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Posté(e)

Finalement les évaluations CM2 vont avoir du sens. Au lieu de janvier les élèves les passeront en juin!!!! Il ne va pas faire bon d'être enseignant en CM2

Jean-François Copé veut un examen de passage en 6e

LEMONDE.FR avec AFP | 24.10.10 | 13h05

Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale Jean-François Copé plaide dans un entretien au Parisien dimanche pour la création d'un "examen de passage en 6e" à la fin de la scolarité primaire.

"Je veux défendre une idée forte : l'entrée au collège ne doit se faire que pour l'enfant qui maîtrise totalement les savoirs fondamentaux", déclare le député-maire de Meaux, qui organise mardi une réflexion sur l'école primaire au sein de son club, Génération France. "Mon idée est de créer un examen de fin de CM2, d'évaluation des enfants. Ce serait un examen de passage en 6e. On réorganiserait complètement le programme du primaire dans cette perspective", poursuit-il. "Si on n'a pas acquis ces connaissances (lire, écrire, compter...), mieux vaut redoubler, pour protéger l'enfant, que le faire passer au collège et lui faire courir un vrai risque de décrochage", ajoute Jean-François Copé.

http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/10/24/jean-francois-cope-veut-un-examen-de-passage-en-6e_1430595_823448.html#xtor=AL-32280184

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Posté(e)

Et s'ils sont recalés à nouveau à la fin du 2ème cm2, ils deviennent quoi ???

Parce que pour moi, le soucis est surtout qu'il n'y a que 2 solutions en fin de cm2 : 6ème ou 6ème SEGPA, et là franchement, il me semble qu'au milieu de ce grand écart, il faudrait peut-être tout simplement avoir quelque chose d'intermédiaire...

Posté(e)

Et s'ils sont recalés à nouveau à la fin du 2ème cm2, ils deviennent quoi ???

Parce que pour moi, le soucis est surtout qu'il n'y a que 2 solutions en fin de cm2 : 6ème ou 6ème SEGPA, et là franchement, il me semble qu'au milieu de ce grand écart, il faudrait peut-être tout simplement avoir quelque chose d'intermédiaire...

Voilà qui sent bon la "sélection", les "filières", t'es pas dans le politiquement correct... (du côté gauche comme du côté droit) :wink::lol: L'enseignement spécialisé, ça coûte cher... :lol:

JBB

Posté(e)

plus de précisions sur ses intentions dans le fig

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/10/25/01016-20101025ARTFIG00680-cope-je-propose-un-examen-en-fin-de-cm2.php

Outre l'examen, il y a ça :

Tout d'abord, le directeur doit devenir un vrai «patron» qui recrute et évalue annuellement ses enseignants au regard du projet pédagogique défini en commun

Autrement dit, le libéralisme en marche...Va peut-être falloir que l'on se réveille...

et ça :

Enfin, il faut allonger l'année scolaire. Pourquoi ne pas imaginer un système de zonage pour les grandes vacances?

Bon, depuis que l'on entend ça, c'est certainement ce qu'ils vont faire : raccourcir les vacances d'été et créer des zones pour celles ci afin d'étaler(afin que les professionnels du tourisme ne soient pas impactées...)Je ne vois pas trop comment cela peut fonctionner : comment faire les rotations entre zones d'une année sur l'autre (cela va poser le problème de la longueur de la période 5 ou de la période 1 : pour ceux qui seraient dans la première zone l'été, ça risque de faire long jusqu'aux vacances d'automne non ????

Posté(e)

Rien que l'idée d'un examen de passage, ça nous ramène 60 ans en arrière.

Exit "le collège pour tous" !

Posté(e)

Rien que l'idée d'un examen de passage, ça nous ramène 60 ans en arrière.

Exit "le collège pour tous" !

Non, puisque, de toute façon, il admet dès le départ qu'il faut qu'il y ait 100 % de réussites à cet examen... Comment ? Ça, il ne l'explique pas !

Thermomètre écologique, sans mercure : pas de risque de variation, la petite boule est colorée d'emblée sur la graduation 100% !

Comme les thermomètres dans la panoplie du petit docteur pour les petits nenfants. :clown:

Posté(e)
Non, puisque, de toute façon, il admet dès le départ qu'il faut qu'il y ait 100 % de réussites à cet examen... Comment ? Ça, il ne l'explique pas !

Question 1 :

- Combien coûte par an, sans les charges, un instituteur, sachant qu'il gagne 3000 euros net par mois ?

Question 2 : souligne le verbe "manger" dans la phrase : Je mange tous les jours chez MacDo.

Question 3 :

Indique si tu as déjà redoublé lors de ta scolarité : oui - non.

OK : :sort:

Posté(e)

Question 1 :

- Combien coûte par an, sans les charges, un instituteur, sachant qu'il gagne 3000 euros net par mois ?

Question 2 : souligne le verbe "manger" dans la phrase : Je mange tous les jours chez MacDo.

Question 3 :

Indique si tu as déjà redoublé lors de ta scolarité : oui - non.

OK : :sort:

REctification:

Qu'il gagne 4000 euros par mois (dixit le même JF Copé il y a quelques mois)...

Je vois comment on tourne autour du pot dans un autre fil sur le PS et heureusement, la droite décomplexée à la sauce J.F. Copé (alias mini Juppé) nous rappelle cette volonté de mettre au pas l'école républicaine, la seule école libre des dogmes (tant politique que théologique) et réduire ses coûts qu'on ne saurait voir (pour le peuple, cela s'entend).

Il y a en a ici qui défendent la politique UMP de l'école (et implicitement les projets que cette dernière a encore sous le manteau). Cela fait 8 ans que cela dure et j'aimerai connaître leur constat sur ce point?

Je voyais Pécresse vanter sa réforme des universités (mais on sait qu'une réforme prend du temps à s'appliquer et que cette dernière est loin d'être aboutie).

Et puis, de façon purement simpliste, je l'avoue (car je suis loin du monde universitaire actuellement), quand les vannes des dotations de l'état vont se tarir, que va-t-il rester de choix aux universités devenues autonomes?

Posté(e)

Je vois comment on tourne autour du pot dans un autre fil sur le PS et heureusement, la droite décomplexée à la sauce J.F. Copé (alias mini Juppé) nous rappelle cette volonté de mettre au pas l'école républicaine, la seule école libre des dogmes (tant politique que théologique) et réduire ses coûts qu'on ne saurait voir (pour le peuple, cela s'entend).

Il y a en a ici qui défendent la politique UMP de l'école (et implicitement les projets que cette dernière a encore sous le manteau). Cela fait 8 ans que cela dure et j'aimerai connaître leur constat sur ce point?

Je voyais Pécresse vanter sa réforme des universités (mais on sait qu'une réforme prend du temps à s'appliquer et que cette dernière est loin d'être aboutie).

Et puis, de façon purement simpliste, je l'avoue (car je suis loin du monde universitaire actuellement), quand les vannes des dotations de l'état vont se tarir, que va-t-il rester de choix aux universités devenues autonomes?

8 ans ?

Cela fait près de 20 ans que les partis au pouvoir, du PS à l'UMP, pilonnent l'Ecole publique de la maternelle à l'université. Et pas que l'Ecole publique d'ailleurs. Tous les services publics y passent ; il faut voir par exemple dans quel état se trouve à présent l'Hôpital public (et ses personnels, qui s'épuisent à essayer d'y maintenir un niveau de soin décent et un minimum d'humanité). Sans parler de notre système de protection sociale, incompatible avec les diktats de Bruxelles et du FMI.

Oui, en 20 ans, les dégâts causés sont considérables.

Et si le choix en 2012 se limite entre le programme d'un Sarkozy (ou équivalent) d'une part et le programme d'un Strauss-Kahn (ou équivalent) d'autre part, ça continuera. Est-ce cela que nous voulons ?

Posté(e)

FannyW, as-tu réellement vu des défenseurs de l'UMP, ici ? Selon moi, défendre l'UMP quand on est fonctionnaire, c'est comme si une mouche défendait les droits des araignées :blink: ...

Oh oui il y en a... Je me rappelle des discussions enflammées que l'on tenait sur le mur au moment des élections présidentielles...

Moi aussi je serais curieuse d'avoir leur avis sur la tournure des événements, bien que ce que Sarko fait de l'école était prévu, ce n'est pas une surprise :cry:

Posté(e)

Et si le choix en 2012 se limite entre le programme d'un Sarkozy (ou équivalent) d'une part et le programme d'un Strauss-Kahn (ou équivalent) d'autre part, ça continuera.

Vous en voyez un autre ? :wink:

Posté(e)

Et si le choix en 2012 se limite entre le programme d'un Sarkozy (ou équivalent) d'une part et le programme d'un Strauss-Kahn (ou équivalent) d'autre part, ça continuera.

Vous en voyez un autre ? :wink:

Allez, soyons fous, c'est les vacances !

On pourrait imaginer que soudain, le PS se mette à réfléchir à ce qui s'est passé en 2002 et 2007, et qu'il se décide à élaborer un programme réellement différent de celui de l'UMP, porté par quelqu'un susceptible de nous inspirer quelque confiance...

Mais il faudrait que les "nonistes" puissent enfin donner de la voix... :wink:

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