Mogwli Posté(e) 20 février 2010 Posté(e) 20 février 2010 Pascalinou, je conçois que ça puisse paraître dur de dire que les parents sont "responsables" des troubles de leurs enfants, et c'est sans doute réducteur. Il n'empêche que quand les troubles sont totalement "extérieurs", ce qui est rare, les choses sont beaucoup plus simples. J'ai eu un enfant autiste dans ma classe en moyenne section (à 28, sans ASEM ou presque), et là, la mère était extrêmement présente, très concernée par son fils, et... très consciente des difficultés qu'il me posait. En collaboration avec elle, on a, je peux le dire, fait du bon boulot pour ce petit. Ca n'a pas été facile tous les jours, mais on a avancé. Par contre, ans la même classe, j'avais une gamine qu'on pourrait qualifier de "caractérielle", faute de mieux. Cette gamine – très intelligente, par ailleurs – ne parlait pas, faisait des crises de colère, pouvait être très agressive. J'ai toujours soupçonné une situation de type incestueux, je trouvais le père bizarre, gluant avec sa fille, fuyant avec les adultes. On trouvait tous ça bizarre dans l'école. On a contacté plus d'une fois le RASED, mais "pas de preuve", "que des impressions", "des préjugés". Ce qui est vrai. Donc, on n'a rien fait, et la gamine a continué à taper tout le monde, à renverser les jouets par terre, à casser les pots de peinture. Un gamin comme mon petit autiste, je m'en suis sortie en maternelle, avec l'aide de la mère qui me donnait des "billes" théoriques (parce que j'ai demandé X fois au centre qui le suivait, mais "secret défense" et "zéro com'" sont les maîtres mots du CMPP). Mais à l'entrée au CP, ça ne serait pas passé. D'ailleurs, la mère s'est battue pour... ne pas l'inclure ! Elle se rendait bien compte que ça ne lui convenait pas. On a fait pareil à ma tante, autrefois, pour mon cousin trisomique : "Mettez-le donc à la maternelle du coin, ma brave dame, ça vous débarrassera de lui en journée et c'est gratuit, alors que les centres spécialisés ont des prix de journées abominables". Elle a tenu bon, mais n'a finalement trouvé un bon établissement pour le petit... qu'en Suisse ! Merci, Rikki : tu as exprimé bien mieux que moi ce que j'avais essayé de dire. Pas une virgule à changer. Et même type d'expérience que toi : beaucoup de coopération avec les parents d'enfants souffrant d'une maladie psychiatrique sérieuse, qui étaient bien conscients des difficultés pour le reste de la classe, pour moi, sans parler du surplus de travail phénoménal que cela représentait, et qui me filaient des billes comme tu dis. Je m'y suis épuisée pour faire de mon mieux avec ces enfants sans lâcher les autres, je dois avouer que mon entourage et mon toubib ont flippé plus d'une fois. Je ne le regrette pas, car ces familles étaient vraiment super, mais je ne pourrai plus jamais le refaire, je n'aurai plus l'énergie... et je ne veux plus jamais faire subir ça à mon entourage. En revanche, quand les familles ont une responsabilité beaucoup plus identifiable dans les troubles du comportement de leur enfant-roi, il est très rare qu'on puisse compter sur leur coopération. Mais est-ce un hasard ? Et ce sont souvent ceux-là qui veulent et exigent tout de nous... Quant au secret défense du CMPP, tu as parfaitement raison. Et quand par extraordinaire, les pédo-psy eux-mêmes soulèvent un coin du voile et te filent certaines infos, voire te conseillent de te préserver... alors là, tous aux abris : il y a du souci à se faire ! C'est qu'on a tiré le gros lot ! PS : Il manque un smiley avec les cheveux hérissés sur la tête !
cdkm Posté(e) 20 février 2010 Posté(e) 20 février 2010 On te sent bien désabusée là dis donc... Pas de blague hein, ne va pas nous faire une grosse ...! terminé les déprimes pour l'école ....ce qui est grave en fait c'est qu'en treize ans d'enseignement, plus quelques années avant comme animatrice, surveillante ....je mets mes convictions à la poubelle . me battre pour des C...j'en ai ras le bol . dans mon école il y a deux grévistes (moi et une autre ...) bonjour les retours de radio trottoir ...des parents qui ne veulent pas que BB enfant roi trouble de l'attention (mon C.. trouble de l'éducation) ne soit pas dans la classe de madame C ou J car elles font grève et vont être encore absentes .... des collègues qui ne veulent pas perdre "80"euro ....c'est peut être l'âge et ma grosse crise qui s'annonce ,mais le prochain IEN qui critiquera mon cahier journal, mes progs ou mon cahier de suivi , ou ma façon d'enseigner je sens que je vais lui mettre ou mon poing sur la figure ou ma dem sur son bureau .... notre société abandonne les handicapés en promettant aux parents une scolarité "normale" illusoire , les enfants sont de plus en plus nombreux à montrer des troubles ...qui bien souvent sont des troubles éducatifs , avec des bases simples de la constructions de la personnalités qui ne sont pas là . Quand des parents prennent leur enfant pour un jouet ...une vitrine au mieux de leur réussite ..quand dés la petite enfance la seule créativité développée , comment on dit déjà stimulation , c'est la star ac comme modèle .... c'est bon quoi ...Entre des enfants qui ont des troubles réelles , et pour lesquels les "institutionnels " cloisonnent et ne nous donnent aucun moyen de les aider ...et les enfants à qui on trouve des troubles (on en a un dans notre école ...) parce que les parents sont des gamins de 35 ans ...stoppe . terminé la profession de foie . Mon rêve c'est de monter une école autonome ...ça fait quelques années que j'y pense mais là je sens que je deviens bien mûre ...manque plus que le gros gains au loto .
dhaiphi Posté(e) 20 février 2010 Posté(e) 20 février 2010 PS : Il manque un smiley avec les cheveux hérissés sur la tête !...
mimi83 Posté(e) 20 février 2010 Posté(e) 20 février 2010 en sortant de l'IUFM, j'étais pour l'intégration ou plutot l'inclusion (merci le bourrage de crâne). mais il y a 2 ans, j'ai eu dans ma classe 2 gamins handicapés à plein temps et là mon discours a changé qui s'est confirmé l'an dernier avec un nouvel handicapé. L'inclusion peut parfois bien se passé (j'ai gardé l'un des mes premiers gamins pendant 2 ans et ce fut un gros bonheur mais les parents étaient présents et cosncients des difficultés de leur enfant). Le problème se pose souvent au niveau des parents. il faut reconnaître/ admettre que leur gamin n'est pas le gamin parfait qu'il avait révé. il faut qu'il fasse ce qu'on appelle le deuil de l'enfant parfait. et quand ce deuil n'est pas fait (quand les parents ne reconnaissent pas les difficultés de leur gamin), c'est là que c'est totalement ingérable. J'en ai eu un pendant un an qui était violent (envers ses camarades et envers moi), qui fuyait (je devais fermer la classe à clé), qui piquait des crises (jetait tout même les chaises)... mais les parents excusaient toujours son comportement. Quoi répondre à une maman qui vous dit, alors que vous lui annoncez que son gamin vient de vous cracher dessus, que ce dernier joue au dragon. Je suis sûre maintenant d'une seule chose : tous les enfants ne sont pas intégrables en milieu ordinaire.
Helvète Posté(e) 20 février 2010 Posté(e) 20 février 2010 Là on n'est plus dans le manichéisme mais dans l'oxymore! Mais il est vrai que chaque fois que les polyglottes bruxellois sortent quelque chose de leur chapeau législatif, cela fait rarement avancer l'Europe sur l'échiquier mondial, mais provoque souvent des tensions et des remous dans chacun des états de l'UE. Comment on part des enfants ingérables pour arriver à l'Europe ingérable : et hop! Mince, j'en ai oublié la "neutralité"(hum... ) helvétique du coup... Ah, ces lumineuses ténèbres qui descendent sur l'Ecole de la République ! Avec des citoyens souvent plus endormis que Booz... Mais dis-donc, le fait d'être originaire d'un des derniers pays indépendants du vieux continent favoriserait-il une certaine zénitude ? Ainsi que le chocolat et les si jolis petits trains dans les montagnes ? La Confédération a en ce moment bien des casseroles à tirer : Polanski, le secret bancaire malmené, l'affaire des minarets..... Il est bien loin le temps où les paisibles cantons pouvaient arbitrer sagement les colères du monde!
Helvète Posté(e) 20 février 2010 Posté(e) 20 février 2010 en sortant de l'IUFM, j'étais pour l'intégration ou plutot l'inclusion (merci le bourrage de crâne). mais il y a 2 ans, j'ai eu dans ma classe 2 gamins handicapés à plein temps et là mon discours a changé qui s'est confirmé l'an dernier avec un nouvel handicapé. L'inclusion peut parfois bien se passé (j'ai gardé l'un des mes premiers gamins pendant 2 ans et ce fut un gros bonheur mais les parents étaient présents et cosncients des difficultés de leur enfant). Le problème se pose souvent au niveau des parents. il faut reconnaître/ admettre que leur gamin n'est pas le gamin parfait qu'il avait révé. il faut qu'il fasse ce qu'on appelle le deuil de l'enfant parfait. et quand ce deuil n'est pas fait (quand les parents ne reconnaissent pas les difficultés de leur gamin), c'est là que c'est totalement ingérable. J'en ai eu un pendant un an qui était violent (envers ses camarades et envers moi), qui fuyait (je devais fermer la classe à clé), qui piquait des crises (jetait tout même les chaises)... mais les parents excusaient toujours son comportement. Quoi répondre à une maman qui vous dit, alors que vous lui annoncez que son gamin vient de vous cracher dessus, que ce dernier joue au dragon. Je suis sûre maintenant d'une seule chose : tous les enfants ne sont pas intégrables en milieu ordinaire. Des socios de l'éducation tel Perrenoud de Genève(!!!) que j'apprécie beaucoup ont écrit sans ménagement sur ce thème!
Pascalinou Posté(e) 20 février 2010 Posté(e) 20 février 2010 Pascalinou, je conçois que ça puisse paraître dur de dire que les parents sont "responsables" des troubles de leurs enfants, et c'est sans doute réducteur. Il n'empêche que quand les troubles sont totalement "extérieurs", ce qui est rare, les choses sont beaucoup plus simples. J'ai eu un enfant autiste dans ma classe en moyenne section (à 28, sans ASEM ou presque), et là, la mère était extrêmement présente, très concernée par son fils, et... très consciente des difficultés qu'il me posait. En collaboration avec elle, on a, je peux le dire, fait du bon boulot pour ce petit. Ca n'a pas été facile tous les jours, mais on a avancé. Par contre, ans la même classe, j'avais une gamine qu'on pourrait qualifier de "caractérielle", faute de mieux. Cette gamine – très intelligente, par ailleurs – ne parlait pas, faisait des crises de colère, pouvait être très agressive. J'ai toujours soupçonné une situation de type incestueux, je trouvais le père bizarre, gluant avec sa fille, fuyant avec les adultes. On trouvait tous ça bizarre dans l'école. On a contacté plus d'une fois le RASED, mais "pas de preuve", "que des impressions", "des préjugés". Ce qui est vrai. Donc, on n'a rien fait, et la gamine a continué à taper tout le monde, à renverser les jouets par terre, à casser les pots de peinture. Un gamin comme mon petit autiste, je m'en suis sortie en maternelle, avec l'aide de la mère qui me donnait des "billes" théoriques (parce que j'ai demandé X fois au centre qui le suivait, mais "secret défense" et "zéro com'" sont les maîtres mots du CMPP). Mais à l'entrée au CP, ça ne serait pas passé. D'ailleurs, la mère s'est battue pour... ne pas l'inclure ! Elle se rendait bien compte que ça ne lui convenait pas. On a fait pareil à ma tante, autrefois, pour mon cousin trisomique : "Mettez-le donc à la maternelle du coin, ma brave dame, ça vous débarrassera de lui en journée et c'est gratuit, alors que les centres spécialisés ont des prix de journées abominables". Elle a tenu bon, mais n'a finalement trouvé un bon établissement pour le petit... qu'en Suisse ! Ce n’est pas le fait de refuser un gamin ingérable qui me gène, c’est le discours sur la culpabilisation des parents, et surtout des mères (les pères foutent le camp bien souvent : c’est tellement plus facile). Pendant des années, on a rendu les mères responsables de l’autisme, en particulier en France (et encore aujourd’hui, il y a parfois des discours ). Aujourd’hui, ce sont les troubles du comportement. Ben ouais, mais un gamin hyperactif avec un déficit attentionnel, un gamin dys (+ votre suffixe préféré), il n’y peut pas plus que le gamin qui a une surdité, et quand on regarde le fonctionnement neurologique du gamin un peu en détail, on s’aperçoit que tout n’est pas « normal ». Pourtant, il ressemble fortement à ce que tu appelles à un enfant roi, et quand tu restes plus de 5 minutes avec un hyperactif, la main commence à te démanger (si tu vois ce que je veux dire…). Quand t’as un gamin handicapé, t’as plein de choses à porter : - T’as ton gamin et son avenir, le plus souvent en point d’interrogation, car tu sais très bien que personne ne lui fera de cadeau, et certainement pas la société, et qu’on te reprochera toujours de l’avoir mis au monde (et même parfois, ouvertement !), et si c’est un handicap acquis (genre le-poivrot-de-service-au-volant-de-sa-voiture-avec-son –portable qui monte sur le trottoir….), c’est que tu n’as pas su surveiller ton gamin. De toutes façons, ton gamin est de trop, on te le fait bien sentir. - T’as tout ce que tu fais pour compenser le handicap, je te passe les détails sur la vie de certains parents. - T’as les batailles pour les bilans, dossiers et Cie. Plus d’un an d’attente pour un bilan dans certains centres de référence (ben oui, hôpital public, fonctionnaires non-remplaçés...). Soit tu as les moyens d’aller dans le privé (200 euros pour certains bilans), soit tu attends, et d’ici que les dossiers soient montés, et qu’une place soit trouvée pour ton gamin ou qu’une AVS soit accordée (et bien d’accord pour dire que c’est un pis aller), et ben ton gamin se retrouve dans une classe lambda, sans aide, avec une PE qui a « les cheveux qui se dressent droit sur la tête ». C’est quoi, là-dedans, le choix des parents, à part la déscolarisation ?(et là, quand aucun des parents ne peut assurer en Français, bonjour la cata...). - T’as le regard des autres (vive radio-trottoir…), car, comme ton gamin n’est pas comme tout le monde, comme tu ne peux pas tout compenser, on te dit que c’est parce que tu ne sais pas faire, que tu ne fais rien, que tu fais mal, bref que tu es nul de chez nul, et bien souvent par des gens qui n’ont aucune idée comment le gamin fonctionne, et qui sont persuadés qu’eux-mêmes feraient tellement mieux que toi. Si tu continues de bosser, on t’accuse de ne pas t’occuper de ton gamin. Si tu t’arrêtes de travailler pour t’occuper de ton gamin, tu es accusé de vivre aux crochets de la société. Bref : no win situation. Alors, tu vois, le petit 4, bon nombre de parents d’enfants s’en passeraient, parce que les 3 premiers points, c’est déjà lourd à porter, et le petit 4, c’est souvent la goutte d’eau qui fait déborder le vase, avec des conséquences pas très jolies. Que vous soyez contre une inclusion, imposée n’importe comment, sans moyen, sans aide, ou alors avec une AVS à mi-temps quand il la faudrait à temps plein, je le comprends bien, mais rendre les parents d’enfants « différents » responsables de la situation actuelle (c’est pas eux qui ferment les places en institut spécialisé, qui enlèvent le RASED... et Cie), et bien sûr, responsables du handicap de leur gamin, c’est un peu fort de café. Y-a pas que les parents d’enfants différents qui votent que je sache, non ? En plus, ils sont plutôt minoritaires, et ils subissent, eux aussi. J'ai vraiment l'impression que vous vous trompez de cible.
dhaiphi Posté(e) 20 février 2010 Posté(e) 20 février 2010 J'ai vraiment l'impression que vous vous trompez de cible. La bonne cible, c'est le MEN qui ne donne pas les moyens et retire ceux qui existent, je suppose ? Merci de ne nous avoir éclairés, personne ne s'en était rendu compte.
tartinette Posté(e) 20 février 2010 Auteur Posté(e) 20 février 2010 (modifié) , et bien souvent par des gens qui n'ont aucune idée comment le gamin fonctionne, Pour les troubles du comportement, personne ne sait vraiment comment les gamins fonctionnent. On sait juste quelles sont les manifestations de leur dysfonctionnement et on a identifié la plupart des causes (la mauvais construction de la relation mère-enfant, c'est souvent une erreur éducative grave). Même donner une définition claire des "troubles du comportement" est impossible. Aucun professionnel, ni les médecins ni les enseignants spécialisés ni les psychlogues ne s'y sont risqués durant le stage. Comment inclure des élèves dont personne ne sait dire comment s'y prendre avec eux ? Quant aux autres handicaps (moteurs, sensoriels, dys....., hyperactivité, TED) certains peuvent sans doute aller en classe banale avec les moyens adaptés. C'est loin d'être le cas de tous, hélas pour eux, hélas pour leurs parents, hélas pour le deuil de l'enfant idéal qu'ils seront amenés à faire. Se voiler la face et faire comme si n'est pas une solution. Ils n'ont pas besoin de notre pitié bien pensante. Ils ont besoin d'être aidés, par des équipements , des lieux et des moyens humains adaptés. Pas qu'on fasse semblant qu'ils sont comme les autres en les traitant comme les autres. J'édite : la relation mère-enfant veut dire la relation instance maternante-enfant. Modifié 20 février 2010 par tartinette
Helvète Posté(e) 20 février 2010 Posté(e) 20 février 2010 , et bien souvent par des gens qui n'ont aucune idée comment le gamin fonctionne, Pour les troubles du comportement, personne ne sait vraiment comment les gamins fonctionnent. On sait juste quelles sont les manifestations de leur dysfonctionnement et on a identifié la plupart des causes Même donner une définition des "troubles du comportement" est impossible. Aucun professionnel ni les médecins si les enseignnat spéciliasés ni les psychlogues ne s'y sont risqués durant le stage. Dans un stage qui accueille des enseignants, la description des manifestations du dysfonctionnement et encore plus des conseils pour la prise en compe de ceux-ci est quand même plus importante qu'une "définition" de type universitaire qui de toute manière ne fera jamais l'unanimité. Déjà avec les sciences "dures", les désaccords sont profonds (je connais un fameux anneau accélérateur de particules près de Genève...!), alors en sciences "sociales".....
Helvète Posté(e) 21 février 2010 Posté(e) 21 février 2010 , et bien souvent par des gens qui n'ont aucune idée comment le gamin fonctionne, Pour les troubles du comportement, personne ne sait vraiment comment les gamins fonctionnent. On sait juste quelles sont les manifestations de leur dysfonctionnement et on a identifié la plupart des causes Même donner une définition des "troubles du comportement" est impossible. Aucun professionnel ni les médecins si les enseignnat spéciliasés ni les psychlogues ne s'y sont risqués durant le stage. Dans un stage qui accueille des enseignants, la description des manifestations du dysfonctionnement et encore plus des conseils pour la prise en compe de ceux-ci est quand même plus importante qu'une "définition" de type universitaire qui de toute manière ne fera jamais l'unanimité. Déjà avec les sciences "dures", les désaccords sont profonds (je connais un fameux anneau accélérateur de particules près de Genève...!), alors en sciences "sociales"..... Je ne sais pas comment cela se passe en Suisse, mais en France une formation sur ce sujet cela donne ça: 1. mettez-vous en groupe pour trouver des solutions; 2. un rapporteur par groupe et on fait une belle affiche; 3. nous partons maintenant avec des "outils" pour répondre à chaque difficulté rencontrée Avec de telles aides... une petite définition... Telle que tu la décris, cette séance ne mérite pas le nom de "formation"! C'est juste un débat informel sur un thème entre enseignants confrontés aux mêmes difficultés. Quel rôle, quel apport de solutions, quel "plus" le "formateur" présent a-t-il tenu et proposés lors de cette séance? La mise en commun des problèmes est intéressante mais elle est très différente de l'exposé de "solutions". Je vois là une grave dérive de la formation professionnelle qui semble confondre le socio-constructivisme proposé aux élèves (qui fonctionne parfois mais pas toujours loin de là, selon les sujets, les élèves...) et la même "pédagogie" face à des adultes dont le cheminement intellectuel est heureusement différent de celui d'enfants de 6-12 ans! Je te plains si tu n'as comme outil qu'une affiche bricolée avec la meilleure bonne volonté de chacun. Ce formateur est sans doute dans les clous question attitude "non-dirigiste", mais je lui décernerais plutôt selon ton témoignage le titre d'animateur (et encore).
tartinette Posté(e) 21 février 2010 Auteur Posté(e) 21 février 2010 , et bien souvent par des gens qui n'ont aucune idée comment le gamin fonctionne, Pour les troubles du comportement, personne ne sait vraiment comment les gamins fonctionnent. On sait juste quelles sont les manifestations de leur dysfonctionnement et on a identifié la plupart des causes Même donner une définition des "troubles du comportement" est impossible. Aucun professionnel ni les médecins si les enseignnat spéciliasés ni les psychlogues ne s'y sont risqués durant le stage. Dans un stage qui accueille des enseignants, la description des manifestations du dysfonctionnement et encore plus des conseils pour la prise en compe de ceux-ci est quand même plus importante qu'une "définition" de type universitaire qui de toute manière ne fera jamais l'unanimité. Déjà avec les sciences "dures", les désaccords sont profonds (je connais un fameux anneau accélérateur de particules près de Genève...!), alors en sciences "sociales"..... Je ne sais pas comment cela se passe en Suisse, mais en France une formation sur ce sujet cela donne ça: 1. mettez-vous en groupe pour trouver des solutions; 2. un rapporteur par groupe et on fait une belle affiche; 3. nous partons maintenant avec des "outils" pour répondre à chaque difficulté rencontrée Avec de telles aides... une petite définition... C'est souvent comme ça mais là, ce n'était pas le cas. On a eu de vraies réponses même si certaines ne nous ont pas fait plaisir.
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