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Et donc qu'estc ce que je pourrai faire pour ça ?? Si vous avez des conseils, je prends.. ;)

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Je suis aussi dans le même cas que toi. 31 CE2 très bavards, avec 22 filles... J'essaye des solutions mais pour l'instant rien n'y fait, je me rends bien compte que je cède trop facilement et qu'il faut que je sois plus dur et que je ne me laisse pas attendrir par telle ou telle qui va pleurer parce qu'elle aura eu une punition, je me prépare tous les jours à les affronter. Je pense que je vais y arriver car sinon je vais passer une année horrible, merci pour tous les conseils du forum. Je suis aussi à la recherche de travail en autonomie pour mes CE2 rapides.

Merci.

Posté(e)

Bonjour,

j'ai moi aussi eu affaire à une classe très bavarde, au retour d'un congé maternité. Ma collègue avait mis les tables de manière que tout le monde puisse papoter avec tout le monde (sans doute sur les conseils d'une conseillère pédagogique... :lol: ). J'ai observé pendant une semaine, j'ai essayé de faire baisser le niveau sonore, en vain.

Le lundi matin, ils ont retrouvé leurs tables en rang d'oignon, et une "très méchante maîtresse" qui punissait, ne criait pas, mais parlait très durement. Bref, l'électrochoc. J'ai aussi exigé qu'ils restent debout sans bouger ni parler à côté de leur table en entrant en classe, mine de rien, ça leur montre qui est chef.

Au bout d'un moment, j'ai montré que je pouvais me radoucir (raconter une belle histoire... parler gentiment) mais que ça ne dépendait que d'eux.

J'ai ainsi réussi à rattraper la situation.

Mais il faut être absolument inflexible, et tenir tout ce qu'on annonce comme sanctions ou récompenses.

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J'ai essayé le dessin bon ça a un peu fonctionné (pour certains), il y en a même qui ont été motivés et ont fait tout le travail demandé

Pour d'autres rien a faire, il y en a un qui ne bosse pas, un autre qui se lève sans cesse qui claque ses affaires sur la table et qd je lui confisque balance tout et tape sur sa table pour faire du bruit. Le matin il se comporte correctement et puis au fur et à mesure il se dégrade

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J'ai essayé le dessin bon ça a un peu fonctionné (pour certains), il y en a même qui ont été motivés et ont fait tout le travail demandé

Pour d'autres rien a faire, il y en a un qui ne bosse pas, un autre qui se lève sans cesse qui claque ses affaires sur la table et qd je lui confisque balance tout et tape sur sa table pour faire du bruit. Le matin il se comporte correctement et puis au fur et à mesure il se dégrade

Bonjour,

J'ai eu aussi affaire en CM1 et CM2 à un élève très difficile qui poussait tout le monde à bout élèves- maîtresse. Nous avons convoqué la maman, constitué plusieurs équipes éducatives; rien n'a vraiment changé si ce n'est que le CMPP devant la pénibilité de la situation me l'a pris deux matinée et ce fut avec mes élèves les seuls moments de répis.

Le seul conseil que je peux te donner c'est de convoquer les parents avec la directrice et si besoin et si les parents acceptent demande de l'aide à la psychologue scolaire.

Pour cet élève, je tenais un cahier pour relater les moments où il déviait fortement: insultes envers moi, violence dans la cour, dans la classe.

Cette année, il est parti et je peux te dire que je souffle et que je vais à l'école le sourire aux lèvres.

Bon courage.

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J'ai essayé le dessin bon ça a un peu fonctionné (pour certains), il y en a même qui ont été motivés et ont fait tout le travail demandé

Pour d'autres rien a faire, il y en a un qui ne bosse pas, un autre qui se lève sans cesse qui claque ses affaires sur la table et qd je lui confisque balance tout et tape sur sa table pour faire du bruit. Le matin il se comporte correctement et puis au fur et à mesure il se dégrade

Bonjour,

J'ai eu aussi affaire en CM1 et CM2 à un élève très difficile qui poussait tout le monde à bout élèves- maîtresse. Nous avons convoqué la maman, constitué plusieurs équipes éducatives; rien n'a vraiment changé si ce n'est que le CMPP devant la pénibilité de la situation me l'a pris deux matinée et ce fut avec mes élèves les seuls moments de répis.

Le seul conseil que je peux te donner c'est de convoquer les parents avec la directrice et si besoin et si les parents acceptent demande de l'aide à la psychologue scolaire.

Pour cet élève, je tenais un cahier pour relater les moments où il déviait fortement: insultes envers moi, violence dans la cour, dans la classe.

Cette année, il est parti et je peux te dire que je souffle et que je vais à l'école le sourire aux lèvres.

Bon courage.

Le problème avec cet élève c'est que c'est un cas particulier, son père a un cancer et c'est donc un élève perturbé alors quand j'en parle aux collègues, en gros ils me disent qu'il a besoin d'un psy

Posté(e)

Je n'en peux plus, je ne sais plus quoi faire, j'ai essayé les feux tricolores ça a marché une journée, ils ne sont pas autonomes, ils ne sont pas élèves, j'ai tout essayé : chuchoter : ils me regardent et continuent leur discussion

ne rien faire m'asseoir les bras croisés devant eux : même réaction

leur faire croiser les bras : ça dure 30 secondes

J'ai voulu faire musique, j'ai commencé à chanter, idem

Du coup je me suis assise j'ai demandé à une élève d'aller chercher un livre, j'ai commencé à lire, j'ai eu l'impression d'être invisible

j'ai mis en place un permis du citoyen ils perdent des points mais bon sur le coup ça se calme et ça reprend de plus belle

J'isole des élèves, ça ne les dérange pas d'appeler un autre à travers la classe

Enfin bref, je me sens désarmé, je ne cesse de crier, ils se déplacent sans arrêt malgré mes raemarques, je me remets en question je ne sais plus quoi faire....

J'ai l'impression que c'est moi qui parle! Je suis encore dans la meme situation que toi, malgré les conseils donnés par les gentils EDPiens de ce post!

Ils ne sont pas élèves, ils ne savent pas lever le doigt pour parler, mais m'interpellent à longueur de journée, se déplacent et surtout n'arretent jamais de parler. Exemple : on vient de terminer un travail, ils se sont à peu près tenus pendant 15 minutes, et là je leur demande de sortir leur cahier pour coller la fiche... le drame! C'est reparti pour la foire, la moitiée se lève pour coller, et ça papote, et ça prend 10 minutes rien que pour coller, et ensuite il faut que je les récupère.

Je bataille pour avoir le calme, et quand je l'obtiens enfin, il reste très fragile. Le moidre évenement (une trousse qui tombe, une visite...) et tout est à recommencer. Je dois les reprendre un par un pour qu'ils se taisent / s'assoient, sinon ils ne se sentent pas concernés!

C'est usant, j'ai l'impression de faire la police toute la journée.

Le matin, ça va encore, mais l'après-midi, ils sont suréxcités! Que faire???

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Je n'en peux plus, je ne sais plus quoi faire, j'ai essayé les feux tricolores ça a marché une journée, ils ne sont pas autonomes, ils ne sont pas élèves, j'ai tout essayé : chuchoter : ils me regardent et continuent leur discussion

ne rien faire m'asseoir les bras croisés devant eux : même réaction

leur faire croiser les bras : ça dure 30 secondes

J'ai voulu faire musique, j'ai commencé à chanter, idem

Du coup je me suis assise j'ai demandé à une élève d'aller chercher un livre, j'ai commencé à lire, j'ai eu l'impression d'être invisible

j'ai mis en place un permis du citoyen ils perdent des points mais bon sur le coup ça se calme et ça reprend de plus belle

J'isole des élèves, ça ne les dérange pas d'appeler un autre à travers la classe

Enfin bref, je me sens désarmé, je ne cesse de crier, ils se déplacent sans arrêt malgré mes raemarques, je me remets en question je ne sais plus quoi faire....

J'ai l'impression que c'est moi qui parle! Je suis encore dans la meme situation que toi, malgré les conseils donnés par les gentils EDPiens de ce post!

Ils ne sont pas élèves, ils ne savent pas lever le doigt pour parler, mais m'interpellent à longueur de journée, se déplacent et surtout n'arretent jamais de parler. Exemple : on vient de terminer un travail, ils se sont à peu près tenus pendant 15 minutes, et là je leur demande de sortir leur cahier pour coller la fiche... le drame! C'est reparti pour la foire, la moitiée se lève pour coller, et ça papote, et ça prend 10 minutes rien que pour coller, et ensuite il faut que je les récupère.

Je bataille pour avoir le calme, et quand je l'obtiens enfin, il reste très fragile. Le moidre évenement (une trousse qui tombe, une visite...) et tout est à recommencer. Je dois les reprendre un par un pour qu'ils se taisent / s'assoient, sinon ils ne se sentent pas concernés!

C'est usant, j'ai l'impression de faire la police toute la journée.

Le matin, ça va encore, mais l'après-midi, ils sont suréxcités! Que faire???

Je suis dans le même cas que toi...et demain ça recommence mais j'essaye de motiver en me disant que l'on est rentré que depuis 3 semaines et que tout ne fait que commencer et que tout n'est pas perdu. Je vais essayer demain de faire le mort, de parler le moins possible, de prendre leurs cahiers et de punir dès qu'il y aura trop de bruit. Je vais leur donner une série d'exercice d'application et de recherche histoire de les occuper. J'ai envie de vivre une journée de calme même s'ils m'en veulent je ne suis pas là pour me faire aimer du moins pour l'instant. Avant dès qu'un élève pleurait j'avais tendance à adoucir la punition mais il ne faut plus que je cède même s'ils sont mignons ces petits!!! a+

Posté(e)

Je n'en peux plus, je ne sais plus quoi faire, j'ai essayé les feux tricolores ça a marché une journée, ils ne sont pas autonomes, ils ne sont pas élèves, j'ai tout essayé : chuchoter : ils me regardent et continuent leur discussion

ne rien faire m'asseoir les bras croisés devant eux : même réaction

leur faire croiser les bras : ça dure 30 secondes

J'ai voulu faire musique, j'ai commencé à chanter, idem

Du coup je me suis assise j'ai demandé à une élève d'aller chercher un livre, j'ai commencé à lire, j'ai eu l'impression d'être invisible

j'ai mis en place un permis du citoyen ils perdent des points mais bon sur le coup ça se calme et ça reprend de plus belle

J'isole des élèves, ça ne les dérange pas d'appeler un autre à travers la classe

Enfin bref, je me sens désarmé, je ne cesse de crier, ils se déplacent sans arrêt malgré mes raemarques, je me remets en question je ne sais plus quoi faire....

J'ai l'impression que c'est moi qui parle! Je suis encore dans la meme situation que toi, malgré les conseils donnés par les gentils EDPiens de ce post!

Ils ne sont pas élèves, ils ne savent pas lever le doigt pour parler, mais m'interpellent à longueur de journée, se déplacent et surtout n'arretent jamais de parler. Exemple : on vient de terminer un travail, ils se sont à peu près tenus pendant 15 minutes, et là je leur demande de sortir leur cahier pour coller la fiche... le drame! C'est reparti pour la foire, la moitiée se lève pour coller, et ça papote, et ça prend 10 minutes rien que pour coller, et ensuite il faut que je les récupère.

Je bataille pour avoir le calme, et quand je l'obtiens enfin, il reste très fragile. Le moidre évenement (une trousse qui tombe, une visite...) et tout est à recommencer. Je dois les reprendre un par un pour qu'ils se taisent / s'assoient, sinon ils ne se sentent pas concernés!

C'est usant, j'ai l'impression de faire la police toute la journée.

Le matin, ça va encore, mais l'après-midi, ils sont suréxcités! Que faire???

Je suis dans le même cas que toi...et demain ça recommence mais j'essaye de motiver en me disant que l'on est rentré que depuis 3 semaines et que tout ne fait que commencer et que tout n'est pas perdu. Je vais essayer demain de faire le mort, de parler le moins possible, de prendre leurs cahiers et de punir dès qu'il y aura trop de bruit. Je vais leur donner une série d'exercice d'application et de recherche histoire de les occuper. J'ai envie de vivre une journée de calme même s'ils m'en veulent je ne suis pas là pour me faire aimer du moins pour l'instant. Avant dès qu'un élève pleurait j'avais tendance à adoucir la punition mais il ne faut plus que je cède même s'ils sont mignons ces petits!!! a+

ça me rassure de ne pas être seule dans ce cas... Moi je n'ai pas de ptitié, j'en ai déjà pleuré et je suis à fleur de peau, je suis fatiguée en rentrant chez moi et j'avoue que c'est très dur!! j'essaie de mettre des choses en place mais ça ne dure pas et pareil le moindre événement fait tout dégringoler!

Posté(e)

Demain,je leur donne une feuille avec une série d'exercices en français et en maths à faire dans la journée (pour ceux qui le peuvent bien sûr). Exercices à faire en SILENCE bien entendu. Et petite rédaction pour savoir pourquoi je leur ai donné ce travail et comment ils peuvent faire pour ne pas en avoir trop souvent.

Voilà, on va voir, j'y crois, je veux marque le coup et ne pas céder en cas d'écart, j'espère qu'ils vont comprend et que petit à petit tout va rouler et qu'à défaut d'un silence absolu il n'y aura plus de chahut.

Posté(e)

J'ai à nouveau besoin d'écrire "AU SECOURS!!!" :cry:

La journée a été horrible, pourtant au niveau gestion de la classe en général, ça a été (faut dire que je ne laisse plus rien passer)

C'est une seule élève qui m'a tout bousillé. Celle dont j'ai déjà parlé, qui s'enferme dans les toilettes, qu'il faut trainer jusqu'à la classe, et qui tente de s'enfuir de l'école 3 fois par jour.

Je sais que cette petite est en souffrance, mais les élèves et moi-même souffrons aussi de son comportement.

Imaginez la scène: je fais classe à mes élèves tout se passe bien, la petite joue près de la porte (oui, oui, vous lisez bien, c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour pouvoir travailler un peu avec les autres :cry: ) mais je la surveille. Soudain (comme je ne m'occupe pas d'elle) elle se met à taper des pieds contre la porte fenêtre, de plus en plus fort jusqu'à ce que j'intervienne. Le temps que je traverse la classe dans sa direction, elle est déjà dehors et court directement vers le portail. Je cours. Course poursuite dans la cour, pendant que mes élèves sont seuls dans ma classe :cry:

Heureusement, l'AVS de ma collègue nous a vu par la fenêtre et est venu me prêter main forte. Après avoir rentré le fauve, j'ai essayé de faire classe pendant que l'AVS essayait de canaliser le monstre. Qui devenait de plus en plus ingérable. Finalement, j'ai du à nouveau laisser les élèves pour aller la calmer. Solution : m'asseoir avec elle sur les genoux, en la contenant le temps que la crise passe. Crise passée, elle consent à se rasseoir à sa table. Mais quelques minutes plus tard, pour une histoire de stylo qu'elle avait pris à une camarade et que je lui ai repris, elle s'est mise dans une colère noire, a envoyé valser les cartables, les chaises, la poubelle, elle était devenue incontrôlable. :cry: Les élèves étaient médusés et surexcités par son comportement, et moi je ne gérais plus rien. J'ai préféré faire sortir tout le monde en récré 10 minutes plus tôt. Et j'ai couru fermer le portail à clé avant qu'elle ne se sauve.

Elle écrit au feutre sur les tables, se promène sous les chaises dans la classe... et ne travaille pas évidemment mais je ne suis plus à ça près! tout ce que je veux c'est qu'elle laisse les autres travailler.

J'ai déjà vécu ça l'an dernier, et j'ai eu du mal à tenir jusqu'en juin, mais j'ai tenu, en me disant que je ne pourrait pas avoir pire cette année.

J'ai pareil! :cry:

La maman est tout à fait consciente du problème, je lui parle presque tout les soirs mais elle n'a pas de solutions. On a de fortes suspicions de violence dans la famille, en particulier du père sur la mère. Ce qui expliquerait aussi un peu le comportement de la poulette.

Je compte exposer le problème à la psychologue scolaire mardi, et j'espère qu'elle va m'aider à trouver une solution parce que moi à ce rythme là, je ne vais pas tenir jusqu'à noël!

Bref, désolée pour le pavé, j'avais juste envie d'en parler, et de vider mon sac. :blush:

Posté(e)

Alors déjà après avoir parlé à la psy, moi je mettrai une équipe éducative en place car ce n'est pas gérable !

J'enverrai également un courrier à l'IEN pour expliquer la situation car s'il arrive quelque chose à la gamine ou aux autres pendant que tu cours après, tu serais "protégée" car tu aurais averti la hiérarchie d'un grave dysfonctionnement !

Courage !

Et demande à tes clègues si tu peux leur envoyer ta gamine de temps à autre quand tu sens que ça va craquer : et tu expliques à la gamine que pour que ele puisse se calmer et pour son bien, elle ira dans une autre classe

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