marple Posté(e) 21 mars 2010 Posté(e) 21 mars 2010 Bonjour, comment faites-vous pour éviter que les mises en commun durent trop longtemps? Par exemple, lorsqu'on fait un travail par binôme, est-ce que vous faites passer chaque binôme un par un au tableau pour expliquer leurs recherches ? Merci d'avance
camiulle Posté(e) 21 mars 2010 Posté(e) 21 mars 2010 Bonjour. Pour ma part, quand nous faisons la mise en commun, j'envoie un élève au tableau, il explique... Puis un autre élève qui n'a pas trouvé la même chose, il explique... Et là je demande si quelqu'un a trouvé la même réponse, souvent ils sont plusieurs à avoir fait la même chose donc ce n'est pas la peine de tous les envoyer. Ou alors je prends quelques élèves qui ont trouvé des réponses différentes, après un moment je dis "eh bien ceux qui n'ont pas trouvé la même chose, je vais passer dans les rangs voir votre travail". Voilà!
Porcinet Posté(e) 21 mars 2010 Posté(e) 21 mars 2010 Dans la méthode de lecture Lector et Lectrix, ils proposent à chaque fois la même démarche pour la mise en commun : "un, puis deux, puis tous". D'abord un enfant ou un groupe, puis un deuxième qui doit critiquer, comparer, en tout cas prendre en compte ce qui a été dit juste avant et proposer sa réponse, puis pour finir toute la classe (à ce moment on fait une synthèse). Effectivement, si tu fais passer tous les groupes, ça prend trop de temps et tout le monde se déconcentre. Il faut aller à l'essentiel, et passer dans les rangs pour choisir judicieusement les deux élèves ou deux groupes qui vont être interrogés.
Helvète Posté(e) 21 mars 2010 Posté(e) 21 mars 2010 L'essentiel dans une "mise en commun" n'étant pas que tous et donc chacun apporte sa pêche à la criée mais qu'on recense les principaux poissons pêchés pour débattre ensuite de leur valeur, il semble judicieux de se limiter à trois ou quatre "solutions". La circulation dans la classe pendant la recherche permet en effet de les recenser... Il est intéressant d'avoir anticipé les diverses solutions susceptibles d'apparaître pour être moins décontenancé devant leur "exploitation". L'exercice reste très périlleux et tributaire de l'état de vigilance de la classe............et du maître!
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