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Posté(e)

Les enfants, même en difficultés ou déficients sont bien plus performants s'ils sont scolarisés dans une classe où on les stimule, où on les élève (au sens ascensionnel).

Bien entendu, ils passent de nul à nul plus.

L'effet impulse ? Tu crois ? :lol:

Je félicite les collègues qui dépensent leur énergie à cette louable tâche qui, vous l'aurez compris, n'est pas celle que j'ai choisie.

Tous des planqués dans l'ASH !!!!! :lol:

JBB

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Dhaiphi, je n'ai pas écrit que ça demandait un travail supplémentaire à l'enseignant, mais que simplement, je ne crois pas que le nivellement par le bas permette à ces élèves plus faibles de progresser davantage que s'ils sont stimulés et qu'on essaie d'en tirer le meilleur.

Posté(e)

Dhaiphi, je n'ai pas écrit que ça demandait un travail supplémentaire à l'enseignant, mais que simplement, je ne crois pas que le nivellement par le bas permette à ces élèves plus faibles de progresser davantage que s'ils sont stimulés et qu'on essaie d'en tirer le meilleur.

Je ne comprends pas bien si tu les "stimule" et que tu essaies "d'en tirer le meilleur", ça demande bien un travail supplémentaire et pas des moindres.

A moins que tu considères que de voir les autres travailler est une stimulation suffisante. :wink:

Posté(e)

:D:D Un peu des deux, mon général !

J'ai le souvenir d'une classe que j'ai "boostée", en étant exigeante avec chacun des élèves, les bons comme les mauvais, sans miracle pédagogique, car je suis trop âgée pour ça, sans un travail considérable de ma part, mais surtout la volonté de les faire se dépasser.

Je ne me rendais pas vraiment compte de l'impact que ça avait sur leur niveau, mais en effectuant un échange de services, j'ai été frappée de constater que les élèves de la classe de mon collègue, qui différenciait énormément, les chouchoutait, étaient bien moins volontaires que les miens. Même les meilleurs ne se mettaient pas facilement au travail devant une fiche pourtant simple, en rapport direct avec la leçon, et sa queue de classe était incapable de compléter les exercices sans venir me trouver à mon bureau pour se faire réexpliquer chaque phrase.

Posté(e)

Même exigeance avec tous les élèves, même constat .... :wink: à ma grande surprise, et en contradiction avec tout ce qu on m avait appris à l IUFM et avec ma conseillère péda :wink:

Posté(e)

Même exigence avec tous les élèves, même constat ....

Ok, je crois mieux comprendre. :smile:

  • 4 mois plus tard...
Posté(e)

Bonjour,

Je viens de découvrir ce fil. Je me demande si j'ai bien compris : certains ne différencient pas et voient en cela des retombées positives sur leurs élèves?

Je demande parce que le fait d'avoir certains gamins qui ne comprennent rien en maths ou en français, ça me déprime, j'ai beau chercher comment faire pour que tous apprennent et comprennent je n'y arrive pas ou si peu.

Mais quand même un enfant qui n'a rien compris à notre numération (position, groupements) etc, comment peut-il suivre et comprendre les "leçons" de maths au même rythme que les autres?

Ou un autre qui sort du CP sans savoir vraiment lire, plein de graphies méconnues, beaucoup de mélanges dans les connues et transcription écrite très aléatoire, comment espérer qu'il suive avec tout le monde? A un moment ou un autre on est bien obligé de s'occuper d'eux particulièrement non? (Enfin si on trouve le temps, la bonne organisation etc.

Bref, si certains font autrement et en sont satisfaits, voire ont de bons résultats comme cela semble être le cas, je serrais curieuse de savoir comment ils procèdent car ça me plairait bien aussi.

Au plaisir de vous lire!

Posté(e)

On ne différencie pas forcément : il est possible d'adapter et d'apporter un étatage plus conséquent, d'outiller l'élève (affichage, sous-main ...) pour qu'il puisse y arriver seul ! Et ceci sans que cela demande un travail monstre, il faut réflichir à l'aménagement de l'espace travail, pourplus d'explication, il faut conn aître le niveau, les difficultés des élèves et débuter les apprentissages à partir de leur niveau réel pour vite les amener au niveau exigé. Aussi, c'est juste mon avis, qu'il faut laisser faire les élèves; Je me suis rendu compte plus ils préparent mieux c'est. par exemple, les pochettes où je cassais la tête à écrire les prénoms en cp, ils les ont fait. Ils appris à tenir correctement une pochette, placer l'étiquette auto-collante au bon endroit (vocabulaire de l'espace) et écrire leur prénom avec l'aide de leur étiquette (en cursive pour ceux qui pouvaient, et les autres en bâton). Et là, certains veulent changer l'étiquette car maintenant ils savent écrire en cursive.

Posté(e)

Débuter les apprentissages à partir de leur niveau réel pour vite les amener au niveau exigé.

Avec certains élèves plus "gazogène" que "diesel", le dire, c'est bien, mais pour le faire,le passage par Lourdes s'impose... en se levant "matin"... :lol:

JBB

Posté(e)

Ce que tu dis est vrai mais je pense qu'il faut juste une fois les besoin identifiés de l'enfant (et non pas élève), accepter ses limites et rester dans l'exigence tout en prenant en compte ses limites ! Je donne un exemple, un élève qui finit un cp en sachant à peine déchiffrer ne va pas commencer un ce1 comme les autres, c'est clair, il sera perdu ! Pour ma part, un peu utopiste, la scolarité est à envisager dans un parcours globale ! Je sais je vais me faire taper XD. Ce même élève pourra rattraper son retard en Ce2 à condition que l'apprentissage de la lecture se continue, car souvent l'apprentissage technique s'achève bien au cp. Quand j'étais en cp, nous avions pensé ses parcours avec toute les cycle (2 et 3). j'en discutais avec une maîtresse de Cm1 qui expliquait la même chose mais elle a juste déploré l'exigence des programmes par rapport aux capacités des élèves. Voici juste des parcelles de ma petite expérience :)

Posté(e)

Tout dépend ce qu'on met derrière le verbe "différencier". Si on considère par là qu'on admet qu'un élève ne parviendra jamais à atteindre le niveau requis, oui, effectivement je ne différencie pas, car rien que l'idée me choque.

Si différencier veut simplement dire adapter le travail demandé, comme le présente Adan, afin que chacun arrive au but final, là, je suis d'accord.

Malheureusement, la différenciation (peut-être telle qu'on vous la présente en IUFM, mais je ne sais pas, je suis d'une autre époque :wink: ) est souvent synonyme de nivellement par le bas, et c'est en général préjudiciable à tous les élèves.

Il me semble important que dans une classe, on soit exigeant avec la tête de classe pour que le travail rendu soit le plus parfait possible (que ces élèves travaillent de façon autonome et se relisent, plutôt que de multiplier les exercices de même type ou les très à la mode "plans de travail" que l'enseignant n'a même pas le temps de corriger).

Et il me semble important également qu'on soit exigeant envers tous les élèves, y compris ceux qui sont en difficulté, afin qu'on constate des progrès dans leur façon de travailler.

Cela peut se faire en faisant en sorte que tous soient bien à l'écoute, qu'après un temps de questions, tous se mettent au travail dans le silence (sans multiplier les voyages au bureau du maître) et se concentrent sur ce qu'on leur demande.

Ensuite, on peut apporter une aide particulière à chacun, mais on a mis en place une ambiance de travail aussi importante que la différenciation proprement dite, qui peut être un exercice photocopié à la palce de l'écrire, ou une phrase de moins, deux calculs ...

Posté(e)

J'ai le droit de répondre?

La plupart du temps je n'enseigne rien à mes enfants, je les accompagne dans leurs apprentissages... ils n'ont souvent pas beaucoup besoin de moi pour apprendre.

Etonnament (en fait, non ça n'a rien du tout d'étonnant), plus ce qui est demandé est scolaire, plus ils ont besoin d'être enseignés :devil_2: Le scolaire est souvent tellement anti-naturel qu'il faut toute une phase d'explication longue et pénible pour des savoirs somme toute assez basiques :blush:

Et vous allez me dire "ah mais oui, forcément, toi tu as 3 enfants, nous 25". Justement, je trouve le concept même de "classe" anti-naturel et contre-performant... quand je vois le temps passé en classe (de la maternelle au bac) et ce qu'on en retient :cry:

Mais c'est une nécéssité de nos sociétés modernes :smile:

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