dada Posté(e) 6 mars 2010 Posté(e) 6 mars 2010 Nävis, je ne te parle pas de l'intérêt de l'enfant, mais du cadre législatif. J'aimerais que l'intérêt de l'enfant prime, mais dans ce cas aurions nous la semaine de 4 jours ou le plus haut taux de redoublement? C'est à voir avec l'ensemble des éléments et des acteurs concernés et en fonction de la personnalité de l'enfant. Nous n'avons pas le "pouvoir" de garder un enfant en âge d'obligation scolaire en maternelle sans dérogation (accord des parents) s'il ne relève pas de la mdph. Ce qui ne veut pas dire qu'il faille baisser les bras, si nous constatons les grandes difficultés que tu décris, il faut signaler le plus vite possible... convaincre les parents. Imaginons un enfant de 6 ans qui n'a jamais été à l'école, On l'inscrit au CP... J'ai eu une enfant jamais scolarisée qui est arrivée en CP et ce ne fut pas un pb, il y a des parents qui font très bien l'école à la maison, il y a mm des exemples sur ce forum... Pour ce qui est du maintien en GS, dans les textes c'est une décision du conseil des maîtres du cycle, si les parents sont d'accord je pense que l'IEN ne peut absolument rien faire, il n'y a qu'en cas de recours que la question se pose. L'an passé j'avais un enfant du voyage du 30 décembre ( donc très jeune, à deux jours près il était en MS) qui n'était pas du tout entré dans l'écrit, qui dénombrait jusqu'à 5, j'ai proposé le maintien, les parents ont accepté car ils savaient bien que le bout de choux serait noyé en CP. J'ai prévenu l'IEN qui bien sûr a refusé ( il n'y avait aucun handicap juste du retard dû à la scolarisation en pointillé dans ce milieu) je lui ai donc dit que le conseil de cycle s'était prononcé, que les parents étaient d'accord donc que le maintien était effectif.... Il a répondu , on verra ça à la rentrée si l'enfant revient ... Il n'est pas revenu mais je n'aurais pas lâché le morceau, je n'envoie pas un enfant au casse pipe sous prétexte qu'il y a trop de maintien.
dhaiphi Posté(e) 6 mars 2010 Posté(e) 6 mars 2010 J'ai eu une enfant jamais scolarisée qui est arrivée en CP et ce ne fut pas un pb, il y a des parents qui font très bien l'école à la maison, il y a mm des exemples sur ce forum... Il fallait, en effet, que cela fût dit. Inversement, nombre de mômes ont fait leur 4 ans de maternelle et ont échoué au CP.
ZeBoss Posté(e) 7 mars 2010 Posté(e) 7 mars 2010 J'ai eu une enfant jamais scolarisée qui est arrivée en CP et ce ne fut pas un pb, il y a des parents qui font très bien l'école à la maison, il y a mm des exemples sur ce forum... Il fallait, en effet, que cela fût dit. Inversement, nombre de mômes ont fait leur 4 ans de maternelle et ont échoué au CP. Pour un maintien en GS, il faut non seulement que l'enfant soit reconnu handicapé par la MDPH (et donc rédiger un PPS) mais qu'il ait en plus une compensation, quel qu'en soit l'objet (allocation, transport pour séance de soins, matériel spécifique...). Un dossier seul ne suffit plus.
dada Posté(e) 7 mars 2010 Posté(e) 7 mars 2010 J'ai eu une enfant jamais scolarisée qui est arrivée en CP et ce ne fut pas un pb, il y a des parents qui font très bien l'école à la maison, il y a mm des exemples sur ce forum... Il fallait, en effet, que cela fût dit. Inversement, nombre de mômes ont fait leur 4 ans de maternelle et ont échoué au CP. Pour un maintien en GS, il faut non seulement que l'enfant soit reconnu handicapé par la MDPH (et donc rédiger un PPS) mais qu'il ait en plus une compensation, quel qu'en soit l'objet (allocation, transport pour séance de soins, matériel spécifique...). Un dossier seul ne suffit plus. Dans le BO n°31 du 1er septembre 2005 Les articles 4 et 5 disent : Pour l'aide aux difficultés rencontrées : Article 4 - L’article 4 est remplacé par les dispositions suivantes : “Art. 4 - Les dispositions pédagogiques mises en œuvre pour assurer la continuité pédagogique, en particulier au sein de chaque cycle, prennent en compte les besoins de chaque élève afin de permettre le plein développement de ses potentialités, ainsi que l’objectif de le conduire à l’acquisition des éléments du socle commun de connaissances et compétences fondamentales correspondant à son niveau de scolarité. À tout moment de la scolarité élémentaire, lorsqu’il apparaît qu’un élève ne sera pas en mesure de maîtriser les connaissances et les compétences indispensables à la fin du cycle, le directeur d’école propose aux parents ou au représentant légal de l’enfant de mettre en place un dispositif de soutien, notamment un programme personnalisé de réussite éducative. Un document, préalablement discuté avec les parents de l’élève ou son représentant légal, précise les formes d’aides mises en œuvre pendant le temps scolaire ainsi que, le cas échéant, celles qui sont proposées à la famille en dehors du temps scolaire. Il définit un projet individualisé qui devra permettre d’évaluer régulièrement la progression de l’élève. Dans les zones d’éducation prioritaire, ces dispositifs se conjuguent avec les dispositifs existants. Des aides spécialisées et des enseignements adaptés sont mis en place au profit des élèves qui éprouvent des difficultés graves et persistantes. Ils sont pris en charge par des maîtres spécialisés, en coordination avec le maître de la classe dans laquelle l’élève continue à suivre une partie de l’enseignement. Des actions particulières sont prévues pour les élèves non francophones nouvellement arrivés en France.” Pour le maintien : Au terme de chaque année scolaire, le conseil des maîtres se prononce sur les conditions dans lesquelles se poursuit la scolarité de chaque élève, en recherchant les conditions optimales de continuité des apprentissages, en particulier au sein de chaque cycle. Les propositions du conseil des maîtres sont adressées aux parents ou au représentant légal pour avis ; ceux-ci font connaître leur réponse dans un délai de quinze jours. Passé ce délai, l’absence de réponse équivaut à l’acceptation de la proposition. Le conseil des maîtres arrête alors sa décision qui est notifiée aux parents ou au représentant légal. Si ceux-ci contestent la décision, ils peuvent, dans un nouveau délai de quinze jours, former un recours motivé, examiné par la commission départementale d’appel prévue à l’article 4-3. Lorsqu’un redoublement est décidé et afin d’en assurer l’efficacité pédagogique, un programme personnalisé de réussite éducative est mis en place. Durant sa scolarité primaire, un élève ne peut redoubler ou sauter qu’une seule classe. Dans des cas particuliers, et après avis de l’inspecteur chargé de la circonscription du premier degré, un second redoublement ou un second saut de classe peuvent être décidés.” A aucun moment il n'est dit qu'il est obligatoire que l'enfant soit reconnu MDPH, qu'il doit avoir en plus une compensation et il n'est pas non plus stipulé que l'IEN doit donner son accord... Peut-être qu'un nouveau texte est sorti , dans ce cas l'avez-vous???
luluki Posté(e) 7 mars 2010 Posté(e) 7 mars 2010 Non, Dada, pas d'autre texte... Mais, celui-ci ne peut être en contradiction avec la loi (scolarité obligatoire à partir de 6 ans). Donc, un maintien en maternelle est du domaine de la "dérogation" plus que de la décision "pédagogique". D'ailleurs tu noteras que dans le texte de 2005, le CM fait des "propositions"... Dans plusieurs IA, d'ailleurs des circulaires ont précisé les choses pour les GS ex: Maintien en GSPublié le lundi 28 avril 2008. Je vous rappelle que les décisions de maintien en Grande Section relèvent de la seule compétence de l’I.E.N., après la suppression des C.C.P.E. Je vous prie de respecter les procédures suivantes : - dialogue préalable avec les familles. - envoi du dossier à l’I.E.N., au plus tard le 23/05/2008 Le dossier comprend le bilan de compétences scolaires, l’avis du psychologue scolaire et éventuellement l’avis du médecin de santé scolaire, l’avis motivé au conseil des maîtres, la demande écrite de la famille. Ces maintiens relèvent de cas particuliers singuliers. L’accord de l’I.E.N. a valeur dérogatoire. Il vous sera retourné par écrit pour notification aux parents. L’Inspecteur de l’Education Nationale, J.P. REMOND ou 5. Cas de l’école maternelle La question d’un éventuel maintien en GS était autrefois traitée au niveau de la CCPE. Cette instance étant désormais supprimée, il convient de prendre appui sur les textes actuels, et notamment le Code de l’Education (Articles L. 131-1 à L. 131-12) qui impose l’obligation scolaire à partir de la rentrée scolaire de l’année pendant laquelle l’enfant atteint l’âge de 6 ans. La grande section de maternelle est la première classe du cycle 2 (GS, CP, CE1), mais elle appartient toujours à l'école maternelle qui reste facultative. Puisque, à l'âge de six ans, l'élève devra se trouver à l'école élémentaire il n'est pas concevable qu'il soit maintenu à l'école maternelle. L'année de grande section ne peut donc, a priori, faire l'objet d'un "redoublement" ou d'un "maintien", sauf dans le cas où l’enfant est considéré comme relevant du champ du handicap ; son parcours scolaire fera alors l’objet d’un P.P.S. (Programme Personnalisé de Scolarisation). la preuve: TA, MARSEILLE, 25/10/2006,Mme C. c/M. l'inspecteur de l'académie des Bouches-du-Rhône, n° 0306516 Un parent d'élève a demandé au tribunal administratif d'annuler la décision par laquelle l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale des Bouches-du-Rhône, a maintenu sa fille âgée de 6 ans en classe de maternelle grande section pour la rentrée scolaire de septembre 2003. Le tribunal administratif a annulé la décision attaquée en se fondant sur les dispositions de l'article D. 113-1 du code de l'éducation qui précisent que les enfants qui ont atteint l'âge de 2 ans au jour de la rentrée scolaire peuvent être admis dans les écoles et les classes maternelles dans la limite des places disponibles et y "sont scolarisés jusqu'à la rentrée scolaire de l'année civile au cours de laquelle ils atteignent l'âge de 6 ans, âge de la scolarité obligatoire". Le juge administratif, constatant que la fille du requérant avait atteint l'âge de 6 ans au mois d'octobre 2003, a annulé la décision de l'inspecteur d'académie en considérant "qu'il résulte des dispositions précitées que l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale des Bouches-du-Rhône ne pouvait légalement la maintenir dans une classe de maternelle grande section pour l'année scolaire 2003-2004 ". .... Luluki=diego (le temps de retrouver mon mot de passe ma soeur me pardonnera)
dada Posté(e) 7 mars 2010 Posté(e) 7 mars 2010 Diego je suis d'accord avec ces textes mais quand les parents sont d'accord avec la décision du conseil des maîtres, je ne vois pas pourquoi certains IA ou IEN se sentent obligés de se mêler de cette décision, ça me fait penser que nous ne savons pas faire notre boulot ou ça laisse supposer que nous adorons maintenir un élève dans une classe ( que ce soit GS ou CM ) que nous n'avons pas été capable d'évaluer l'enfant, de proposer des remédiations, l'aide du RASED (quand il existe) bref très infantilisant tout ça, surtout que le texte est quand mm clair pour moi . Pour info en 8 ans de direction , j'ai fait 2 demandes de maintien et plus du double de passage anticipé là bizarrement l'IEN ne vient pas poser de questions, pourtant si je ne sais pas évaluer un élève dans la grande difficulté m'est avis que je ne sais pas non plus le faire pour la précocité.
liloh Posté(e) 8 mars 2010 Auteur Posté(e) 8 mars 2010 Certains ont-ils des dossiers à remplir venant de l'IEN pour justifier/demander un maintien ?
papillon2704 Posté(e) 8 mars 2010 Posté(e) 8 mars 2010 et pour une orientation en CLIS, il faut bien évidemment que l'enfant soit à la mdph mais il ne faut pas obligatoirement qu'il y ait déjà eu un maintien en GS ? ...en théorie, non, un élève doit avoir 6 ans pour avoir le droit d'être en clis, c'est tout.
papillon2704 Posté(e) 8 mars 2010 Posté(e) 8 mars 2010 J'ai eu une enfant jamais scolarisée qui est arrivée en CP et ce ne fut pas un pb, il y a des parents qui font très bien l'école à la maison, il y a mm des exemples sur ce forum... Il fallait, en effet, que cela fût dit. Inversement, nombre de mômes ont fait leur 4 ans de maternelle et ont échoué au CP. Pour un maintien en GS, il faut non seulement que l'enfant soit reconnu handicapé par la MDPH (et donc rédiger un PPS) mais qu'il ait en plus une compensation, quel qu'en soit l'objet (allocation, transport pour séance de soins, matériel spécifique...). Un dossier seul ne suffit plus. Je ne pense pas que ce soit vrai.
liloh Posté(e) 8 mars 2010 Auteur Posté(e) 8 mars 2010 Donc un enfant né en septembre ne peut pas entrer en CLIS à la rentrée par exemple. De toutes façons, pour nous le sujet de la clis n'est pas du tout évoqué pour l'instant, les parents souhaiteraient un maintien ainsi que les personnes qui le suivent à l'extérieur et son enseignante, reste à savoir si l'IEN y voit un inconvénient parce qu'apparemment on a un dossier à remplir chez nous.
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