Léthys Posté(e) 25 février 2010 Posté(e) 25 février 2010 Bonjour, Je recherche des poésies sur la guerre, et plus précisément sur la première guerre mondiale si possible puisque c'est ce que nous allons faire en histoire en période 4. Pour l'instant j'ai trouvé "après la bataille" de Victor Hugo sur un post mais je voulais savoir si vous n'en aviez pas d'autres à me proposer. Merci. Léthys.
valou44 Posté(e) 25 février 2010 Posté(e) 25 février 2010 En lien avec la guerre, je pense au "Dormeur du val" d'Arthur Rimbaud...
Krokinette Posté(e) 25 février 2010 Posté(e) 25 février 2010 Si je ne me trompe pas il y a également le mal de Rimbaud, le déserteur de Boris Vian (registre poésie), le temps des cerises de Jean-Baptiste Clément, un recueil nommé Sur le chemin des merles de Sylvie Latrille.
Léthys Posté(e) 25 février 2010 Auteur Posté(e) 25 février 2010 Merci pour vos réponses. Je connaissais "le dormeur du val" qui est un de mes poèmes préférés mais il me semble un peu difficile pour des CM1-CM2 : qu'en pensez-vous ? Il me semble que c'est plutôt niveau collège. Mais après tout, pourquoi pas.
clicasos Posté(e) 25 février 2010 Posté(e) 25 février 2010 Les poésies citées parlent de la guerre mais pas en particulier de la Grande Guerre. Une des poésies de Victor Hugo "Hymne" même si antérieure à 14-18 est régulièrement reprise lors des cérémonies aux monuments aux morts, les premiers vers de cette poésie sont souvent gravés sur les monuments : "Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie" Cependant c'est une poésie difficile surtout si tu veux que tes élèves l'apprennent.. Il ya aussi In flanders fields John McCrae 1872-1918 Dans les champs des Flandres Dans les champs des Flandres, les coquelicots ondoient Parmi les croix alignées, Qui marquent notre emplacement ; et dans le ciel Les alouettes volent, chantant toujours bravement Mais à peine audibles parmi l’aboiement des canons. Nous sommes les morts. Voici quelques jours Nous vivions, sentions l’aube, voyions le soleil se lever,v Aimions, et étions aimés, et maintenant nous sommes étendus Dans les champs des Flandres Poursuivez notre combat avec l’ennemi : Vers vous nos mains faiblissantes brandissent La torche ; à vous de la porter bien haut. Si vous brisez la parole par nous donnée, nous qui mourons, Nous ne connaîtrons aucun repos, bien que les coquelicots poussent Dans les champs des Flandres. Je pense également à des calligrammes de Guillaume Apollinaire qui a combattu pendant la Grande Guerre... IL y a aussi un poème de Prévert sur la Seconde Guerre mondiale je pense ... Familiale La mère fait du tricot Le fils fait la guerre Elle trouve ça tout naturel la mère Et le père qu'est-ce qu'il fait le père? Il fait des affaires Sa femme fait du tricot Son fils la guerre Lui des affaires Il trouve ça tout naturel le père Et le fils et le fils Qu'est-ce qu'il trouve le fils? Il ne trouve absolument rien le fils Le fils sa mère fait du tricot son père des affaires lui la guerre Quand il aura fini la guerre Il fera des affaires avec son père La guerre continue la mère continue elle tricote Le père continue il fait des affaires Le fils est tué il ne continue plus Le père et la mère vont au cimetière Ils trouvent ça naturel le père et la mère La vie continue la vie avec le tricot la guerre les affaires Les affaires la guerre le tricot la guerre Les affaires les affaires et les affaires La vie avec le cimetière.
mra Posté(e) 26 février 2010 Posté(e) 26 février 2010 Elsa au miroir par Louis Aragon C'était au beau milieu de notre tragédie 1 Et pendant un long jour assise à son miroir Elle peignait ses cheveux d'or je croyais voir Ses patientes mains calmer un incendie C'était au beau milieu de notre tragédie Et pendant un long jour assise à son miroir 6 Elle peignait ses cheveux d'or et j'aurais dit C'était au beau milieu de notre tragédie Qu'elle jouait un air de harpe sans y croire Pendant tout ce long jour assise a son miroir Elle peignait ses cheveux d'or et j'aurais dit 11 Qu'elle martyrisait à plaisir sa mémoire Pendant tout ce long jour assise à son miroir A ranimer les fleurs sans fin de l'incendie Sans dire ce qu'un autre à sa place aurait dit Elle martyrisait à plaisir sa mémoire 16 C'était au bon milieu de notre tragedie Le monde ressemblait à ce miroir maudit Le peigne partageait les feux de cette moire Et ces feux éclairaient des coins de ma mémoire C'était au beau milieu de notre tragédie 21 Comme dans la semaine est assis le jeudi Et pendant un long jour assise à sa mémoire 23 Elle voyait au loin mourir dans son miroir Un à un les acteurs de notre tragédie 25 Et qui sont les meilleurs de ce monde maudit Et vous savez leur noms sans que je leur aie dits 27 Et ce que signifient les flammes des longs soirs Et ses cheveux dorés quand elle vient s'asseoir 29 Et peigner sans rien dire un reflet d'incendie D'une manière générales, Aragon, Eluard, Péguy Apollinaire ont écrit dans ce thème voici un fichier avec un choix de poèmespoemes guerres.doc
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