dhaiphi Posté(e) 16 mars 2010 Posté(e) 16 mars 2010 par contre tous ceux qui ont une gastroentérite auront le même traitement! Tout à fait, j'avais omis cet aspect de la médecine classique occidentale : elle "soigne" la maladie pas le malade.
luccia Posté(e) 17 mars 2010 Posté(e) 17 mars 2010 [Hors sujet ON] Moi avec ton profil de classe, j'aurais déjà pris la corde :lol: Je suis admirative Il ne faut pas. j'ai deux ATSEM le matin (une seule l'après midi, mais les petits-moyens dorment jusqu'à 15h), les élèves sont rodés et plutôt mignons (même si j'ai quelques affreux aussi), je fais simple et routinier, j'me casse pas la tête : du transmissif, que du transmissif, pas de différenciation, pas de travail en groupe, pas de pédagogie par projet, pas de situation de conflit-sociaux cognitif... bref je suis une bien mauvaise maîtresse mais bon aux évaluations Mi-cp de mon département le plus mauvais de mes CP n'a eut que 83% ( avec 7% d'absence de réponse car il "planait") et le meilleur 100% , alors je continue comme ça. [Hors sujet OFF] Wahouuuu 2 ATSEM !!! J'avais exactement le même profil de classe que toi, mais avec 28 élèves (+ la direction) et je n'avais qu'une ATSEM le matin et pas l'après - midi (en me^me tps elle surveillait la sieste des PS/MS !). Je me suis faite inspectée cette année-là et bien sûr mon cher inspecteur m'a posé la question de la différenciation, sur comment je gérais l'hétérogénéité ... Et bien moi c'était très simple : je me suis servie de mon quintuple niveau J'avais un GS avec de grosses difficultés en graphisme, il retournait ce jour là avec les MS pour en faire. J'avais un CP qui éprouvait des difficultés en conscience phonologique, il allait avec les GS fait un atelier de phonologie. Pareil pour 2 MS, très demandeurs, ils venaient faire un atelier de "lecture" avec les GS. L'inspecteur a trouvé ça judicieux et n'avait pas de meilleurs conseils à me donner !
Helvète Posté(e) 17 mars 2010 Posté(e) 17 mars 2010 Etant en ZEP, la majorité de mes élèves sont en difficulté, je différencie donc tout ce que je fais, une primo, un futur segpa mais aussi un petit groupe de bons élèves qui méritent d'avancer. Pour les dictées je fais une phrase du jour pendant que mon groupe de bons préparent une dictée plus costaud, et ma primo réinvestit ce qu'elle a vu la veille. En calcul mental, j'ai aussi deux groupes qui ne sont pas les mêmes que mes groupes de besoin. Bref, sans utiliser la PMEV, je jongle entre mes groupes et çà roule assez bien. Je refais pas mal ce que je faisais en cours double mais pour un cour simple et j'aime bien travailler comme çà. C'est très intéressant comme démarche et fort simple à concevoir. On peut se réjouir de constater que certains médecins n'appliquent pas le même traitement à tous les patients de leur service! C'est effectivement intéressante, mais comme elle le dit, elle a à la base qu'un simple niveau. Des qu'on a 2 niveaux ou plus, le casse-tête est plus difficile, surtout sur 2 cycles différents .. Ce que j'avais pointé comme "intéressant", c'était d'évoquer une expérience de conduite d'un cours double (ou multiple) pour oser se lancer dans la différenciation. Surtout dans la différenciation simultanée, la plus acrobatique à mener. Par expérience, je dirais volontiers qu'il est plus facile de travailler en cours multiple en primaire qu'avec un groupe de 30 étudiants qui passent leur temps à consulter leurs SMS derrière leurs classeurs! Mais c'est un autre sujet...Pour ceux qui en doutent encore, la Suisse n'est pas plus un pays en or que la France pour les conditions d'enseignement, et la difficulté scolaire se joue de la vigilance légendaire de la douane helvétique!
karinath Posté(e) 17 mars 2010 Posté(e) 17 mars 2010 Etant en ZEP, la majorité de mes élèves sont en difficulté, je différencie donc tout ce que je fais, une primo, un futur segpa mais aussi un petit groupe de bons élèves qui méritent d'avancer. Pour les dictées je fais une phrase du jour pendant que mon groupe de bons préparent une dictée plus costaud, et ma primo réinvestit ce qu'elle a vu la veille. En calcul mental, j'ai aussi deux groupes qui ne sont pas les mêmes que mes groupes de besoin. Bref, sans utiliser la PMEV, je jongle entre mes groupes et çà roule assez bien. Je refais pas mal ce que je faisais en cours double mais pour un cour simple et j'aime bien travailler comme çà. C'est très intéressant comme démarche et fort simple à concevoir. On peut se réjouir de constater que certains médecins n'appliquent pas le même traitement à tous les patients de leur service! C'est effectivement intéressante, mais comme elle le dit, elle a à la base qu'un simple niveau. Des qu'on a 2 niveaux ou plus, le casse-tête est plus difficile, surtout sur 2 cycles différents .. Ce que j'avais pointé comme "intéressant", c'était d'évoquer une expérience de conduite d'un cours double (ou multiple) pour oser se lancer dans la différenciation. Surtout dans la différenciation simultanée, la plus acrobatique à mener. Par expérience, je dirais volontiers qu'il est plus facile de travailler en cours multiple en primaire qu'avec un groupe de 30 étudiants qui passent leur temps à consulter leurs SMS derrière leurs classeurs! Mais c'est un autre sujet...Pour ceux qui en doutent encore, la Suisse n'est pas plus un pays en or que la France pour les conditions d'enseignement, et la difficulté scolaire se joue de la vigilance légendaire de la douane helvétique! acrobatique oui c'est le mot!!!! La différenciation est presque une obligation dans certains quartiers, comment gérer au même niveau des élèves orientables en SEGPA, des primo, des élèves qui peuvent prétendre à un très bon niveau? Ca fait 4 ans que je suis dans cette école et tous les ans, ce même profil de classe. Mais je ne suis aucune méthode en particulier, Freinet ou PMEV car je n'aime pas m'enfermer dans un système. Je fonctionne au cas par cas et au jour le jour, avec une grande souplesse dans la gestion du temps, en gros je peux facilement dévier de mon cahier-journal, quand j'en fais un!! Je pratique aussi bcp la différenciation par le haut, qui est de loin la plus facile.Mais j'ai dû mal à accepter l'ennui ou l'attente chez mes bons élèves (seulement 2!!) donc ils ont un travail à part car quand on différencie, l'écart peut se créer très vite et c'est le cas pour eux, mais pas question de les léser. Bref, pas de méthode miracle, pas de pédagogie particulière mais il est vrai un jonglage permanent. Mais c'est ma manière d'enseigner et chacun a la sienne.
sanleane Posté(e) 17 mars 2010 Posté(e) 17 mars 2010 J'ai un double niveau CP-CE1, avec un très bon cp de 10 élèves(à part un élève, mais là, grosse prise en charge en-dehors de l'école) et un CE1 de 4 élèves (je sais oui, mes conditions sont bonnes, peu d'élèves, 2 groupes de 4 tables en plus au fond, 3 ordis dans la classe, un coin regroupent/BCD, mais sans doute bientôt fermeture et là je passerai de 2 à 5 niveaux, déjà nettement moins réjouissant ). Pour mes 4 CE1, j'ai 4 niveaux différents en français. J'ai essayé en début d'année de les faire avancer ensemble, mais ce n'était pas possible. Je différencie sur la longueur, le nombre d'exercices, en proposant des textes à trous plutôt que de tout copier, et bien sûr mon aide en individuel si nécessaire. Toutefois, le cp, me laisse assez peu de temps, et encore, pour eux, je ne différencie que rarement. Depuis peu, je prévois des fiches de travail supplémentaires sur les textes de lecture, et demande davantage de production d'écrits aux plus avancés. Sinon, s'ils ont fini en avance, ils peuvent lire, et ils adorent cela. ...
dhaiphi Posté(e) 17 mars 2010 Posté(e) 17 mars 2010 Par expérience, je dirais volontiers qu'il est plus facile de travailler en cours multiple en primaire qu'avec un groupe de 30 étudiants qui passent leur temps à consulter leurs SMS derrière leurs classeurs! Par expérience, je dirais volontiers qu'il est bien plus difficile de travailler en cours multiple qu'avec un groupe de 30 CM2 qui ne passent pas leur temps à consulter leurs SMS derrière leurs classeurs... mais qui aimeraient bien!
dhaiphi Posté(e) 17 mars 2010 Posté(e) 17 mars 2010 Je ne sais pas, car les étudiants (classe post-bac), ils sont majeurs, s'ils se plantent ce n'est pas tellement ton problème, toi tu fais ton travail en faisant cours, apprendre est leur problème. Disons que pour mes CM2 je n'attends pas leur majorité pour les responsabiliser et être partie prenante de leur apprentissage.
tartinette Posté(e) 17 mars 2010 Posté(e) 17 mars 2010 [Par expérience, je dirais volontiers qu'il est plus facile de travailler en cours multiple en primaire qu'avec un groupe de 30 étudiants qui passent leur temps à consulter leurs SMS derrière leurs classeurs! Pas du tout d'accord ! J'ai eu plusieurs années des étudiants de 1ere et 2 e année ...encore un peu immatures, surtout les sportifs de haut niveau ....Eh, bien, j'ai trouvé que c'était beaucoup plus facile d'enseigner que dans un cours double et même dans un cours simple de l'élémentaire. Vraiment beaucoup plus ! J'avais la maîtrise du contenu de mon cours, un petit peu le sens de l'humour, et surtout la phrase magique "Si mon cours ne vous intéresse pas, la porte n'est pas fermée à clé comme vous avez pu le remarquer". La plupart du temps, cela suffisait à ramener le silence sinon l'intérêt. En amphi, un "Qu'en pensez-vous mademoiselle au pull rouge au 7e rang ?" et ....silence revenu ou sortie de scène pour les moins intéressés (les encore moins intéressés n'étant même pas présents dasn l'amphi). Ah, comme je regrette mes vacations dans le supérieur ...Bon, c'est vrai que je n'avais pas le droit aux petits mots doux "maîtresse, je t'aime" mais que de tracas en moins ! Enfin, c'est un autre métier ...Fin du 1/4 d'heure nostalgique pour moi. J'aime quand même mon nouveau métier ..mais de moins en moins tout ce qui entoure les 5H30 d'enseignement par jour ...
Helvète Posté(e) 17 mars 2010 Posté(e) 17 mars 2010 Par expérience, je dirais volontiers qu'il est plus facile de travailler en cours multiple en primaire qu'avec un groupe de 30 étudiants qui passent leur temps à consulter leurs SMS derrière leurs classeurs! Par expérience, je dirais volontiers qu'il est bien plus difficile de travailler en cours multiple qu'avec un groupe de 30 CM2 qui ne passent pas leur temps à consulter leurs SMS derrière leurs classeurs... mais qui aimeraient bien! Les droits d'auteur pour le plagiat de mes phrases, c'est directement reversé aux bonnes œuvres! Ou alors pour boire un verre à ma santé.
Helvète Posté(e) 17 mars 2010 Posté(e) 17 mars 2010 Par expérience, je dirais volontiers qu'il est plus facile de travailler en cours multiple en primaire qu'avec un groupe de 30 étudiants qui passent leur temps à consulter leurs SMS derrière leurs classeurs! Mais c'est un autre sujet... Je ne sais pas, car les étudiants (classe post-bac), ils sont majeurs, s'ils se plantent ce n'est pas tellement ton problème, toi tu fais ton travail en faisant cours, apprendre est leur problème. Alors qu'un multiniveau de primaire, par exemple une classe à 5 niveaux (ça je connais bien), n'empêche pas les élèves de se planquer derrière leur livres/cahier/classeur/copain pour faire autre chose (dessin/bavardage/grimace aux copains/rien...) sauf que là s'ils se plantent c'est de ta faute. Il y a tant de gens qui pensent que les élèves sont des "apprenants" (quel mot affreux!) alors que ce sont avant tout des enfants...
Helvète Posté(e) 17 mars 2010 Posté(e) 17 mars 2010 [Par expérience, je dirais volontiers qu'il est plus facile de travailler en cours multiple en primaire qu'avec un groupe de 30 étudiants qui passent leur temps à consulter leurs SMS derrière leurs classeurs! Pas du tout d'accord ! J'ai eu plusieurs années des étudiants de 1ere et 2 e année ...encore un peu immatures, surtout les sportifs de haut niveau ....Eh, bien, j'ai trouvé que c'était beaucoup plus facile d'enseigner que dans un cours double et même dans un cours simple de l'élémentaire. Vraiment beaucoup plus ! J'avais la maîtrise du contenu de mon cours, un petit peu le sens de l'humour, et surtout la phrase magique "Si mon cours ne vous intéresse pas, la porte n'est pas fermée à clé comme vous avez pu le remarquer". La plupart du temps, cela suffisait à ramener le silence sinon l'intérêt. En amphi, un "Qu'en pensez-vous mademoiselle au pull rouge au 7e rang ?" et ....silence revenu ou sortie de scène pour les moins intéressés (les encore moins intéressés n'étant même pas présents dasn l'amphi). Ah, comme je regrette mes vacations dans le supérieur ...Bon, c'est vrai que je n'avais pas le droit aux petits mots doux "maîtresse, je t'aime" mais que de tracas en moins ! Enfin, c'est un autre métier ...Fin du 1/4 d'heure nostalgique pour moi. J'aime quand même mon nouveau métier ..mais de moins en moins tout ce qui entoure les 5H30 d'enseignement par jour ... J'hésite entre l'oxymore et le pléonasme! Témoignage intéressant.
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