gihem Posté(e) 22 mars 2010 Posté(e) 22 mars 2010 Et l'histoire des ghettos, de l'inclusion etc etc Qu'on ne se méprenne pas sur mes propos; je ne suis pas contre l'existence des classes spécialisées, bien au contraire, mais j'estime qu'il doit exister de larges passerelles vers les classes dites "normales" afin d'éviter justement la ghettoïsation. Souvenons-nous d'un temps pas si lointain où les classes de perf, SES, CPPN servaient souvent à se débarrasser des élèves posant des problèmes de comportement sans retour en arrière possible. De même, je ne suis pas pour les intégrations sauvages; une intégration doit se donner les moyens de réussir à l'aide d'infrastructures matérielles et humaines adaptées.
tartinette Posté(e) 22 mars 2010 Posté(e) 22 mars 2010 De même, je ne suis pas pour les intégrations sauvages; une intégration doit se donner les moyens de réussir à l'aide d'infrastructures matérielles et humaines adaptées. Le problème c'est que là on ne parle plus d'intégration mais d'inclusion. Autrement dit, ces élèves violents, au comportement fortement perturbateur seront inscrits dans nos classes banales ....qu'ils perturberont fortement. Et ils seront pris en charge de temps en temps (et sûrement de moins en moins parce que ça coûte cher ....) par des structures adaptées. L'intégration bien pensée pour les élèves qui en sont capables et avec les moyens qui vont avec (AVS formés, mieux rémunérés, pérennisés sur leur poste, notamment) : oui. L'inclusion à tout va, pour tous, sans moyen ou à moyens réduits : NON ! N'oublions les élèves "banals" qui ont le droit eux aussi à apprendre dans des conditions sereines sans se prendre de coups ni d'insultes, sans assister au spectacle du maître qui se prend des coups et qui n'a plus aucune énergie pour eux. Quant à l'élève ingérable, quelle que soit sa "pathologie" , désolée mais sa souffrance ne justifie pas qu'on en fasse souffrir 28 autres + le maître. Il ya des choix diffiicles à faire mais qu'il faut avoir le courage de faire. Si 2 matinées dans ma classe peuvent faire progresser une élève violent (ce dont je doute un peu, en général le grand groupe les énerve, mais bon supposons) mais que durant ces 2 matinées, il empêche la classe de se faire et que cela dure 6 mois avant de voir le moindre petit progrès ...Eh, bien , tout bien pesé, je pense que ....ça ne vaut pas le coup. J'édite : j'vais posté avant de lire ça : http://forums-enseignants-du-primaire.com/topic/221035-enfant-difficile-et-violent/ Et ça me conforte dans ce que je pense.
Goëllette Posté(e) 22 mars 2010 Posté(e) 22 mars 2010 Il faut, comme d'habitude préciser que Daiphi ne supporte pas l'idée qu'un élève puisse avoir une pathologie, Je l'admets aisément, ce que je ne supporte pas ce sont les insultes et les coups qu'il distribue à foison à l'abri de toute impunité due à sa pathologie. Si pathologie il y a, établissement psy où pourront être pris en charge ses déviances langagières et physiques. Tu parles d'élèves ?
Goëllette Posté(e) 23 mars 2010 Posté(e) 23 mars 2010 Je suis d'accord avec toi. Cependant, toi qui milites, comment expliques-tu qu'on ne retrouve jamais ces propos dans les publications syndicales, qu'on n'ait jamais vent que nos représentants aient entrepris des démarches envers le ministère pour qu'on cesse ces expérimentations, effectivement uniquement guidées par une intention d'économies, nuisibles tout à la fois à l'élève en question, l'enseignant de la classe et les autres élèves de la classe ? On voit même plutôt le contraire, dans les "fenêtre sur cour" et autre "enseignant", avec des reportages sur le monde merveilleux de l'intégration. Cette lutte contre des intégrations sauvages, au mépris du bon fonctionnement des écoles, du bien-être des enseignants et des élèves, me semble aussi importante pour l'avenir de notre profession que toutes les autres revendications. Et c'est peut-être (sans doute ) parce qu'ils ne se reconnaissent pas vraiment dans ces revendications et qu'ils ne retrouvent pas leurs réelles préoccupations professionnelles dans les demandes de leurs représentants syndicaux au ministère, que la grande masse des enseignants s'éloigne du syndicalisme. Non ? Je suis étonné par tes propos, car il existe bien ce syndicat dont tu parles (il est même le 3e au niveau national, lors des dernières élections professionnelles)... Il est intervenu (et continue d'intervenir) plusieurs fois au ministère et dans les IA ou auprès des IEN. Quelques exemples: " Il est inacceptable de scolariser un enfant handicapé sans une étude préalable de chaque situation et une décision préalable des professionnels et des autorités responsables de l’Education Nationale. Les collègues, en particulier le directeur, sont en droit de saisir les autorités de l’Education nationale (Inspecteur de circonscription et Inspecteur d‘académie) avant de le scolariser. Pour le SNUDI FO, il ne peut pas y avoir de scolarisation en milieu ordinaire d’un enfant handicapé, sans que cela soit jugé, préalablement, possible par des professionnels (médecin scolaire, médecin de PMI, spécialiste ...) dans une convention écrite définissant les conditions impératives de cette scolarité (effectifs, personnels, horaire de scolarisation, suivi médical, précautions diverses...) sous peine d’être dénoncée ! C’est à l’administration de l’Education nationale de trouver une solution adaptée à la nature et au degré de handicap et/ou de la grande difficulté de cet élève. Ce n’est pas à un enseignant sans formation, seul dans sa classe, d’être responsable de tout. Quand des collègues, avec l’aide du syndicat, s’adressent collectivement dans ce sens aux autorités, IA et IEN sont amenés dans certains cas à différer la scolarisation où à envisager une autre solution d’orientation." Texte intégral ici. Certains mots d'ordre généreux comme " L'accès à tout pour tous " peuvent être démagogiques si les moyens ne suivent pas et si les limites bien réelles n'en sont pas cernées. Les conséquences de cette politique scolaire irresponsable sont dramatiques pour les enfants handicapés mais aussi pour le reste des enfants de la classe et pour l'enseignant. La multiplicité des témoignages de collègues demandant de l'aide au syndicat est là pour le prouver. Non seulement les enfants sont en souffrance mais dans de nombreuses situations les collègues ne sont plus en mesure de faire correctement leur métier, c'est-à-dire de faire la classe. Pour La FNEC FP FO la scolarisation en milieu ordinaire d'un enfant handicapé ne peut pas se décider de façon administrative dans une logique comptable. Elle ne peut être que le résultat au cas par cas d'une appréciation par des professionnels qualifiés. La FNEC FP FO revendique, comme c'était le cas auparavant, que de telles scolarisations s'effectuent dans le cadre d'une convention écrite en précisant tous les aspects (intervenants, moyens mis à disposition....), cette convention devant par ailleurs pouvoir être dénoncée par les différentes parties en cas de non respect ou d'évolution de la situation. C'est quant à elle, sans arrière pensée comptable et avec le réel objectif que soient apportées " des conditions optimales de scolarisation " pour les élèves handicapés et/ou en grandes difficultés scolaires que notre organisation syndicale dénonce depuis des mois la loi du 11 février 2005 et les conséquences de sa mise en œuvre. Texte intégral ici " La campagne présidentielle a été l’occasion pour les candidats de faire de tonitruantes déclarations concernant la scolarisation des enfants handicapés, le nouveau Président de la République proposant que les tribunaux puissent traiter les plaintes des parents ne pouvant pas scolariser leurs enfants en instaurant un « droit opposable », proposant que 100% des élèves handicapés soient accueillis. Pour le SNUDI FO, c’est au Ministre de l’Education Nationale d’assurer l’accueil de 100% des élèves handicapés, pas aux écoles ni aux personnels enseignants de se débrouiller seuls. C’est au Ministre de l’Education Nationale de fournir à tous ces élèves, des enseignants spécialisés, parce qu’ils ont droit à avoir accès à une scolarisation adaptée à la nature et au degré de leur handicap." Texte intégral ici Pardon, je n'avais pas fait attention à la réponse. Effectivement, c'est intéressant de lire ça. Mais c'est dommage que ça ne se sache pas davantage. Enfin, moi, je n'ai jamais lu ce type de réactions jusqu'ici. Et si des enseignants se révoltent parce qu'on veut leur imposer un enfant qu'ils ne jugent pas apte à être "inclus" sans dommage pour le reste de la classe, ils pourront compter sur ton syndicat pour les défendre ?
JBB Posté(e) 23 mars 2010 Posté(e) 23 mars 2010 Et l'histoire des ghettos, de l'inclusion etc etc Qu'on ne se méprenne pas sur mes propos; je ne suis pas contre l'existence des classes spécialisées, bien au contraire, mais j'estime qu'il doit exister de larges passerelles vers les classes dites "normales" afin d'éviter justement la ghettoïsation. Souvenons-nous d'un temps pas si lointain où les classes de perf, SES, CPPN servaient souvent à se débarrasser des élèves posant des problèmes de comportement sans retour en arrière possible. De même, je ne suis pas pour les intégrations sauvages; une intégration doit se donner les moyens de réussir à l'aide d'infrastructures matérielles et humaines adaptées. Pour ces classes spés, elles ont été souvent des "dépotoirs", dans la mesure où les publics ont été mélangés, de l'élève à la masse cervicale réduite au pénible caractérisé en passant par l'élève gentil qui faisait ce qu'il était capable de faire... j'ai eu une classe de perf 20 ans... Le problème qui n'a pas été résolu et pas résolu actuellement, c'est que les soins extérieurs (psy, orthopnonie, etc...)n'étaient et ne sont que peu pratiqués ou praticable par faute de place (CMPP débordés). La distinction Clad-Clis aurait pu être une avancée, mais les compressions bien antérieures à ce gouvernement ont conduit aux mêmes errements avec des populations hétérogènes. Certes ces filières ont disparu, mais les élèves restent... perso, je vais peut-être rendre mon tablier en juillet 2011 si la réforme des retraites s'annonce mal, je me demande bien ce que vont aller faire mes actuels élèves de Clad qui sont en difficulté scolaire persistante, majeure et sévère dans une classe normale. Leur situation personnelle ne leur permetttra pas de rester "tranquillement" dans le grand groupe, même avec une année de redoublement, des stages de vacances, de l'AP...(s'ils sont volontaires). Ils vont se transformer en "bombes", pour eux,le temps passé à l'acquisition de connaissances scolaires n'est pas le même que pour les autres. Voilà ce qu'on ne veut pas admettre... Mais maintenant, c'est vite expliqué, des Clad y'en a plus (la dernière circulaire de l'ASH n'en parle plus), ils vont rester bien au chaud au fond d'une classe, près du radiateur... JBB
mayre Posté(e) 23 mars 2010 Posté(e) 23 mars 2010 Pardon, je n'avais pas fait attention à la réponse. Effectivement, c'est intéressant de lire ça. Mais c'est dommage que ça ne se sache pas davantage. Enfin, moi, je n'ai jamais lu ce type de réactions jusqu'ici. Et si des enseignants se révoltent parce qu'on veut leur imposer un enfant qu'ils ne jugent pas apte à être "inclus" sans dommage pour le reste de la classe, ils pourront compter sur ton syndicat pour les défendre ? Juste pour dire que j'ai eu un élève pour lequel 6 demandes d'ITEP ont été faites avant d'être acceptée sur pression du syndicat mentionné, et où je suis syndiquée... Certes, au bout de 6 mois de classe et après graves violences, mais la lutte n'a pas été vaine, et j'ai pu compter sur ledit syndicat.
Goëllette Posté(e) 23 mars 2010 Posté(e) 23 mars 2010 Super ! Mais ce syndicat, il a soutenu la collègue afin que sa demande soit entendue (que l'élève ne soit plus dans la classe car ça n'était bon pour personne) et qu'elle ne se fasse pas taper sur les doigts d'oser revendiquer ça, ou bien il a juste fait le pressing pour que cet élève prenne la place d'un autre à l'ITEP, parce qu'il a une petite influence à ce niveau-là ? Ce n'est pas tout à fait la même chose, d'un point de vue général.
tartinette Posté(e) 24 mars 2010 Posté(e) 24 mars 2010 Super ! Mais ce syndicat, il a soutenu la collègue afin que sa demande soit entendue (que l'élève ne soit plus dans la classe car ça n'était bon pour personne) et qu'elle ne se fasse pas taper sur les doigts d'oser revendiquer ça, ou bien il a juste fait le pressing pour que cet élève prenne la place d'un autre à l'ITEP, parce qu'il a une petite influence à ce niveau-là ? Ce n'est pas tout à fait la même chose, d'un point de vue général. E tout cas, c'est aussi le seul qui a fait des courriers et m'a accompagnée lors de mes RV avec l'inspectrice (deux déléguées) sans même que j'y sois syndiquée. Cela a été vain certes. Et cet élève est en train de bousiller une autre classe, une autre maîtresse, une autre école ... Je crains que vu le manque de places dans les ITEP et la situation qui y règne es psy et les ERSEH hésitent beaucoup à y envoyer les "cas"(dans l'ITEP des Coteaux à Vitry Val de Marne, sur 10 postes, plus aucun n'est tenu par un maître spécialisé à part celui du directeur, que des pauvres T1 ou T2, avant c'étaient feu les LC ...) l C'est rajouter un "cas" à une équipe de "cas" face à un maître souvent plein de bonne volonté mais aussi, voire plus, démuni que nous pour faire face. En revanche, pour en revenir au syndicat dont il est question, après ce soutien apprécié sinon effficace, , j'ai eu beaucoup de pressions et même des visites impromptues sur les heures de classe (?!) dans mon école soi-disant pour prendre des nouvelles de l'élève et des miennes mais concrètement c'était pour me remettre des documents pour me syndiquer et participer à des réunions réservées aux adhérents. Je l'aurais sans doute fait spontanément mais le système de "donnant-donnant" ne m'a pas plu. Et je ne me suis toujours pas syndiquée. Cependant, j'apprécie leur bonne connaissance des textes et le fait qu'ils ne portent pas de jugement pédagogique , étant très attachés à la liberté pédagogique (ce qui est moins évident pour d'autres syndicats).
laurence93 Posté(e) 24 mars 2010 Posté(e) 24 mars 2010 En revanche, pour en revenir au syndicat dont il est question, après ce soutien apprécié sinon effficace, , j'ai eu beaucoup de pressions et même des visites impromptues sur les heures de classe (?!) dans mon école soi-disant pour prendre des nouvelles de l'élève et des miennes mais concrètement c'était pour me remettre des documents pour me syndiquer et participer à des réunions réservées aux adhérents. Je l'aurais sans doute fait spontanément mais le système de "donnant-donnant" ne m'a pas plu. Et je ne me suis toujours pas syndiquée. Je suis assez choquée par ce que tu écris : tu veux dire que tu préfère le système "donnant-prenant" (j'entends, évidemment, que tu préfère prendre, mais sans donner) ?
tartinette Posté(e) 24 mars 2010 Posté(e) 24 mars 2010 En revanche, pour en revenir au syndicat dont il est question, après ce soutien apprécié sinon effficace, , j'ai eu beaucoup de pressions et même des visites impromptues sur les heures de classe (?!) dans mon école soi-disant pour prendre des nouvelles de l'élève et des miennes mais concrètement c'était pour me remettre des documents pour me syndiquer et participer à des réunions réservées aux adhérents. Je l'aurais sans doute fait spontanément mais le système de "donnant-donnant" ne m'a pas plu. Et je ne me suis toujours pas syndiquée. Je suis assez choquée par ce que tu écris : tu veux dire que tu préfère le système "donnant-prenant" (j'entends, évidemment, que tu préfère prendre, mais sans donner) ? Je préfère le système où on défend des valeurs, pas seulement des syndiqués et où on fait confiance aux gens : j'étais tout à fait prête à envoyer mon adhésion quand j'ai vu débarquer la déléguée pour me "forcer" la main, comme une sorte de paiement dû pour service rendu. Je n'aime pas cette façon de faire. Je ne vois pas en quoi c'est choquant. Un syndicat a bien évidemment besoin d'adhérents pour fonctionner correctement. Cependant, il est censé défendre tous les salariés qui s'adressent à lui, qu'ils soient syndiqués ou pas. C'est d'ailleurs en faisant la preuve de son action désintéressée, de la défense de valeurs auxquellles il croit qu'un syndicat attirera de nouveaux adhérents. De plus, si j'étais rentrée dans le système du donnant-donnant, je n'aurais justement rien eu à leur "donner" puisqu'ils n'avaient obtenu aucun résultat. Or, j'étais prête à adhérer parce que je m'étais sentie en phase avec les valeurs défendues, preuve s'il en est qu'il n'est pas du tout dans ma mentalité de prendre sans donner puisque là il s'agissait là de "donner" sans avoir pris ... . Ce qui me choque moi, c'est qu'on puisse défendre de telles pratiques ...qui relèvent plus du "marchandage de services" que de l'action syndicale pour la défense de valeurs de l'école républicaine et de l'Ecole en général.
Pierrot06 Posté(e) 24 mars 2010 Posté(e) 24 mars 2010 Il y a une interdiction de citer le nom des syndicats ou c'est de la pudeur?
tartinette Posté(e) 24 mars 2010 Posté(e) 24 mars 2010 En revanche, pour en revenir au syndicat dont il est question, après ce soutien apprécié sinon effficace, , j'ai eu beaucoup de pressions et même des visites impromptues sur les heures de classe (?!) dans mon école soi-disant pour prendre des nouvelles de l'élève et des miennes mais concrètement c'était pour me remettre des documents pour me syndiquer et participer à des réunions réservées aux adhérents. Je l'aurais sans doute fait spontanément mais le système de "donnant-donnant" ne m'a pas plu. Et je ne me suis toujours pas syndiquée. Je suis assez choquée par ce que tu écris : tu veux dire que tu préfère le système "donnant-prenant" (j'entends, évidemment, que tu préfère prendre, mais sans donner) ? Je préfère le système où on défend des valeurs, pas seulement des syndiqués Il me semble que tu as laissé comprendre qu'ils sont venus t'aider alors que tu n'étais pas syndiquée... Ils ont juste évité que tu subisses trop la pression hiérarchique puis leur présence à sans doute permis de prévenir l'administration qu'ilsreprésentants du personnel veillaient... C'est vrai. Mais apparemment ils s'"attendaient" très fortement que à ce que je le devienne ...en remerciement.
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