papillon2704 Posté(e) 30 mars 2010 Posté(e) 30 mars 2010 ...sacrifiés sur l'autel du pragmatisme, des économies, de la compétition et de la bonne conscience je suis d'accord, en tout cas le résultat est le même et nous sommes nombreux je crois à nous sentir découragés, dégoûtés, amers, révoltés, consternés. Ne nous trompons pas d'ennemis.
dhaiphi Posté(e) 30 mars 2010 Posté(e) 30 mars 2010 Alors penser qu'on règlerait le problème en mettant ces élèves que le système a généré en dehors du système, en créant des "établissements " à la Sarko pour qu'ils arrêtent de nous empêcher de travailler en paix en nous renvoyant leur souffrance à la figure On ne le pense pas et ne t'inquiète pas, comme je l'ai dit dès le début, ça ne se fera pas... mais ce que tu proposes non plus.
sourimimi Posté(e) 30 mars 2010 Posté(e) 30 mars 2010 :D Et ça va nous coûter combien (en réductions, voire suppressions de moyens) ce dernier joujou médiatique ? Tous les "nécessiteux" n'y auront pas leur place et en face ça veut dire disparition d'autres joujoux tout aussi inefficaces mais qui demandent investissement, énergie, prise de tête à ceux auxquels ils sont imposés MCD
Goëllette Posté(e) 30 mars 2010 Posté(e) 30 mars 2010 Ne nous trompons pas d'ennemis. sans oublier que les ennemis de nos ennemis ne sont pas toujours nos amis ! Pas faux ! :D ça veut dire disparition d'autres joujoux tout aussi inefficaces mais qui demandent investissement, énergie, prise de tête à ceux auxquels ils sont imposés MCD De quoi parles-tu ? Tu peux nous donner la première et la dernière lettre de ce joujou, comme au pendu, qu'on essaie de trouver ?
JBB Posté(e) 30 mars 2010 Posté(e) 30 mars 2010 Et j'ai curieusement l'impression que ça se reproduit avec les clis, que les maîtres spé ne sont finalement pas si fâchés que ça d'abandonner éventuellement leur classe au profit d'un poste de conseilleur. Où est l'intérêt des élèves en difficulté, là-dedans ... Mais j'ai beaucoup de mal à saisir l'intérêt des élèves aux changements qui se préparent et à comprendre qu'on n'entende presque personne pour s'élever contre, et particulièrement les maîtres de ces classes. En vrac... D'abord le nombre (peu élevé d'instit), des "discours" tenus par des "spécialistes" qui dissertent allégrement sur la "difficulté scolaire", sans l'avoir "pratiquée ne serait-ce qu'une "quinzaine" de temps d'enseignement, une généralisation des situations et de leur "traitement" qui sont à des lieues de la réalité... La tenue d'une classe à l'année n'est pas de même nature que la prise en charge de petits groupes... mais la deuxième solution présente une porte de sortie lorsque la première devient intenable ou sans espoir... Tout "simplement" parce que les filtres à l'admission ne (n'ont)fonctionnent (fonctionné) que rarement et qu'on pratique (a pratiqué)l'orientation par "défaut"... Et ça date de vieux... Les classes spés n'ont jamais été tellement nombreuses et ont servi souvent de fourre-tout... A celui qui s'y collait de se démmer.... Dans ces conditions, les enseignants ne peuvent pas faire le boulot défini par les circulaires, programmes,injonctions diverses et variées et qu'ils en ont ras le bol au bout d'un moment qu'on leur fasse prendre des vessies pour des lanternes (je veux parler de certains "dispositifs et paperasses" qui emm... plus le monde qu'ils ne facilitent l'exercice de leur métier et ses résultats.) Au niveau des instances syndicales, on se demande bien qui on a "interessé" un jour... "l'intérêt de l'enfant" a eu bon dos... JBB
Macteyss Posté(e) 30 mars 2010 Posté(e) 30 mars 2010 Je suis toujours consterné quand je lis de la part de Professeurs, de personnes instruites et cultivées, de tels propos ségrégationistes. Quelle est la norme ? A partir de quand un enfant n'est-il plus considéré comme normal ? Qui peut définir objectivement cette limite ? Comment ce raisonnement peut-il s'appliquer au quotidien ? Quelle est la norme ? Je peux te répondre assez objectivement sur ce point-là : la norme pour pouvoir être dans une classe est de respecter un minimum les règles de vie, à savoir de ne mettre en danger personne, ni soi, ni les autres, et de permettre au groupe de recevoir l'enseignement auquel il a droit. Très objectif en effet... C'est bien ce que je craignais...avec ta définition de la norme, on peut exclure à peu près tous les élèves d'une école à un moment donné. Je te rappelle que tous les enfants ont droit à un enseignement. Objectivement, non. Avec un minimum d'honnêteté intellectuelle, les enfants décrits par les collègues ne constituent qu'un infime pourcentage de la population scolaire. Depuis 11 ans, j'ai dû en voir 2, grand maximum. Par contre, ils te foutent une classe, voire une école en l'air, en moins de deux. Alors, certes, on peut toujours sacrifier l'intérêt des 200 autres gamins à leur profit. C'est beau, généreux et ça permet de faire la leçon de morale aux autres. Du Sarko dans le texte.C'est sûr que nous vivons dans un pays dans lequel, grâce à la police, la loi du plus fort (grands patrons, banquiers, capitaines d'industrie) n'existe pas... Cet artifice rhétorique qui consiste à changer le sens des mots pour avoir raison, à substituer le pathos à la réflexion est typique, mais la ficelle est un peu grosse. Ben voyons... On pourrait t'appliquer la même méthode... Du "..." (complétez les points de suspension avec le nom que vous voulez) dans le texte. Faudrait éviter la lecture sélective des posts.Plus sérieusement, les lits en hopital psy ferment (merci pour la casse de l'hôpital, monsieur sécuritaire...trop cher) avec une habile écriture de la loi de 2005, et mécaniquement, le profil des élèves de Clis d se durcit, se "psychiatrise" de plus en plus. J'en sais quelque chose. Les élèves anciennement clients des Clis (merci de ne pas ouvrir de clis, monsieur sécuritaire...trop cher) ne trouvent plus de place dans le spé, ils sont accueillis en classes ordinaires avec, parfois des Avs-i (pas cher, donc bien). L'augmentation des effectifs dans les classes (merci pour les suppressions de postes, trop cher) la nullité de la formation continue (...) le démantellement des Rased, les nouveaux programmes, la nouvelle organisation de la semaine, l'insulte faite aux élèves en difficulté par l'aide personnalisée et les stages de remise à niveau, j'en passe...Voilà selon moi les raisons de la dégradation du climat, du fait que certains élèves font exploser les écoles, que les collègues souffrent de ne pouvoir faire leur métier dans des conditions décentes parcequ'ils sont placés dans des contextes d'exercice impossibles. Et je passe sur les causes sociétales que j'évoquais précédemment. Alors penser qu'on règlerait le problème en mettant ces élèves que le système a généré en dehors du système, en créant des "établissements " à la Sarko pour qu'ils arrêtent de nous empêcher de travailler en paix en nous renvoyant leur souffrance à la figure, c'est partir du postulat que ce sont les élèves qui sont coupables et qu'il faudrait les mettre à part... une forme de ségragation en somme... Complètement d'accord avec l'analyse pour le coup. Le seul ennui, comme souvent, c'est que (je sais, je vais te faire de la peine), il n'y aura AUCUNE amélioration notable sur ces différents points, et que Sarko soit au pouvoir ou non. Tout simplement parce que cette évolution découle d'une double-logique implacable :- à gauche, cela correspond à la philosophie du "tout le monde il est égal" - à droite parce que cela coûte moins cher. Alors oui, au nom d'un idéal, fort louable au demeurant, on peut se bercer d'illusions, accepter, faute de mieux, que l'école prenne en charge (enfin, échoue à prendre à charge, parce que ce n'est pas son rôle et qu'elle n'en a pas les capacités) tous les problèmes de la société. Mais cela ne fera pas avancer le schmilblick d'un pouce. Au contraire, non seulement, en agissant ainsi, on masque les problèmes (et cela finit toujours par nous retomber sur la gueule), mais, en plus, on collabore, indirectement et involontairement, à un objectif de Sarko : dévaloriser et décrédibiliser l'Edcuation Nationale, ce qui servira de prétexte à la livrer au secteur marchand. faudra pas venir pleurer quand cela se produira. Accessoirement (mais peut-être n'est-ce qu'un détail pour toi), on pourrit la vie de collègues dévoués et de l'immense majorité des élèves. Mais ce n'est pas grave. Comme disait l'autre jour un psycho-machin-truc, "eux ont déjà l'immense privilège d'être normaux, ils peuvent bien supporter quelques désagréments".
tartinette Posté(e) 31 mars 2010 Posté(e) 31 mars 2010 Je suis toujours consterné quand je lis de la part de Professeurs, de personnes instruites et cultivées, de tels propos ségrégationistes. Quelle est la norme ? A partir de quand un enfant n'est-il plus considéré comme normal ? Qui peut définir objectivement cette limite ? Comment ce raisonnement peut-il s'appliquer au quotidien ? Quelle est la norme ? Je peux te répondre assez objectivement sur ce point-là : la norme pour pouvoir être dans une classe est de respecter un minimum les règles de vie, à savoir de ne mettre en danger personne, ni soi, ni les autres, et de permettre au groupe de recevoir l'enseignement auquel il a droit. Très objectif en effet... C'est bien ce que je craignais...avec ta définition de la norme, on peut exclure à peu près tous les élèves d'une école à un moment donné. Je te rappelle que tous les enfants ont droit à un enseignement. Objectivement, non. Avec un minimum d'honnêteté intellectuelle, les enfants décrits par les collègues ne constituent qu'un infime pourcentage de la population scolaire. Depuis 11 ans, j'ai dû en voir 2, grand maximum. Par contre, ils te foutent une classe, voire une école en l'air, en moins de deux. Alors, certes, on peut toujours sacrifier l'intérêt des 200 autres gamins à leur profit. C'est beau, généreux et ça permet de faire la leçon de morale aux autres. Du Sarko dans le texte.C'est sûr que nous vivons dans un pays dans lequel, grâce à la police, la loi du plus fort (grands patrons, banquiers, capitaines d'industrie) n'existe pas... Cet artifice rhétorique qui consiste à changer le sens des mots pour avoir raison, à substituer le pathos à la réflexion est typique, mais la ficelle est un peu grosse. Ben voyons... On pourrait t'appliquer la même méthode... Du "..." (complétez les points de suspension avec le nom que vous voulez) dans le texte. Faudrait éviter la lecture sélective des posts.Plus sérieusement, les lits en hopital psy ferment (merci pour la casse de l'hôpital, monsieur sécuritaire...trop cher) avec une habile écriture de la loi de 2005, et mécaniquement, le profil des élèves de Clis d se durcit, se "psychiatrise" de plus en plus. J'en sais quelque chose. Les élèves anciennement clients des Clis (merci de ne pas ouvrir de clis, monsieur sécuritaire...trop cher) ne trouvent plus de place dans le spé, ils sont accueillis en classes ordinaires avec, parfois des Avs-i (pas cher, donc bien). L'augmentation des effectifs dans les classes (merci pour les suppressions de postes, trop cher) la nullité de la formation continue (...) le démantellement des Rased, les nouveaux programmes, la nouvelle organisation de la semaine, l'insulte faite aux élèves en difficulté par l'aide personnalisée et les stages de remise à niveau, j'en passe...Voilà selon moi les raisons de la dégradation du climat, du fait que certains élèves font exploser les écoles, que les collègues souffrent de ne pouvoir faire leur métier dans des conditions décentes parcequ'ils sont placés dans des contextes d'exercice impossibles. Et je passe sur les causes sociétales que j'évoquais précédemment. Alors penser qu'on règlerait le problème en mettant ces élèves que le système a généré en dehors du système, en créant des "établissements " à la Sarko pour qu'ils arrêtent de nous empêcher de travailler en paix en nous renvoyant leur souffrance à la figure, c'est partir du postulat que ce sont les élèves qui sont coupables et qu'il faudrait les mettre à part... une forme de ségragation en somme... Complètement d'accord avec l'analyse pour le coup. Le seul ennui, comme souvent, c'est que (je sais, je vais te faire de la peine), il n'y aura AUCUNE amélioration notable sur ces différents points, et que Sarko soit au pouvoir ou non. Tout simplement parce que cette évolution découle d'une double-logique implacable :- à gauche, cela correspond à la philosophie du "tout le monde il est égal" - à droite parce que cela coûte moins cher. Alors oui, au nom d'un idéal, fort louable au demeurant, on peut se bercer d'illusions, accepter, faute de mieux, que l'école prenne en charge (enfin, échoue à prendre à charge, parce que ce n'est pas son rôle et qu'elle n'en a pas les capacités) tous les problèmes de la société. Mais cela ne fera pas avancer le schmilblick d'un pouce. Au contraire, non seulement, en agissant ainsi, on masque les problèmes (et cela finit toujours par nous retomber sur la gueule), mais, en plus, on collabore, indirectement et involontairement, à un objectif de Sarko : dévaloriser et décrédibiliser l'Edcuation Nationale, ce qui servira de prétexte à la livrer au secteur marchand. faudra pas venir pleurer quand cela se produira. Accessoirement (mais peut-être n'est-ce qu'un détail pour toi), on pourrit la vie de collègues dévoués et de l'immense majorité des élèves. Mais ce n'est pas grave. Comme disait l'autre jour un psycho-machin-truc, "eux ont déjà l'immense privilège d'être normaux, ils peuvent bien supporter quelques désagréments".
lecavalier Posté(e) 31 mars 2010 Posté(e) 31 mars 2010 Je suis toujours consterné quand je lis de la part de Professeurs, de personnes instruites et cultivées, de tels propos ségrégationistes. Quelle est la norme ? A partir de quand un enfant n'est-il plus considéré comme normal ? Qui peut définir objectivement cette limite ? Comment ce raisonnement peut-il s'appliquer au quotidien ? Quelle est la norme ? Je peux te répondre assez objectivement sur ce point-là : la norme pour pouvoir être dans une classe est de respecter un minimum les règles de vie, à savoir de ne mettre en danger personne, ni soi, ni les autres, et de permettre au groupe de recevoir l'enseignement auquel il a droit. Très objectif en effet... C'est bien ce que je craignais...avec ta définition de la norme, on peut exclure à peu près tous les élèves d'une école à un moment donné. Je te rappelle que tous les enfants ont droit à un enseignement. Objectivement, non. Avec un minimum d'honnêteté intellectuelle, les enfants décrits par les collègues ne constituent qu'un infime pourcentage de la population scolaire. Depuis 11 ans, j'ai dû en voir 2, grand maximum. Par contre, ils te foutent une classe, voire une école en l'air, en moins de deux. Alors, certes, on peut toujours sacrifier l'intérêt des 200 autres gamins à leur profit. C'est beau, généreux et ça permet de faire la leçon de morale aux autres. Du Sarko dans le texte.C'est sûr que nous vivons dans un pays dans lequel, grâce à la police, la loi du plus fort (grands patrons, banquiers, capitaines d'industrie) n'existe pas... Cet artifice rhétorique qui consiste à changer le sens des mots pour avoir raison, à substituer le pathos à la réflexion est typique, mais la ficelle est un peu grosse. Ben voyons... On pourrait t'appliquer la même méthode... Du "..." (complétez les points de suspension avec le nom que vous voulez) dans le texte. Faudrait éviter la lecture sélective des posts.Plus sérieusement, les lits en hopital psy ferment (merci pour la casse de l'hôpital, monsieur sécuritaire...trop cher) avec une habile écriture de la loi de 2005, et mécaniquement, le profil des élèves de Clis d se durcit, se "psychiatrise" de plus en plus. J'en sais quelque chose. Les élèves anciennement clients des Clis (merci de ne pas ouvrir de clis, monsieur sécuritaire...trop cher) ne trouvent plus de place dans le spé, ils sont accueillis en classes ordinaires avec, parfois des Avs-i (pas cher, donc bien). L'augmentation des effectifs dans les classes (merci pour les suppressions de postes, trop cher) la nullité de la formation continue (...) le démantellement des Rased, les nouveaux programmes, la nouvelle organisation de la semaine, l'insulte faite aux élèves en difficulté par l'aide personnalisée et les stages de remise à niveau, j'en passe...Voilà selon moi les raisons de la dégradation du climat, du fait que certains élèves font exploser les écoles, que les collègues souffrent de ne pouvoir faire leur métier dans des conditions décentes parcequ'ils sont placés dans des contextes d'exercice impossibles. Et je passe sur les causes sociétales que j'évoquais précédemment. Alors penser qu'on règlerait le problème en mettant ces élèves que le système a généré en dehors du système, en créant des "établissements " à la Sarko pour qu'ils arrêtent de nous empêcher de travailler en paix en nous renvoyant leur souffrance à la figure, c'est partir du postulat que ce sont les élèves qui sont coupables et qu'il faudrait les mettre à part... une forme de ségragation en somme... Complètement d'accord avec l'analyse pour le coup. Le seul ennui, comme souvent, c'est que (je sais, je vais te faire de la peine), il n'y aura AUCUNE amélioration notable sur ces différents points, et que Sarko soit au pouvoir ou non. Tout simplement parce que cette évolution découle d'une double-logique implacable :- à gauche, cela correspond à la philosophie du "tout le monde il est égal" - à droite parce que cela coûte moins cher. Alors oui, au nom d'un idéal, fort louable au demeurant, on peut se bercer d'illusions, accepter, faute de mieux, que l'école prenne en charge (enfin, échoue à prendre à charge, parce que ce n'est pas son rôle et qu'elle n'en a pas les capacités) tous les problèmes de la société. Mais cela ne fera pas avancer le schmilblick d'un pouce. Au contraire, non seulement, en agissant ainsi, on masque les problèmes (et cela finit toujours par nous retomber sur la gueule), mais, en plus, on collabore, indirectement et involontairement, à un objectif de Sarko : dévaloriser et décrédibiliser l'Edcuation Nationale, ce qui servira de prétexte à la livrer au secteur marchand. faudra pas venir pleurer quand cela se produira. Accessoirement (mais peut-être n'est-ce qu'un détail pour toi), on pourrit la vie de collègues dévoués et de l'immense majorité des élèves. Mais ce n'est pas grave. Comme disait l'autre jour un psycho-machin-truc, "eux ont déjà l'immense privilège d'être normaux, ils peuvent bien supporter quelques désagréments". Quand je vois des élèves faire une crise de terreur en revoyant dans la rue le grand qui les agressait dans la cour les années précedentes, je me dis qu'intégrer des enfants très difficiles dans une classe, ça provoque des dégats à long terme chez les autres. Intégrer au détriment des autres enfants n'est pas admissible, on ne peut pas causer du tort en toute connaissance de cause à des enfants, même en pensant ainsi aider un élève difficile. C'est une mauvaise "bonne intention" qui bien sûr pave le chemin de l'enfer. Mais bon, je n'ai pas de solution valable non plus.
clarinette2 Posté(e) 31 mars 2010 Posté(e) 31 mars 2010 Mais bon, je n'ai pas de solution valable non plus. Bien sûr, il n'est actuellement pas envisageable de prendre en charge correctement ces gamins : 1- de manière interne à l'Éducation Nationale, cela revient trop cher d'avoir du personnel formé et les structures destinées à s'occuper de ces enfants subissent de plein fouet les restrictions budgétaires 2- ensuite ces enfants ne sont que le reflet d'une société de plus en plus déstructurée qui n'offre plus de repères suffisants à tout un pan de sa population. Cela n'excuse rien du comportement de ces enfants et on ne peut accepter qu'il vienne pourrir la vie d'une classe. Effectivement, les autres élèves sont là pour apprendre et ont le droit de le faire dans des conditions décentes. Par ailleurs, j'affirme aussi bien haut mon droit de travailler dans des conditions décentes.Je ne suis ni éducatrice spécialisée ni assistante sociale. Pourtant, je pense que ces gamins sont avant tout des victimes et que ça risque de ne pas s'arranger avec la logique ultra-sécuritaire mise en œuvre, les milliers de licenciements, et la flexibilité accrue du droit du travail... Bref, ça ne va pas aller en s'arrangeant!
papillon2704 Posté(e) 1 avril 2010 Posté(e) 1 avril 2010 Mais bon, je n'ai pas de solution valable non plus. Mais je considère aussi que les jeunes à qui on bourre le mou pour les convaincre d'aller se faire exploser dans un avion, un métro ou ailleurs en tuant un max de monde sont aussi des victimes, ce qui ne m'empêche pas d'avoir bien envie qu'on les empêche de se faire sauter et nous avec ! Comparaison entre des enfants en souffrance et des assassins endoctrinés...je suis sans voix.
steph.stephy3 Posté(e) 1 avril 2010 Posté(e) 1 avril 2010 Comparaison entre des enfants en souffrance et des assassins endoctrinés...je suis sans voix. Tu me sembles bien souvent "consternée", "sans voix" par l'attitude et les réflexions que nous pouvons avoir. J'ai l'impression d'être face à un troll qui cherche à nous culpabiliser et non face à un collègue. Ou alors ce collègue est soit un chanceux qui n'a jamais eu d'enfant posant des difficultés en classe, soit un saint sur lequel tout glisse, qui se préoccupe plus des autres que de lui-même. Dans notre monde de plus en plus individualiste, je me demande comment une telle personne peut survivre ? En tout cas, pas mon groupe scolaire. J'y ai déjà cotoyé une collègue idéaliste qui a juste terminé l'année en dépression. Et qui était soulagée, oui, SOULAGEE de ne plus être face à celui qui l'avait rendue malade. Les conseilleurs n'étant pas les payeurs, j'attends néanmoins de ta part de réels conseils CONCRETS, PRATIQUES à appliquer au quotidien afin de surmonter les difficultés que nombre d'entre nous, moins parfaits que toi, doivent surmonter chaque jour. Et pendant qu'on y est, si tu as la méthode parfaite de lecture nous permettant d'obtenir du 100% de réussite, nous prenons aussi...
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