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J'ai lu en diagonale ce post, j'ai fait deux trois bonds...

Je travaille dans une grosse école dans un quartier difficile et j'adore ce que je fais. Je suis maître E et comme le disais Rikki fort à propos, mon rôle se limite à aider les élèves en grosses difficultés. cependant, il peut parfois se passer des jours sans que je ne bosse, sans que le collègue de CLIN ne bosse, pourquoi, parce qu'on court après des élèves psychotiques qui s'enfuient de leurs classes, qui frappent, qui hurlent, parce qu'on éteint des feux tout simplement.

Dans l'école où je bosse nous avons des élèves qui, nous le savons, la MDPH le sait, bref tout le monde le sait ne dépendent pas de la CLIS, mais faute de place dans des établissement spé se retrouvent dans la CLIS (qui compte pas moins de 12 mômes). L'école est depuis la rentrée confrontée à de graves problèmes et depuis quelques mois ça va crescendo.

Lundi un des élèves de la CLIS m'a cassé un doigt, le lendemain avec l'aide de 2 copains il a réussi à envoyer un gamin à l'hosto (gamin dans le coma). Lorsqu'il vient à l'école, il passe son temps à fuire et à entrer dans les autres classes en hurlant, lorsqu'il ne vient pas à l'école, il tourne autour de la cour et lance des cailloux sur les enfants pendant la récré. Le week-end il brule des voitures. Je ne parle que de lui mais malheureusement on en a à la pelle, en classe ordinaires aussi.

Ça ne fait que depuis septembre qu'on se bat pour la descolarisation.

Alors, je rejoins l'avis de Rikki, bien sûr qu'on peut fixer objectivement des critères de dangerosité d'un enfant.

Oui, il faut du personnel, il faut des établissments spé, des CMP qui ne soient pas débordés...

cry.gif Bon courage à ce gamin et à sa famille!!! wub.gif Toutes mes pensées aux collègues de cette école... Je n'en ai qu'une, d'élève problématique, mais je croise les doigts pour qu'elle n'en arrive pas là!!!

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Posté(e)

Mais attention à vos représentations sur les "boîtes", dont l'ITEP.

[quote

Evidemment rien de magique dans ce dispositif, je parle de ce que je connais. Je dirais que c'est un ensemble (TEP) soignant et structurant pour des enfants en souffrance, qui prend en compte leurs besoins spécifiques et tente de les accompagner vers une réconciliation avec eux, les autres et les apprentissages. C'est bien parce qu'il se dote de moyens matériels, humains, qu'il constitue une alternative pour entendre et laisser une place à la singularité. Rien de magique, non, juste un état d'esprit, une démarche clinique particulière, à plusieurs. C'est bien cette pluralité inscrite dans un cadre institutionnel qui permet l'accompagnement de ces enfants en panne de symbolisation.

Je n'ai pas de représentation.

Je n'ai jamais dit que les ITEP en général étaient des structures inefficaces.

J'ai juste parlé de celui que je connais, que j'ai visité, et dans lequel j'ai pu parler à ses divers intervenants : tous déboussolés parce qu'empêchés de faire leur travail correctement par manque de moyens (celui de Vitry)

.

Celui-là l'était. Et de plus en plus le seront si on leur ôte ces moyens matériels , humains indispensables pour que ces enfants aient droit à l'accompagnement dont ils ont besoin, accompagnement pluraliste et de qualité.Or, on ne se dirige pas vers un renforcement de ces structures mais vers une lente désintégration : en les privant de moyens , ils deviennent inefficaces et bientôt on prétextera leur inefficacité pour les fermer ....(Exactement comme c'est en train de se passer pour le RASED ...).

Quand on veut noyer son chien, on prétend qu"il a la rage ...

Pour nous enseignants de classes banales, l'ITEP est le dernier recours ...J'ai une grande admiration pour les professionnels formés et volontaires qui y travaillent, y font souvent un travail formidable quand les conditions sont réunies et je plains ceux qu'on oblige à aller là sans formation et sans tenir compte de leur capacité à faire face aux situations très douloureuses auxquelles ils sont confrontés.

Message reçu, Tartinette !

Je suppose que ces structures recouvrent des réalités fort différentes; j'ai jeté un œil à celui de Vitry, qui semble dépendre de l'assurance maladie si j'ai bien compris, et qui est probablement soumis à d'autres contraintes institutionnelles que celles rencontrées dans des associations. Peut-être pas les mêmes valeurs, ni les mêmes moyens.

Je ne pensais pas que ces structures étaient aussi en danger. Cela me surprend, non que je doute de vos propos, mais parce que cela ne correspond pas à ce que j'en vois autour de moi.

Par ailleurs, je ne comprends pas comment l'administration peut y envoyer des gens contre leur gré...

Je m'excuse de mes propos qui peuvent sembler candides, non que je sois une naïve, mais qui témoignent de mon ignorance du système et public et ordinaire...

Question subsidiaire pour éclairer mes lanternes : les postes d'enseignants pour ces ITEP sont-ils publics ? Et ces établissements sont dirigés par qui ? des médecins, des directeurs d'école, des directeurs d'établissement ? Ils sont financés par ? la DDASS, la CPAM ?

Merci pour les précisions que l'on pourra m'apporter.

Posté(e)

Mais attention à vos représentations sur les "boîtes", dont l'ITEP.

[quote

Evidemment rien de magique dans ce dispositif, je parle de ce que je connais. Je dirais que c'est un ensemble (TEP) soignant et structurant pour des enfants en souffrance, qui prend en compte leurs besoins spécifiques et tente de les accompagner vers une réconciliation avec eux, les autres et les apprentissages. C'est bien parce qu'il se dote de moyens matériels, humains, qu'il constitue une alternative pour entendre et laisser une place à la singularité. Rien de magique, non, juste un état d'esprit, une démarche clinique particulière, à plusieurs. C'est bien cette pluralité inscrite dans un cadre institutionnel qui permet l'accompagnement de ces enfants en panne de symbolisation.

Je n'ai pas de représentation.

Je n'ai jamais dit que les ITEP en général étaient des structures inefficaces.

J'ai juste parlé de celui que je connais, que j'ai visité, et dans lequel j'ai pu parler à ses divers intervenants : tous déboussolés parce qu'empêchés de faire leur travail correctement par manque de moyens (celui de Vitry)

.

Celui-là l'était. Et de plus en plus le seront si on leur ôte ces moyens matériels , humains indispensables pour que ces enfants aient droit à l'accompagnement dont ils ont besoin, accompagnement pluraliste et de qualité.Or, on ne se dirige pas vers un renforcement de ces structures mais vers une lente désintégration : en les privant de moyens , ils deviennent inefficaces et bientôt on prétextera leur inefficacité pour les fermer ....(Exactement comme c'est en train de se passer pour le RASED ...).

Quand on veut noyer son chien, on prétend qu"il a la rage ...

Pour nous enseignants de classes banales, l'ITEP est le dernier recours ...J'ai une grande admiration pour les professionnels formés et volontaires qui y travaillent, y font souvent un travail formidable quand les conditions sont réunies et je plains ceux qu'on oblige à aller là sans formation et sans tenir compte de leur capacité à faire face aux situations très douloureuses auxquelles ils sont confrontés.

Message reçu, Tartinette !

Je suppose que ces structures recouvrent des réalités fort différentes; j'ai jeté un œil à celui de Vitry, qui semble dépendre de l'assurance maladie si j'ai bien compris, et qui est probablement soumis à d'autres contraintes institutionnelles que celles rencontrées dans des associations. Peut-être pas les mêmes valeurs, ni les mêmes moyens.

Je ne pensais pas que ces structures étaient aussi en danger. Cela me surprend, non que je doute de vos propos, mais parce que cela ne correspond pas à ce que j'en vois autour de moi.

Par ailleurs, je ne comprends pas comment l'administration peut y envoyer des gens contre leur gré...

Je m'excuse de mes propos qui peuvent sembler candides, non que je sois une naïve, mais qui témoignent de mon ignorance du système et public et ordinaire...

Question subsidiaire pour éclairer mes lanternes : les postes d'enseignants pour ces ITEP sont-ils publics ? Et ces établissements sont dirigés par qui ? des médecins, des directeurs d'école, des directeurs d'établissement ? Ils sont financés par ? la DDASS, la CPAM ?

Merci pour les précisions que l'on pourra m'apporter.

Si on n'a pas dit au mouvement qu'on ne voulait pas du spécialisé, on peut se retrouver en T1 en ITEP, sans formation, et sans jamais avoir entendu parler de cette structure à l'IUFM! Je ne parle pas de cas théorique, mais d'une collègue à qui c'est arrivé l'an dernier...

Posté(e)

Mais attention à vos représentations sur les "boîtes", dont l'ITEP.

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Evidemment rien de magique dans ce dispositif, je parle de ce que je connais. Je dirais que c'est un ensemble (TEP) soignant et structurant pour des enfants en souffrance, qui prend en compte leurs besoins spécifiques et tente de les accompagner vers une réconciliation avec eux, les autres et les apprentissages. C'est bien parce qu'il se dote de moyens matériels, humains, qu'il constitue une alternative pour entendre et laisser une place à la singularité. Rien de magique, non, juste un état d'esprit, une démarche clinique particulière, à plusieurs. C'est bien cette pluralité inscrite dans un cadre institutionnel qui permet l'accompagnement de ces enfants en panne de symbolisation.

Je n'ai pas de représentation.

Je n'ai jamais dit que les ITEP en général étaient des structures inefficaces.

J'ai juste parlé de celui que je connais, que j'ai visité, et dans lequel j'ai pu parler à ses divers intervenants : tous déboussolés parce qu'empêchés de faire leur travail correctement par manque de moyens (celui de Vitry)

.

Celui-là l'était. Et de plus en plus le seront si on leur ôte ces moyens matériels , humains indispensables pour que ces enfants aient droit à l'accompagnement dont ils ont besoin, accompagnement pluraliste et de qualité.Or, on ne se dirige pas vers un renforcement de ces structures mais vers une lente désintégration : en les privant de moyens , ils deviennent inefficaces et bientôt on prétextera leur inefficacité pour les fermer ....(Exactement comme c'est en train de se passer pour le RASED ...).

Quand on veut noyer son chien, on prétend qu"il a la rage ...

Pour nous enseignants de classes banales, l'ITEP est le dernier recours ...J'ai une grande admiration pour les professionnels formés et volontaires qui y travaillent, y font souvent un travail formidable quand les conditions sont réunies et je plains ceux qu'on oblige à aller là sans formation et sans tenir compte de leur capacité à faire face aux situations très douloureuses auxquelles ils sont confrontés.

Message reçu, Tartinette !

Je suppose que ces structures recouvrent des réalités fort différentes; j'ai jeté un œil à celui de Vitry, qui semble dépendre de l'assurance maladie si j'ai bien compris, et qui est probablement soumis à d'autres contraintes institutionnelles que celles rencontrées dans des associations. Peut-être pas les mêmes valeurs, ni les mêmes moyens.

Je ne pensais pas que ces structures étaient aussi en danger. Cela me surprend, non que je doute de vos propos, mais parce que cela ne correspond pas à ce que j'en vois autour de moi.

Par ailleurs, je ne comprends pas comment l'administration peut y envoyer des gens contre leur gré...

Je m'excuse de mes propos qui peuvent sembler candides, non que je sois une naïve, mais qui témoignent de mon ignorance du système et public et ordinaire...

Question subsidiaire pour éclairer mes lanternes : les postes d'enseignants pour ces ITEP sont-ils publics ? Et ces établissements sont dirigés par qui ? des médecins, des directeurs d'école, des directeurs d'établissement ? Ils sont financés par ? la DDASS, la CPAM ?

Merci pour les précisions que l'on pourra m'apporter.

Comme l'a dit Rascasse, les postes des écoles d'ITEP sont du public : normalement réservés aux PE spécialisés (je crois que c'est l'option D , à vérifier), ils sont souvent occupés par des pauvres T1 ou T2 sans formation (8 postes sur 9 si mes souvenirs sont bons à celui de Vitry ) balancés là au 2e mouvement.

Et encore, du temps où l'académie du 94 recrutait des LC, c'étaient des LC qui occupaient ces postes quand les T1 avaient craqué....(Pas sûr comme dit Rikki qu'une année à l'IUFM prépare plus à ce genre de poste que pas d'année du tout ...).

L'établissement de Vitry est dirigé par un médecin psychiatre, la partie école par une directrice qui est récemment passée de l'EN à un autre ministère de tutelle (la santé je pense).

Ils ont des listes d'attente qui s'allongent, des moyens humains et financiers qui se réduisent en qualité et en quantité ....Ils font ce qu'ils peuvent. Et je leur tire mon chapeau parce qu'à leur place, je partirais en courant.

Posté(e)

Plein de pensées positives à nanou69

On a un itep avec lequel on bosse: il font un travail remarquable

Quand je vois le chemin parcouru par des élèves de la sixième à la 3° et même après, ben je les bénis...

Posté(e)

A cette époque (pas si lointaine) nombre d'enfants handicapés ou malades restaient chez eux faute de solution scolaire, c'est bien connu de l'histoire de l'enseignement spécialisé.

Il ne faut pas tout mélanger...

Ce qui est à l'oeuvre actuellement, avec "l'intégration" et maintenant "l'inclusion", ce n'est pas la lutte contre le maintien à domicile forcé des handicapés (ça, ça a commencé dès 1909 (oui, 1909 !) avec la mise en place de l'enseignement spécialisé, et ensuite avec le développement des établissements médico-éducatifs, pris en charge par des associations), mais la volonté de supprimer les structures spécialisées, tant dans l'EN (RASED, CLIS...) que dans le secteur médico-éducatif.

Tout ça, bien sûr, pour une question de fric.

Merci pour ce rappel des dates de l'enseignement spécialisé, mais en écrivant ça tu laisses entendre que le problème de la scolarisation des enfants autistes et plus généralement porteurs de handicaps mentaux n'existe plus, et c'est archi faux. Ils sont encore très nombreux chez eux, sans solution, les familles se ruinent pour les faire admettre en Belgique...

Toi qui prétends connaître le sujet, tu n'ignores donc pas que les établissements médicaux éducatifs ont une double tutelle: associations et DDAS,donc état, viielle histoire de la loi de 75 votée sous Chirac et qui était déjà de la poudre aux yeux puisqu'il a fallu deux circulaires sous Mitterand en 82 et 83 pour la réactiver. Donc, parler de cela contrairement à ce que tu dis n'est pas "tout mélanger" mais mettre les choses en perspective historique.

Posté(e)

A cette époque (pas si lointaine) nombre d'enfants handicapés ou malades restaient chez eux faute de solution scolaire, c'est bien connu de l'histoire de l'enseignement spécialisé.

Il ne faut pas tout mélanger...

Ce qui est à l'oeuvre actuellement, avec "l'intégration" et maintenant "l'inclusion", ce n'est pas la lutte contre le maintien à domicile forcé des handicapés (ça, ça a commencé dès 1909 (oui, 1909 !) avec la mise en place de l'enseignement spécialisé, et ensuite avec le développement des établissements médico-éducatifs, pris en charge par des associations), mais la volonté de supprimer les structures spécialisées, tant dans l'EN (RASED, CLIS...) que dans le secteur médico-éducatif.

Tout ça, bien sûr, pour une question de fric.

Merci pour ce rappel des dates de l'enseignement spécialisé, mais en écrivant ça tu laisses entendre que le problème de la scolarisation des enfants autistes et plus généralement porteurs de handicaps mentaux n'existe plus, et c'est archi faux. Ils sont encore très nombreux chez eux, sans solution, les familles se ruinent pour les faire admettre en Belgique...

Toi qui prétends connaître le sujet, tu n'ignores donc pas que les établissements médicaux éducatifs ont une double tutelle: associations et DDAS,donc état, viielle histoire de la loi de 75 votée sous Chirac et qui était déjà de la poudre aux yeux puisqu'il a fallu deux circulaires sous Mitterand en 82 et 83 pour la réactiver. Donc, parler de cela contrairement à ce que tu dis n'est pas "tout mélanger" mais mettre les choses en perspective historique.

Mettons les choses en perspective historique donc: cela fait 5 ans que la loi Montchamp est passée... loi qui était censée mettre fin à ce que tu décris: "tu laisses entendre que le problème de la scolarisation des enfants autistes et plus généralement porteurs de handicaps mentaux n'existe plus, et c'est archi faux. Ils sont encore très nombreux chez eux, sans solution, les familles se ruinent pour les faire admettre en Belgique..." Non seulement, la situation ne s'est pas améliorée pour ces enfants-là, mais de plus les structures qui permettaient un accueil digne, et qui apportaient des réponses adéquates, disparaissent peu à peu. 15 000 classes spécialisées ont été fermées en 10 ans ; 14 000 postes d’enseignants spécialisés supprimés dans les écoles en 20 ans...

Alors finalement nous sommes peut-être d'accord pour dire que, même si l'état antérieur était loin d'être satisfaisant, la loi de 2005, sous des dehors généreux et des considérations humanistes, constitue une régression sans précédent pour la prise en charge des enfants handicapés.

Posté(e)

ben je les bénis...

Bien que les réussites qu'ils obtiennent relèvent du miracle, je te le concède, il serait plus en rapport avec l'éthique laïque de ce forum de les remercier chaleureusement.

Posté(e)

ben je les bénis...

Bien que les réussites qu'ils obtiennent relèvent du miracle, je te le concède, il serait plus en rapport avec l'éthique laïque de ce forum de les remercier chaleureusement.

Soit, soit...je t'absous mon frère :angel_not:

Posté(e)

A cette époque (pas si lointaine) nombre d'enfants handicapés ou malades restaient chez eux faute de solution scolaire, c'est bien connu de l'histoire de l'enseignement spécialisé.

Il ne faut pas tout mélanger...

Ce qui est à l'oeuvre actuellement, avec "l'intégration" et maintenant "l'inclusion", ce n'est pas la lutte contre le maintien à domicile forcé des handicapés (ça, ça a commencé dès 1909 (oui, 1909 !) avec la mise en place de l'enseignement spécialisé, et ensuite avec le développement des établissements médico-éducatifs, pris en charge par des associations), mais la volonté de supprimer les structures spécialisées, tant dans l'EN (RASED, CLIS...) que dans le secteur médico-éducatif.

Tout ça, bien sûr, pour une question de fric.

Merci pour ce rappel des dates de l'enseignement spécialisé, mais en écrivant ça tu laisses entendre que le problème de la scolarisation des enfants autistes et plus généralement porteurs de handicaps mentaux n'existe plus, et c'est archi faux. Ils sont encore très nombreux chez eux, sans solution, les familles se ruinent pour les faire admettre en Belgique...

Toi qui prétends connaître le sujet, tu n'ignores donc pas que les établissements médicaux éducatifs ont une double tutelle: associations et DDAS,donc état, viielle histoire de la loi de 75 votée sous Chirac et qui était déjà de la poudre aux yeux puisqu'il a fallu deux circulaires sous Mitterand en 82 et 83 pour la réactiver. Donc, parler de cela contrairement à ce que tu dis n'est pas "tout mélanger" mais mettre les choses en perspective historique.

Mettons les choses en perspective historique donc: cela fait 5 ans que la loi Montchamp est passée... loi qui était censée mettre fin à ce que tu décris: "tu laisses entendre que le problème de la scolarisation des enfants autistes et plus généralement porteurs de handicaps mentaux n'existe plus, et c'est archi faux. Ils sont encore très nombreux chez eux, sans solution, les familles se ruinent pour les faire admettre en Belgique..." Non seulement, la situation ne s'est pas améliorée pour ces enfants-là, mais de plus les structures qui permettaient un accueil digne, et qui apportaient des réponses adéquates, disparaissent peu à peu. 15 000 classes spécialisées ont été fermées en 10 ans ; 14 000 postes d’enseignants spécialisés supprimés dans les écoles en 20 ans...

Alors finalement nous sommes peut-être d'accord pour dire que, même si l'état antérieur était loin d'être satisfaisant, la loi de 2005, sous des dehors généreux et des considérations humanistes, constitue une régression sans précédent pour la prise en charge des enfants handicapés.

Une régression, non. La loi de 75 était très mal faite, celle de 2005 ne l'est pas plus à mon sens.

Les stats de la scolarisation des élèves autistes, trisomiques évoluent favorablement, pour les familles concernées je peux te garantir que ce n'est pas une régression.Je pense que nous pourrions être intelligents et utiliser cette loi intéressante au profit de nos élèves si nous en avions les moyens, c'est encore le coeur du problème (voir à ce sujet les états généraux de la violence scolaire).

Par contre, je te rejoins pour dire que cette loi est déjà dévoyée. Inclure, d'accord, à fond d'accord mais avec les moyens (énormes) nécessaires, et pas sans garantir et renforcer les possibilités d'accueil en milieu spé "fermé" qui sont également nécessaires et dont on ne saura se passer.

Posté(e)

Une régression, non. La loi de 75 était très mal faite, celle de 2005 ne l'est pas plus à mon sens.

Les stats de la scolarisation des élèves autistes, trisomiques évoluent favorablement, pour les familles concernées je peux te garantir que ce n'est pas une régression.Je pense que nous pourrions être intelligents et utiliser cette loi intéressante au profit de nos élèves si nous en avions les moyens, c'est encore le coeur du problème (voir à ce sujet les états généraux de la violence scolaire).

Par contre, je te rejoins pour dire que cette loi est déjà dévoyée. Inclure, d'accord, à fond d'accord mais avec les moyens (énormes) nécessaires, et pas sans garantir et renforcer les possibilités d'accueil en milieu spé "fermé" qui sont également nécessaires et dont on ne saura se passer.

Tout à fait d'accird avec ça

on a besoin des deux formes de prises en charge

Posté(e)

Inclure, d'accord, à fond d'accord mais avec les moyens (énormes) nécessaires, et pas sans garantir et renforcer les possibilités d'accueil en milieu spé "fermé" qui sont également nécessaires et dont on ne saura se passer.

Arrête de te faire du mal, nous n'aurons ni les uns ni les autres.

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