!
huttec Posté(e) 23 février 2010 Posté(e) 23 février 2010 acquis à renforcer. (pour ceux qui font une erreur ou deux mais qui ont compris.
Delphi Posté(e) 23 février 2010 Posté(e) 23 février 2010 Je fais un peu comme Nadafr. Pour chaque compétence évaluée, je complète un tableau double entrée (élève/compétence) en terme de "Acquis, En cours d'acquisition ou Non acquis". Ce tableau est le même que celui de mon livret scolaire comme ça, à la fin du trimestre, je n'ai plus qu'à reporter. Sinon, au quotidien, j'ai un cahier où je note les différentes difficultés rencontrées par les élèves.
leonie27 Posté(e) 23 février 2010 Auteur Posté(e) 23 février 2010 Merci pour vos réponses! Pour le moment, je suis PE2 donc uniquement sur le terrain le lundi mais je me demandais comment vous faisiez pour vous souvenir des corrections que vous faites au quotidien. Effectivement, les grilles qui sont identiques au livret scolaire sont une bonne idée et le fait de tenir un cahier qu'on a toujours sous le coude doit être d'une grande aide! En tout cas, un grand merci pour votre partage, c'est toujours intéressant de voir les façons de travailler des autres.
OCCITANE Posté(e) 23 février 2010 Posté(e) 23 février 2010 Bonjour j ai une autre méthode que mes collègues, mais la finalité reste la même. Je suis en cycle 3, et lorsque j évalue je met des notes sur 20. Mon barème est déjà prét, en fonction des difficultés. Je trouve que les notes sont plus précises que les lettres, mais c est mon avis, et j avoue que en dessous de 5/20, je met non acquis. Mais je me rends compte que c est aussi violent pour les élèves qu un 0/20. Sur chaque évaluation je note les objectifs (et donc pas forcément les compétences) ils savent ainsi sur quoi ils vont être évalués. Il m arrive fréquemment de revenir en évaluation sur des notions déjà évaluées (en maths et en français). Comme mes collègues, je tiens un cahier assez sommaire sur les difficultés et les réussites des élèves, des choses que je repère au quotidien. Le livret scolaire, je le donne en fin d année, et pour le 1er et 2ème trimestre, je donne une sorte de bulletin avec uniquement les matières et les moyennes, appréciations (genre collège). Les évaluations sont donnés à signer au fur et mesure et redonnés avec le bulletin. Il y a beaucoup de façon de faire, l important est de te sentir à l aise avec celle que tu choisis pour être efficace dans ton travail.
Helvète Posté(e) 24 février 2010 Posté(e) 24 février 2010 Bonjour j ai une autre méthode que mes collègues, mais la finalité reste la même. Je suis en cycle 3, et lorsque j évalue je met des notes sur 20. Mon barème est déjà prét, en fonction des difficultés. Je trouve que les notes sont plus précises que les lettres, mais c est mon avis, et j avoue que en dessous de 5/20, je met non acquis. Mais je me rends compte que c est aussi violent pour les élèves qu un 0/20. Sur chaque évaluation je note les objectifs (et donc pas forcément les compétences) ils savent ainsi sur quoi ils vont être évalués. Il m arrive fréquemment de revenir en évaluation sur des notions déjà évaluées (en maths et en français). Comme mes collègues, je tiens un cahier assez sommaire sur les difficultés et les réussites des élèves, des choses que je repère au quotidien. Le livret scolaire, je le donne en fin d année, et pour le 1er et 2ème trimestre, je donne une sorte de bulletin avec uniquement les matières et les moyennes, appréciations (genre collège). Les évaluations sont donnés à signer au fur et mesure et redonnés avec le bulletin. Il y a beaucoup de façon de faire, l important est de te sentir à l aise avec celle que tu choisis pour être efficace dans ton travail. Voilà une manière ouverte de parler du travail des autres. Puisse votre hiérarchie s'en inspirer au lieu de tenter de promouvoir des modèles uniques changeant au gré des modes et des tocades de chaque petit ou grand chef. A quoi cela sert-il de prôner la professionnalisation des maîtres si dans le même temps on les infantilise en ne leur laissant aucune marge de recherche personnelle? Mais il est vrai que la réforme de la FI française ne va plus, hélas, dans le sens de la professionnalisation... Bon courage pour vos évals!
leonie27 Posté(e) 24 février 2010 Auteur Posté(e) 24 février 2010 Bonjour, Merci Occitane pour ta réponse! Comme tu dis, il y a plusieurs façons de faire et pour moi c'est très intéressant d'en voir quelques unes pour pouvoir me faire une idée sur la mienne. Effectivement, en cycle 3, je pense que la notation sur 20 est plus précise...pour le moment j'utilise des appréciations et ce mode de fonctionnement a aussi ses limites. En tout cas, merci de partager ton expérience!
dhaiphi Posté(e) 24 février 2010 Posté(e) 24 février 2010 ce mode de fonctionnement a aussi ses limites. Ce qui montre rapidement ses limites c'est la mise en place des "remédiations" qui sont à établir suite à la lecture de ce monceau d'appréciations (ou de notes) éparses.
OCCITANE Posté(e) 25 février 2010 Posté(e) 25 février 2010 Et bien, j aimerais bien que ma hiérarchie fasse preuve d ouverture ... mais c'est une autre histoire Je reste persuadée qu il y a plusieurs façon de faire et d ailleurs je travaille avec des collègues qui ne fonctionnent pas (et parfois pas du tout !) comme moi. Très enrichissant et surtout hyper concret... Pour en revenir aux éval, je suis persuadée qu il faut être honnète avec les enfants et leurs familles. Ne pas se voiler la face et oser dire ... Suis en fin d'école primaire, et j ai des familles qui découvrent en CM que leurs enfants sont en difficulté. On leur a parlé du fameux "déclic" .. qui n'est jamais arrivé, parce que souvent on n a pas mis les mots sur les difficultés de l enfant. Enfant qui n est pas dupe et qui sait lui qu il n'est pas "bon" dans tel ou tel domaine. Alors je peux choquer, mais quand je prend un élève en remédiation, on fait ensemble le point. Et je lui montre ses lacunes . A partir de là, on peut travailler ensemble sur un objectif, ou plusieurs. Je montre que je suis là pour l aider à progresser. Pas toujours facile ... Voilà à quoi doivent servir les éval, à mon humble avis (et je suis ouverte à d autres avis) Et j évite la paperasse (pas bien je sais)
Helvète Posté(e) 25 février 2010 Posté(e) 25 février 2010 Et bien, j aimerais bien que ma hiérarchie fasse preuve d ouverture ... mais c'est une autre histoire Je reste persuadée qu il y a plusieurs façon de faire et d ailleurs je travaille avec des collègues qui ne fonctionnent pas (et parfois pas du tout !) comme moi. Très enrichissant et surtout hyper concret... Pour en revenir aux éval, je suis persuadée qu il faut être honnète avec les enfants et leurs familles. Ne pas se voiler la face et oser dire ... Suis en fin d'école primaire, et j ai des familles qui découvrent en CM que leurs enfants sont en difficulté. On leur a parlé du fameux "déclic" .. qui n'est jamais arrivé, parce que souvent on n a pas mis les mots sur les difficultés de l enfant. Enfant qui n est pas dupe et qui sait lui qu il n'est pas "bon" dans tel ou tel domaine. Alors je peux choquer, mais quand je prend un élève en remédiation, on fait ensemble le point. Et je lui montre ses lacunes . A partir de là, on peut travailler ensemble sur un objectif, ou plusieurs. Je montre que je suis là pour l aider à progresser. Pas toujours facile ... Voilà à quoi doivent servir les éval, à mon humble avis (et je suis ouverte à d autres avis) Et j évite la paperasse (pas bien je sais) Cette fameuse paperasse très française (désolé...) part initialement, comme souvent, d'une idée défendable : il faut nommer, objectiver les difficultés, en garder une trace écrite, établir un suivi entre le constat et les "remèdes" proposés... C'est une "médicalisation administrative" de la difficulté scolaire, censée contourner ou éviter les jugements subjectifs ou trop rapides. Dans les faits, et les faits l'emportent toujours sur la théorie (parfois c'est dommage mais...)la paperasse se réduit le plus souvent (si l'on peut employer le verbe "réduire") à un alibi : c'est une preuve de non-culpabilité du maître qui a "bien vu et bien décrit" ce qui ne va pas. Et tout comme le médecin, par la tentative de "remédiation", on le place en situation d'obligation de soins mais pas d'obligation de résultats. La médecine a le serment d'Hippocrate, l'institution scolaire préfère la procédure hypocrite!
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