mematonneau Posté(e) 17 mars 2010 Posté(e) 17 mars 2010 Bonjour Une de mes élèves (GS) s'est cassée la clavicule dimanche et est revenue à l'école dès lundi. Pour une clavicule cassée on ne plâtre pas, elle a une sorte d'écharpe croisée en 8 dans le dos et qui maintient les deux épaules. Depuis c'est assez lourd à gérer : l'élève marche toujours devant le rang pour ne pas être bousculée. Elle ne sort pas en récré ou alors reste à côté des maitresses. Même pour les déplacements dans la classe (aller des tables de travail au coin regroupement) je crains toujours qu'elle ne soit bousculée. Que se passera--t- il si l'enfant trébuche ou se fait bousculer et tombe, se refait mal à l'épaule ? Dans un cas comme ça, les parents doivent-ils présenter une attestation indiquant que l'enfant peut aller à l'école ? Connaissez-vous un texte qui donne des indications sur ce sujet ? Je précise que ce sont des parents qui auraient tendance à laisser facilement leurs enfants à l'école même malades alors que la maman ne travaille pas. Merci pour toutes les réponse que vous pourrez m'apporter.
manneg Posté(e) 18 mars 2010 Posté(e) 18 mars 2010 Je ne sais pas trop quoi te dire, mais l'année dernière une de mes élèves est venue à l'école avec la clavicule cassée, elle avait aussi la même écharpe, on n'a pas eu de soucis.
ayla Posté(e) 18 mars 2010 Posté(e) 18 mars 2010 Il y a deux ans un de mes MS est revenu avec le bras dans le plâtre, la directrice (très très "rentre dedans") est venue dare-dare expliquer aux parents qu'il fallait en effet une attestation médicale, pour "protéger" l'école en cas de souci
dada Posté(e) 18 mars 2010 Posté(e) 18 mars 2010 En maternelle je pense que je ferais un peu comme la dirlette d'Ayla, au moins pour la première semaine... En élémentaire je ne sais pas , je pense que je verrais aussi en fonction du vécu de l'enfant. Il y a un bon mois , ma collègue de CP a eu le mm cas, nous allions à un spectacle ensemble, j'ai vu l'enfant, il était livide, ça m'a fait mal au coeur:cry:
Eloise Posté(e) 19 mars 2010 Posté(e) 19 mars 2010 Moi je demande un certificat médical attestant que l'élève est capable de participer à toutes les activités scolaires le médecin ajoute souvent: "exceptés le sport et la récré" (ce qui paraît logique) Pendant la récré l'elève reste à côté de la maîtresse et non en classe avec l'atsem puisque les adultes ne sont pas sensés rester seul avec un seul élève. Je sais que le certificat médical n'est pas exigible mais les parents sont de plus en plus procéduriers, il faut se protéger. Dans les cas où le certificat n'est pas produit, c'est bien souvent que l'élève n'a rien à faire à l'école. Après il faut gérer au cas par cas, parfois l'élève, même "plâtré" ou avec le "bras en écharpe" est mieux à l'école qu'à la maison.
mematonneau Posté(e) 28 mars 2010 Auteur Posté(e) 28 mars 2010 Il y a deux ans un de mes MS est revenu avec le bras dans le plâtre, la directrice (très très "rentre dedans") est venue dare-dare expliquer aux parents qu'il fallait en effet une attestation médicale, pour "protéger" l'école en cas de souci Après demande de conseil auprès de l'inspectrice et du médecin scolaire j'ai demandé une attestation aux parents. Tous les médecins vus (celui des urgences et le médecin qui suis l'enfant) ont refusé de faire un certificat au parents disant que cette demande était n'importe quoi. Finalement, l'enfant étant déscolarisée depuis 2 jours faute de certificat, j'ai fait signer une décharge aux parents. Puis nous avons fait un PAI avec le médecin scolaire. Dans les faits cela ne change rien car nous faisions attention à l'élève (déplacement légèrement différé du reste du rang, attention dans la cour....). Mais en fait comme les parents ont signé, cela implique qu'ils souhaitent poursuivre la scolarisation malgré les problèmes de clavicule.. avec les risque que cela comporte... (On ne savait pas si la décharge pouvait avoir une valeur juridique....) Je ne sais pas si c'est ce qu'il fallait faire mais en tous cas, j'ai eu l'impression avec cette clavicule cassée que le cas de mon élève était unique.... comme si aucun élève de Gs n'avait jamais eu de clavicule cassée !!!!!.... Rien n'est prévu dans les textes (en tous cas je n'ai rien trouvé) et le directeur se débrouille !!!!
biscottinne Posté(e) 28 mars 2010 Posté(e) 28 mars 2010 Je pense que tu as fait le bon choix et j'imagine que j'aurais fait la même chose à ta place. En effet, face à des textes règlementaires parfois très légers, mieux vaut se protéger. Et puis je pense que cette décharge signée par les parents + le PAI permettent de mettre la famille face à ses responsabilités en rappelant les réalités d'une école : un adulte pour 25, de jeunes enfants partout (et oui, c'est une école...) qu'il n'est pas possible de dresser pour qu'ils fassent attention tout le temps partout. Les médecins ignorent bien sûr également cette réalité et se protègent eux-mêmes : ils ne veulent pas signer une attestation et donc engager leur responsabilité alors qu'ils savent qu'il peut potentiellement y avoir un risque d'accident. Les médecins font des attestations pour affirmer que l'enfant ne peut par exemple pas aller à l'école, mais pas le contraire! Ils font partie, plus que nous, d'une profession très attaquée juridiquement... Dans ce cas là, c'est à la famille de prendre ses responsabilités, en connaissance de cause. Bon courage
Pierrot06 Posté(e) 29 mars 2010 Posté(e) 29 mars 2010 ... Mais je ne suis pas certain que ce type de précaution te protège, Éloïse. Au contraire, les parents, comme les médecins peuvent te reprocher de faire de la surnorme. > De toute les manières, on ne peut pas demander (encore moins exiger) un certificat médical pour accueillir un élève, sauf cas très précis. (une décharge n'a pas de valeur juridique) Et puis une fracture n'empêche pas de fréquenter l'école... Pour le reste (sport récrée) c'est du bon sens, à nous de (ré) organiser afin d'assurer au mieux la sécurité. Et franchement, c'est moins lourd qu'un PAI. Il est significatif, d'ailleurs, de voir les réponses de notre hiérarchie à un problème de fonctionnement somme toute assez banal
Goëllette Posté(e) 29 mars 2010 Posté(e) 29 mars 2010 Je pense que c'est encore plus difficile à gérer en élémentaire, où il y a encore moins d'adultes pour surveiller un enfant blessé et où les élèves sont encore plus turbulents. Il est fou de voir qu'on ne peut pas toujours avoir de réponse écrite claire, comme dans bien d'autres cas hélas. Et qu'en disent-ils dans le Kisaitout ?
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