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Posté(e)

Même problème cette année, avec 2 enfants "réservoirs" dont les têtes sont blanches de lentes et grouillent de bestioles. Les parents concernés me répondent toujours : " mais ouuuiiiiii on les traite TOUS LES JOURS, on n'en peut plus!". :glare:

J'ai donc téléphoné au médecin PMI qui est aussi là pour ça. J'ai prévenu les parents que "prochainement" (je n'ai pas donné la date)le médecin PMI allait passer inspecter les têtes et que les enfants "présentant des poux vivants" seraient renvoyés chez eux pour traitement. Si si, c'est légal : "un enfant ne peut être exclus SI il est traité". On a donc tourné la phrase dans l'autre sens. :wink:

Du coup, les parents de mes 2 "réservoirs" ont traité sérieusement, ainsi que les autres et, miracle, le jour de la visite, plus rien! :smile:

Pour ma classe, cela a été la solution. En effet, mon problème était ces enfants non traités qui en refilaient régulièrement aux autres, du coup on ne s'en sortait plus....

Rose. :smile:

J'ai le même problème des enfants "reservoirs" et je pense que le coup de la PMI fonctionnerait mais es-tu sûre que c'est lègal ?

Posté(e)

Bonsoir,

Pour répondre à te question sur la législation, voici un extrait de la brochure très intéressante proposée par Pépite dans la réponse 5 :

14. Que prévoit

la réglementation

scolaire lorsqu’il y

a des poux

dans une classe ?

L’enfant porteur de poux ou de lentes peut

être écarté de l’école à l’initiative du

Service de Promotion de la Santé à l’École

(PSE). Mais attention... Seul un médecin de

ce service peut écarter l’enfant de l’école

(= le faire rentrer à la maison).

Il est illégal qu’un enfant soit écarté de

l’école par toute autre personne

(enseignant, directeur d’école, etc.) qui

n’appartient pas au Service PSE.

L’écartement de l’école est possible pour

une durée maximale de 8 jours. Cette

possibilité est parfois utilisée lorsque

l’enfant est objectivement « colporteur de

poux ».

L’enfant peut revenir à l’école dès qu’un

médecin ou une infirmière du Service PSE a

constaté qu’un traitement a été appliqué.

Dans certaines écoles, quand plusieurs

enfants d’une classe sont infectés, il est

proposé à l’ensemble des parents de

traiter collectivement leurs enfants.

L’idéal est toujours de proposer une

action collective au sein de l’école.

Si elle est efficace, elle évitera

que les enfants soient écartés de

l’école, ce qui est souvent mal vécu par

eux.

Cet écartement les empêche également

de suivre les cours et peut, en cas de

répétition, gêner leur scolarité

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