Prise de médicaments

[bibou2]

Nous avons reçu hier par mail un courrier daté du 8 avril (on ne se rend pas compte à quel point c'est long à arriver, un mail ), concernant la prise en charge des prescriptions médicamenteuses à l'école.

L'IA nous signale que "dans la situation [d'un traitement ponctuel qui doit être pris pendant le temps scolaire], les parents devront remettre en mains propres au directeur ou au prof des écoles les médicaments accompagnés de l'ordonnance médicale [...] ainsi que leur demande écrite datée et signée, indiquant l'horaire d'administration et la posologie".

Vous avez eu des mises à jour de ce type, vous aussi ? Je ne sais pas quoi en penser : d'un côté, ça permettra enfin de cesser de passer pour des bourreaux sans coeur qui ne veulent pas soigner les malades sous prétexte que nous n'en avons pas le droit ; mais d'un autre côté, je n'ai pas envie, dans les périodes hivernales en particulier, de devoir assumer la distribution des médicaments de plusieurs élèves à la file...

[Mirobolande]

En quoi est-ce nouveau?

J'ai toujours fait comme ça...Fallait pas ?

Enfin, l'ordonnance devrait suffire.

[lilie2fr]

Chez nous, pas de PAI, pas de médicament, nous ne sommes pas infirmier ni médecin.

[mumu043]

Moi aussi je le fais

[hamster]

Pareil que Tijona...

Sinon, ça sous-entend que les médicaments sont sous ta responsabilité, qu'il faut les mettre dans un endroit où les enfants ne puissent pas accéder, qu'il faut penser à les donner à la bonne heure, qu'il faut ensuite les rendre le soir, puis les récupérer le lendemain....

Soit le médecin peut adapter la posologie pour que l'enfant prenne ses médicaments à la maison, soit l'enfant reste à la maison.

Depuis 2 ans, on l'a fait inscrire dans le règlement intérieur.

[bibou2]

Pour être honnête, j'étais maintenant dans une phase où je disais plus ou moins clairement qu'à la limite, il valait mieux ne pas m'en parler, et laisser l'enfant se débrouiller tout seul ; autrement dit, ils le font dans mon dos, ils ne me disent rien, et tout va bien, parce que s'ils me le demandent, je suis obligé légalement de dire non.

[dhaiphi]

Mes CM2 se débrouillent avec leur médocs et ça se passe très bien.

[mra]

moi j'en suis restée à "on ne doit pas leur donner de médocs.

bon je suis en dehors du coup vu que je suis en collège et que les médocs ils les amènent à l'infirmière qui gère, et heureusement, c'est plus simple

je sors un peu du sujet pour vous dévoiler une anecdote

je me suis mise une fois en faute professionnelle réfléchie: une de mes ados vient me voir à la sortie du cours de midi et me raconte que le préservatif a lâché: que faire (l'infirmière dans ce collège n'était là que le jeudi matin)

ben j'ai passé plusieurs coups de fils (médecin sco, infirmière sco, et mon cousin généraliste) et je suis allée à la pharmacie acheter la norlevo à la gosse: il y a ce qui est légal...et ce qui est légitime: aurais-je eu le coeur de prendre le risque d'une grossesse pour cette gosse, sachant que les parents l'auraient lynchée? L'infirmière m'avait dit qu'elle déclarerait m'avoir autorisée à le faire, n'étant pas là

ensuite on a pris le tel de la gosse et on s'est relayés le week end pour prendre des nouvelles régulièrement, puis planning familial la semaine d'après pour qu'elle voit un gynéco

ça date cette histoire, la gosse est maintenant en couple vendeuse et a un enfant avec son compagnon; mais j'ai malgré tout été longtemps ennuyée avec cette histoire car je ne m'estime pas au dessus des lois

bon ça y est la psychanalyse est finie, je me lève du canapé...Bonne journée!

[lilou06000]

Ca n'a rien avoir avec les medocs..mais l'an passé, une de mes MS était très rousse et très blanche. En mai, la mère me demande de lui mettre de l'écran totale à la récré...j'accepte car elle est vraiment très blanche et il n'y a pas un pèt d'ombre dans la cour...Du coup quelques jours après, d'autres parents sont venus me demander d'en mettre à leur gamin...Je ne me referai plus avoir!

[tartinette]

Ca n'a rien avoir avec les medocs..mais l'an passé, une de mes MS était très rousse et très blanche. En mai, la mère me demande de lui mettre de l'écran totale à la récré...j'accepte car elle est vraiment très blanche et il n'y a pas un pèt d'ombre dans la cour...Du coup quelques jours après, d'autres parents sont venus me demander d'en mettre à leur gamin...Je ne me referai plus avoir!

Ma petite L. de MS prenait le tube dans sa poche et s'en tartinait toute seule comme une grande sur le visage , le cou et les avant--bras (sa maman prenant la précaution de ne pas lui mettre des vêtements décolletés).

Heureusement, car je n'aurais pas accepté de lui en mettre ...

[Lolita]

je fais remonter ce sujet car j'ai eu la question d'un collègue ce matin.

J'ai regardé le règlement type départemental où ils ne parlent que du PAI et rien sur la "prise sauvage".

Sur le site de notre IA, seulement référence aussi au texte de 2010 : obligation de PAI.

Sur le site dirlo : idem, seulement ce texte en référence.

Y aurait-il quelqu'un qui aurait des précisions quant à l'administration de médicaments sans PAI ?

Là, le gamin avait la boite entière d'advil (ou équivalent) dans le cartable... Si un gamin lui pique la boite et "mange les bonbons", on fait quoi ?

Sinon, j'appellerai le médecin scolaire lundi...

[hamster]

Et bien nous avons eu le cas.

Modification du règlement intérieur par vote au conseil d'école,

et lettre aux parents, dans le cahier de liaison, indiquant en substance que:

- maladie au long cours: PAI et médicaments acceptés

- maladie ponctuelle: absence de l'enfant si médicament à prendre sur le temps scolaire,

ou bien le médecin adapte la posologie.

Je refuse de prendre la responsabilité d'administrer un médicament, d'être em...bêtée si j'ai oublié de l'administrer, et encore plus si un enfant allergique, fouille dans un cartable et subtilise le médicament.

Un collègue accepte que l'enfant prenne son médicament. Pas moi. Si le collègue le fait, c'est contre le règlement de l'école, contre le rappel écrit en conseil des maîtres et c'est de sa responsabilité et en cas de problème.