cdkm Posté(e) 21 février 2010 Posté(e) 21 février 2010 Pascalinou, je conçois que ça puisse paraître dur de dire que les parents sont "responsables" des troubles de leurs enfants, et c'est sans doute réducteur. Il n'empêche que quand les troubles sont totalement "extérieurs", ce qui est rare, les choses sont beaucoup plus simples. J'ai eu un enfant autiste dans ma classe en moyenne section (à 28, sans ASEM ou presque), et là, la mère était extrêmement présente, très concernée par son fils, et... très consciente des difficultés qu'il me posait. En collaboration avec elle, on a, je peux le dire, fait du bon boulot pour ce petit. Ca n'a pas été facile tous les jours, mais on a avancé. Par contre, ans la même classe, j'avais une gamine qu'on pourrait qualifier de "caractérielle", faute de mieux. Cette gamine – très intelligente, par ailleurs – ne parlait pas, faisait des crises de colère, pouvait être très agressive. J'ai toujours soupçonné une situation de type incestueux, je trouvais le père bizarre, gluant avec sa fille, fuyant avec les adultes. On trouvait tous ça bizarre dans l'école. On a contacté plus d'une fois le RASED, mais "pas de preuve", "que des impressions", "des préjugés". Ce qui est vrai. Donc, on n'a rien fait, et la gamine a continué à taper tout le monde, à renverser les jouets par terre, à casser les pots de peinture. Un gamin comme mon petit autiste, je m'en suis sortie en maternelle, avec l'aide de la mère qui me donnait des "billes" théoriques (parce que j'ai demandé X fois au centre qui le suivait, mais "secret défense" et "zéro com'" sont les maîtres mots du CMPP). Mais à l'entrée au CP, ça ne serait pas passé. D'ailleurs, la mère s'est battue pour... ne pas l'inclure ! Elle se rendait bien compte que ça ne lui convenait pas. On a fait pareil à ma tante, autrefois, pour mon cousin trisomique : "Mettez-le donc à la maternelle du coin, ma brave dame, ça vous débarrassera de lui en journée et c'est gratuit, alors que les centres spécialisés ont des prix de journées abominables". Elle a tenu bon, mais n'a finalement trouvé un bon établissement pour le petit... qu'en Suisse ! Ce n’est pas le fait de refuser un gamin ingérable qui me gène, c’est le discours sur la culpabilisation des parents, et surtout des mères (les pères foutent le camp bien souvent : c’est tellement plus facile). Pendant des années, on a rendu les mères responsables de l’autisme, en particulier en France (et encore aujourd’hui, il y a parfois des discours ). Aujourd’hui, ce sont les troubles du comportement. Ben ouais, mais un gamin hyperactif avec un déficit attentionnel, un gamin dys (+ votre suffixe préféré), il n’y peut pas plus que le gamin qui a une surdité, et quand on regarde le fonctionnement neurologique du gamin un peu en détail, on s’aperçoit que tout n’est pas « normal ». Pourtant, il ressemble fortement à ce que tu appelles à un enfant roi, et quand tu restes plus de 5 minutes avec un hyperactif, la main commence à te démanger (si tu vois ce que je veux dire…). Quand t’as un gamin handicapé, t’as plein de choses à porter : - T’as ton gamin et son avenir, le plus souvent en point d’interrogation, car tu sais très bien que personne ne lui fera de cadeau, et certainement pas la société, et qu’on te reprochera toujours de l’avoir mis au monde (et même parfois, ouvertement !), et si c’est un handicap acquis (genre le-poivrot-de-service-au-volant-de-sa-voiture-avec-son –portable qui monte sur le trottoir….), c’est que tu n’as pas su surveiller ton gamin. De toutes façons, ton gamin est de trop, on te le fait bien sentir. - T’as tout ce que tu fais pour compenser le handicap, je te passe les détails sur la vie de certains parents. - T’as les batailles pour les bilans, dossiers et Cie. Plus d’un an d’attente pour un bilan dans certains centres de référence (ben oui, hôpital public, fonctionnaires non-remplaçés...). Soit tu as les moyens d’aller dans le privé (200 euros pour certains bilans), soit tu attends, et d’ici que les dossiers soient montés, et qu’une place soit trouvée pour ton gamin ou qu’une AVS soit accordée (et bien d’accord pour dire que c’est un pis aller), et ben ton gamin se retrouve dans une classe lambda, sans aide, avec une PE qui a « les cheveux qui se dressent droit sur la tête ». C’est quoi, là-dedans, le choix des parents, à part la déscolarisation ?(et là, quand aucun des parents ne peut assurer en Français, bonjour la cata...). - T’as le regard des autres (vive radio-trottoir…), car, comme ton gamin n’est pas comme tout le monde, comme tu ne peux pas tout compenser, on te dit que c’est parce que tu ne sais pas faire, que tu ne fais rien, que tu fais mal, bref que tu es nul de chez nul, et bien souvent par des gens qui n’ont aucune idée comment le gamin fonctionne, et qui sont persuadés qu’eux-mêmes feraient tellement mieux que toi. Si tu continues de bosser, on t’accuse de ne pas t’occuper de ton gamin. Si tu t’arrêtes de travailler pour t’occuper de ton gamin, tu es accusé de vivre aux crochets de la société. Bref : no win situation. Alors, tu vois, le petit 4, bon nombre de parents d’enfants s’en passeraient, parce que les 3 premiers points, c’est déjà lourd à porter, et le petit 4, c’est souvent la goutte d’eau qui fait déborder le vase, avec des conséquences pas très jolies. Que vous soyez contre une inclusion, imposée n’importe comment, sans moyen, sans aide, ou alors avec une AVS à mi-temps quand il la faudrait à temps plein, je le comprends bien, mais rendre les parents d’enfants « différents » responsables de la situation actuelle (c’est pas eux qui ferment les places en institut spécialisé, qui enlèvent le RASED... et Cie), et bien sûr, responsables du handicap de leur gamin, c’est un peu fort de café. Y-a pas que les parents d’enfants différents qui votent que je sache, non ? En plus, ils sont plutôt minoritaires, et ils subissent, eux aussi. J'ai vraiment l'impression que vous vous trompez de cible. les parents d'enfants handicapés deviennent militants par la force des choses , la cible c'est l'organisation même de notre système , tu vois les avs à mi temps ...et pas formé ...ou mal ciblé ( un enfant autiste qui refuse le contact : son avs est sourde ! du coup elle passe son temps à lui tourner le visage vers elle donc elle le touche donc le gamin se sent agressé : merci les recruteurs ) tu parles des enfants hyperactif , losqu'un tel enfant t'arrive dans ta classe , tel un Zébulon monté sur un ressort hyper puissant , toi tu as ta classe, les différents niveaux ,d'autres enfants en difficultés, et ton nrj se retrouve centré sur cet enfant pour qui tu dois prévoir chaque jours un programme individuel visant à canalisé son nrj, lui permettant de passer d'une activité à une autre; activité qu'il commenceras et qu'il n' achèvera pas ,parce que son attention,sa concentration sont quelques part en lui ,mais qu'après deux calculs il a besoin de bouger, lorsque cet enfant a besoin de sortir de sauter de se décharger de son trop plein d'nrj ....toi tu as encore 20 à 27 gamins à gérer , lui il a besoin d'aller dans la cours ....tu sors toute la classe? les parents,les autres ceux qui ne bougent pas et qui ont la critique facile ,c'est ceux là qui me mettent hors de moi ...d'un autre côté ils ont aussi le droit que leur enfant puisse vivre sa scolarité dans un calme relatif . Cependant lorsqu'il y a un mouvement enseignant c'est pas on se bats point par point, la liste des réclamation est tellement longue ..les parents ne retiennent en général que " le salaire" . alors ces mêmes parents ne comprennent pas,n'ont pas envie de comprendre , qu'on a nous besoin de leur soutien pour que le système bouge dans le bon sens . l'exclusion par le handicap je la connais très bien , et de très proche . Alors oui je le dit haut et fort et sans état d'âme actuellement l'école publique française n'est pas et ne sera jamais adaptée à l'accueil des enfants handicapés .Et ce n'est pas avec leur réforme pseudo humaniste et gaucho bobo qui -mettra-- son- gamin- dans- une- école -privée -à -l'abri- des- merdes- quotidienne-parce que -entre -le-discours-fédérateur-de-vote- et-de-là-à-mettre-son-propre-enfant-dans-une-classe- qui- accueille-ces-enfants-difficile- ( bravo ségo)et leur nombrilisme y a une marche qu'il ne faut pas franchir. tu les as eut la délégation des parents :des 27 autres parents qui en ont ras le bol que leur petit n'avance pas,que l'instit ne peut pas s'occuper de lui ou ras le bol que ton enfant risque une chaise sur la tête lors d'une nouvelle crise ? parce qu'en cas d'accident , ce n'est pas l'enfant en trouble le responsable ,c'est toi l'enseignant , l'incapable qui n'a pas pu qui n'a pas su éviter l'explosion.MOI OUI!Et l'inspecteur ....tu sais quoi : lâche .et y avait pas d' avs à cet époque on commençait avec les aides éducateurs -et là heureusement que j'ai eut les collègues. enfin 3 sur 8 faut pas déconner t'en avait 5 qui avait peur pour leur dossier ... je refuse l'inclusion dans ma classe d'un enfant à problème psychotique , je dit encore et l'affirme qu'entre ceux qui sont correctement diagnostiqué et le peti C....que je viens de me prendre deux ans il y a une différence et que dans mon cas j'affirme que diagnostiqué TDA cet enfant manque d'éducation et son problème vient de ses parents pas de lui,mais c'est lui qui se tappe les cachets et ses parents qui ne se remettent pas en question : le deuxième suit le même chemin. je refuse les enfants possédant un handicap physique tel que surdité grave et non voyance, parce que personne ne m'a appris le braille et que lorsque j'ai voulu apprendre à signer la formation coûtait 20 000 francs ( pris de 1989) en France on apprend aux parents le langage des signes ,en générale à la mère oui c'est gratuit mais à elle après d'apprendre au reste de la famille, pour les autres tu payes alors que dans des pays réellement civilisé le langage des signes fait partie du programme scolaire au même titre que la lecture (très peu d'école mais ça existe en allemagne ...et j'avais 13ans quand les corresponds allemands se parlaient en silence dans notre classe: 1983! trop long à détailler ici!) alors m..... au bon sentiment et au politiquement correct : quand les Français arrêteront de faire les moutons , que nos formation prendront en compte les différences peut être que quelque chose se passera .En attendant la formation tu connais la réforme , l'inclusion ,la réforme arrive .... je ne pense pas me tromper de cible quand je dis que les parents ne se bougent pas , qu'ils sont attentistes et je te parlent de ceux qui ont un certains niveaux de réflexion , qui te disent tranquillement "je m'en fout le miens sera au CP ..." quand tu leur parle de la disparition des maternelles .ou encore entendu sur le trottoir " heureusement que madame X ne fait pas grève ...je sais pas comment j'aurai fait j'ai rendez vous chez le .....COIFFEUR " quand la gauche bobo pseudo populaire arrêtera de nous casser les pieds avec leur faux programme et leur vrai lutte interne ( bon sens que la place doit être bonne ..) le problème vient d'un choix de société ,d'une éducation au niveau national , c'est un choix politique ( au sens noble) et quand on regarde les politiques en France
cdkm Posté(e) 21 février 2010 Posté(e) 21 février 2010 Telle que tu la décris, cette séance ne mérite pas le nom de "formation"! C'est juste un débat informel sur un thème entre enseignants confrontés aux mêmes difficultés. Quel rôle, quel apport de solutions, quel "plus" le "formateur" présent a-t-il tenu et proposés lors de cette séance? La mise en commun des problèmes est intéressante mais elle est très différente de l'exposé de "solutions". Je vois là une grave dérive de la formation professionnelle qui semble confondre le socio-constructivisme proposé aux élèves (qui fonctionne parfois mais pas toujours loin de là, selon les sujets, les élèves...) et la même "pédagogie" face à des adultes dont le cheminement intellectuel est heureusement différent de celui d'enfants de 6-12 ans! Je te plains si tu n'as comme outil qu'une affiche bricolée avec la meilleure bonne volonté de chacun. Ce formateur est sans doute dans les clous question attitude "non-dirigiste", mais je lui décernerais plutôt selon ton témoignage le titre d'animateur (et encore). pleure pour nous :toute les demies journées de formation, quelque soit le sujet c'est comme ça ,ou alors un conférencier qui se MAS.....le cerveau se faisant plaisir de nous raconter son dernier livre, sa dernière recherche des fois qu'on aille l'acheter et qui parle dans le vide pendant trois heures : durée légale de la demie journée ... maintenant et comme bcp j'amène mes copies à corriger ou mon ordi portable ... la dernière formation en sciences : situation problème tirée d'un petit livret qu'on trouve dans le catalogue Celda ..si si je te jure , le livret je l'ai en classe, la situation je l'avais déjà proposé à mes élèves et c'est des formateurs ! la seule formation continue qui m'a fait avancer en 13 ans ....les permiers secours . quand j'ai un problème je prends rendez vous avec un spécialiste sur mes deniers personnels ; une orthophoniste pour un doudou , une association de dyslexique pour un autre, un pédo psychiatre ( que j'ai eut du mal à voir car je ne prennais pas rendez vous pour un de mes fils) un psychologue ...ah lui au moins m'a prêter des bouquins et maintenant je peux l'appeler et il m'aide avec des propositions de solution concrète ... mais L'EN ....
Pascalinou Posté(e) 22 février 2010 Posté(e) 22 février 2010 J'espère que vous apprécierez à sa juste valeur le néant en question. Rien. Nib. Peau de balle. Et, comme tout le monde, j'en ai accueilli, des gosses plus ou moins chtarbés. Ah non, pardon, pas chtarbés, mais ça y ressemble drôlement. Je suis parfaitement consciente de la souffrance des parents d'enfants handicapés, et encore une fois c'est à leurs côtés qu'il faut se battre. Mais je continue à penser que les gosse "dys-quelque chose" sont, pour leur grande majorité, des gosses mal structurés par des familles pas structurantes. les "vrais dys" sont très, très rares. Les dyslexiques sont souvent des victimes de la méthode globale, les dysorthographiques des victimes d'un enseignement pas assez systématique de l'orthographe... etc. Après, c'est comme l'hystérie au XIXème siècle : la maladie était "à la mode", tout le monde connaissait plein d'hystériques. Maintenant, il n'y en a plus. Passé de mode. Il y a des dépressions, par contre, à tire-larigot ! Pour essayer de mettre une goutte d'eau dans le "néant" en question (c'est toi qui le dit, pas moi) http://centre-alain-savary.inrp.fr/CAS/publications/xyzep/entretien/2007-2008/entretien_30_pro.pdf (sur ce forum, tu trouveras plein de super liens sur les dys...) Les vrais dys sont environ 4 fois moins fréquents que tous les troubles d'apprentissage de la lecture, mais statistiquement, il y en a 1 vrai dyslexique par classe, et je ne parle pas des dyspraxies, dysphasies.... De plus, la définition de chacun de ses troubles commence à être bien codifiée, et on commence à avoir des bases neurologiques sérieuses, si bien que certaines équipes s'essaient maintenant à pouvoir dépister certains de ces troubles... à la naissance... alors l'hypothèse de l'éducation par les parents, c'est qu'un truc commode pour se rassurer, et se dire "je suis un bon parent, ça ne risque pas de m'arriver, car je ne le mérite pas...". Même à coup de "ribambelle intégrale", tu n'arriveras pas à rendre un gamin non dys Dys, de même que tu ne guériras pas un Dys à coup de BM, mais tu peux sérieusement améliorer les symptomes (ou en créer qui ressembleront à une dys). Maintenant, on peut aussi cumuler dys et famille dysfonctionnelle, et les problèmes entrent en synergie et bonjour pour essayer de déméler l'inextricable parfois... Parmi les parents qui ont le plus de mal a accepter le handicap de leur enfant (surtout quand il s'agit de troubles d'apprentissages), il y a beaucoup d'enseignants. Quand on se sent meilleur parent que tout le monde, et qu'on pense que le handicap n'est que du à un déficit en éducation, la pilule est beaucoup plus difficile à avaler... La question d'avenir est aussi très différente: l'enseignant demande si l'enfant pourra faire une grande école ou passer le bac, les parents d'origine plus modeste demandent si leur enfant finira par savoir lire... Quand à l'effet de "mode" que tu dénonces, bien la science avance, heureusement, et vu l'absence de formation sur les troubles dys dans l'EN, peut-être bien qu'on n'a pas encore mis les "dys" en tout genre assez à la mode... L'hystérie, pour prendre ton exemple, existe toujours, mais sa définition est beaucoup plus précise. Et pour nos petits dys, on commence à entrevoir des méthodes d'entrainement et de rééducation de plus en plus efficaces (Même si elles ne les guérissent pas).
roadrunner Posté(e) 3 mars 2010 Posté(e) 3 mars 2010 Ce serait bien d'arrêter de se rejeter la "faute" mutuellement entre parents et enseignants. Les parents ne sont pas responsables du handicap de leur enfant, dans leur grande majorité, et les enseignants ne sont pas responsables de leur manque de moyens et de formation. Le discours qui consiste à rejeter la faute sur l'autre mène à un discrédit de l'institution et de notre fonction d'enseignant. Certains parents sont insupportables d'exigence, grâce au discours consensuel qui leur fait croire que "tout ira bien avec quelques adaptations dans la classe". Ce qui est faux. Ni la mdph, ni le médecin scolaire, ni aucun des intervenants n'ose dire en face que l'enfant est intenable et qu'eux aussi, en tant que parents, ont le droit de dire qu'ils en ont marre et qu'ils sont prêts à peu près à tout pour être débarrassés du fardeau quelques heures par jour. Il faut faire entendre à ces parents que ça ne va pas s'arranger tout seul et qu'ils ont leur part à jouer, pas seulement exiger et ça ne sera pas une partie de plaisir. C'est une blessure très violente que de faire le deuil, non pas d'une enfant parfait, mais d'un enfant normal. On ne peut pas dire que les parents soient aidés de ce côté là. Entendons nous bien : ce n'est pas le rôle de l'enseignant que de leur faire faire la plus grande part de ce deuil. Mes fils sont hyperactifs. J'aurais fait n'importe quoi il y a quelques années pour m'en décharger quelques jours sur à peu près n'importe qui. Mimique scandalisée de mes collègues... Je n'ai pas fait de scandale quand l'un de mes fils a pris une gifle de l'un de ses professeurs au collège, mais je n'ai rien lâché sur les aménagements légaux. L'école ne peut pas répondre à tout. Mais il faut cesser de chercher des coupables entre les enseignants et les parents.
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