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Vous qui aimez vraiment votre métier... SUITE, mon expérience


cm88

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Désolée de pourrir le forum avec 3615 MA VIE... mais j'essaye d'y voir plus clair et vous m'aidez, alors merci.

Merci beaucoup à celles qui ont répondu au premier post. C'était très intéressant.

J'en ouvre un nouveau car je voudrais maintenant présenter ma situation et avoir vos avis et si je continue sur l'autre post vous ne verrez surement pas mon message.

Donc je suis en congé parental et en train de réfléchir à un changement de métier. J'ai trouvé un métier qui me plairait. Il faudra que je reprenne les études et ce ne sera pas facile. Ensuite, fini les vacances scolaires, les mercredis, les horaires corrects. Hors je suis maman de 2 jeunes enfants et j'avoue que j'ai un peu l'impression de les laisser tomber.

Mais surtout j'ai peur. Peur de regretter, quels que soient mes choix. Rester PE et comprendre que ce n'était vraiment pas pour moi, mais ce sera trop tard pour changer. Changer maintenant et regretter une vie de famille peut-être plus facile. En fait, j'ai peur que mes enfants me manque et de ne plus être assez présente pour eux.

Oui, mais voilà, saurais-je un jour aimer vraiment ce métier ?

Vous avez toutes parlé de patience. Je ne le suis pas.

Beaucoup ont dit qu'elles se sentaient juste bien en classe, dans leur élément. Ce n'est pas mon cas.

Certaines ont préciser qu'il ne fallait pas être angoissé. C'est exactement ma nature : angoissée.

Pour donner quelques exemples concrets...

En PE2, en stage CE1-CE2, j'avais tellement peur de dire une bêtise ou d'écrire un mot avec une faute que je préparais mes cours dans les détails, jusqu'aux exemples qui étaient sensés venir des élèves.

Je suis paniquée à l'idée d'accompagner des élèves à la piscine.

J'adore échanger, discuter avec un enfant, mais je déteste devoir « tenir » une classe.

Je n'ai aucune autorité naturelle.... alors oui je sais ça se travaille, mais on ne nous en a pas donné les clés pendant la formation.

Je ne suis pas bricoleuse, je chante faux et d'ailleurs je ne connais pas beaucoup de comptines et je n'ai pas d'idées pour les activités en maternelle.

L'élémentaire, me direz-vous... Je suis mal à l'aise avec les plus grands et j'ai du mal à supporter le bruit des petits. J'ai des problèmes d'oreille. Et de voix d'ailleurs... après la journée j'ai les cordes vocales fatiguées, car j'ai une petite voix et je la force.

Je déprime à l'idée de passer mes week-end et mes soirées à travailler, mais je suis perfectionniste et indécise, donc je fais et refais. Oh d'ailleurs j'avais eu de bonnes appréciations de l'IEN lors de sa visite ! C'est comique.

Et puis j'ai en horreur l'idée que je vais devoir attendre 10 ans avant d'avoir une classe qui me convienne. Et je n'ai pas envie de me glisser chaque année dans le système des titulaires des classes que je vais compléter. J'ai besoin de stabilité pour me sentir bien, alors 3 écoles différentes, 4 niveaux, c'est dur pour moi (c'est ce que je devais avoir l'an dernier)... (je sais qu'il y a bien pire...).

Et je pourrais continuer, mais je risque de perdre des lecteurs là !

Donc, joli tableau, n'est-ce pas.

Pourtant je pense que pour les gens qui y arrivent, qui s'en sortent, ce métier doit être bien, vraiment. Et avec des avantages, n'est-ce pas... Alors même avec tout ça la décision de le quitter n'est pas facile. Et puis je suis une indécise, mais ça je vous l'ai déjà dit.

Bref, mon cas est-il grave, désespéré ?

Pensez-vous que je puisse devenir une prof comme vous, heureuse d'aller en classe (et non pas de rentrer à la maison le soir, comme moi!), pas stressée, qui profite de ses week-ends et qui trouve des solutions à ses difficultés sans en faire une montagne à chaque fois ?

Je veux dire, tout ça, ça s'apprend, ça vient avec le temps, ou c'est déjà en vous à la base ?

Heu... MERCI aux courageux(-ses) qui en sont là, et encore MERCI à ceux et celles qui répondront !

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Je n'ai pas vu ton autre post mais je veux bien répondre à ton message. Personnellement, mes premières années ne sont pas mes meilleurs souvenirs : postes fractionnés, postes de maternelle alors que j'ai horreur de ça, manque d'idées et contrairement à toi trop autoritaire... J'ai eu la chance d'être titularisée la troisième année sur un poste d'élémentaire. Tout a changé! J'aime ce que je fais maintenant.

Le problème, je pense, c'est que dans le métier de prof d'école, il y a plusieurs métiers différents : la maternelle, l'élémentaire, l'ASH, les remplaçants, pour moi, ce sont des métiers différents! Peut-être n'as-tu pas encore trouvé celui qui te convenait?

Pour les préparations, oui, c'est du travail, surtout au début mais tu prends de l'assurance au fur et à mesure des années. Tu acceptes une part d'inconnu de plus en plus grande et tu arrives à gérer les imprévus. Ca aussi c'est normal.

Tu n'es pas bricoleuse, tu chantes faux? Et ben, moi, j'suis nulle en maths et en sciences (ça arrive!). Quand je te dis ça, je n'exagère pas : il a fallu que je demande à une copine/collègue comment on faisait une division avec des décimaux... On ne peut pas être bon en tout, la polyvalence est un exercice difficile. Je passe juste un peu plus de temps sur ces matières et j'anticipe un maximum. En revanche, je sais qu'on ne me collera pas sur des notions de grammaire par exemple donc je prépare un peu moins.

Pour finir, il faut aussi savoir accepter que tu ne te sens pas bien dans ce métier et décider de le quitter si vraiment tout ceci ne te convient pas. Personne ne peut prendre cette décision à ta place, ce sera à toi de décider. Si tu choisis de le faire, tu accepteras également de ne pas avoir de regrets. Bon courage!

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J'ai travaillé pendant 13 ans dans un tout autre métier (dans le privé) que l'enseignement avec trois enfants en bas âge. J'avais donc beaucoup moins de vacances, pas de mercredis le plus souvent mais quand j'étais avec mes enfants j'étais totalement et entièrement avec eux.

Donc je n'ai pas le sentiment en tant qu'enseigannte d'être plus présente auprès de mes enfants. Biensur en temps de "présence: me trouver à côté de mes enfants ", oui ce temps est plus long maintenant. Mais en ce qui concerne le temps de "présence: être totalement disponible pour mes enfants" j'ai le sentiment que ce temps est un peu moins long à présent (esprit souvent pris à ma classe par exemple, achats divers à droite et à gauche, pianotage sur ordi pour préparer la classe, lecture de bouquins pédago etc...).

En plus avec mon ancien métier j'arrivais à être là le matin ou le soir devant l'école ce qui me permettait d'échanger avec les maitresses et les autres mamans ce qui est totalement impossible maintenant. Je faisais même leur rentrée des classes puisque mon employeur nous permettait ce jour là d'arriver plus tard. Donc tout ça dépend vraiment de l'autre métier à trouver.

J'ai l'impression bien souvent qu'il y aussi bien des idées reçues sur notre métier d'enseignant que peuvent en avoir un enseigant pour le travail dans le privé. Je m'excuse pour la remarque qui va suivre, forcément un peu caricaturale mais j'ai l'impression que les enseignant n'ayant jamais cotoyé le monde du travail avec ses 35h et ses 5 semaines de congés payés imaginent cela comme quelque chose d'inconcevable. Rassurons les: on vit très bien aussi sans les deux mois de vacances! Et d'ailleurs quand j'ai choisit le métier d'enseignante, ce n'est pas les vacances qui ont déterminé mon choix. Evidemment je ne crache pas sur la soupe et je suis ravie de pouvoir bénéficier de ces vacances mais si le métier ne m'avait pas convenu jamais je n'aurais choisit cette voie. Donc les vacances peuvent être un prix bien cher à payer parfois, au prix pour certains de leur santé physique ou morale.

Pendant ces 13 ans je n'ai jamais eu le sentiment d'abandonner mes enfants. Il me semble donc qu'il ne faut pas forcément raisonner en fonction de tes enfants mais plutôt en fonction de ce que tu pourras faire comme activité professionnelle. De plus dans certains métier tu peux avoir la possibilité d'être à 80 pour cent et de ne pas travailler le mercredi.

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J'avais répondu à ton autre post...J'ADORE mon métier: le plus beau du monde pour moi!! et pourtant...

Non la zen attitude, l'organisation, la patience ne sont pas forcément innées!!

Il y a 6ans j'étais PE2...angoissée...migraineuse...pas sur de moi...Difficile pour moi d'avoir une maternelle (à cause du bruit et des migraines chaque soir) et en même temps les "grands" me faisaient peur. Je passais des soirées et des débuts de nuits à faire mes prep...J'ai eu de bonnes appréciations lors de mes visites. Mais ça n'a pas été une super année...

Mon 1er post a été en clis (j'y suis toujours d'ailleurs)...Grâce à mes élèves j'ai appris à être patiente, à ne pas bosser des heures et des heures parce qu'au final ça ne sert pas à grand chose! (mes meilleures séances sont celles presque improvisées!!! plus d'un PE te le dira!). J'ai appris à m'organiser (ça il m'a fallu du temps, au moins 3ans) notamment à ne pas faire passer mon boulot avant tout.

Et puis j'ai eu un bébé...Il a fallu encore m'organiser...Et je suis si heureuse de pouvoir passer tout ce temps avec elle (mercredi, vacances...).

Je vais à l'école avec le sourire...Pendant les vacances, mes élèves finissent par me manquer...

Mais ça n'a pas toujours été le cas!!

Tout ça pour te dire que pour certaines d'entre nous, nous ne sommes pas "nées" PE...Nous le sommes devenues... :wink:

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Concernant le message sur la vie quand on travaille dans le privé, je me permets de rappeler que le « privé » est un pot pourri de plein de situations différentes.

Dès que t’as le statut cadre (et parfois même sans…), ça peut vite devenir un enfer – que je vis actuellement .

Les journées c’est plus du 9h-20h…donc les 35h, on en est bien loin.

La possibilité de passer à 80% si tu as un enfant par exemple…elle existe en théorie, mais si tu veux devenir le bouc émissaire de ta boite et être rangé dans un placard, il n’y a pas mieux.

Et ce qui me rend complètement dingue, c’est quand exceptionnellement tu dois partir du travail à 17h30 parce que tu as un rdv chez le médecin ou autre…et là tu entends toujours la petite blague de michel ou christophe «alors ! t’as pris ta demi journée de rtt ?? » Haha c’est drôle.

Je ne suis pas enseignante hein, je souhaite me reconvertir pour le devenir. Je sais que ce qui m’attend en tant qu’enseignante n’est pas évident du tout, surtout en début de carrière.

Dans la boite où je bossais avant (une grand groupe connu) ma responsable avait un petit garçon. J’y suis restée deux ans : son petit avait 1-2 ans, et elle 28-29 ans.

Je vous donne sa journée type :

- Le matin c’était la course : réveil, on se prépare, on prépare le gamin, on le dépose à la crèche, on prend le rer (1h de trajet quand tout va bien)…et on arrive au travail assez tard (vers 9h30/9h45)

- La journée non stop et le midi on mange devant l’écran pour gagner du temps (normal)

- le soir on part vers 20h, même plus tard lorsqu’on avait du retard le matin ou lorsque c’est nécessaire en raison de la quantité de travail

- On arrive chez soi vers 21h.. ;le petit chérubin dort déjà (oui le matin c’est maman qui le dépose à la crèche alors en échange papa va très tôt au travail pour pouvoir le récupérer le soir).

En gros, elle voit son gamin 40 minutes le matin (dans la course) et le week-end.

Si elle passe à 80% pour ne pas travailler un jour dans la semaine, elle grille sa carrière…

Donc elle ne vit que pendant 5 semaines + 9 jours (de rtt)

Et je vous passe les détails sur le stress et la pression au travail.

Je l’ai vue arriver plusieurs fois malade au boulot au lieu de rester chez elle parce que : trop de travail + arrêt maladie mal perçu par les collègues

Et il ne s’agit pas du tout d’une grande cadre dirigeante…bac + 5, 4 ans d’expérience, chargée de com dans un grand groupe (pas du tout directrice de la com), un peu moins de 3000 € nets par mois. Bref un parcours classique dans le privé.

J’en suis à ma 3ème boite, c’est partout pareil.

Moi je refuse de vivre ça car en plus le type de postes qu’on occupe dans le privé ne m’intéresse absolument pas. Mais il faut bien garder à l’esprit que l’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs.

C’est très difficile…il faut prendre le temps de bien réfléchir avant de s’engager dans une reconversion professionnelle (et j’ai moi-même beaucoup de doutes…c’est par période).

Je te souhaite beaucoup de courage...

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Bref, mon cas est-il grave, désespéré ?

Pensez-vous que je puisse devenir une prof comme vous, heureuse d'aller en classe (et non pas de rentrer à la maison le soir, comme moi!), pas stressée, qui profite de ses week-ends et qui trouve des solutions à ses difficultés sans en faire une montagne à chaque fois ?

Je veux dire, tout ça, ça s'apprend, ça vient avec le temps, ou c'est déjà en vous à la base ?

Je pense que tu auras autant de réponses que de PE : chacun est différent !

Je ne profite pas de tous mes week-ends : parfois je suis obligée de bosser si je veux être un peu plus tranquille et reposée la semaine. Parfois je ne suis pas heureuse d'aller en classe, pour des raisons diverses (réunion avec un parent avec qui je ne m'entrnds pas, élèves surexcités à certaines périodes, matières au programme de la journée que je n'aime pas spécialement, fatigue, problèmes perso...). Je fais parfois une montagne de mes difficultés et j'en parle non-stop à mon entourage !

A mes débuts...c'était pire ! J'aurais donc tendance à dire que le temps aide beaucoup et qu'on n'a pas tout en nous à la base. Le doute est l'un de nos pires ennemis. On a tous en nous les ressources pour choisir notre chemin : l'expérience, la réflexion nous y aident.

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J'ai adoré mon métier surtout lorsque je n'avais pas d'enfants ou peu. Avec des enfants, c'est plus dur car tu fais moins bien ton métier donc tu n'es pas satisfaite, et tu fais semblant d'être là le mercredi et le dimanche avec tes enfants mais en fait tu bosses, soit réellement soit dans ta tête pour anticiper le travail futur.

J'ai adoré travailler dans le privé (entreprise), sans chercher à prendre de l'envergure, sans chercher à gagner beaucoup, sans chercher à devenir calife à la place du calife, bref sans chercher à "faire carrière", c'est à mon avis là l'essentiel. J'étais avec mes enfants le week end et le soir, et je n'ai jamais eu de problèmes dans aucune boite (pas des grosses boites il est vrai) et pourtant il est arrivé que le boulot soit très intéressant et gratifiant.

Les vrais avantages du public du point de vue familial, c'est pas l'emploi du temps d'instit car si tu bosses beaucoup tu n'as pas de temps pour tes enfants, de mon point de vue c'est surtout la possibilité de s'arrêter et reprendre, les congés parentaux et les mi-temps ne sont pas toujours possibles dans le privé, sans parler des dispo.

J'ajoute une chose: quand tes enfants ont le même âge que ceux de l'école, à deux ou trois ans près, tu rentres à la maison fatiguée (et avec une tonne de boulot en perspective) et là tu te trouves confrontée avec tes propres enfants à certaines problématiques que tu viens juste de gérer toute la journée, aux mêmes disputes, aux mêmes susceptibilités, aux mêmes refus, aux mêmes blocages, et tu as l'impression qu'ils usent la même corde que ton boulot, c'est la même énergie que tu dois dépenser alors que celle là justement serait plutôt à recharger...

Alors non, le boulot d'instit n'est pas celui qui colle le mieux à la vie familiale. Tu profites mieux de tes enfants quand tu ne viens pas de passer ta journée à gérer ceux des autres.

Voilà je finis en redisant que j'ai vraiment adoré mon métier lorsque j'avais le temps de le faire à fond, et qu'avec 4 enfants je suis contente de m'être arrêtée.

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salut

ton post résonne un peu chez moi ;)

J'étais ingénieur développement puis un jour j'ai décidé de tout laisser tomber et de passer le concours d'instit pour "avoir plus de temps" avec les enfants que je prévoyais de faire. J'ai eu le concours, je bossais comme une tarée pour préparer mes cours, tous les soirs, week ends inclus. Obligée de travailler ma voix chez une orthophoniste sinon personne ne m'entends, j'ai plus de voix au bout d'une journée de cours. Je travaille aussi sur ma timidité pour améliorer ma présence en classe. Bref... j'y mets du mien quoi.

Puis en T1, chéri se casse aux US, je prends ma dispo et pars avec lui. N'ayant pas la certification requise pour enseigner sur place, je reprends un boulot d'ingé info pendant 3 ans. Tout en ayant 2 enfants (pas de congé mat aux US donc j'ai tout fait de front). Bon, là je suis à la maison pour prévoir le déménagement de retour mais je n'ai pas l'impression de passer des moments de meilleure qualité avec eux... Et je n'avais pas l'impression de les laisser tomber quand je travaillais non plus. Ils étaient dans une super crèche et s'éclataient à fond.

Au bout du compte, j'ai apprécié le silence du travail de bureau, parler avec des adultes à longueur de journée, le repos total le soir (après avoir passé du temps avec les enfants) et les week-ends de sortie :) Je sais qu'il va falloir que je repasse par la case "travailler sa voix et sa présence" si je reprends une classe un jour (et de ce que j'ai lu sur les mutations j'ai pas l'impression que ce soit pour tout de suite, snif...).

Par contre, le coté du PE que j'adorais c'était qu'on s'organisait comme on voulait, on montait les projets qui nous tenaient à coeur, personne pour nous dire quoi faire (à part les programmes bien sur).

Je suis donc tout aussi perdue... enfin pour le moment, je n'ai pas de poste PE donc ça "facilite" un peu le choix... Sauf que je ne sais pas s'il faut que je cherche du "en attendant" d'avoir un poste ou un vrai poste en info...

désolée du 3615 mavie aussi

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  • 3 semaines plus tard...

Aurh aurais-tu la gentillesse de me mettre le lien sur le premier post ?

Moi je n'aime pas particulièrement mon métier mais c'est précisément parce que je suis exactement comme toi, presque à la virgule près ! Le mot d'ordre c'est an-goi-ssé. Vois-tu je me soigne, j'essaie par tous les moyens possible et inimaginable de me destresser. Cela fait bientôt 9 ans que ça dure et oui le temps passe vite...pas exactement 9 ans de souffrance mais bon, classes difficiles, contrairement à toi les remarques des inspecteurs pas sympa (alors que je fait comme toi je bosse à fond quoique moins maintenant), seulement plus le temps passe et plus je prends conscience que la clé elle est là : ne plus être an-goi-ssé.

La solution que j'ai trouvé (y a des hauts et des bas) : limiter mon travail, je ne bosse plus que le samedi (mes deux filles le mercredi et mon 3è en route explique cela...). Ca plaît ou ça plaît pas je m'en fout ou plutôt je devrais dire j'essaie de m'en foutre. Car j'ai pris conscience que pendant ces 9 ans et bien je n'ai absolument pas profité ni de ma vie ni de mes enfants à cause de ce beau métier et de toute la pression derrière qui entamaient ma confiance en moi. Dorénavant je suis une grande fille, mère de famille et je me dis qu'il est grand temps que je la reprenne cette confiance en moi sinon mes enfants vont en pâtir.

Merci pour ce post, j'y ai trouvé plein de messages intéressants et ton 3615 mavie m'a bien plu !

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Je me reconnais beaucoup en toi, Aurh.

Je suis passée par la case suppléance et PE1. Et là j'ai compris que ce n'était pas pour moi. Trop angoissée, trop stressée. Montagne de boulot, fatiguée. J'ai dit stop.

A la fin de ma PE1, j'ai passé un concours dans la FPT pour travailler en bibliothèque. J'ai obtenu un poste et je n'ai ABSOLUMENT aucun regret !

Certes je n'ai pas les vacances scolaires mais tout de même 6 semaines de congés payés. Beaucoup d'avantages autres: un super CE, prime, emploi du temps très souple. Je revis.

Et le soir quand je rentre chez moi, c'est un plaisir de n'avoir rien à préparer .pour le lendemain.

Je suis peut-être moins bien payée qu'un PE (et encore) mais j'ai vraiment choisi la qualité de vie au salaire.

Et comme je suis fonctionnaire en bibliothèque, aucune pression dans mon travail.

Voilà, c'est ma petite expérience. Je ne sais pas si ça t'aide à y voir plus clairmais je pense que lorsqu'on n'est pas heureux dans son métier il vaut mieux changer, c'est tellement important dans notre vie.

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Bonjour,

D'abord merci à tout le monde pour les réponses. C'est vrai que ça fait toujours du bien de voir que d'autres peuvent ressentir quelque chose de similaire.

J'en suis toujours au même point. Certains jours persuadée que je dois changer et d'autres pleine de doutes. Et si j'arrivais à surmonter les difficultés alors ça peut être vraiment un métier qui a des avantages.

J'avoue qu'un des problèmes auquel je ne vois pas la solution c'est quand et comment travailler à la maison. Juste après l'école et donc laisser mes enfants au périscolaire tous les soirs jusqu'à 18h (il est où l'avantage d'être prof?), après qu'ils soient couchés et ne pas avoir une soirée tranquille avec mon mari, le mercredi et que faire des enfants, le week-end je veux vraiment être en famille... bref. J'ai une copine qui bosse à midi et qui se lève parfois à 4h pour finir et elle s'en sort... moi je sais que juste à midi ça ne me suffira pas et je ne compte pas me lever à 4h!

@ chibimal: as-tu des enfants? Si oui, tu ne regrettes vraiment jamais les vacances avec eux?

@ ssof: voici le premier post:

C'est exactement ce dont j'ai peur. Ne pas profiter de ma vie de famille, sans pour autant m'éclater dans mon boulot!

L'autre métier que j'envisage risque de me prendre plus de temps de travail et bien sûr sans les vacances scolaires, mais au moins quand je serais à la maison j'y serais vraiment sans boulot... quoique si je rentre à 18h tous les soirs je vais peut-être regretter les horaires de prof où tu peux être là pour le goûter, les devoirs,...

Bref, comme toujours, je donne les arguments et les contre-arguments!!! Voilà pourquoi je n'arrive pas à me décider.

Et quand j'amène mon fils à l'école et que je croise des gamins mignons, je me dis c'est chouette quand même de bosser avec eux, mais quand je vois des "ptites terreurs" je me dis, ouf je n'y suis pas!

Bon j'arrête mes réflexions sans fin...

@ loupiotte10: je ne compte pas être salariée dans le privé, mais bosser en tant que profession libérale. Donc, même si beaucoup de boulot, quand même des avantages, pas de patron, horaires qu'on peut choisir (dans une certaine limite).

Bon encore merci pour toutes vos réactions.

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Mes enfants étaient toujours les derniers à la garderie du soir. C'est pour ça que je ne faisais qu'un mi-temps, dès le premier enfant: je suis passée aux 35 heures en me mettant à mi temps.

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