kachalot Posté(e) 6 juillet 2010 Posté(e) 6 juillet 2010 Ouais mais pas trop vieux quand-même ! Moi j'ai 41 ans, ça n'a pas marché du tout. C'est comme la vache qui rit. Pas trop jeune, pas trop vieille, pas trop maligne, mais pas conne non plus ... Sans blague, je ne pense pas que l'âge soit un critère de discrimination mais par contre, je pense que les jurys recherchent un état d'esprit particulier, une façon de penser type que certains ont ou acquièrent vite et d'autres comme moi, ont plus de mal. Et puis, il y a l'aléa du concours.Il faut avoir de très bonnes notes partout et on est jamais à l'abri d'une faiblesse le jour de l'épreuve sur un fort coeff. Et l'effet correcteur aussi bien sûr ! Plein de bonnes raisons pour que les hyper motivés se remettent au boulot rapidement pour septembre. Courage à vous toutes et tous !
Gingembre Posté(e) 6 juillet 2010 Posté(e) 6 juillet 2010 Personnellement j'ai un parcours sans faute et j'ai eu le concours haut la main(c'était la première fois) 14 de moyenne aux écrits et 16,5 aux oraux... j'ai cependant bosser comme une folle cette année...!!! Je n'accepte pas que l'on remette en question la réussite des certains en mettant en cause le faciès ou le jury! J'ai eu un jury très désagréable le jour de l'OP, et j'ai eu 15!!!! j'étais habillée en jean, basket, tee shirt...apparemment ça ne les a pas dérangés outre mesure!!! Il se peut que certains ne comprennent pas leurs notes et il me semble important d'aller voir ce qu'il s'est passé! N'oublions pas qu'un jury est composé de 3 personnes...l'une d'entre eux peut effectivement juger au faciès(il y a des c... partout), mais les 3 ensemble cela me semble absurde! Là où ce concours n'est pas juste c'est que d'excellents futurs prof ne sont pas pris pour une défaillance dans une matière qui peut couter très chère!!! Se remettre en question n'est-il pas une des qualités premières d'un professeur des écoles??? à bon entendeur... Moi aussi j'ai beaucoup bossé cette année... d'ailleurs mes notes en témoignent. Je n'ai pas de regrets, j'ai vraiment eu un concours de circonstances défavorables aux oraux, mes proches et mes profs en sont convaincus aussi, maintenant je me dit qu'il doit y avoir une raison et qu'il faut essayer de voir les avantages... comme le fait qu'au moins l'an prochain je serais formée avant d'aller sur le terrain ! Je ne pense pas que tu doives te sentir visée parce que tu fais partie de ceux qui ont réussi le concours ;-) Personne n'a dit que tous ceux qui avaient le concours ne le méritaient pas... ça ce serait juste le discours de qqn de déçu qui ne digère par son échec, et ce serait parfaitement infondé ! Cependant on ne peut pas nier la part de chance à l'oral (au niveau du sujet), le rôle du jury (quand certains sont carrément méprisants dès le départ - ce qui est pourtant interdit - alors que d'autres sont sympa et blaguent avec le candidat, y'a quand même une sacrée différence), et que certaines injustices sont commises (quand on voit le nombre de personnes qui ne sont pas titularisées à l'issue de la première année, c'est bien qu'il y a un problème dans le recrutement... ces gens là ont été mal jugés à l'oral, ils étaient en fait inaptes à enseigner. Pendant ce temps on raye des gens sans même qu'on sache pourquoi...). Ce qui est anormal c'est aussi de voir des personnes qui, en présentant le même exposé, ont une excellente note avec le premier jury et une très mauvaise avec un autre jury l'année suivante... Enfin bref... c'est la dure loi des concours !
burninjackette Posté(e) 9 juillet 2010 Posté(e) 9 juillet 2010 (modifié) Mon amie avait une licence sciences de l'éducation mention très bien, passée l'année précédente à Paris Descartes. Inscrite à l'IUFM. Mais il est certain qu'elle a obtenu sa licence en 3 ans, et non en 6 ans, et elle n'est pas passée par plusieurs cursus avant de choisir sa voie... Déjà, lorsqu'on présente ce concours à 27 ans, c'est qu'il y a un problème... Cela signifie généralement qu'il y a eu des échecs antérieurs, mais visiblement, pour certains jury, ça ne l'est pas. C'est même un avantage ! Comme si l'âge faisait la maturité... Présomption à la noix... Combien de trentenaires ont deux neurones qui se court-circuitent... Je ne les compte pas ! Tu ne pourrais pas te contenter d'être heureux d'être admis, au lieu de tout critiquer ! Aigri avant même de commencer, tu me sembles mal parti... J'ai 27 ans, une formation de journaliste, quatre ans d'expérience dans ce métier, et ça marchait très bien (je présentais les infos dans une grande radio en matinale, pas d'échec donc très cher). Simplement, j'ai voulu changer, tester cette autre voie qui me fascinait depuis longtemps et ça a marché. Mais tu as raison, je dois avoir les neurones qui se court-circuitent... Modifié 9 juillet 2010 par burninjackette
Emeralde Posté(e) 9 juillet 2010 Posté(e) 9 juillet 2010 Je te rejoins complètement, Burninjackette ! Je n'ai pas voulu intervenir au moment de ces propos, qui me semblaient avoir été davantage tenus sous le coup de la colère qu'autre chose, mais j'en ai été profondément blessée. Je viens d'avoir 30 ans. Quoi, une de ces trentenaires décérébrées et en échec professionnel ?? Eh ben non : au risque de déplaire, j'ai derrière moi un premier parcours professionnel sans faute. J'avais un poste de cadre bien rémunéré et plutôt intéressant (et si on remonte plus loin, pas d'impair non plus dans mes études), sauf qu'en m'engageant dans ce secteur il y a quelques années je savais très bien que je n'y resterais pas toute ma vie et que tôt ou tard je me tournerais vers l'enseignement. Je crois sincèrement que l'enseignement n'est pas un sacerdoce, une illumination qui nous tombe dessus tout jeune et ne nous quitte plus. Je pense au contraire que de nos jours on est davantage mobiles que par le passé, et changer de profession en cours de carrière est tout à fait loin d'être un désaveux de sa précédente profession ou un signe d'échec professionnel. Je respecte éminemment mes jeunes collègues qui ont eu le concours directement après leur licence car en ce qui me concerne, si j'avais déjà envie d'enseigner à ce moment-là, j'en étais incapable et surtout j'avais besoin de faire autre chose avant... Et je ne regrette pas un instant mon parcours passé, il me semble même que c'est une "valeur ajoutée" à ma personnalité (par rapport à celle que j'avais plus jeune et aucunement par rapport à celles de collègues frais émoulus de l'université). Voilà, je tenais à dire ceci avant que ce fil de discussion ne soit fermé car il commence à ne plus être vraiment d'actualité. Je tiens également à préciser que je ne veux absolument pas raviver la guéguerre "jeunes vs vieux" puisque je pense que c'est justement cette hétérogénéité qui va faire notre richesse en temps que futurs collègues. Mais je tenais à remettre les pendules à l'heure au nom de tous les lauréats plus âgés qui sont passés par ici et se sont abstenus d'intervenir, blessés par les propos tenus.
burninjackette Posté(e) 9 juillet 2010 Posté(e) 9 juillet 2010 Emeralde tu es un très bel exemple d'un parcours original ... Comment ne pas penser que cette hétérogénéité fait aussi la richesse du corps enseignant ? Comment soutenir sérieusement qu'il n'y aurait qu'une voie, un seul parcours direct tracé à l'avance qui serait valable ... Alors les seuls bons profs seraient ceux qui ont reçu la vocation dans leur enfance, qui en rêvent depuis toujours ! Les autres expériences ne seraient qu'autant d'échecs... Vision bien triste et réductrice. Dommage pour un jeune prof qui se doit, au moins, d'être enthousiaste non ?
Allie67 Posté(e) 9 juillet 2010 Posté(e) 9 juillet 2010 Bonjour Les résultats ayant été donnés et le concours de septembre 2010 arrivant à grands pas, je ferme ce sujet pour une meilleure lisibilité de ce sous-forum. Je vous propose de continuer dans des parties différentes du forum selon vos besoins (IUFM, Graffiti, Listes Complémentaires, ...). Merci de votre compréhension !
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