liline57 Posté(e) 15 octobre 2010 Posté(e) 15 octobre 2010 que fréquente son enfant Oui mais on n'entre pas dans une école comme dans un moulin, c'est donc une intrusion. Et les grilles dont sont pourvues les écoles ne sont pas là pour faire joli. Parler fort, voire crier, n'est pas menacer. crier (v.) 1.proférer des invectives; pester contre quelqu'un. 2.pousser un ou des cris. 3.parler en manifestant sa colère sur un ton de voix aigu. 4.annoncer d'une voix forte. Personnellement quand une personne me parle fort je me sens agressée. Assurément, mais apparemment pas à l'encontre de notre collègue. Où est la diffamation ? de me voir avec des mamans en train de faire je ne sais quoi Je ne parle pas mal aux parents que moi je ne sais pas quand je me lève que je vais "me promener" (re- ). m'accuse de lui parler mal et de parler mal à tous les parents diffamation : affirmer un fait qui est de nature à porter atteinte à l'honneur, à la réputation Je pense que c'est un peu "léger" en effet mais ce n'est que mon avis. De mon point de vue ce n'est pas si "léger" que ça. Un dépôt de plainte est peut-être excessif mais une main courante non.
Lolita Posté(e) 15 octobre 2010 Posté(e) 15 octobre 2010 Bien sûr que tu peux et devrais porter plainte. Je ne sais pas si je vais arriver à mettre la pièce jointe mais il y a des textes qui nous protègent. Pas plus tard qu'il y a 1 mois, mon ancienne collègue a eu un gros souci avec un élève de CM2 pendant une récréation. Elle est allée au commissariat en disant qu'elle souhaitait déposer une main courante (pour x raisons, elle voulait seulement ça) et les 2 policiers qu'elle a vus à 2 moments différents lui ont suggéré de porter plainte. Elle ne s'y attendait pas et pensait même qu'on allait peut-être lui rire au nez ! Elle a rencontré la mère et lui a mis le texte sous les yeux : immédiatement, le ton est redescendu ! Enfant, adulte qui a ce genre de comportement doit être averti et sanctionné si besoin. Si tu veux des détails sur la marche à suivre, contacte moi par mp ou par mail. Bon courage et ne laisse pas passer, pour ton bien à toi aussi ! Regarde page 6 : il s'agit bien d'un outrage, n'en déplaise à Dhaiphi... memento_infractions.pdf
BayAmO Posté(e) 15 octobre 2010 Posté(e) 15 octobre 2010 Galatée, j'ai été menacée verbalement il y a 4 ans. Mon directeur et moi avions simplement déposé une main courante à la gendarmerie. Quant le papa avait appris notre démarche, il avait retrouvé le vouvoiement ! Peut-être pourrais-tu déjà déposer une main courante et puis après une plainte si ça va plus loin, non? en tout cas appelle l'Autonome pour des conseils. Et écrit un "rapport" avec témoignages de ton ATSEM et EVS pour l'IEN, c'est TRES important qu'il y ait une trace écrite de cet incident. bon courage, je sais dans quel stress ce genre de situation peut nous mettre...
manon7862 Posté(e) 15 octobre 2010 Posté(e) 15 octobre 2010 Il faut aussi, à mon sens savoir raison garder. Je ne suis à ta place Galatée,donc je ne garderai bien de juger quoique ce soit. Seul toi peux savoir le degré d’agressivité du père. Mais je ne pense pas que porter plainte soit la solution. Pendant 5 ans j'étais dans une école réputée 'pas facile', à de nombreuses reprises mes collègues et moi avons été confrontées à des parents agressifs. Par chance, cela s'est toujours résolu favorablement. Invariablement, nous laissions le temps aux parents de "digérer" puis de comprendre notre position, puis nous en discutions avec eux. Le tout était de ne pas déroger à la règle préalablement fixée et expliquée. Encore une fois il ne s'agit pas d'un jugement juste du partage d'une expérience. J'espère que tout va bien se passer pour toi. Manon
maiden Posté(e) 16 octobre 2010 Posté(e) 16 octobre 2010 Je me contenterais de faire savoir au père qu'une main courante sera déposée si il recommence à me hurler dessus en classe. Judiciariser nos rapports avec les parents d'élève est délicat et ne parait pas être la solution d'emblée, seulement quand il y a récidive. Donc je ne connais pas le contexte, mais si cela m'arrivait j'écrirais une lettre au père avec copie à l'IEN, lui disant que son comportement n'est pas acceptable et qu'il ne doit pas se reproduire (le comportement hein, pour le père c'est trop tard!). Petit rappel à la loi, rappel des règles du vivre ensemble pour le bien de son enfant, lettre remise en main propre et on passe l'éponge pour cette première fois.
Goëllette Posté(e) 16 octobre 2010 Posté(e) 16 octobre 2010 Il ne faut, en tous cas, pas laisser passer (Sur le cahier de liaison, tu écris que tu as informé ta hiérarchie de l'incident du matin ou si tu le croises, tu le lui dis.), même si tu ne vas pas jusqu'à la main courante, et tu dois en tirer les conséquences : - "Rebriefing" de l'EVS concernant les parents retardataires qui doivent accompagner leur enfant à la porte mais ne doivent pénétrer dans l'école sous aucun prétexte. - Toujours reporter une discussion, afin que chacun reprenne ses esprit : on ne répond que brièvement à un parent de mauvais poil : "Vous m'excuserez Monsieur, mais j'ai 30 élèves à m'occupez, si vous souhaitez qu'on en rediscute, je peux vous voir demain (ou après-demain, jamais le jour-même). - Ne pas s'occuper de ce qui regarde un autre service : la cantine, c'est la mairie, l'enfant n'est pas inscrit, tu demandes au père de voir avec la mairie. Quant au sentiment de s'être sentie menacée par cette personne, tu peux la confier à ton IEN par un mail. Ca laisse une trace et celui-ci devrait normalement te répondre par le même biais.
Lolita Posté(e) 16 octobre 2010 Posté(e) 16 octobre 2010 Encore moi ! Ma collègue qui a eu un souci avec un élève (voir mon message plus haut) a appelé l'autonome : eux ont eu une position très "radicale". Ils lui ont dit de porter plainte et de faire un courrier à l'IEN ainsi qu'une déclaration d'incident majeur. Le courrier à l'IEN a été fait. La déclaration d'incident majeur également (chez nous les imprimés sont sur le site de l'IA). Attention car en en-tête, il y a écrit que le fait de remplir cette fiche entraine automatiquement uns plainte au procureur mais ce n'est pas tout à fait exact... Elle peut juste être conservé en archive à l'IA au cas où il y aurait récidive. il faut laisser des traces. Par contre, elle ne souhaitait pas porter plainte. Je lui ai conseillé (pas seulement moi) de quand même déposer une main courante. Pour elle, psychologiquement, il était important qu'elle soit reconnue comme "victime" (insultes et coups). La mère a été informée lors d'une réunion de conseils des maitres du cycle. L'élève a été puni. L'IEN a contacté ma collègue, non pas immédiatement, mais 2 ou 3 jours après. Elle lui a apporté son soutien. ça a été une étape importante. Pour toi, il s'agit d'un adulte. C'est un peu différent. Mais je comprends que tu ne veuilles pas porter plainte "immédiatement". C'est tout à fait légitime, comme l'a écrit je ne sais plus qui. C'est toi qui vas réfléchir pour savoir ce que tu te sens de faire. Par contre, encore une fois, tu as eu peur, tu as été "attaquée" dans ton travail, il y avait des témoins, les autres élèves étaient là : ce n'est pas "RIEN". Il ne faut pas faire comme si rien ne s'était passé. Bon WE quand même !
flosuperflo Posté(e) 16 octobre 2010 Posté(e) 16 octobre 2010 Article 433-5 du code pénal, "délit d'outrage sur une personne chargée d'une mission de service public commis dans un étalissement scolaire". J'ai porté plainte il y a 2 ans suite à une agression verbale de la part d'une mère d'élève qui m'avait dit que j'étais "une menteuse, une manipulatrice, que je mettais des fausses dates dans les mots du cahier de liaison de son enfant et qu'à cause de moi elle avait les services sociaux sur le dos". Après presque dix mois, la plainte a été classée sans suite... Mais il se trouve que 2 mois après le classement de la plainte, j'ai été aggressée physiquement par son fils (suspission de fracture d'une côte et douleurs abdominales, transport par le SAMU aux urgences, arrêt de travail, ... et de nouveau dépôt de plainte. Le Procureur est encore sur l'affaire et du coup l'ancienne plainte a aussi été ressortie. Donc n'hésite pas à porter plainte même si les motifs semblent un peu léger, on ne sait jamais ce qui peut arriver par la suite...
piloute87 Posté(e) 17 octobre 2010 Posté(e) 17 octobre 2010 Il existe normalement dans ton académie un doc appelé : signalement d'incident en milieu scolaire. Il est grand temps d'arrêter ces incivilités dont nous sommes victimes. tu fais ton travail, on vient t'agresser, verbalement, mais agresser tout de même sur ton lieu de travail. Tu te dois de porter plainte auprès de ta hiéarchie et des services de police. Ce monsieur doit comprendre qu'on ne vient pas dans une école, hurler sur une enseignante en classe (avec de jeunes enfants qui plus est) sans qu'il ait des conséquences.
mananclair Posté(e) 18 octobre 2010 Posté(e) 18 octobre 2010 Je me contenterais de faire savoir au père qu'une main courante sera déposée si il recommence à me hurler dessus en classe. Judiciariser nos rapports avec les parents d'élève est délicat et ne parait pas être la solution d'emblée, seulement quand il y a récidive. Donc je ne connais pas le contexte, mais si cela m'arrivait j'écrirais une lettre au père avec copie à l'IEN, lui disant que son comportement n'est pas acceptable et qu'il ne doit pas se reproduire (le comportement hein, pour le père c'est trop tard!). Petit rappel à la loi, rappel des règles du vivre ensemble pour le bien de son enfant, lettre remise en main propre et on passe l'éponge pour cette première fois. malheureusement!!!
mamancanelle Posté(e) 18 octobre 2010 Posté(e) 18 octobre 2010 Article 433-5 du code pénal, "délit d'outrage sur une personne chargée d'une mission de service public commis dans un étalissement scolaire". J'ai porté plainte il y a 2 ans suite à une agression verbale de la part d'une mère d'élève qui m'avait dit que j'étais "une menteuse, une manipulatrice, que je mettais des fausses dates dans les mots du cahier de liaison de son enfant et qu'à cause de moi elle avait les services sociaux sur le dos". Après presque dix mois, la plainte a été classée sans suite... Mais il se trouve que 2 mois après le classement de la plainte, j'ai été aggressée physiquement par son fils (suspission de fracture d'une côte et douleurs abdominales, transport par le SAMU aux urgences, arrêt de travail, ... et de nouveau dépôt de plainte. Le Procureur est encore sur l'affaire et du coup l'ancienne plainte a aussi été ressortie. Donc n'hésite pas à porter plainte même si les motifs semblent un peu léger, on ne sait jamais ce qui peut arriver par la suite... Wouah, voilà une histoire qui fait peur
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