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Posté(e)

Bonjour,

Les dates des réunions entre enseignants sont (généralement) discutées à la rentrée par le conseil des maîtres sur proposition du directeur, et un calendrier est établi.

Que faire lorsque le directeur impose le midi comme horaire, contre l'avis de deux de ses enseignants (sur 4) ?

Que faire également quand le directeur change la date au dernier moment, au mépris des agendas de (certains) de ses collègues. Ou bien qu'il termine une réunion plus tôt que prévu, et déclare que l'heure manquante sera effectuée dans trois jours entre midi et deux ?

Précision importante: Je ne suis pas contre le fait de rester le midi pour arranger une jeune collègue qui doit rentrer le soir pour retrouver ses petits, mais chez nous, il n'y a que des vieux roudoudous qui restent tous les soirs jusqu'à pas d'heure !

Quand un samedi sur trois s'est trouvé libéré, je me souviens qu'il était dit qu'en cas de désaccord sur les dates des réunions, il y avait lieu de les tenir le samedi matin. Quelqu'un se souvient - il de cette lointaine époque où nous découvrions avec bonheur les conseils d'école et leur cortège de débats animés et constructifs ?

Blague à part, cette recommandation reposait elle sur un texte ? Est il encore d'actualité ?

Merci de votre aide,

Un vieux collègue qui aime retrouver son canapé entre midi et deux.

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Posté(e)

J'adore l'expression "vieux roudoudous" :lol:

blague à part, bonjour l'ambiance...

Pour éviter cela, je propose aux collègues un calendrier annuel des dates de concertations, CE et autres joyeusetés... On en discute en réunion de pré-rentrée. Bien sûr on module dans l'année après avis de tous...

Pour le choix de l'horaire, le directeur tranche... sinon la majorité l'emporte.

Posté(e)

Tes collègues ont bien de la chance :wub:

J'ai connu une école avec toutes les réunions le soir, par 1h30 voire 1h (-> multiplication des dates) alors que toutes nous mangions sur place et toutes souhaitions partir "pas tard et sans correction" - entre 17h30 et 18h, quoi - (enfants et ados à la maison pour toutes).

Mais la promenade du midi du chien du directeur passait avant l'attention portée à 8 enfants et 2 ados "en crise". :glare::cry:

(seule année où j'ai fait à peine plus que mon quota de réunions, étant à 50%...)

Posté(e)

C'est effectivement très difficile de remporter l'enthousiasme de chacun sur les dates et horaires des réunions. Que ce soit le directeur qui tranche me semble logique, il ne peut pas y avoir que des contraintes liées à la fonction, il y a quand même quelques prérogatives...

Chez nous on est toutes des jeunettes avec gamins, on préfère donc toutes la pause de midi pour les réunions.

Il me semble que si cela posait problème à des collègues, j'essaierais de panacher, faire une réunion sur deux après la classe, par exemple...

Je ne connais pas le texte dont tu parles concernant le samedi matin, mais il serait difficilement appplicable étant donné que dans notre département, il y a des animations pédagogiques le samedi matin.

Posté(e)

Je ne peux pas t'aider sur le texte dont tu parle mais j'ai un petit exemple de contraintes l'an dernier dans une maternelle à 8 classes et 10 enseignants (dont une PE2) :

1 enseignante à 1/2 temps présente mardi / jeudi

1 enseignante à 80% présente lundi / mardi / jeudi

PE2 présente le vendredi (on a pas trop tenu compte de son jour puisqu'elle n'était pas obligée d'être présente)

Les autres présents tous les jours mais 1 enseignante était de surveillance de cantine tous les jours.

Pas de CE avant 19h30 parce que les parents ne pourraient pas venir

Je passe les activités personnelles le soir pour les autres enseignants.

Bilan :

Pour les 3 conseils de classes : un soir dans la semaine où tout le monde est là : mardi ou jeudi. Pour l'heure, l'un a été fait à 19h30, un autre à 18h00, le dernier à 18h30.

Les réunions d'enseignant : on faisait en sorte que cela change de jour et d'heure, pour que chacun ne soit pénalisé qu'une fois maximum. On e a fait aussi le samedi matin (très sympa d'ailleurs car on est pas fatigué de la journée, pas pressé car c'est l'heure de récupérer sa classe...)

C'est compliqué mais au moins, personne ne pouvait dire qu'il était pénalisé.

Au passage, un papa au conseil de 18h00 s'est dit que c'était sympa de quitter le travail un peu plus tôt!!! Et à chaque conseil, on a eu le nombre max de parents représentant!

Posté(e)

Tes collègues ont bien de la chance :wub:

J'ai connu une école avec toutes les réunions le soir, par 1h30 voire 1h (-> multiplication des dates) alors que toutes nous mangions sur place et toutes souhaitions partir "pas tard et sans correction" - entre 17h30 et 18h, quoi - (enfants et ados à la maison pour toutes).

Mais la promenade du midi du chien du directeur passait avant l'attention portée à 8 enfants et 2 ados "en crise". :glare::cry:

(seule année où j'ai fait à peine plus que mon quota de réunions, étant à 50%...)

Merci pour ta réponse,

Comme je l'ai dit, personne dans l'école n'est pressé de rentrer le soir chez lui. Si c'était le cas, je ferais bien entendu un effort. Non, il s'agit en fait dans ce cas d'un "bras de fer" (Courant dans la forme, assez hors norme dans le fond) entre un directeur et un adjoint. Si je ne résiste pas un peu, je laisse la porte ouverte à tous les abus...

Posté(e)

Je ne peux pas t'aider sur le texte dont tu parle mais j'ai un petit exemple de contraintes l'an dernier dans une maternelle à 8 classes et 10 enseignants (dont une PE2) :

1 enseignante à 1/2 temps présente mardi / jeudi

1 enseignante à 80% présente lundi / mardi / jeudi

PE2 présente le vendredi (on a pas trop tenu compte de son jour puisqu'elle n'était pas obligée d'être présente)

Les autres présents tous les jours mais 1 enseignante était de surveillance de cantine tous les jours.

Pas de CE avant 19h30 parce que les parents ne pourraient pas venir

Je passe les activités personnelles le soir pour les autres enseignants.

Bilan :

Pour les 3 conseils de classes : un soir dans la semaine où tout le monde est là : mardi ou jeudi. Pour l'heure, l'un a été fait à 19h30, un autre à 18h00, le dernier à 18h30.

Les réunions d'enseignant : on faisait en sorte que cela change de jour et d'heure, pour que chacun ne soit pénalisé qu'une fois maximum. On e a fait aussi le samedi matin (très sympa d'ailleurs car on est pas fatigué de la journée, pas pressé car c'est l'heure de récupérer sa classe...)

C'est compliqué mais au moins, personne ne pouvait dire qu'il était pénalisé.

Au passage, un papa au conseil de 18h00 s'est dit que c'était sympa de quitter le travail un peu plus tôt!!! Et à chaque conseil, on a eu le nombre max de parents représentant!

Merci pour ta réponse

Posté(e)

J'adore l'expression "vieux roudoudous" :lol:

blague à part, bonjour l'ambiance...

Pour éviter cela, je propose aux collègues un calendrier annuel des dates de concertations, CE et autres joyeusetés... On en discute en réunion de pré-rentrée. Bien sûr on module dans l'année après avis de tous...

Pour le choix de l'horaire, le directeur tranche... sinon la majorité l'emporte.

Merci pour ta réponse.

Je préfère tout de même l'idée qu'en cas de changement de date et d'horaire, par rapport au calendrier prévisionnel, que l'unanimité soit requise, plutôt que la majorité. Surtout dans une école à quatre classes, toutes avec des temps pleins.

Je reconnais bien entendu que les enseignants préfèrent majoritairement se réunir le midi et quitter plus tôt l'école. Dans la circonscription voisine de la notre, les réunions entre 12 et 14 h sont interdites par l'inspecteur. Les collègues s'entendent pour "tricher" sur les horaires.

Imaginons une école à trois classe, où le directeur et son collègue s'entendent pour exercer des pressions sur un troisième, pour qu'il participe au mouvement. (Mais bien entendu que ça existe !)

On établit un calendrier prévisionnel à la rentrée. Puis dans l'année, le directeur informe le "maillon faible" que la réunion du "tant" ne pourra pas se tenir pour X ou X raison. Et de proposer une date ou un horaire qui ne convient qu'aux deux autres. Bien entendu, le maillon faible a des obligations ou des empêchements bien connus de nos deux "lascars". Et comme par hasard, les horaires modifiés tombent en plein dans le mille. L'unanimité me semble alors souhaitable, plutôt que la majorité, si l'on ne veut pas encourager ce genre de comportements.

Je vais vous raconter une anecdote qui vaut son "pesant de cacahouètes":

Quand j'ai débuté dans le métier, j'ai travaillé dans une école de campagne à 8 classes, dont le directeur trouvait que sa cotisation syndicale, vu son échelon coûtait trop cher. Sans rire un instant, il nous a proposé de partager sa cotisation en autant de personnes qui voulaient bien participer à cette charmante et très originale proposition.

J'ai refusé. A une collègue s'inquiétant de ne pas être connue du syndicat, et donc pas défendue, il a répondu : "Ne vous inquiétez pas, moi je vous défendrai ! "

Quelques semaines plus tard, j'ai appris que j'étais le seul à avoir refusé.

Quelques mois plus tard, j'ai eu des problèmes avec une famille. L'inspecteur est venu m'inspecter et ma note a été gelée. Bien entendu, Monsieur le directeur avait une grande influence, et j'étais bien jeune...

J'ai participé au mouvement, changé de circonscription, et suis allé exposer mon amertume à ma nouvelle inspectrice. Elle m'a ré-inspectée dans le mois, 1.5 pts de plus. Mais notre "syndicat à lui tout seul" a continué à encaisser sa petite "rançon de tranquillité" en toute impunité.

Je suis aujourd'hui plus âgé, et je montre rapidement les dents dès qu'un directeur prend des décisions qui n'ont pour seul but que d'imposer son autorité et ne repose sur rien d'autre qu'une question d'égo.

Voilà, cela permettra peut être à vous tous de mieux comprendre pourquoi je lutte contre un "point de détail" qui finalement arrange tout le monde ailleurs. (les réunions entre 12 et 14 h.)

PS: Ce directeur est aujourd'hui à la retraite...

Posté(e)

Bonjour,

Les dates des réunions entre enseignants sont (généralement) discutées à la rentrée par le conseil des maîtres sur proposition du directeur, et un calendrier est établi.

Que faire lorsque le directeur impose le midi comme horaire, contre l'avis de deux de ses enseignants (sur 4) ?

Que faire également quand le directeur change la date au dernier moment, au mépris des agendas de (certains) de ses collègues. Ou bien qu'il termine une réunion plus tôt que prévu, et déclare que l'heure manquante sera effectuée dans trois jours entre midi et deux ?

Précision importante: Je ne suis pas contre le fait de rester le midi pour arranger une jeune collègue qui doit rentrer le soir pour retrouver ses petits, mais chez nous, il n'y a que des vieux roudoudous qui restent tous les soirs jusqu'à pas d'heure !

Quand un samedi sur trois s'est trouvé libéré, je me souviens qu'il était dit qu'en cas de désaccord sur les dates des réunions, il y avait lieu de les tenir le samedi matin. Quelqu'un se souvient - il de cette lointaine époque où nous découvrions avec bonheur les conseils d'école et leur cortège de débats animés et constructifs ?

Blague à part, cette recommandation reposait elle sur un texte ? Est il encore d'actualité ?

Merci de votre aide,

Un vieux collègue qui aime retrouver son canapé entre midi et deux.

Comme d'autres collègues l'ont dit je crois que le directeur doit savoir composer.

Si tous les soirs chaque PE a un empêchement, eh bien chacun fait une concession.

Il me semble que nous n'avons pas non plus 50 réunions à faire dans l'année.

Moi cette année j'ai compté ainsi:

- 6 de CE

- 5h de CMC

- 5h de CM

(ça fait en gros une par mois et on en faisait aussi pour l'aide perso)

Pendant l'été je prépare le calendrier avec les mois où il faut faire ces réunions (à part pour le 1er CE que je fais avant la toussaint) et à la rentrée on parle des jours et horaires qui nous arrangent ou pas et je finalise.

Posté(e)

Que j'aime les petites écoles dans lesquelles les réunions se font autour d'une table, à midi, avec le repas dans l'assiette, sans se prendre la tête, sans véritable calendrier défini....! Et je vous assure qu'on n'est pas moins productif que dans les autres écoles ;)

Posté(e)

J'adore l'expression "vieux roudoudous" :lol:

blague à part, bonjour l'ambiance...

Pour éviter cela, je propose aux collègues un calendrier annuel des dates de concertations, CE et autres joyeusetés... On en discute en réunion de pré-rentrée. Bien sûr on module dans l'année après avis de tous...

Pour le choix de l'horaire, le directeur tranche... sinon la majorité l'emporte.

Merci pour ta réponse.

Je préfère tout de même l'idée qu'en cas de changement de date et d'horaire, par rapport au calendrier prévisionnel, que l'unanimité soit requise, plutôt que la majorité. Surtout dans une école à quatre classes, toutes avec des temps pleins.

Je reconnais bien entendu que les enseignants préfèrent majoritairement se réunir le midi et quitter plus tôt l'école. Dans la circonscription voisine de la notre, les réunions entre 12 et 14 h sont interdites par l'inspecteur. Les collègues s'entendent pour "tricher" sur les horaires.

Imaginons une école à trois classe, où le directeur et son collègue s'entendent pour exercer des pressions sur un troisième, pour qu'il participe au mouvement. (Mais bien entendu que ça existe !)

On établit un calendrier prévisionnel à la rentrée. Puis dans l'année, le directeur informe le "maillon faible" que la réunion du "tant" ne pourra pas se tenir pour X ou X raison. Et de proposer une date ou un horaire qui ne convient qu'aux deux autres. Bien entendu, le maillon faible a des obligations ou des empêchements bien connus de nos deux "lascars". Et comme par hasard, les horaires modifiés tombent en plein dans le mille. L'unanimité me semble alors souhaitable, plutôt que la majorité, si l'on ne veut pas encourager ce genre de comportements.

Je vais vous raconter une anecdote qui vaut son "pesant de cacahouètes":

Quand j'ai débuté dans le métier, j'ai travaillé dans une école de campagne à 8 classes, dont le directeur trouvait que sa cotisation syndicale, vu son échelon coûtait trop cher. Sans rire un instant, il nous a proposé de partager sa cotisation en autant de personnes qui voulaient bien participer à cette charmante et très originale proposition.

J'ai refusé. A une collègue s'inquiétant de ne pas être connue du syndicat, et donc pas défendue, il a répondu : "Ne vous inquiétez pas, moi je vous défendrai ! "

Quelques semaines plus tard, j'ai appris que j'étais le seul à avoir refusé.

Quelques mois plus tard, j'ai eu des problèmes avec une famille. L'inspecteur est venu m'inspecter et ma note a été gelée. Bien entendu, Monsieur le directeur avait une grande influence, et j'étais bien jeune...

J'ai participé au mouvement, changé de circonscription, et suis allé exposer mon amertume à ma nouvelle inspectrice. Elle m'a ré-inspectée dans le mois, 1.5 pts de plus. Mais notre "syndicat à lui tout seul" a continué à encaisser sa petite "rançon de tranquillité" en toute impunité.

Je suis aujourd'hui plus âgé, et je montre rapidement les dents dès qu'un directeur prend des décisions qui n'ont pour seul but d'imposer son autorité et ne repose sur rien d'autre qu'une question d'égo.

Voilà, cela permettra peut être à vous tous de mieux comprendre pourquoi je lutte contre un "point de détail" qui finalement arrange tout le monde ailleurs. (les réunions entre 12 et 14 h.)

PS: Ce directeur est aujourd'hui à la retraite...

J'ai mal choisi le mot, en effet, "unanimité" correspond mieux. Chez moi, la majorité c'est l'unanimité en fait... :smile:

Sinon, j'ai connu le même genre de modèle de dirlo que toi, un drôle de phénomène, je débutais aussi, il décidait de tout, tout seul, nous programmait des réunions le midi pour le soir, jusqu'au jour où j'ai dit non. Les autres collègues le craignaient, je vous assure que c'est vrai. Résultat, j'ai subi des conseils d'école tribunaux où je me retrouvais seule, d'un côté de la table, face à 11 personnes (parents qu'il avait pris soin de monter contre moi, collègues qui n'osaient pas aller à l'encontre du petit chef et le petit chef lui-même qui pensait bien me faire courber l'échine.. :D Ben non.. j'ai gentiment montré les crocs... continué sur ma lancée, quitté l'école pour... prendre une direction et ne surtout pas faire comme lui...

Que j'aime les petites écoles dans lesquelles les réunions se font autour d'une table, à midi, avec le repas dans l'assiette, sans se prendre la tête, sans véritable calendrier défini....! Et je vous assure qu'on n'est pas moins productif que dans les autres écoles ;)

J'en suis sûre! le calendrier nous est imposé, sinon nous nous en passerions très bien... :wink:

Posté(e)

En même temps, il y a des dérives partout, et c'est pour cela qu'il est nécessaire de tout cadrer.

Et après tout, ce sont des heures pour lesquelles nous sommes payés, donc quelque part, c'est normal d'avoir à y assister.

Cela dit, c'est vrai que, quelque soit la formule choisie, le résultat de ces réunions n'est pas toujours concluant et c'est une des raisons pour lesquelles on n'est pas toujours très contents de devoir y aller. :wink:

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