tartinette Posté(e) 17 mars 2010 Posté(e) 17 mars 2010 [Par expérience, je dirais volontiers qu'il est plus facile de travailler en cours multiple en primaire qu'avec un groupe de 30 étudiants qui passent leur temps à consulter leurs SMS derrière leurs classeurs! Pas du tout d'accord ! J'ai eu plusieurs années des étudiants de 1ere et 2 e année ...encore un peu immatures, surtout les sportifs de haut niveau ....Eh, bien, j'ai trouvé que c'était beaucoup plus facile d'enseigner que dans un cours double et même dans un cours simple de l'élémentaire. Vraiment beaucoup plus ! J'avais la maîtrise du contenu de mon cours, un petit peu le sens de l'humour, et surtout la phrase magique "Si mon cours ne vous intéresse pas, la porte n'est pas fermée à clé comme vous avez pu le remarquer". La plupart du temps, cela suffisait à ramener le silence sinon l'intérêt. En amphi, un "Qu'en pensez-vous mademoiselle au pull rouge au 7e rang ?" et ....silence revenu ou sortie de scène pour les moins intéressés (les encore moins intéressés n'étant même pas présents dasn l'amphi). Ah, comme je regrette mes vacations dans le supérieur ...Bon, c'est vrai que je n'avais pas le droit aux petits mots doux "maîtresse, je t'aime" mais que de tracas en moins ! Enfin, c'est un autre métier ...Fin du 1/4 d'heure nostalgique pour moi. J'aime quand même mon nouveau métier ..mais de moins en moins tout ce qui entoure les 5H30 d'enseignement par jour ...
Helvète Posté(e) 17 mars 2010 Posté(e) 17 mars 2010 Par expérience, je dirais volontiers qu'il est plus facile de travailler en cours multiple en primaire qu'avec un groupe de 30 étudiants qui passent leur temps à consulter leurs SMS derrière leurs classeurs! Par expérience, je dirais volontiers qu'il est bien plus difficile de travailler en cours multiple qu'avec un groupe de 30 CM2 qui ne passent pas leur temps à consulter leurs SMS derrière leurs classeurs... mais qui aimeraient bien! Les droits d'auteur pour le plagiat de mes phrases, c'est directement reversé aux bonnes œuvres! Ou alors pour boire un verre à ma santé.
Helvète Posté(e) 17 mars 2010 Posté(e) 17 mars 2010 Par expérience, je dirais volontiers qu'il est plus facile de travailler en cours multiple en primaire qu'avec un groupe de 30 étudiants qui passent leur temps à consulter leurs SMS derrière leurs classeurs! Mais c'est un autre sujet... Je ne sais pas, car les étudiants (classe post-bac), ils sont majeurs, s'ils se plantent ce n'est pas tellement ton problème, toi tu fais ton travail en faisant cours, apprendre est leur problème. Alors qu'un multiniveau de primaire, par exemple une classe à 5 niveaux (ça je connais bien), n'empêche pas les élèves de se planquer derrière leur livres/cahier/classeur/copain pour faire autre chose (dessin/bavardage/grimace aux copains/rien...) sauf que là s'ils se plantent c'est de ta faute. Il y a tant de gens qui pensent que les élèves sont des "apprenants" (quel mot affreux!) alors que ce sont avant tout des enfants...
Helvète Posté(e) 17 mars 2010 Posté(e) 17 mars 2010 [Par expérience, je dirais volontiers qu'il est plus facile de travailler en cours multiple en primaire qu'avec un groupe de 30 étudiants qui passent leur temps à consulter leurs SMS derrière leurs classeurs! Pas du tout d'accord ! J'ai eu plusieurs années des étudiants de 1ere et 2 e année ...encore un peu immatures, surtout les sportifs de haut niveau ....Eh, bien, j'ai trouvé que c'était beaucoup plus facile d'enseigner que dans un cours double et même dans un cours simple de l'élémentaire. Vraiment beaucoup plus ! J'avais la maîtrise du contenu de mon cours, un petit peu le sens de l'humour, et surtout la phrase magique "Si mon cours ne vous intéresse pas, la porte n'est pas fermée à clé comme vous avez pu le remarquer". La plupart du temps, cela suffisait à ramener le silence sinon l'intérêt. En amphi, un "Qu'en pensez-vous mademoiselle au pull rouge au 7e rang ?" et ....silence revenu ou sortie de scène pour les moins intéressés (les encore moins intéressés n'étant même pas présents dasn l'amphi). Ah, comme je regrette mes vacations dans le supérieur ...Bon, c'est vrai que je n'avais pas le droit aux petits mots doux "maîtresse, je t'aime" mais que de tracas en moins ! Enfin, c'est un autre métier ...Fin du 1/4 d'heure nostalgique pour moi. J'aime quand même mon nouveau métier ..mais de moins en moins tout ce qui entoure les 5H30 d'enseignement par jour ... J'hésite entre l'oxymore et le pléonasme! Témoignage intéressant.
tartinette Posté(e) 18 mars 2010 Posté(e) 18 mars 2010 J'hésite entre l'oxymore et le pléonasme! Témoignage intéressant. Merci. Déjà côtoyé de près des sportifs de haut niveau ? Mes préférés : les haltérophiles, des montagnes de muscles qui boudent quand on leur demande pourquoi ils n' ont pas préparé leur "cas" du jour.(c'était du marketing) Est-ce à cause de cette expérience que j'ai beaucoup de mal avec la différenciation pédagogique ? Je me limite à : essayer d emettre mes situations de découverte à la portée de tous (ou presque. Certains n'ont vraiment pas le niveau requis. Si on ne peut même pas garder le même objectif, alors ce n'est plus de la différenciation mais un niveau supplémentaire à assurer et je me refuse de faire un cours double dans un cours simple surtout à 29 et avec les "cas" qu'on case de préférence dasn les cours dits "simples". Ceux-là j'ai laissé tomber. Désolée, je ne peux rien faire pour eux et pas pallier àmoi toute seule toutes les failles d'un système qui les laisse arriver au CE2 en ne sachant pas qu'une addition c'est réunir , que 8+3 ça fait 11, ou en sachant à peine lire et encore moins encoder les sons). J'essaie d'avoir une interaction constante avec les élèves (ardoise, questions réponses rapides) pour repérer ceux qui suivent et les autres. Ceux qui ont pigé partent en autonomie sur des exercices gradués en difficulté : exemple 4, 5, 6 et 7 , les autres restent avec moi en exercices guidés tableau/ardoise/manip puis font seulement le 4 et le 5. Pour la lecture, je demande aux élèves en difficulté de lire seulement une partie du texte, la plus pertinente pour le sens. Nous faisons ensuite ou je fais une lecture à voix haute qui leur permet de partciper au questionnement. Ou alors je lis avec eux avant en aide personnalisée. .Je ne fais pas de remédiation en dehors de l'aide personnalisée : pas de temps (surtout à mi-temps) pas de place et surtout j'ai constaté que c'était souvent inutile ... J'aide au coup par coup lors des exercices ceux qui en ont besoin. Ce n'est pas de la différenciation pédagogique. C'est une pédagogie qui se veut efficace pour le plus grand nombre et qui est consciente de ses limites et d'en laisser un certian nombre sur la touche ...
Helvète Posté(e) 18 mars 2010 Posté(e) 18 mars 2010 J'hésite entre l'oxymore et le pléonasme! Témoignage intéressant. Merci. Déjà côtoyé de près des sportifs de haut niveau ? Mes préférés : les haltérophiles, des montagnes de muscles qui boudent quand on leur demande pourquoi ils n' ont pas préparé leur "cas" du jour.(c'était du marketing) Est-ce à cause de cette expérience que j'ai beaucoup de mal avec la différenciation pédagogique ? Je me limite à : essayer d emettre mes situations de découverte à la portée de tous (ou presque. Certains n'ont vraiment pas le niveau requis. Si on ne peut même pas garder le même objectif, alors ce n'est plus de la différenciation mais un niveau supplémentaire à assurer et je me refuse de faire un cours double dans un cours simple surtout à 29 et avec les "cas" qu'on case de préférence dasn les cours dits "simples". Ceux-là j'ai laissé tomber. Désolée, je ne peux rien faire pour eux et pas pallier àmoi toute seule toutes les failles d'un système qui les laisse arriver au CE2 en ne sachant pas qu'une addition c'est réunir , que 8+3 ça fait 11, ou en sachant à peine lire et encore moins encoder les sons). J'essaie d'avoir une interaction constante avec les élèves (ardoise, questions réponses rapides) pour repérer ceux qui suivent et les autres. Ceux qui ont pigé partent en autonomie sur des exercices gradués en difficulté : exemple 4, 5, 6 et 7 , les autres restent avec moi en exercices guidés tableau/ardoise/manip puis font seulement le 4 et le 5. Pour la lecture, je demande aux élèves en difficulté de lire seulement une partie du texte, la plus pertinente pour le sens. Nous faisons ensuite ou je fais une lecture à voix haute qui leur permet de partciper au questionnement. Ou alors je lis avec eux avant en aide personnalisée. .Je ne fais pas de remédiation en dehors de l'aide personnalisée : pas de temps (surtout à mi-temps) pas de place et surtout j'ai constaté que c'était souvent inutile ... J'aide au coup par coup lors des exercices ceux qui en ont besoin. Ce n'est pas de la différenciation pédagogique. C'est une pédagogie qui se veut efficace pour le plus grand nombre et qui est consciente de ses limites et d'en laisser un certian nombre sur la touche ... Concernant cette remarque, il faudra bien effectivement trancher un jour ou l'autre... Mais quoi faire ? Un redoublement quand nécessaire au sein d'un cycle ? Plus de redoublement du tout, c'est inefficace, répondent d'autres. L'institution qui défend sa théorie des cycles (théorie parce que la pratique en est assez éloignée!) propose évidemment un allongement (lire "redoublement") en dernière année du cycle. Je pense que l'exposé de tout ce que tu entreprends est déjà assez étoffé pour que, même si tu ne reçois pas la médaille d'or de la différenciation, on ne puisse t'accuser de fermer les yeux sur les différences effectivement colossales entre élèves au sein d'une même classe. Mais si chacun progresse par rapport à son niveau de départ dans ta classe, tu auras bien gagné ta journée! NB : en Suisse, les apprentissages "primaires" sont étalés sur 6 ans et le passage au niveau "secondaire" prend donc place un an plus tard qu'en France. On va moins vite (non mais sans rire ). Le nouveau référentiel pour la politique HarmoS est sympa à consulter... http://www.edk.ch/dyn/15415.php
tartinette Posté(e) 18 mars 2010 Posté(e) 18 mars 2010 J'hésite entre l'oxymore et le pléonasme! Témoignage intéressant. Merci. Déjà côtoyé de près des sportifs de haut niveau ? Mes préférés : les haltérophiles, des montagnes de muscles qui boudent quand on leur demande pourquoi ils n' ont pas préparé leur "cas" du jour.(c'était du marketing) Est-ce à cause de cette expérience que j'ai beaucoup de mal avec la différenciation pédagogique ? Je me limite à : essayer d emettre mes situations de découverte à la portée de tous (ou presque. Certains n'ont vraiment pas le niveau requis. Si on ne peut même pas garder le même objectif, alors ce n'est plus de la différenciation mais un niveau supplémentaire à assurer et je me refuse de faire un cours double dans un cours simple surtout à 29 et avec les "cas" qu'on case de préférence dasn les cours dits "simples". Ceux-là j'ai laissé tomber. Désolée, je ne peux rien faire pour eux et pas pallier àmoi toute seule toutes les failles d'un système qui les laisse arriver au CE2 en ne sachant pas qu'une addition c'est réunir , que 8+3 ça fait 11, ou en sachant à peine lire et encore moins encoder les sons). J'essaie d'avoir une interaction constante avec les élèves (ardoise, questions réponses rapides) pour repérer ceux qui suivent et les autres. Ceux qui ont pigé partent en autonomie sur des exercices gradués en difficulté : exemple 4, 5, 6 et 7 , les autres restent avec moi en exercices guidés tableau/ardoise/manip puis font seulement le 4 et le 5. Pour la lecture, je demande aux élèves en difficulté de lire seulement une partie du texte, la plus pertinente pour le sens. Nous faisons ensuite ou je fais une lecture à voix haute qui leur permet de partciper au questionnement. Ou alors je lis avec eux avant en aide personnalisée. .Je ne fais pas de remédiation en dehors de l'aide personnalisée : pas de temps (surtout à mi-temps) pas de place et surtout j'ai constaté que c'était souvent inutile ... J'aide au coup par coup lors des exercices ceux qui en ont besoin. Ce n'est pas de la différenciation pédagogique. C'est une pédagogie qui se veut efficace pour le plus grand nombre et qui est consciente de ses limites et d'en laisser un certian nombre sur la touche ... Concernant cette remarque, il faudra bien effectivement trancher un jour ou l'autre... Mais quoi faire ? Un redoublement quand nécessaire au sein d'un cycle ? Plus de redoublement du tout, c'est inefficace, répondent d'autres. L'institution qui défend sa théorie des cycles (théorie parce que la pratique en est assez éloignée!) propose évidemment un allongement (lire "redoublement") en dernière année du cycle. Je pense que l'exposé de tout ce que tu entreprends est déjà assez étoffé pour que, même si tu ne reçois pas la médaille d'or de la différenciation, on ne puisse t'accuser de fermer les yeux sur les différences effectivement colossales entre élèves au sein d'une même classe. Mais si chacun progresse par rapport à son niveau de départ dans ta classe, tu auras bien gagné ta journée! NB : en Suisse, les apprentissages "primaires" sont étalés sur 6 ans et le passage au niveau "secondaire" prend donc place un an plus tard qu'en France. On va moins vite (non mais sans rire ). Le nouveau référentiel pour la politique HarmoS est sympa à consulter... http://www.edk.ch/dyn/15415.php Est-ce qu'après avoir lu je saurai pourquoi le S est en majuscule à la fin du mot HarmoS ?
Helvète Posté(e) 18 mars 2010 Posté(e) 18 mars 2010 J'hésite entre l'oxymore et le pléonasme! Témoignage intéressant. Merci. Déjà côtoyé de près des sportifs de haut niveau ? Mes préférés : les haltérophiles, des montagnes de muscles qui boudent quand on leur demande pourquoi ils n' ont pas préparé leur "cas" du jour.(c'était du marketing) Est-ce à cause de cette expérience que j'ai beaucoup de mal avec la différenciation pédagogique ? Je me limite à : essayer d emettre mes situations de découverte à la portée de tous (ou presque. Certains n'ont vraiment pas le niveau requis. Si on ne peut même pas garder le même objectif, alors ce n'est plus de la différenciation mais un niveau supplémentaire à assurer et je me refuse de faire un cours double dans un cours simple surtout à 29 et avec les "cas" qu'on case de préférence dasn les cours dits "simples". Ceux-là j'ai laissé tomber. Désolée, je ne peux rien faire pour eux et pas pallier àmoi toute seule toutes les failles d'un système qui les laisse arriver au CE2 en ne sachant pas qu'une addition c'est réunir , que 8+3 ça fait 11, ou en sachant à peine lire et encore moins encoder les sons). J'essaie d'avoir une interaction constante avec les élèves (ardoise, questions réponses rapides) pour repérer ceux qui suivent et les autres. Ceux qui ont pigé partent en autonomie sur des exercices gradués en difficulté : exemple 4, 5, 6 et 7 , les autres restent avec moi en exercices guidés tableau/ardoise/manip puis font seulement le 4 et le 5. Pour la lecture, je demande aux élèves en difficulté de lire seulement une partie du texte, la plus pertinente pour le sens. Nous faisons ensuite ou je fais une lecture à voix haute qui leur permet de partciper au questionnement. Ou alors je lis avec eux avant en aide personnalisée. .Je ne fais pas de remédiation en dehors de l'aide personnalisée : pas de temps (surtout à mi-temps) pas de place et surtout j'ai constaté que c'était souvent inutile ... J'aide au coup par coup lors des exercices ceux qui en ont besoin. Ce n'est pas de la différenciation pédagogique. C'est une pédagogie qui se veut efficace pour le plus grand nombre et qui est consciente de ses limites et d'en laisser un certian nombre sur la touche ... Concernant cette remarque, il faudra bien effectivement trancher un jour ou l'autre... Mais quoi faire ? Un redoublement quand nécessaire au sein d'un cycle ? Plus de redoublement du tout, c'est inefficace, répondent d'autres. L'institution qui défend sa théorie des cycles (théorie parce que la pratique en est assez éloignée!) propose évidemment un allongement (lire "redoublement") en dernière année du cycle. Je pense que l'exposé de tout ce que tu entreprends est déjà assez étoffé pour que, même si tu ne reçois pas la médaille d'or de la différenciation, on ne puisse t'accuser de fermer les yeux sur les différences effectivement colossales entre élèves au sein d'une même classe. Mais si chacun progresse par rapport à son niveau de départ dans ta classe, tu auras bien gagné ta journée! NB : en Suisse, les apprentissages "primaires" sont étalés sur 6 ans et le passage au niveau "secondaire" prend donc place un an plus tard qu'en France. On va moins vite (non mais sans rire ). Le nouveau référentiel pour la politique HarmoS est sympa à consulter... http://www.edk.ch/dyn/15415.php Est-ce qu'après avoir lu je saurai pourquoi le S est en majuscule à la fin du mot HarmoS ? Tu le sauras et en prime voici une réflexion helvétique sur l'abandon du redoublement! Comme en France, "the" référence est la Finlande. C'est quand même assez discutable pour des raisons démographiques et géopolitiques, mais bon... http://www.hebdo.ch/redoublement_mis_en_echec_40511_.html Et en bonus pour que tu t'endormes sereinement : http://fr.wikipedia.org/wiki/HarmoS Petit voyage en Suisse très sympa pour visiter les cantons alpins "réfractaires" : toute une culture du fédéralisme!
dhaiphi Posté(e) 19 mars 2010 Posté(e) 19 mars 2010 Je pense que l'exposé de tout ce que tu entreprends est déjà assez étoffé pour que, même si tu ne reçois pas la médaille d'or de la différenciation, on ne puisse t'accuser de fermer les yeux sur les différences effectivement colossales entre élèves au sein d'une même classe. Perso, j'ai dit à mon IEN que je différencierai de manière importante lorsque l'on affichera sur la porte de ma classe : "Classes des 10 ans" et non "Classe de CM2". Dans l'attente de cet affichage, je continue à faire le programme de CM2 avec l'ensemble des élèves qui la fréquentent.
tartinette Posté(e) 19 mars 2010 Posté(e) 19 mars 2010 Je pense que l'exposé de tout ce que tu entreprends est déjà assez étoffé pour que, même si tu ne reçois pas la médaille d'or de la différenciation, on ne puisse t'accuser de fermer les yeux sur les différences effectivement colossales entre élèves au sein d'une même classe. Perso, j'ai dit à mon IEN que je différencierai de manière importante lorsque l'on affichera sur la porte de ma classe : "Classes des 10 ans" et non "Classe de CM2". Dans l'attente de cet affichage, je continue à faire le programme de CM2 avec l'ensemble des élèves qui la fréquentent. Bien dit ! Cette phrase je la range dans un petit coin de ma mémoire au cas où ....
Helvète Posté(e) 19 mars 2010 Posté(e) 19 mars 2010 Je pense que l'exposé de tout ce que tu entreprends est déjà assez étoffé pour que, même si tu ne reçois pas la médaille d'or de la différenciation, on ne puisse t'accuser de fermer les yeux sur les différences effectivement colossales entre élèves au sein d'une même classe. Perso, j'ai dit à mon IEN que je différencierai de manière importante lorsque l'on affichera sur la porte de ma classe : "Classes des 10 ans" et non "Classe de CM2". Dans l'attente de cet affichage, je continue à faire le programme de CM2 avec l'ensemble des élèves qui la fréquentent. Pragmatisme ou provocation ? Les deux sans doute. Pourquoi pas ?
karinath Posté(e) 20 mars 2010 Posté(e) 20 mars 2010 Je pense que l'exposé de tout ce que tu entreprends est déjà assez étoffé pour que, même si tu ne reçois pas la médaille d'or de la différenciation, on ne puisse t'accuser de fermer les yeux sur les différences effectivement colossales entre élèves au sein d'une même classe. Perso, j'ai dit à mon IEN que je différencierai de manière importante lorsque l'on affichera sur la porte de ma classe : "Classes des 10 ans" et non "Classe de CM2". Dans l'attente de cet affichage, je continue à faire le programme de CM2 avec l'ensemble des élèves qui la fréquentent. Je ne sais pas quel est le profil de ta classe, as-tu déjà eu des primo, des futurs segpa? Parce qu'une gamine qui ne parle pas français ne peut pas suivre le programme du CM2. Je fais aussi le programme de CM2 avec tous mes élèves sauf les profils cités avant qui ont un programme à part mais pas de la même manière. Car si j'enlève mes deux bons, je me sens vite toute seule!! Le problème c'est que le système français n'est pas fait pour différencier. On nous bassine avec l'aide aux enfants en difficulté mais au final pas de différenciation aux évaluations, un bilan de compétences idem pour tous. Si on regarde chez nos voisins c'est tout le système qui devrait être changé et c'est pas pour demain!!
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