Edenel Posté(e) 13 mai 2010 Posté(e) 13 mai 2010 Bonjour, entre les "l'équipe à Virginie" , "la mère à Christophe" et autres, je cherche la règle permettant de corriger ces erreurs. J'ai même entendu un collègue dire -je cite- "on dit bien La bande à Bono ! " : ( . D'après vous, quelle est la règle permettant de rétablir l'usage de la bonne préposition ?
Plume29 Posté(e) 13 mai 2010 Posté(e) 13 mai 2010 Quand j'étais en licence d'espagnol on était beaucoup à faire ce type d'erreur dans nos traductions et on avait trouver une formule, certes pas très élégante, mais n'empêche on a rapidement arrêté de faire l'erreur. Alors voilà: on dit "crotte de chien" pas "crotte à chien".
linette72 Posté(e) 13 mai 2010 Posté(e) 13 mai 2010 Ben moi je dis ( toujours aussi élégant ) : on ne dit pas de crotte A nez mais des crottes DE nez.Je ne sais pas si c'ets efficace... Seulement c'ets aussi difficile de se battre contre des restes de patois sarthois , mon grand-père ( pourtant ancien cadre supérieru dans une grande entreprise ) continue à 85 ans de dire " la fille à machin"...et ça m'agace toujours autant!
Edenel Posté(e) 13 mai 2010 Auteur Posté(e) 13 mai 2010 Oui, moi aussi ça m'arrive de dire qu'on ne dit pas "Fils à ----" mais "fils DE" !!Pas très raffiné non plus mais ayant le mérite d'être une formule choc. Quant à la règle, qu'en est-il ? Je parcours le net essayant de trouver s'il existe une préposition "obligatoire" devant un nom de personne mais je n'ai rien trouvé pour le moment.
Edenel Posté(e) 13 mai 2010 Auteur Posté(e) 13 mai 2010 Parce que pour "crotte" à nez ou à chien, on pourrait vous répondre qu'on dit "train à vapeur" ou "couteau à beurre"et j'en passe... Il s'agit bien d'une erreur ne concernant donc, sauf erreur de ma part -et j'attends les contre-exemples- que les noms propres. Quels sont vos avis ? Merci ! : )
caro78100 Posté(e) 13 mai 2010 Posté(e) 13 mai 2010 moi aussi je leur dit "on ne dit pas crotte à nez mais crotte DE nez" et ca marche plutot bien ! dès qu'un élève fait la faute d'autres le reprennent !
Emy09 Posté(e) 13 mai 2010 Posté(e) 13 mai 2010 Tiens j'ai trouvé ça ! Moi, aussi, ca m'horripile et plein d'enseignants font l'erreur, en plus.... http://grammaire.reverso.net/3_1_03_a_de.shtml
Edenel Posté(e) 13 mai 2010 Auteur Posté(e) 13 mai 2010 J'ai trouvé ! voici le lien http://www.cce.umontreal.ca/capsules/2811.htm et le résumé : Emploi de la préposition à L’emploi de la préposition à pour indiquer l’appartenance est correct dans une seule des phrases suivantes. De quelle phrase s’agit-il? A. Ce terrain appartient à un voisin. B. Je te présente la sœur à mon ami. C. Elle a perdu le collier à Maude. D. C’est la fête à mon mari. [non datée] Réponse L’emploi de la préposition à est correct dans la phrase A. On aurait dû écrire les autres phrases ainsi : B. Je te présente la sœur de mon ami. C. Elle a perdu le collier de Maude. D. C’est la fête de mon mari. À retenir La préposition à peut marquer l’appartenance après les verbes être et appartenir. La maison est à Jean, mais les meubles sont à sa fille. Ces biens appartenaient à ma mère. La préposition à peut marquer l’appartenance devant un pronom personnel, parfois pour renforcer un possessif qui précède. Elle a une façon bien à elle de chanter. Il m’a fait part de son opinion, à lui. En langage populaire ou familier, on utilise souvent la préposition à pour marquer l’appartenance. Toutefois, cet emploi est considéré comme un archaïsme (vieux). L’emploi de la préposition à pour indiquer l’appartenance subsiste dans certaines locutions anciennes ou familières telles que la bête à bon Dieu, la barbe à papa, un fils à papa, etc. Source GREVISSE, Maurice (1993). Le bon usage, 13e éd. rev. et corr., éd. refond. par André Goosse, Paris/Louvain-la-Neuve, Duculot, xxxvii-1762 p Un archaïsme disent-ils...qui revient furieusement à la mode !! ; )
Edenel Posté(e) 13 mai 2010 Auteur Posté(e) 13 mai 2010 Tiens j'ai trouvé ça ! Moi, aussi, ca m'horripile et plein d'enseignants font l'erreur, en plus.... http://grammaire.reverso.net/3_1_03_a_de.shtml Ah, très bien, voilà un lien mettant les points sur les i ! Merci !
Edenel Posté(e) 13 mai 2010 Auteur Posté(e) 13 mai 2010 Une de mes amies, prof d'EPS, avait dit un jour à ses élèes de 3ème, excédée : "on dit un fils de pute, pas un fils à pute" ! La prof de français avait remarqué une nette amélioration, mais ni les élèves ni mon amie ne lui ont dit quel était le truc mnémotechnique ;-) C'est ce que j'ai voulu dire en écrivant "fils de ----" un peu plus haut... ; )
Edenel Posté(e) 13 mai 2010 Auteur Posté(e) 13 mai 2010 Une autre explication bien détaillée ici http://www.etudes-litteraires.com/forum/sujet-1175-quelqu-quelqu Merci à tous pour vos contributions ! : ) « la voiture à Paul » est populaire, comme me l'indique mon dictionnaire : Cette construction, aujourd'hui marquée comme populaire ou incorrecte, était absolument normale dans l'ancienne langue : « Conte de Bretaigne, le père au duc qui ore (aujourd'hui) est » (Joinville, cité par Damourette et Pichon). Voir ici (III, 4) Voyez aussi le TLFI : Rem. 1. À + subst. de l'animé marquant l'appartenance [...] La construction n'existe plus que dans le parler populaire ou paysan (le cousin à ma femme), sauf dans quelques expressions qui appartiennent au langage familier ou hypocoristique (un fils à papa). [...] et, dans l'historique : B. Dans le syntagme nominal. Une modification fondamentale se produit dans le syntagme nominal : la préposition à a cessé d'introduire le complément d'appartenance et a été remplacée par de. On disait en ancien français la nef à cil saint home; la terres as dous freres; la mere au roi; l'amor au saint home; la coe au lion, etc. (d'apr. T.-L.) : Se jo ne sui fille de roi Si sui je fille a rice conte. Parton., 10216, Crapelet (Gdf.). Rem. Dans ce dernier exemple on notera la coexistence des 2 prépositions à et de. En moyen français à + subst. de l'animé est encore fréquent, mais de est devenu la construction usuelle : La bauge du sanglier, du cerf la reposee, La ruche de l'abeille et la loge au berger. D'AUBIGNÉ, Trag. II, 1525 (Goug., p. 211). Aujourd'hui la construction ne survit plus que dans la langue populaire et familière : la cousine à Germaine; un fils à papa (cf. III D 6 b, rem. 1). et aussi : 1 A s'emploie, à tous les niveaux, devant un pronom personnel : * Un oncle à moi. * C'est une manière à lui. * C'est mon opinion à moi. (Insistance) * Mon mec à moi. (Patricia Kaas) (Insistance) 2 De même devant les verbes exprimant l'appartenance : * Cette maison appartient à mes parents. * Elle est à mes parents. Mais : * Elle me vient de mes parents. (Origine)
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