Charivari Posté(e) 5 avril 2010 Posté(e) 5 avril 2010 Ton deuxième essai, ils le font avec leurs fautes soulignées ou non ? (de mon côté je ne suis pas chez moi mais je pourrai te mettre des exemples de grille la semaine prochaine)
tartinette Posté(e) 5 avril 2010 Auteur Posté(e) 5 avril 2010 Ton deuxième essai, ils le font avec leurs fautes soulignées ou non ? (de mon côté je ne suis pas chez moi mais je pourrai te mettre des exemples de grille la semaine prochaine) Merci. Oui, le 2e essai se fait avec les erreurs soulignées selon un code (le même que celui de l'expression écrite). Au début, ils ont eu un peu de mal. Maintenant, certains élèves passent de 11 à 17. Je relis aussi la dictée pour tous ceux qui ont oublié des mots (code X). Je fais une moyenne pondérée des deux notes.
Helvète Posté(e) 5 avril 2010 Posté(e) 5 avril 2010 En langage "savant" ( ) on appelle cela "révision orthographique des écrits". Dans le nouveau référentiel de compétences langagières helvétique, cette tâche est prévue avec utilisation des "outils sociaux" (lire "dictionnaire, aide-mémoire, répertoire..."). C'est un travail très lourd pour certains élèves et le plus délicat est d'éviter la recherche au hasard du type [tu n'en veux pas de mon "s" alors je te colle un "ent"] . Les difficultés n'ayant jamais découragé le bon pédagogue (mais parfois l'élève!), on doit persévérer dans cette approche...
tartinette Posté(e) 5 avril 2010 Auteur Posté(e) 5 avril 2010 En langage "savant" ( ) on appelle cela "révision orthographique des écrits". Dans le nouveau référentiel de compétences langagières helvétique, cette tâche est prévue avec utilisation des "outils sociaux" (lire "dictionnaire, aide-mémoire, répertoire..."). C'est un travail très lourd pour certains élèves et le plus délicat est d'éviter la recherche au hasard du type [tu n'en veux pas de mon "s" alors je te colle un "ent"] . Les difficultés n'ayant jamais découragé le bon pédagogue (mais parfois l'élève!), on doit persévérer dans cette approche... Alors,je fais à l'"helvète" sans le savoir ....car ils ont le droit (et ils sont même encouragés) à utiliser le cahier de règles, le dico, les tableaux de conjugaison. Et même ils ont le droit de venir me voir pour demander s'il persiste des erreurs ...Mon objectif étant (je deviens savante ) la révision orthographique de leur écrit. Il est vrai qu'au début certains avaient parfois encore moins bien au 2e essai qu'au premier ... Je me souviens d'une élève qui avait remplacé "En cour de musique par en court, puis "en courre" (tout ça avec le dictionnaire sous les yeux) avant de réfléchir au sens du mot dans la phrase et de rétablir la bonne orthographe ...
Helvète Posté(e) 5 avril 2010 Posté(e) 5 avril 2010 En langage "savant" ( ) on appelle cela "révision orthographique des écrits". Dans le nouveau référentiel de compétences langagières helvétique, cette tâche est prévue avec utilisation des "outils sociaux" (lire "dictionnaire, aide-mémoire, répertoire..."). C'est un travail très lourd pour certains élèves et le plus délicat est d'éviter la recherche au hasard du type [tu n'en veux pas de mon "s" alors je te colle un "ent"] . Les difficultés n'ayant jamais découragé le bon pédagogue (mais parfois l'élève!), on doit persévérer dans cette approche... Alors,je fais à l'"helvète" sans le savoir ....car ils ont le droit (et ils sont même encouragés) à utiliser le cahier de règles, le dico, les tableaux de conjugaison. Et même ils ont le droit de venir me voir pour demander s'il persiste des erreurs ...Mon objectif étant (je deviens savante ) la révision orthographique de leur écrit. Il est vrai qu'au début certains avaient parfois encore moins bien au 2e essai qu'au premier ... Je me souviens d'une élève qui avait remplacé "En cour de musique par en court, puis "en courre" (tout ça avec le dictionnaire sous les yeux) avant de réfléchir au sens du mot dans la phrase et de rétablir la bonne orthographe ... C'est en se trompant qu'on apprend...............à condition d'accepter de revenir sur la cause de ses erreurs! Les vieux hommes politiques le savent bien, les jeunes (on va aller jusqu'à 52!) moins bien, beaucoup moins bien...
Charivari Posté(e) 5 avril 2010 Posté(e) 5 avril 2010 Ca y est, je suis revenue. Je mets un exemple de grilles (j'en imprime 8 par pages pour économiser le papier) Grille dictées CE2.pdf
tartinette Posté(e) 5 avril 2010 Auteur Posté(e) 5 avril 2010 Ca y est, je suis revenu. Je mets un exemple de grilles (j'en imprime 8 par pages pour économiser le papier) Merci. Question : pour a et à, tu mets un point seulement si tous les a/à sont bien orthographiés ?
Charivari Posté(e) 5 avril 2010 Posté(e) 5 avril 2010 pfff, je me décide pour chaque dictée. Par exemple, parfois, je donne une tolérance : je me dis "la première erreur, je ne la compte pas" (je fais souvent ça pour les mots non préparés). Ensuite, je vais, par exemple, compter tous les points s'il n'y a pas plus d'une erreur, pusi j'enlève 0,5 sur l'item, par erreur. C'est un exemple, parce que j'adapte à chaque coup. Quand je note un item sur 2 ou sur 3, je vais enlever 0,5 ou 1 par erreur (je précise que je note sur 10, donc pour une note sur 20, c'est équivalent à enlever 1 ou 2 points)
Chiriro Posté(e) 5 avril 2010 Posté(e) 5 avril 2010 Je fonctionne en pourcentage : 100 %. Dans notre école, nous trouvons que les pourcentages ne sont pas le meilleur moyen pour déterminer le noveau de nos élèves. A quelle tranche considérer que l'élève est en réussite ? en échec ? Comment expliquer nos pourcentages avec ceux des évaluations nationales ? Comment évaluer l'élève : contrôle continu ? évaluations en fin de période ? de trimestre ?? Je n'apprécie pas ce mode d'évaluation, car il n'indique pas assez les réussites et les échecs des élèves. Notre inspecteur serait plus pour un listing des compétences : acquis, non acquis et en cours d'acquisition. Pour l'avoir vécu, ce mode de fonctionnement est très lourd. Le livret fait au moins 30 pages. Mais d'après notre inspecteur, fonctionner avec les compétences c'est faire de la différenciation... Ah les paroles divines !!!
Charivari Posté(e) 5 avril 2010 Posté(e) 5 avril 2010 Dans toutes les écoles où je suis passée, j'ai toujours vu un listing des compétences. Il ne fait pas 30 pages, mais 4, au CE2 et c'est déjà pas mal. Personnellement, j'ajoute une petite feuille A5 avec une appréciation "générale" en français, en maths, en Histoire-géo-sciences-édic civique , en "attitude en classe" ... En tant que maman, je trouve que les petites phrases de la maitresse sont beaucoup plus lisibles que les listings (même si le fameux listing a des atouts indéniables)
tartinette Posté(e) 5 avril 2010 Auteur Posté(e) 5 avril 2010 Je n'apprécie pas ce mode d'évaluation, car il n'indique pas assez les réussites et les échecs des élèves. Notre inspecteur serait plus pour un listing des compétences : acquis, non acquis et en cours d'acquisition. Pour l'avoir vécu, ce mode de fonctionnement est très lourd. Le livret fait au moins 30 pages. Mais d'après notre inspecteur, fonctionner avec les compétences c'est faire de la différenciation... Ah les paroles divines !!! Dans notre école, l'inspectrice a imposé A ECA NA pour les livrets de compétences (29 pages ....!). C'est illisible pour les parents ( beaucoup de compétences sont incompréhensibles pour un non professionnel), une vraie galère à remplir pour nous et en plus ça ne veut rien dire : - ce qui était Acquis en novembre ne l'est plus forcément en mai (donc ce n'était pas Acquis mais ECA). Il faudrait continuellment évaluer sur tout : nous n'aurions plus le temps de faire classe. - comme je mets des notes comme la plupart de mes collègues, nous faisons chacun notre cuisine pour transformer les notes des nos évals en A ECA NA du bulletin sauf que chacun d'entre nous a son appréciation personnelle : pour moi, Acquis c'est à partir de 17 à 2 évals sur la même compétence (et encore c'est parce que je suis obligée de traduire en Acquis sinon pour moi 17/20 c'est a réussi 17 items sur 20 point final.. Autant dire que j'ai une très grosse partie de ma classe en ECA et ça va de celui qui a une petite moyenne de 10-11 à celui qui a 15-16 ...Et pourtant, entre les deux, il y a un fossé. EN dessous de 10 c'est Non Acquis pour moi (pareil c'est complétement aléatoire et personnel comme jugement).. Pour d'autres collègues, c'est en dessous de 6. Citation Chiriro : Je fonctionne en pourcentage : 100 %. Dans notre école, nous trouvons que les pourcentages ne sont pas le meilleur moyen pour déterminer le noveau de nos élèves. A quelle tranche considérer que l'élève est en réussite ? en échec ? Comment évaluer l'élève : contrôle continu ? évaluations en fin de période ? de trimestre ?? C'est pareil pour les notes, pour les A, B, C, D , pour les points oranges, verts, rouges .... Au moins les pourcentages c'est à peu près objectif : un élève a réussi 62 items des 90 items qui lui ont été proposés sur une compétence. Certains vont considérer que la compétence est ECA, d'autres AR, d'autres peut-être même Acquis .... Je crois qu'on est partis pour rouvrir le débat mais pour moi le problème est ce saucissonnement des compétences. Pour moi, une compétence acquise est la réussite d'une compétence complexe nécessitant la maîtrise de plusieurs sous-compétences et de connaissances. Bien sûr, c'est très bien d'avoir acquis la compétence "savoir identifier le verbe d'une phrase". Mais quel est l'intérêt d'avoir acquis cette compétence pour écrire (dictée ou texte d'expression écrite) si on ne sait pas : - trouver son sujet - identifier la personne, le nombre (et parfois le genre) du sujet - repérer quel est l'infinitif de ce verbe - identifier le groupe de cet infinitif - repérer son temps - connaître la conjugaison correspondante - (et parfois même identifier le COD éventuel dans le cas du passé composé avec avoir) Ceux qui maîtrisent 5 seulement de ces 6 compétences auront peut-être une erreur. Sauf à considérer que ceux qui mettent des s au verbe pour marquer le pluriel sont sur la bonne voie ....(au CP je veux bien, au CM !). Les parents en voyant 5 Acquis et un ECA sur ces 6 compétences sont induits en erreur. Leur enfant ne sait pas orthographier correctment le verbe d'une phrase. Pour moi, la compétence à évaluer c'est "écrire un texte de ....lignes sans erreur ((le nombre de lignes du texte et les difficultés orthographiques étant bien sûr à adapter au niveau de l'élève....). Avant ça s'appelait un niveau en orthographe. Le reste, sur un bulletin, on s'en fiche. Le reste (les sous-compétences) c'est pour :avoir une idée pour nous enseignants de ce qui est à retravailler avec cet élève. Ce n'est pas pour les parents ! Maintenant, quand, comment, et sous quelle forme évaluer cette compétence complexe ? Les pourcentages (en dehors de la dictée) sont ce qui me permettra justement de ne pas me "mouiller". Technique opératoire de la multiplication : 7 items réussis sur 12 : chacun y mettra ce qu'il veut derrière (acquis, A, ECA, B, point vert ou orange : c'est subjectif !)
tartinette Posté(e) 5 avril 2010 Auteur Posté(e) 5 avril 2010 Dans toutes les écoles où je suis passée, j'ai toujours vu un listing des compétences. Il ne fait pas 30 pages, mais 4, au CE2 et c'est déjà pas mal. Personnellement, j'ajoute une petite feuille A5 avec une appréciation "générale" en français, en maths, en Histoire-géo-sciences-édic civique , en "attitude en classe" ... En tant que maman, je trouve que les petites phrases de la maitresse sont beaucoup plus lisibles que les listings (même si le fameux listing a des atouts indéniables) 4 pages avec des compétences ? Où trouve-t-on cette petite merveille ?
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