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Posté(e)

Est-ce que cette différence perdure dans le temps : constates-tu toujours, en CP, ou en CE1, un écart entre ceux qui sont entrés à l'école à 2 ans, et ceux qui sont arrivés à 3 ?

Neuneu un jour, neuneu toujours et lycée de Versailles !

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Posté(e)

Daiphi, continue à rajeunir et lâche les baskets aux autres, STP :bleh: !

:wink:

Je vais en effet bientôt arriver à mes 6 ans à l'occasion desquels j'ai appris à lire (ou à déchiffrer diraient les Foucambertistes) en trois mois sans avoir mis un pied en maternelle.

Exemple qui ne prouve rien mais qui vaut tout autant qu'un exemple contraire ou des statistiques orientées. De là à dire qu'il suffirait de fréquenter la maternelle pour transformer les baudets en chevaux de course (comme dirait JBB), il y a un fossé que je ne franchirai pas.

Une influence bénéfique, je vous le concède aisément, mais qui ne pèsera pas lourd face au déterminisme social dont Papillon2074 estime que je suis le chantre sur ce forum. :wink:

Posté(e)

Même si on peut trouver ça injuste, ne pas le considérer comme une fatalité etc ... ce fameux déterminisme social est plus qu'évident.

Bourdieu avait, je trouve, fait pas mal de lapalissades là-dessus.

Posté(e)

Je me sens un peu visée dans ce message...

Trouver que la note ne sert à rien (ce qui est vrai, puisqu'elle ne reflète pas vraiment le travail réalisé, mais l'ancienneté, d'où les nombreuses désillusions des jeunes collègues en début de carrière) ne veut pas dire que l'on pense, ou en tout cas que je pense, que la carrière évoluera plus vite (en plus dans mon cas, mon ancienneté comme prof ne correspond pas à mon échelon, donc je ne passerai toujours qu'à l'ancienneté).

Je suis simplement attérrée du stress occasionné par les inspections (et comme quelqu'un l'a dit, des affichages refaits la semaine précédente, et des séances inhabituelles pratiquées le jour J), et de la façon dont la plupart des collègues perçoivent ces inspections, non comme un entretien professionnel, un échange entre deux personnes, mais comme une note, ou une simple appréciation sur un bulletin.

Je trouve que c'est faire bien peu cas du travail quotidien réalisé par chaque enseignant dans sa classe, que de le juger, par une note en plus, sur une visite d'une heure tous les 3 ans dans le meilleur des cas... C'est infantilisant, et parfois peu professionnel, quand en plus le rapport qui arrive ne répond pas aux questions posées, et qu'il est truffé de fautes d'orthographe et de conjugaison...

On devrait ressortir de l'entretien qui suit l'inspection avec une liste de points positifs (c'est motivant), et une de points à travailler (on peut toujours progresser), accompagnée d'une bibliographie.

Peut-être que finalement, ce sont les IEN qu'il faudrait changer : avoir été enseignant me semble nécessaire pour pouvoir apprécier le travail des PE que l'on visite, mais la dimension managériale manque cruellement. Heureusement, certains IEN (plutôt des quarantenaires) ont intégré cette dimension du privé, tout en gardant leur humanité, et l'on ne peut que s'en féliciter : les échanges sont constructifs, les pistes de travail concrètes, on est écouté, et pas jugé avant même d'être visité...

Cela ne s'oppose pas au fait qu'on soit mieux payé à 50 qu'à 30 ans, et que l'augmentation de salaire soit jalonnée.

Je ne te visais pas toi personnellement, mais plutôt le ton général à propos du sujet, qui me semblait éluder des points importants.

Je ne reviendrai pas sur tout ce que j'ai écrit au sujet de l'importance de conserver la note.

Simplement, le stress que vous ressentez (et que j'ai ressenti) au moment de vous faire inspecter, les manipulations faites dans les classes pour changer les affichages, ça ne nessécite pas une remise en cause de la note, et ce n'est certainement pas un entretien par an qui les fera changer.

Posté(e)

Laissons dire... Bientôt, ils vont nous prôner les mérites de l'école à deux vitesses. Pauvre Albert Camus, heureusement que son monsieur Germain était un peu moins pessimiste que certains PE du XXI° siècle !

Ouf, j'vais m'coucher, moi !

C'est quoi ce sous-entendu ? Tu sembles tirer des conclusions très rapides face à la contradiction. Qui a dit ici qu'il fallait une école à 2 vitesses ?

On fait la classe de la même façon selon l'origine sociale de chaque enfant, ça n'empêche pas d'être lucide. C'est au-delà de l'utopie que de croire qu'il n'y a pas de contextes familiaux et sociaux qui sont à l'origine d'inégalités.

Je ne connais pas d'enseignants qui font la classe différemment selon la classe sociale des enfants.

Posté(e)

Le simple fait d'être "inspecté" une fois tous les .....?...... ans ajoute beaucoup à ce fameux stress.

Celles et ceux qui ont l'habitude de bosser avec "du monde en fond de classe" presque au quotidien sont souvent plus détendus lors de ces visites du légat de l'IA.

De là à prétendre que tous les PE seraient meilleurs s'ils avaient un "chef sur le dos" toute la journée, certainement pas! :D

Posté(e)

Croire que le métier éminemment humain que nous exerçons puisse échapper à ce parallèle, c'est encore croire au père Noël en ces temps de "réformes".

Et plus en enlèvera les bornes, dont la notation, qui empêchent les dérives, et plus vite on cassera notre métier. :mad:

"...

Et dire que tant de collègues se laissent prendre aux sirènes en démantelant d'eux-mêmes l'École Primaire

Et qu'est-ce qu'ils font pour la démenteler ?

Par exemple être super contents de la suppression de la note, pensant, égoïstement, que leur petite carrière personnelle avancera plus vite (comme les employés du Privé), alors que ça aura surtout pour effet de ficher un sacré bazar, de bien nous diviser, et d'ôter toute borne permettant de pouvoir nous y retrouver.

Qu'on pense qu'il faille ajouter un autre paramètre à la note pour davantage de justice (comme la légalisation des inspections surprises, qui permettrait à l'IEN, à supposer qu'il n'en soit pas quand même conscient, de voir la réalité de la pratique de chacun), soit, mais qu'on se félicite de sa disparition, sans même se rendre compte de ce que ça implique, me laisse pantoise !

Lorsque j'ai démarré dans la carrière, jamais je n'ai jalousé le fait qu'un collègue avec 20 ans - 30 ans d'expérience ait une bien meilleure note que la mienne, une meilleure paye. :blink:

Savoir que la mienne allait augmenter au fur et à mesure de ma carrière, que grâce à elle je pourrais me défendre d'éventuelles interventions totalitaires de certains IEN me rassurait.

Constater chez certains collègues en début de carrière des attitudes semblables aux jeunes cadres dynamiques des années 90 dans le privé me contrarie fortement, d'autant que leurs dents longues à rayer le parquet se casseront de la même façon que les leurs, une fois qu'ils auront participé activement à détruire leur métier en lui ôtant tout ce qui permet de le régler.

Je me sens un peu visée dans ce message...

Trouver que la note ne sert à rien (ce qui est vrai, puisqu'elle ne reflète pas vraiment le travail réalisé, mais l'ancienneté, d'où les nombreuses désillusions des jeunes collègues en début de carrière) ne veut pas dire que l'on pense, ou en tout cas que je pense, que la carrière évoluera plus vite (en plus dans mon cas, mon ancienneté comme prof ne correspond pas à mon échelon, donc je ne passerai toujours qu'à l'ancienneté).

Je suis simplement attérrée du stress occasionné par les inspections (et comme quelqu'un l'a dit, des affichages refaits la semaine précédente, et des séances inhabituelles pratiquées le jour J), et de la façon dont la plupart des collègues perçoivent ces inspections, non comme un entretien professionnel, un échange entre deux personnes, mais comme une note, ou une simple appréciation sur un bulletin.

Je trouve que c'est faire bien peu cas du travail quotidien réalisé par chaque enseignant dans sa classe, que de le juger, par une note en plus, sur une visite d'une heure tous les 3 ans dans le meilleur des cas... C'est infantilisant, et parfois peu professionnel, quand en plus le rapport qui arrive ne répond pas aux questions posées, et qu'il est truffé de fautes d'orthographe et de conjugaison...

On devrait ressortir de l'entretien qui suit l'inspection avec une liste de points positifs (c'est motivant), et une de points à travailler (on peut toujours progresser), accompagnée d'une bibliographie.

Peut-être que finalement, ce sont les IEN qu'il faudrait changer : avoir été enseignant me semble nécessaire pour pouvoir apprécier le travail des PE que l'on visite, mais la dimension managériale manque cruellement. Heureusement, certains IEN (plutôt des quarantenaires) ont intégré cette dimension du privé, tout en gardant leur humanité, et l'on ne peut que s'en féliciter : les échanges sont constructifs, les pistes de travail concrètes, on est écouté, et pas jugé avant même d'être visité...

Cela ne s'oppose pas au fait qu'on soit mieux payé à 50 qu'à 30 ans, et que l'augmentation de salaire soit jalonnée.

Curieusement je constate l'inverse concernant les IEN

Mon ancienne IEN lors de son départ à la retraite nous a elle aussi souhaité "bon courage pour la suite" avec la nouvelle vague d'IEN car ils ont été justement plus formés qu'eux à la théorie et donc ont pour certains tendance à être d'autant plus décalés du terrain

Posté(e)

Je me permets d'intervenir pour apporter une voix discordante sans être polémique.

On a l'obligation des moyens pas des résultats? Vous êtes sûr de vous?

Pourquoi l'obligation de résultat choque t-elle autant? Je ne connais pas beaucoup d'enseignants qui n'aient pas au fond d'eux, au moins une obligation morale de résultat. On travaille pour faire progresser des élèves non ? Si aux évaluations ma classe a massivement échouée, même si j'y ai mis les moyens, même si j'ai bossé comme un malade, et bien je considère que je n'ai pas fait correctement mon boulot. Ca ne me gène pas vraiment d'être évalué sur mes résultats si c'est une évaluation honnête, plutôt que sur les seuls moyens. J'ai connu pas mal de collègues saqués malgré les bonnes performances de leurs élèves parce qu'ils n'utilisaient justement pas les "bons" moyens. (et le contraire existe aussi) Je trouve que c'est se dédouaner facilement que de considérer que si on s'est donné à fond et bien, ma fois, si les résultats ne sont pas là...

Certes, quand on parle de résultats, que l'on enseigne en centre ville ou en zone sensible on ne parle sûrement pas de la même chose je suis bien d'accord mais c'est encore plus important en zone sensible d'avoir cet horizon de résultat (en centre ville, les parents se chargent de vous le rappeler si vous l'avez oublié), (éviter le syndrome "entre les murs": je ne vous apprends rien mais je suis sympa avec vous). L'écart des acquis, entre le moment où l'on prend un élève en charge et le moment où on le laisse c'est bien ça le résultat recherché.

Alors, comment faire une évaluation objective, qui prennent en compte le contexte où on exerce, les moyens ET les résultats, c'est bien la question, mais dire que les mots résultats ou performances sont à bannir (monde de l'entreprise: mal) et qu'on ne veut surtout pas être jugé à cette aulne, je ne suis pas d'accord.

+1

Posté(e)

et on a mis un frein à la carrière des fumistes ou ceux qui ont fait des bêtises.

Rien n'est moins sûr .....

Posté(e)

D'accord avec tartinette, ça me semble très idéaliste comme vision des choses et je connais le problème de très près car une collègue avait des notes très correctes malgré quelques "soucis" on dira.

Tant de choses sont impossibles à évaluer dans notre boulot, a fortiori en restant 1 heure dans une classe 1 fois tous les 4 / 5 ans.

Posté(e)

En tout cas, ils peuvent y aller!

Car entre ceux qui acquiescent les yeux fermés en pensant que ce sont les autres qui posent problème, les candides, les "je sais mais que peut on faire...?", ceux qui voient déjà quel profit tirer d'un tel changement sans compter les dents longues et, à l'opposé, ceux qui présentent la "SUPERBE AVANCÉE SOCIALE" (relation EMPLOYES/EMPLOYEURS) qui se met en place comme une étape d'un plan sur le long terme d'une mise en concurrence exacerbée (dans le genre diviser pour mieux régner, voire éventuellement plus), il y a la masse qui suivra le guide.

Je le répète, il suffit de voir ce qui s'est passé (ou se passe) dans les services publics privatisés comme France Télécom et La Poste qui représentent de sacrées alertes, plus ou moins médiatisées, de ce que peut laisser envisager les relations sociales dans ces structures...

Posté(e)

Ok, mais si la seule réponse qu'on nous propose c'est la grève, il n'est pas bien étonnant que plus personne ne suive... :glare:

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