mayre Posté(e) 10 juin 2010 Posté(e) 10 juin 2010 Puisque tu en parles, dans la Sarthe comme dans le Maine-et-Loire, régis par le même texte (le "je" étant l'IA, sous consigne du recteur): "J’appelle votre attention sur les cas particuliers qui devront faire l’objet d’une étude en commission de bassin préalablement à l’envoi de la proposition aux familles. Ils concernent les demandes de maintien en CP ainsi que les mesures dérogatoires suivantes : - Demande de réduction ou d’allongement d’une année de la scolarité à l’école maternelle, mesure dérogatoire au regard de l’article D.113-1 du code de l’éducation qui précise que les enfants admis dans les écoles et les classes maternelles y « sont scolarisés jusqu’à la rentrée scolaire de l’année civile au cours de laquelle ils atteignent l’âge de 6 ans, âge de la scolarité obligatoire » . - Demande de réduction ou d’allongement de plus d’un an de la scolarité à l’école élémentaire qui entraîne une dérogation à l’âge de sortie qui ne peut se faire avant 10 ans ou après 12 ans." Ce qui signifie donc qu'un enfant scolarisé en maternelle ne peut sauter une classe que s'il y a eu une demande de faite par l'équipe auprès d'une commission avant de le proposer à la famille. Sinon, il a 5 ans en CP... Sans juger de la pertinence, cela signifie donc que dans le cas qui nous intéresse, c'est rappé, il fallait que ce soit fait avant. Le texte de loi est ici: http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006071191&idArticle=LEGIARTI000006525731&dateTexte=&categorieLien=cid (je suis désolée, je ne peux pas mettre de lien, ni d'emoticones, d'ailleurs... Bug de mon ordi??)
JulieMarmotte Posté(e) 10 juin 2010 Posté(e) 10 juin 2010 Ben il ne faut pas s'énerver Liligrenouille : ça n'en vaut pas la peine... Merci pour le lien. Je constate donc que les IEN interprètent la loi à leur sauce et que cette dernière s'impose à leurs subordonnés : ce que je respecte ! Par contre, en tant que citoyenne lambda, permets-moi de penser qu'il n'aurait pas nécessairement gain de cause face à des parents déterminés... D'ailleurs, est-on sûr que cette version-là s'applique dans la Sartre ? Tu voulais sans doute parler de la Sarthe, mais ça m'a fait pensé à Sartre : Mon grand-père avait décidé de m'inscrire au Lycée Montaigne. Un matin, il m'emmena chez le proviseur et lui vanta mes mérites : je n'avais que le défaut d'être trop avancé pour mon âge. Le proviseur donna les mains à tout : on me fit entrer en huitième et je pus croire que j'allais fréquenter les enfants de mon âge. Mais non : après la première dictée, mon grand-père fut convoqué en hâte par l'administration ; il revint enragé, tira de sa serviette un méchant papier couvert de gribouillis, de taches et le jeta sur la table : c'était la copie que j'avais remise. On avait attiré son attention sur l'orthographe - « le lapen çovache ême le ten », - et tenté de lui faire comprendre que ma place était en dixième préparatoire. Devant « lapen çovache » ma mère prit le fou rire ; mon grand père l'arrêta d'un regard terrible. Il commença par m'accuser de mauvaise volonté et par me gronder pour la première fois de ma vie, puis il déclara qu'on m'avait méconnu ; dès le lendemain, il me retirait du lycée et se brouillait avec le proviseur.Sartre, Les Mots Et j'en reviens à mon idée : un petit test de niveau (stimulant pour l'enfant qui a des capacités et de la curiosité) permettrait sans doute de savoir si l'enfant aurait sa place dans la classe du dessus, et de convaincre, en cas d'échec, les parents de laisser leur progéniture dans sa classe "normale". Et s'ils ne sont pas contents, de retirer l'enfant prodige de l'école, et d'en faire un des plus grands philosophes de l'histoire de ce pays (après tout, il n'avait pas forcément tort, le grand-père ... ) Cela dit, l'ensemble du texte est propice à la réflexion, du côté des parents comme des enseignants.
Marlaguette72 Posté(e) 10 juin 2010 Auteur Posté(e) 10 juin 2010 Et j'en reviens à mon idée : un petit test de niveau (stimulant pour l'enfant qui a des capacités et de la curiosité) permettrait sans doute de savoir si l'enfant aurait sa place dans la classe du dessus, et de convaincre, en cas d'échec, les parents de laisser leur progéniture dans sa classe "normale". Alors cet après-midi, j'ai justement pris du temps pour faire passer quelques tests à la petite fille. Il en ressort que certes elle a un bon niveau de langage, et de compréhension. Mais au niveau du graphisme, elle va ramer si elle passe en GS (boucles, traits obliques...) Le découpage : c'est difficile de suivre un trait ou découper une forme. Elle ne reconnaît pas les chiffres écrits, se trompe parfois pour dénombrer ou constituer une petite collection (jusqu'à 5). (Ce qui est "normal" quand on sort de PS !!!) Pour classer des objets du plus petit au plus grand (5) : elle s'est bien trompée... Elle reconnait et nomme quelques lettres. Et puis certes, elles est grande en taille, mais elle est encore si petite... J'ai mal au coeur pour elle, parce que le rythme en grande section sera soutenu, et ça risque d'être difficile pour elle de suivre. (Bon OK, je ne dis pas qu'elle échouera, mais si elle réussi : à quel prix ? Un bout d' enfance gâchée...) Elle a encore besoin de temps pour grandir. C'est ce que je vais ré expliquer aux parents demain (Dernier jour pour finaliser les dossier en Sarthe), en espérant qu'ils suivent notre avis, et abandonnent l'idée du passage en GS. Dans le cas contraire, en discutant avec les collègues ont est tombés d'accord pour dire qu'on laissera la gamine suivre le désir de ses parents (pas envie de se battre, la commission d'appel nous paraît tellement disproportionné... et puis "il parait" que les parents ont très souvent gain de cause... ), mais qu'il sera mentionné dans le livret scolaire que le passage anticipé se fait contre l'avis du conseil de maîtres.
dhaiphi Posté(e) 10 juin 2010 Posté(e) 10 juin 2010 Dans le cas contraire, en discutant avec les collègues ont est tombés d'accord pour dire qu'on laissera la gamine suivre le désir de ses parents (pas envie de se battre, la commission d'appel nous paraît tellement disproportionné... Voilà une décision raisonnable et puis "il parait" que les parents ont très souvent gain de cause... ) Vouloir le bonheur des gens contre leur volonté est un travers dans lequel on ne doit pas se fourvoyer. il sera mentionné dans le livret scolaire que le passage anticipé se fait contre l'avis du conseil de maîtres. Votre rôle s'arrête là. 1
Petit_Gizmo Posté(e) 11 juin 2010 Posté(e) 11 juin 2010 Je ne mens pas à mes élèves (même si ce sont des enfants) et je ne le menace pas d'une "sanction" dont la probabilité de mise en application est proche du zéro absolu (résultats des évaluations nationales entre autres choses). Crois bien que je ne leur mens pas non plus et qu'à aucun moment je ne mets de pression quant à un éventuel redoublement. Mais les élèves (et leurs parents !!!) se mettent cette pression. Et chaque année, que ce soit dans ma classe ou dans celles de mes collègues, je constate que l'annonce du passage (pour les futurs 6èmes) ou du redoublement entraîne souvent une baisse des efforts et du travail.
fridou Posté(e) 11 juin 2010 Posté(e) 11 juin 2010 Et j'en reviens à mon idée : un petit test de niveau (stimulant pour l'enfant qui a des capacités et de la curiosité) permettrait sans doute de savoir si l'enfant aurait sa place dans la classe du dessus, et de convaincre, en cas d'échec, les parents de laisser leur progéniture dans sa classe "normale". Alors cet après-midi, j'ai justement pris du temps pour faire passer quelques tests à la petite fille. Il en ressort que certes elle a un bon niveau de langage, et de compréhension. Mais au niveau du graphisme, elle va ramer si elle passe en GS (boucles, traits obliques...) Le découpage : c'est difficile de suivre un trait ou découper une forme. Elle ne reconnaît pas les chiffres écrits, se trompe parfois pour dénombrer ou constituer une petite collection (jusqu'à 5). (Ce qui est "normal" quand on sort de PS !!!) Pour classer des objets du plus petit au plus grand (5) : elle s'est bien trompée... Elle reconnait et nomme quelques lettres. Et puis certes, elles est grande en taille, mais elle est encore si petite... J'ai mal au coeur pour elle, parce que le rythme en grande section sera soutenu, et ça risque d'être difficile pour elle de suivre. (Bon OK, je ne dis pas qu'elle échouera, mais si elle réussi : à quel prix ? Un bout d' enfance gâchée...) Elle a encore besoin de temps pour grandir. C'est ce que je vais ré expliquer aux parents demain (Dernier jour pour finaliser les dossier en Sarthe), en espérant qu'ils suivent notre avis, et abandonnent l'idée du passage en GS. Dans le cas contraire, en discutant avec les collègues ont est tombés d'accord pour dire qu'on laissera la gamine suivre le désir de ses parents (pas envie de se battre, la commission d'appel nous paraît tellement disproportionné... et puis "il parait" que les parents ont très souvent gain de cause... ), mais qu'il sera mentionné dans le livret scolaire que le passage anticipé se fait contre l'avis du conseil de maîtres. Bravo, je pense que tu as pris la bonne décision, en acceptant que l'enfant en question te montre ce qu'elle sait faire... Quand nous avons annoncé à l'enseignante de notre fille, en début de MS (dans une classe MS/GS), que notre fille était en demande de "plus" (et ne supportait pas la sieste imposée tous les après-midi), que nous l'avions fait tester, qu'elle était précoce et que la psy recommandait le glissement en GS, et que par ailleurs elle commençait à savoir lire, c'est limite si l'enseignante ne nous a pas ri au nez. Ensuite pendant deux mois, elle s'est acharnée à prouver à notre fille qu'elle n'avait rien de plus que les autres. Nous l'avons retirée de l'école fin décembre, dans un triste état (à la maison, crise de larmes sur crises de larmes, tout est trop difficile ou trop long, elle ne veut pas se soigner quand elle est malade pour ne pas guérir et ne pas retourner à l'école, et ne va plus vers les autres, la psy qui l'avait testée n'a pu que constater la dégradation et c'est elle qui nous a conseillé de la changer d'école, car pour elle il était "plus facile de changer d'école que d'essayer de changer l'enseignante". Aucune évaluation n'avait été passée, mais j'ai eu la surprise de découvrir deux mois après une grille d'évaluation, avec plus de B et C que de A (et je me suis vraiment inquiétée quand j'ai découvert que ma fille ne savait pas effectuer des actions de base telles que marcher, courir et sauter ! Quand j'en ai parlé à sa prof de danse, elle a cru que c'était une blague, car si on doit s'inquiéter sur sa motricité, pour elle c'est plutôt dans l'autre sens, car elle a une façon d'appréhender l'espace et son propre corps qui n'est pas du tout de son âge...). Bon, en fait, elle s'est lâchée sur toutes les évaluations, il n'y a rien pour corroborer ses dires Bref, elle est entrée en GS dans sa nouvelle école en janvier, et l'enseignante a été effarée de découvrir qu'à tout juste 4 ans 1/2, elle lisait déjà mieux que son fils en CP au même moment... Elle lui a fait passer les évaluations de GS en même temps qu'aux autres GS, et elle a eu 97% de réussite. Elle s'est très bien intégrée à sa classe, et n'a aucun problème pour le graphisme ou quoi que ce soit... Sa collègue de l'an prochain a déjà prévu de lui faire faire la lecture avec les CE1 de sa classe (ma fille est contente de passer en CP, mais ne veut pas apprendre à lire car elle sait déjà lire !). Évidemment, c'est encore un cas particulier, mais c'était juste pour montrer que certains enseignants peuvent être complètement bornés et se tromper sur toute la ligne (si elle avait essayé de voir son réel niveau, elle n'aurait pu que constater l'avant, au lieu de ça elle s'est retranchée derrière une imaginaire immaturité). Toi Marlaguette72, tu lui as laissé sa chance, et à te lire, je pense qu'effectivement, elle n'a pas le niveau... Présente ce qu'elle a fait aux parents, tu peux aussi leur montrer les cahiers d'un bon MS, qu'ils constatent la différence... Et au fait, on n'a jamais eu de fiches de passage ici (dans le 37)...
Charivari Posté(e) 12 juin 2010 Posté(e) 12 juin 2010 Évidemment, c'est encore un cas particulier, mais c'était juste pour montrer que certains enseignants peuvent être complètement bornés et se tromper sur toute la ligne (si elle avait essayé de voir son réel niveau, elle n'aurait pu que constater l'avant, au lieu de ça elle s'est retranchée derrière une imaginaire immaturité). C'est vrai que cela arrive, et qu'il nous faut accepter que les parents connaissent quand même mieux leurs enfants que nous. +1 aussi pour l'argument "maturité" qui n'est, à mon avis, pas recevable tel quel (quels critères ? quelle connaissance de l'évolution à venir de la maturité ? Qui sait si un enfant n'est pas "immature" parce qu'il s'ennuie intellectuellement ? Qui sait si, au contact de plus grands, il ne va pas murir juste pour se mettre à niveau naturellement ? )
zebu_01 Posté(e) 13 juin 2010 Posté(e) 13 juin 2010 Maman et assistante péda préparant le CRPE, je me permets de décrire mon cas particulier: Ma fille a commencé à déchiffrer en Ms, et nous lisait les noms des villes sur les panneaux de signalisation. En GS, elle lisait, au sens où l'entend un instit, c'est à dire en comprenant ce qu'elle déchiffrait. On nous a laissé entendre qu'un glissement en CP serait possible mais elle était épanouie donc nous avons refusé tout net. L'année du CP en CP/CE1, elle revient au bout d'un mois en disant, "je veux faire des truc durs comme les ce1, nous on ne fait rien". JE vais voir l'instit avec ma fille, et elle me dit texto "elle lit mieux que es CE1", elle a fini avant les autres alors elle fait l'andouille après..." Elle ne prend aucune décision alors que je lui dit que ma fille ne veut plus venir à l'école, qu'elle pleure pour ne plus y aller, qu'elle fait des cauchemars et n'est pas bien du tout. On ma répond que c'est pour rester avec moi car j'ai eu un bébé pendant les vacances, elle doit être jalouse.. Je me remets en question faisant confiance à l'instit, mais c'est de mal en pis toute l'année; je ne vais plus voir son instit qui minimise tout ce que je lui dit, je me dépatouille come je peux avec ma gosse et la fait tester, puis suivre par une psy car EIP. La rentrée suivante je n'en peux plus, elle va trés mal, souffre, et je rencontre à plusieurs reprise l'enseignante avec mon mari. On retente un dialogue, on essaie de faire confiance à cette nouvelle enseignante en lui donnant un double du rapport de la psy qui l'a testée, pour qu'elle comprenne l'ampleur du problème. On lui demande de contacter la psy et là, juste un mot dans le cahier de liaison: Votre fille ne sautera pas: Ce n'est pas la meillleure de la classe". Depuis, on a rompu tout dialogue avec une école qui refuse de nous entendre, ma fille a des syndrômes depressif de façon cyclique et l'équipe enseignante, j'en suis sure, pense que c'est nous qui la surestimons, qu'elle n'a rien d'autre que les autres enfants. Ma puce m'a dit que quand on a demandé à l'instit de CE1 d'appeler la psy, l'instit lui a demandé si c'est nous, parents, qui la poussions. Ellle a répondu que c'était plutot elle qui nous poussait. Ca montre déjà le peu de confiance des instits envers des parents inquiets. Ma fille est scolairement de plus en plus médiocre, ne fait rien en classe et quand elle a des grieffes contre l'insit, fait exprès de se planter au cntrole en me disant "elle m'enerve ben moi aussi je vais l'enerver". Je ne peux le dire à l'instit qui de toute façon ne voudriat pas me croire. Je ne crois plus en cette école, mais ne veut pas non plus ajouter un soucis en la changeant d'école, donc j'attend la fin du CM2. Ma fille souffre mais l'équipe éducative a refusé tant de fois de l'entendre que j'ai renoncé à tout dialogue. Elle n'est jamais invité aux anniversaires, n'a qu'une seule amie. Elle est décalée car écrivait des lettres à des copines en maternelle et ne comprenait pas qu'elles ne lui répondent pas, aujourd'hui sort des blagues fines que les autres ne comprennent pas. Imaginez son mal-être, le sentiment d'incompréhension qu'elle peut avoir. Elle est suivi par une psy alors qu'elle était gaie, et épanouie en maternelle. La psy précise que tout vient bien de l'école. Tout cela pour faire cette cesser cette querelle parents/enseignants. => Parents, essayer de dialoguer autant que possible avec les enseignants mais si comme moi, vous avez face à vous un mur d'incompréhension, ne laissez pas votre petit s'effondrer, ne faites pas comme nous... Acceptez de le faire au forcing en passant par l'IA. Même avec le rapport psy, j'ai refusé de le faire, j'ai voulu faire confiance à une équipe butée bornée, et aujourd'hui en CE2, il est trop tard à mon sens pour un saut. N'empêche que c'est bien ma gamine qui trinque et que les enseignants doivent se dire, "tu vois, c'est une élève pas meilleure que les autres on a eu raison de la protéger de ses méchants parents". Mais ma gosse continue de souffrir, de donner le change à l'école aussi, car les EIP sont de trés bons acteurs, et nous on continue à ramer pour tenter de l'aider à aller mieux.... => Enseignants, arretez de penser que nous sommes tous des parents qui surestiment leurs enfants bien que des parents comme ça il en existe, je le vois tout les jours. Essayer de vous remettre un peu en question, de prêter un peu d'attention à ce qu'on vous dit, nous parents, car on ne veut, pour la plupart, que le bien de nos enfants. Quand vous aurez à l'avenir à prendre une décision pour un glissement, essayer de penser aux enfants, à leur malêtre, mêle si ils ne vous le montrent pas à l'école, hormis en devenant pertubateur et mauvais. Entendez les craintes des parents, palez à l'enfant, faite lui faire des évalutaions pour mieux vous rendre compte. Et ne vous dites pas d'un enfant pour qu ion a refusé un saut que tout est réglé. Observez le, en classe, dans la cour, et peut-être verrez-vous que son comportement agité peut aussi être l'expression d'un malaise, de "se sentir à part" comme le dit ma fille, et non de l'immatutité que vous mettez à toutes les sauces. 1
ninounette Posté(e) 13 juin 2010 Posté(e) 13 juin 2010 c'est dommage de baisser ainsi les bras en disant que c'est trop tard de sauter une classe après le CE2 car c'est complètement faux.... Je suis du même avis. En français et maths, les programmes de CE2, CM1 et CM2 ne sont pas très différents, et ta fille ne devrait pas avoir trop de problèmes à acquérir d'elle même ce qui lui manquera. Si ta fille va mal, ça vaut le coup d'essayer, même si on n'est jamais sur que cette solution soit la bonne ...
JulieMarmotte Posté(e) 13 juin 2010 Posté(e) 13 juin 2010 Comme les autres, je ne peux que t'encourager à faire changer les choses pour ta fille. Elle ne va pas passer encore deux années scolaires comme ça ? Si ce n'est plus possible avec cette école, n'est-il pas possible d'en changer ? Et puis, le saut est toujours possible en primaire. Ma 2001 finit son CM1, et en français, tout ce qu'elle a vu cette année sera revu jusqu'au collège, et jusqu'à la 6è, il n'y a guère de nouveautés par rapport au CM1. Donc, CM2 = CM1 revu et approfondi (et 6è = CM2 revu et approfondi). Idem pour les maths. Donc, pour un enfant qui comprend vite et qui est avide de connaissances, sauter le CM1 ou le CM2 n'est pas le bout du monde, loin de là !
Laurence* Posté(e) 13 juin 2010 Posté(e) 13 juin 2010 Zebu01, mon neveu faisait de la dépression cyclique depuis quatre ans quand le saut de CM1 a été proposé et accepté bien qu'il n'était pas le premier de la classe (lui était pourtant très réticent ) : il va beaucoup mieux depuis... Il termine aujourd'hui sa 2cde sans problème Ce n'est donc pas trop tard...
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