tartinette Posté(e) 18 février 2010 Posté(e) 18 février 2010 Je suis actuellement en stage "Accompagner les enseignants dans le cadre de la scolarisation des élèves présentant un trouble du comportement." J'y ai appris beaucoup sur les causes de la souffrance de ces élèves. Rien sur celle des enseignants qui y sont confrontés... J'y ai appris un peu sur "comment essayer d'espacer les crises" (les éviter non, les supprimer encore moins personne ne sait faire .....). Surtout, on nous y a confirmé qu'à terme ces élèves, même ceux reconnus handicapés par la MDPH eu égard à ces troubles du comportement (donc les plus "graves" , les "très graves même") seront inscrits dans nos classes banales dès l'année prochaine et que cela sera vite généralisé .... ça s'appelle l'inclusion. En effet, il ne s'agira plus d'intégrer ceux pour lesquels c'est profitable et possible (donc cela concerne très rarement pour l'instant ceux présentant de graves troubles du comportement, ou alors c'est qu'ils ne sont pas encore reconnus comme relevant d'une CLIS ou d'un ITEP) de temps en temps dans nos classes banales de façon concertée et réfléchie avec nos collègues de CLIS. Les élèves handicapés donc aussi ceux présentant des troubles du comportement importants seront inscrits dans nos classes banales et bénéficieront d'une scolarité partagée dans une CLIS (ou un ITEP, ou un IME ....) ou d'un suivi extérieur (SESSAD). Il s'agit non plus de les intégrer avec un accompagnement mais de les inclure c'est-à-dire de modifier l'environnement pour qu'ils puissent suivre une scolarité comme tout enfant. Il y a aura donc moins de cLIS, moins d'ITEP, moins d'IME (donc moins de personnel spécilaisé à former et à rémunérer) puisqu'ils n'iront là que le temps nécessaire à leur "parcours individualisé" ....Le reste du temps c'est vous, moi, non formés, non spécialisés, avec des effectifs que l'on connaît (et qui ne sont pas prêts d'être revus à la baisse) qui nous en occuperons. Est-ce vraiment un progrès pour eux ? (surtout si les moyens humains censés accompagner ces mesures sont à la hauteur de ce qu'ils sont déjà et de ce qui se profile...). On nous a expliqué tout au long du stage que le "groupe classe" est une agression pour ces élèves en recherche de "relation duelle". ET maintenant, ils seront dans nos classes de 29 ou 30 élèves une bonne partie de la semaine ....C'est très logique. ça va beaucoup les aider. ça va beaucoup aider leurs camarades. ça va bien nous aider à mieux faire notre métier qui devient de plus en plus difficile. Et bien sûr, on va dire que ceux qui refusent ce "progrès", ce droit pour ces élèves sont des intolérants et des feignants qui ne veulent pas faire d'efforts .... Je vais aller faire un tour sur le post "reconversion". J'ai déjà vécu l'élève ingérable une année. Je ne me sens pas du tout mais alors pas du tout prête à recommencer même 6 heures par semaine ..Je ne me sens pas la force de revivre ce cauchemar. Jene veux plus jamais être en face d'élèves obligés de vivre ce cauchemar avec moi et que je ne peux pas protéger (des cris, des coups , des insultes ....). Eux aussi ont des droits, droit à une école sans violence, sans se prendre de coups, droit à des conditions sereines d'apprentissage ...et à un maître qui met son énérgie dans la construction des apprentissages pas dans chercher une stratégie "comment faire pour qu'il n'explose pas".
namande Posté(e) 18 février 2010 Posté(e) 18 février 2010 Comme je te comprends. J'ai aussi vécu l'enfer l'an dernier à cause d'un élève violent, et j'aurai du mal à y refaire face. Ca fait peur ce qui s'annonce.
Helvète Posté(e) 18 février 2010 Posté(e) 18 février 2010 Quand on joint la bienveillance louable au politiquement correct déjà plus discutable en passant par la recherche frénétique et obsessionnelle des économies..........il ne reste plus qu'à inventer le discours (c'est fait avec le mot "inclusion") pour emballer le concept et refiler la patate chaude au PE de base. Ce mot "inclusion" me fait sourire : je pense à ces insectes fossiles figés dans l'ambre de la Baltique! Pas bien remuants... En sera-t-il de même avec les élèves "inclus" ?
dhaiphi Posté(e) 18 février 2010 Posté(e) 18 février 2010 Si on me fournit la quantité de résine synthétique en quantité suffisante, je veux bien procéder aux sus-nommées inclusions.
virginierib Posté(e) 19 février 2010 Posté(e) 19 février 2010 Moi aussi je veux de la résine!! J'ai eu un élève autiste deux ans de suite et: je me sentais complètement démunie, je ne savais pas ce que JE pouvais lui apporter en terme d'apprentissage. Il a beaucoup appris au niveau comportemental (rituels sociaux), mais en terme d'apprentissages scolaires... Il a fini par changer d'école parce que sa maman voulait toujours "plus". Il fallait que je change ma manière d'enseigner qui ne convenait pas à cet enfant (échange en groupe, construction des concepts...). La maman avait juste oublié que j'avais 29 autres élèves...
Helvète Posté(e) 19 février 2010 Posté(e) 19 février 2010 Moi aussi je veux de la résine!! J'ai eu un élève autiste deux ans de suite et: je me sentais complètement démunie, je ne savais pas ce que JE pouvais lui apporter en terme d'apprentissage. Il a beaucoup appris au niveau comportemental (rituels sociaux), mais en terme d'apprentissages scolaires... Il a fini par changer d'école parce que sa maman voulait toujours "plus". Il fallait que je change ma manière d'enseigner qui ne convenait pas à cet enfant (échange en groupe, construction des concepts...). La maman avait juste oublié que j'avais 29 autres élèves... C'est bien là la principale dérive du système, comme toujours dans la prise en compte des "minorités". Sur le fond, il est quand même très difficile de ne pas être d'accord pour tenter ces expériences d'intégration, de partage (appelez-les comme vous voudrez!)car on ne peut que souhaiter le meilleur pour les enfants, handicapés ou sans handicap, et l'école est censée fournir un lieu d'épanouissement et d'apprentissages. Mais sur la forme, alors, rien ne va plus, car la bonne volonté et la bienveillance ne pèsent pas lourd face à la totale incompétence de maîtres (au sens large) pas du tout formés pour s'occuper efficacement de tels enfants. Et puis il y a tous les élèves en grande difficulté en plus dans la classe et pour lesquels la famille n'a jamais jugé "bon" de médicaliser le problème alors que visiblement l'enfant pourrait lui aussi être déclaré "handicapé" pour les apprentissages. Démuni face à la gestion simultanée des authentiques "handicapés" et des élèves qui pourraient le "devenir" si un dossier était constitué, avec quelques perturbateurs en plus et un bon groupe d'élèves qui apprennent peu et lentement, voilà le PE expert dans sa mine. Ce que vous faites est formidable (comme disent les élus en visite)!
Mogwli Posté(e) 19 février 2010 Posté(e) 19 février 2010 J'ai déjà vécu l'élève ingérable une année. Je ne me sens pas du tout mais alors pas du tout prête à recommencer même 6 heures par semaine ..Je ne me sens pas la force de revivre ce cauchemar. Jene veux plus jamais être en face d'élèves obligés de vivre ce cauchemar avec moi et que je ne peux pas protéger (des cris, des coups , des insultes ....). Eux aussi ont des droits, droit à une école sans violence, sans se prendre de coups, droit à des conditions sereines d'apprentissage ...et à un maître qui met son énérgie dans la construction des apprentissages pas dans chercher une stratégie "comment faire pour qu'il n'explose pas". Oh mais pas de souci de ce côté-là : les écoles privées sont là pour les accueillir à bras ouverts, les élèves "ordinaires". Les écoles privées se feront même une joie d'accueillir en sus les "bons" handicapés, genre en fauteuil roulant, ceux qui non seulement ne posent pas problème mais qui de plus permettent de se caresser l'ego compassionnel tout en étant utiles pour la com. Quant à l'Ecole de la République, mettez-vous deux minutes à la place de nos charmants dirigeants : ils n'ont de cesse d'inventer tout et n'importe quoi pour la détruire, la discréditer et en détourner les citoyens (idem d'ailleurs pour l'Hôpital public)... et ces salauds d'instits s'acharnent à la faire tourner contre vents et marées (idem pour les hospitaliers)... Incurables ces gens-là, qui viennent passer leur temps libre sur EDP, voire qui achètent du matos pédagogique sur leur pognon perso quand les crédits se font rares... Relisez les cahiers de l'OCDE (des liens ont déjà été mis sur le forum à maintes reprises) : la scolarisation normale relève du marché privé, l'Ecole publique aura pour mission d'accueillir les futurs "improductifs" et cas sociaux. C'est écrit noir sur blanc. Le fonctionnement des services publics repose plus que jamais sur le dévouement de ses personnels, qui sont un énorme grain de sable dans le beau processus d'ouverture au marché privé de l'instruction, de la santé... Tout faire pour les démotiver, voilà qui est habile. Et comme ceux qui se sont déjà exprimés, je ne me sens plus la force non plus de revivre ce type de situation, avec en bonus à présent une pression croissante des familles qui veulent et exigent. C'est d'autant plus insupportable que, si les parents ne sont en général pas responsables des handicaps physiques et sensoriels de leur enfant, c'est beaucoup moins vrai pour les troubles du comportement. Enfin, je crains fort qu'à terme, cette politique ne finisse par se retourner contre les personnes handicapées elles-mêmes et ne finisse par déclencher des réactions de rejet voire pire. Ça serait le pompon.
namande Posté(e) 19 février 2010 Posté(e) 19 février 2010 Oh mais pas de souci de ce côté-là : les écoles privées sont là pour les accueillir à bras ouverts, les élèves "ordinaires". Les écoles privées se feront même une joie d'accueillir en sus les "bons" handicapés, genre en fauteuil roulant, ceux qui non seulement ne posent pas problème mais qui de plus permettent de se caresser l'ego compassionnel tout en étant utiles pour la com. Je travaille dans un établissement privé sous contrat, et j'ai pourtant eu à faire face à un élève ingérable une année complète, sans aucune aide.
Helvète Posté(e) 19 février 2010 Posté(e) 19 février 2010 Oh mais pas de souci de ce côté-là : les écoles privées sont là pour les accueillir à bras ouverts, les élèves "ordinaires". Les écoles privées se feront même une joie d'accueillir en sus les "bons" handicapés, genre en fauteuil roulant, ceux qui non seulement ne posent pas problème mais qui de plus permettent de se caresser l'ego compassionnel tout en étant utiles pour la com. Je travaille dans un établissement privé sous contrat, et j'ai pourtant eu à faire face à un élève ingérable une année complète, sans aucune aide. Bien entendu! Attention aux idées reçues... Pour deux ou trois grands établissements privés urbains qui "trient" leurs élèves (et encore, avec un bon piston et un bon chèque, j'y ai connu de superbes cancres qu'on cachait là-bas ), la très grande majorité des écoles privées accueillent des enfants totalement divers, et souvent, il ne faut pas l'oublier, des "déçus - décevants" du public, en un mot des élèves à problèmes dont les parents (souvent générateurs de problèmes eux aussi, ah la famille!) pensent que le privé va effacer les problèmes... Pas vraiment non!
Helvète Posté(e) 19 février 2010 Posté(e) 19 février 2010 J'ai déjà vécu l'élève ingérable une année. Je ne me sens pas du tout mais alors pas du tout prête à recommencer même 6 heures par semaine ..Je ne me sens pas la force de revivre ce cauchemar. Jene veux plus jamais être en face d'élèves obligés de vivre ce cauchemar avec moi et que je ne peux pas protéger (des cris, des coups , des insultes ....). Eux aussi ont des droits, droit à une école sans violence, sans se prendre de coups, droit à des conditions sereines d'apprentissage ...et à un maître qui met son énérgie dans la construction des apprentissages pas dans chercher une stratégie "comment faire pour qu'il n'explose pas". Oh mais pas de souci de ce côté-là : les écoles privées sont là pour les accueillir à bras ouverts, les élèves "ordinaires". Les écoles privées se feront même une joie d'accueillir en sus les "bons" handicapés, genre en fauteuil roulant, ceux qui non seulement ne posent pas problème mais qui de plus permettent de se caresser l'ego compassionnel tout en étant utiles pour la com. Quant à l'Ecole de la République, mettez-vous deux minutes à la place de nos charmants dirigeants : ils n'ont de cesse d'inventer tout et n'importe quoi pour la détruire, la discréditer et en détourner les citoyens (idem d'ailleurs pour l'Hôpital public)... et ces salauds d'instits s'acharnent à la faire tourner contre vents et marées (idem pour les hospitaliers)... Incurables ces gens-là, qui viennent passer leur temps libre sur EDP, voire qui achètent du matos pédagogique sur leur pognon perso quand les crédits se font rares... Relisez les cahiers de l'OCDE (des liens ont déjà été mis sur le forum à maintes reprises) : la scolarisation normale relève du marché privé, l'Ecole publique aura pour mission d'accueillir les futurs "improductifs" et cas sociaux. C'est écrit noir sur blanc. Le fonctionnement des services publics repose plus que jamais sur le dévouement de ses personnels, qui sont un énorme grain de sable dans le beau processus d'ouverture au marché privé de l'instruction, de la santé... Tout faire pour les démotiver, voilà qui est habile. Et comme ceux qui se sont déjà exprimés, je ne me sens plus la force non plus de revivre ce type de situation, avec en bonus à présent une pression croissante des familles qui veulent et exigent. C'est d'autant plus insupportable que, si les parents ne sont en général pas responsables des handicaps physiques et sensoriels de leur enfant, c'est beaucoup moins vrai pour les troubles du comportement. Enfin, je crains fort qu'à terme, cette politique ne finisse par se retourner contre les personnes handicapées elles-mêmes et ne finisse par déclencher des réactions de rejet voire pire. Ça serait le pompon. Bien que ce soit un tout autre débat que le sujet initial de ce topic, je ne suis pas certain qu'il faille être si manichéen et prendre tous les salariés de l'enseignement public pour de preux chevaliers de la croisade anti-libéralisme. Les temps ont bien changé, le recrutement aussi, les motivations de même... Bref, un autre débat!
tartinette Posté(e) 19 février 2010 Auteur Posté(e) 19 février 2010 C'est d'autant plus insupportable que, si les parents ne sont en général pas responsables des handicaps physiques et sensoriels de leur enfant, c'est beaucoup moins vrai pour les troubles du comportement. Attention à ne pas généraliser. Ce n'est pas toujours vrai. Parfois des familles "très bien", mais pauvres (c'est le mot) sont obligées de vivre dans des endroits où la loi de la cité a cours et n'arrivent pas à éviter que leurs enfants s'en saississent comme modèle éducatif. Enfin, je crains fort qu'à terme, cette politique ne finisse par se retourner contre les personnes handicapées elles-mêmes et ne finisse par déclencher des réactions de rejet voire pire. Ça serait le pompon. Moi aussi.
cdkm Posté(e) 19 février 2010 Posté(e) 19 février 2010 J'ai déjà vécu l'élève ingérable une année. Je ne me sens pas du tout mais alors pas du tout prête à recommencer même 6 heures par semaine ..Je ne me sens pas la force de revivre ce cauchemar. Jene veux plus jamais être en face d'élèves obligés de vivre ce cauchemar avec moi et que je ne peux pas protéger (des cris, des coups , des insultes ....). Eux aussi ont des droits, droit à une école sans violence, sans se prendre de coups, droit à des conditions sereines d'apprentissage ...et à un maître qui met son énérgie dans la construction des apprentissages pas dans chercher une stratégie "comment faire pour qu'il n'explose pas". Oh mais pas de souci de ce côté-là : les écoles privées sont là pour les accueillir à bras ouverts, les élèves "ordinaires". Les écoles privées se feront même une joie d'accueillir en sus les "bons" handicapés, genre en fauteuil roulant, ceux qui non seulement ne posent pas problème mais qui de plus permettent de se caresser l'ego compassionnel tout en étant utiles pour la com. Quant à l'Ecole de la République, mettez-vous deux minutes à la place de nos charmants dirigeants : ils n'ont de cesse d'inventer tout et n'importe quoi pour la détruire, la discréditer et en détourner les citoyens (idem d'ailleurs pour l'Hôpital public)... et ces salauds d'instits s'acharnent à la faire tourner contre vents et marées (idem pour les hospitaliers)... Incurables ces gens-là, qui viennent passer leur temps libre sur EDP, voire qui achètent du matos pédagogique sur leur pognon perso quand les crédits se font rares... Relisez les cahiers de l'OCDE (des liens ont déjà été mis sur le forum à maintes reprises) : la scolarisation normale relève du marché privé, l'Ecole publique aura pour mission d'accueillir les futurs "improductifs" et cas sociaux. C'est écrit noir sur blanc. Le fonctionnement des services publics repose plus que jamais sur le dévouement de ses personnels, qui sont un énorme grain de sable dans le beau processus d'ouverture au marché privé de l'instruction, de la santé... Tout faire pour les démotiver, voilà qui est habile. Et comme ceux qui se sont déjà exprimés, je ne me sens plus la force non plus de revivre ce type de situation, avec en bonus à présent une pression croissante des familles qui veulent et exigent. C'est d'autant plus insupportable que, si les parents ne sont en général pas responsables des handicaps physiques et sensoriels de leur enfant, c'est beaucoup moins vrai pour les troubles du comportement. Enfin, je crains fort qu'à terme, cette politique ne finisse par se retourner contre les personnes handicapées elles-mêmes et ne finisse par déclencher des réactions de rejet voire pire. Ça serait le pompon. Bien que ce soit un tout autre débat que le sujet initial de ce topic, je ne suis pas certain qu'il faille être si manichéen et prendre tous les salariés de l'enseignement public pour de preux chevaliers de la croisade anti-libéralisme. Les temps ont bien changé, le recrutement aussi, les motivations de même... Bref, un autre débat! pas de formation, peu d'institution public et bientôt plus d'institution , un marché juteux de la misère humaine , ma mère militait déjà entre 1975 et 1990 pour tout ces manques au niveau de l' handicap. Maintenant quand je vois que le public concerné à savoir les parents de nos s'élèves s'en tape sauf si l'handicapé est dans la classe de leur enfant ...et encore .... perso je refuse les inclusions ou intégration , droit à l'enseignement pour tous oui , mais avec les moyens qu'il faut et pas seulement des avs recruté à 590 euro par mois et sans aucune expérience ni aptitude pour gérer les enfants . genre contrat de réintégration par le travail qui ne les mène nul part .sans compter qu'elles sont la à mi temps ou trois quarts genre le petit X n'a besoin de quelqu'un que deux jours sur 4 d'école ben voyons ...Bientôt il y aura autant d'avs en classe que d'élève ........ et oui je suis la S.....pe de service , hormis les intégration venant de clis , je refuse les enfants handicapés . d'abord parce que j'ai passé un an avec la collègue de cp à changer la poche pipi d'un enfant handicapé moteur , chaque fois que son infirmière oubliais de venir ....au risque d'une infection et elle oubliais vachement souvent . ensuite parce qu'un enfant qui vous balance les tables et les chaises dans la classe qui se roule par terre en hurlant , c'est très humaniste comme discours ....sauf pour les autres enfants qui selon le discour officiel ont là une occasion unique de savoir ce que c'est que la tolérance ...faudrait en discuter avec maxou et babou qui ont été déclarer à l'entrée en sixième tuteur de la petit X aveugle ....ils venaient tous les trois de la même primaire ....là ils sont en 4ième et ils en ont ras le bol du tutorat .... et pourtant lorsque ma collègue est absent c'est chez moi que viennent l'autiste , les tdc et le tda car je suis "la seule qui les tiennent" une amie de ma mère à trois filles , atteintes d'une maladie génétique des reins , cette maladie a entre autre conséquence de rendre aveugle les malades ....âgée maintenant de 18 ans la plus grande attends toujours une place en instituts spécialisé , sa vue l'a abandonné peu à peu ...en primaire en banlieue pas si difficile pourtant ,elle était arrivée sans savoir lire en CM2 ...effectif de l'école (que je connais) plus de 26 en moyenne par classe ...la faute aux instits, je ne crois pas ...la faute aux nombres plutôt .... inclusion politiquement correcte et rabatteur de bulletin de vote, en attendant combien d'enfant vont être victime de ce système qui bientôt aura 4 vitesses ? mais les parents vous en voyez beaucoup venir nous soutenir ? et même les collègues ? entre les sur diplômés sans conviction, et ceux qui ce réclame : sans engagement et fier de ne pas en avoir , l'une m'a même dit individualiste à fond" ...c'est vrai qu'aujourd'hui plus qu' habituellement je vois tout en noir ....mais on va avoir mal aux fesses dans L'en et dans pas longtemps ....plus la mobilité des fonctionnaires ....quand on partira d'ici pour faire un remplacement la bas ...sans frais de "bougeotte " ....perso j'ai encore de la famille entre le 93 et le 95 au moins je n'aurai pas de soucis d'hébergement ...
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