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Qu'est ce qui ne fonctionne pas?? Perdue!!


bobinette74

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En plus je ne leur fait même pas apprendre, ils doivent les placer dans des phrases...

Et puis ils sont trop compliqués (la dernière fois ils ont eu méningite, tétanos et antiseptique. Ça a fait un tollé)... Je précise que ce sont tous des mots proposés par les enfants!

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oh là! Et que dire. Mes CE1 ont une autodictée tous les lundi de près de près de 20 mots maintenant, plus 7 mots à apprendre pour le mardi...

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+1. tes parents d'élèves seraient horrifiés de voir les dictées que je donne :devil_2: tu sais, celles qui lient ortho et art avec parfois 40 mots

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J'ai l'impression d'être repartie dans des situations que j'ai vécues lors de remplacements lorsque je lis ton post bobinette74. Je n'étais pas une jeune débutante mais j'avais juste le tort de remplacer ou compléter des personnes qui avaient laissé s'installer des fonctionnements laxistes, avec en prime des parents surprotecteurs ( dans un des cas j'avais des CM1, quand j'expliquais aux parents que mes exigeances les préparaient au collège, on me répondait que le collège était encore loin...)et désireux de se " faire" cette ch.... qui venait bouleverser leur petite routine. Bien évidemment, les collègues n'apportent guère d'aide et de soutien au contraire dans certains cas. Et pour l'avoir vécu aussi, je trouve que le rôle de "décharge" est très difficile et dépend totalement de la place et de l'image que veut bien te donner le collègue complété. Je pense que la réunion est une bonne solution, mais effectivement, il faut que tu sois accompagnée. Je trouve regrettable que notre administration ne soit pas plus " soutenante" dans ce genre de situation. Je ne sais pas si tu les as contacté mais vu ce que tu endures, il me semble important qu'ils soient prévenus.

Une fois de plus, les personnes motivées, conciencieuses sont malmenées et ça me met vraiment en colère. C'est vraiment démotivant parfois.

Profite bien de tes vacances en tout cas, reprends des forces et bon courage pour la suite.

:D

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Démotivant, ça c'est sur!!

Les vacances m'ont fait beaucoup de bien, j'ai décroché, et je considère le problème avec beaucoup de distance désormais. Je suis passée du désarroi total, à un certain je m'en foutisme. J'espère que le retour à la réalité ne sera pas trop dur!!!

Je sais exactement ce que je vais dire aux parents, j'ai un plan B au cas où mes explications ne leur "conviennent" pas afin qu'ils me laissent tranquille, et que je ne finisse pas l’année en arrêt. Cela me donne une certaine sérénité;

Une chose est sure, c'est que chaque fois face aux parents, je n'ai aps su m'imposer (ma voiz tremblait, je devenais toute rouge, je me sentais remise en question, je n'étais pas sure de moi). Je me connais, et je pense que cela vient principalement de la présence de la directrice. Quand elle n'est pas là je ne suis pas du tout comme ça!! Je ne tremble pas, je suis sure de moi, et je dis ce que j'ai à dire! J'ai peur qu'elle me prenne en faute, qu'elle me juge. Donc je m'efface complètement. Il va falloir que je me prépare psychologiquement à m'imposer, à ne pas laisser le choix à ces parents, malgré la présence de la directrice. J'essaie d'y travailler.

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Bonsoir ( il est 1h28 )

J'ai 50 ans, et 29 ans d'ancienneté à l'école publique ( vive l'école publique! ).

Je trouve qu'internet c'est formidable, que même si ça ne résout pas tes problèmes, c'est bien de pouvoir échanger avec des collègues. Nous ( les vieux ), lorsqu'on débutait, on se trouvait un peu seuls et abandonnés face à des situations comme celle que tu vis.

Le fait que tu sois dans le privé me met un peu mal à l'aise. En effet, je n'ai aucune expérience dans ce milieu, mais je pense que chez certains parents ( les ch...) leur situation de " payant ", et en somme de " clients ", leur fait croire qu'ils sont en situation d'avoir des exigences que peut-être ils n'auraient pas dans une école publique.

Je ne sais pas ce que tu en penses... Mais ça ne doit pas faciliter le boulot des enseignants...

J'ai eu de gros problèmes relationnels avec les parents à mes débuts. Ca me minait et me pourrissait un peu la vie. J'ai souvent résolu tout ça par la fuite, changement d'école, ou l'ignorance en attendant que ça passe tout seul. Manque de courage face aux confrontations, alors que je savais que j'avais raison. A peu près les mêmes choses que toi: je ne faisais pas assez de sport, je faisais trop de sport, je donnais trop de leçons, je n'en donnais pas assez, je ne faisais pas apprendre les chefs lieux et sous-préfectures, je punissais trop, pas assez, etc...

Où qu'on soit, public ou privé, on rencontre quelques parents comme ça. Pas très futés, parfois beaucoup moins futés que leurs enfants, obtus à toute explication, parfois peut-être avec des vieux problèmes personnels à rêgler avec l'école.

C'est le temps qui m'a aidé à prendre du recul.

D'abord, maintenant ma vie personnelle a beaucoup plus d'importance pour moi que ma vie professionnelle ( ce qui n'était pas le cas au début).

J'utilise beaucoup l'humour dans mes relations avec les parents, ce qui permet de désamorcer pas mal de choses.

Je fais une réunion de rentrée bien chargée, en essayant moi même de lancer les thèmes qui peuvent être source de conflits.

Et puis je ne m'occupe que de mes élèves et de ce que je crois être bien pour eux. Le reste, les idées des parents, des collègues, de l'ien, du pape, je m'en f... .

J'ai regardé ta prépa pour ta réunion, ce serait parfait pour une réunion de rentrée. Mais ça fait un peu mal de penser que tu es obligée de te justifier , de te plier à ça. Tu fais comme si c'était toi qui avais décidé de faire cette réunion, alors qu' une réunion de ce type à cette époque, ça n'a aucun sens.

Est-ce que ça aurait paru absurde, de faire ça carrément sans aucune hypocrisie?

De dire:" Et bien , Mmes Untel et Untel ( mères d'élèves) ont demandé une réunion pour telle raison. Je vous ai donc réunis tous pour vous expliquer ma façon de travailler, puisque certains d'entre vous ont besoin d'explications complémentaires. N'hésitez pas à vous exprimer si vous rencontrez d'autres problèmes de façon à ne pas être obligé de faire une réunion tous les mois..."

Ensuite, au lieu de faire un exposé magistral sur ton programme, privilégie plutôt les échanges des parents entre eux. En effet, il y aura surement davantage de parents qui te soutiendront que de parents qui veulent ta peau. Et une discussion permettra à ces parents amicaux de s'exprimer et de contrer les autres.

Et courage! bientôt les vacances de février!!

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Et une autre chose importante:

J'ai eu des CM2 récemment pendant 8 ans, dans une école d'un niveau assez bas: et mes exigences étaient plus importantes ( au niveau devoirs, poésies, vocabulaire, etc ) que ce que tu as l'air de proposer.

L'argument choc peut être: si le niveau d'exigence de cette école en CM2 n'est pas suffisant, ces enfants vont se retrouver pénalisés en 6ème par rapport aux élèves venant d'autres écoles et allant au même collège.

Ce qui est peut être le cas pour les anciens élèves de cette école qui sont en 6ème cette année. S'en sortent-ils bien? ( normalement vous devez recevoir le bulletin du premier trimestre de 6ème de vos anciens élèves, ça se fait généralement dans le public, peut être pas dans le privé ).

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Bonsoir ( il est 1h28 )

J'ai 50 ans, et 29 ans d'ancienneté à l'école publique ( vive l'école publique! ).

Je trouve qu'internet c'est formidable, que même si ça ne résout pas tes problèmes, c'est bien de pouvoir échanger avec des collègues. Nous ( les vieux ), lorsqu'on débutait, on se trouvait un peu seuls et abandonnés face à des situations comme celle que tu vis.

Le fait que tu sois dans le privé me met un peu mal à l'aise. En effet, je n'ai aucune expérience dans ce milieu, mais je pense que chez certains parents ( les ch...) leur situation de " payant ", et en somme de " clients ", leur fait croire qu'ils sont en situation d'avoir des exigences que peut-être ils n'auraient pas dans une école publique.

Je ne sais pas ce que tu en penses... Mais ça ne doit pas faciliter le boulot des enseignants...

J'ai eu de gros problèmes relationnels avec les parents à mes débuts. Ca me minait et me pourrissait un peu la vie. J'ai souvent résolu tout ça par la fuite, changement d'école, ou l'ignorance en attendant que ça passe tout seul. Manque de courage face aux confrontations, alors que je savais que j'avais raison. A peu près les mêmes choses que toi: je ne faisais pas assez de sport, je faisais trop de sport, je donnais trop de leçons, je n'en donnais pas assez, je ne faisais pas apprendre les chefs lieux et sous-préfectures, je punissais trop, pas assez, etc...

Où qu'on soit, public ou privé, on rencontre quelques parents comme ça. Pas très futés, parfois beaucoup moins futés que leurs enfants, obtus à toute explication, parfois peut-être avec des vieux problèmes personnels à rêgler avec l'école.

C'est le temps qui m'a aidé à prendre du recul.

D'abord, maintenant ma vie personnelle a beaucoup plus d'importance pour moi que ma vie professionnelle ( ce qui n'était pas le cas au début).

J'utilise beaucoup l'humour dans mes relations avec les parents, ce qui permet de désamorcer pas mal de choses.

Je fais une réunion de rentrée bien chargée, en essayant moi même de lancer les thèmes qui peuvent être source de conflits.

Et puis je ne m'occupe que de mes élèves et de ce que je crois être bien pour eux. Le reste, les idées des parents, des collègues, de l'ien, du pape, je m'en f... .

J'ai regardé ta prépa pour ta réunion, ce serait parfait pour une réunion de rentrée. Mais ça fait un peu mal de penser que tu es obligée de te justifier , de te plier à ça. Tu fais comme si c'était toi qui avais décidé de faire cette réunion, alors qu' une réunion de ce type à cette époque, ça n'a aucun sens.

Est-ce que ça aurait paru absurde, de faire ça carrément sans aucune hypocrisie?

De dire:" Et bien , Mmes Untel et Untel ( mères d'élèves) ont demandé une réunion pour telle raison. Je vous ai donc réunis tous pour vous expliquer ma façon de travailler, puisque certains d'entre vous ont besoin d'explications complémentaires. N'hésitez pas à vous exprimer si vous rencontrez d'autres problèmes de façon à ne pas être obligé de faire une réunion tous les mois..."

Ensuite, au lieu de faire un exposé magistral sur ton programme, privilégie plutôt les échanges des parents entre eux. En effet, il y aura surement davantage de parents qui te soutiendront que de parents qui veulent ta peau. Et une discussion permettra à ces parents amicaux de s'exprimer et de contrer les autres.

Et courage! bientôt les vacances de février!!

Tout à fait d'accord pour la tournure de la réunion, autant être directe et mettre les choses au clair avec ironie pour les parents CH....! Qu'ils se sentent un peu mal pour une fois!!! ET surtout ne pas montrer que tu te sens obligée de te justifier!

Perso, jamais j'aurai accepté de faire une réunion. Ce que tu vis, je l'ai un peu vécu.

Je t'explique, je remplaçais une instit en CP/CE1 qui était douce et moi plutot sévère. J'étais exigeante mais le niveau était top, les Cp dés septembre (à part 3 ou 4) savaient tous lire!!

On a fait avec l'instit ( qui n'était pas non plus titulaire du poste) une réunion de rentrée soutenue par la dirlot car on avait des parents réputés râleurs.

ça a duré 2H30, il a fallu les mettre dehors en leur disant " vous n'avez pas de maison"?laugh.gif

Celle que je complétais n'était pas sure d'elle, moi pas trop non plus mais contrairement à elle, je montre l'inverse!devil_2.gif

En cours d'année, souvent, j'avais des parents qui me demandaient à me voir le soir , ils semblaient insinuer que ce que je proposais à leurs enfants c'était pas du niveau du CE1( j'y étais pourtant qu'un seul jour!), je leur ai montré les programmes, ils se sont calmés de suite, et à ma collègue, c'était tous les soirs!!!

On en avait assez.

Un jour, carrément, ils désignent un papa qui vient dire à ma collègue que la majorité des parents souhaitent qu'on refasse une réunion, qu'il faudrait clarifier des points entre nos méthodes , notre discipline ( moi étant réputée trop sévère et elle pas assez) et qu'ils n'étaient

pas contents car pas de préau dans l'école etc...blink.gif

Ma collègue me tél en pleurant, car il n'avait pas été doux pour lui dire tout ça, il ne l'a respecté pas, car il l'a trouvée faible.

Elle a dit qu'elle m'en parlerait. Moi, je lui ai dit: "pas question qu'on refasse une réunion, ça voudrait dire qu'ils font la loi dans la classe, on a rien à se reprocher, on fait bien notre travail ( on avait été inspectée et on avait reçu que des compliments toutes les deux en plus cette année là), donc si certains sont pas contents car y'a pas de préau dans l'école, qu'ils s'adressent à la mairie".

Pour le reste ( les méthodes, la discipline, c'est notre problème, ça ne les regarde pas) et que s'ils voulaient me poser des questions ça serait par rendez vous individuel que le jour où j''étais là.

On a fait ça et on a bien fait! Ils se sont calmés car ils ont compris qu'on dominait la situation. J'ai reçu quelques parents qui se montraient très gentils et polis ( même le fameux papa qui s'était montré virulent avec ma collègue profitant de son manque de confiance), elle aussi en a reçu le soir et ça s'est tassé. A la fin de l'année, ils se sont cotisés et nous ont fait de super cadeaux de marquewink.gif

Maintenant, ta réunion est annoncée , tu dois la faire, mais alors domine la...t'es pas à leur merci, tu n'es pas sur le banc des accusés, tu dois plutot leur faire comprendre l'inverse, que c'est à cause de certains parents qui ne connaissent pas les programmes actuels que tu es obligée de faire une réunion pour clarifier les choses, mais que ce sera la dernière fois. Ensuite, s'ils ont des questions à te poser, ça sera par rendez vous individuel. En tête à tête, ils se sentent bien moins forts, ils sont tellement courageux faut dire, ce genre de parents Ch...!bleh.gif

Bonne chance!wink.gif

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Je ne sais pas trop si je dois adopter cette attitude pour plusieurs raisons:

- la directrice la joue communication, "oui j'ai entendu ce que vous voulez dire, on va trouver une solution". Elle cherche à établir un dialogue afin que tout s'arrange. Si je prends un ton sur de moi, elle va chercher à me faire plier devant les parents.

- ce n'est pas la politique de l'école

- si je fais tout mon blabla ça répondra à un certain nombre de questions, ça peut en calmer certains, et finir de convaincre les parents qui ne sont pas contre moi. Il ne restera que les plus virulents qui de toute façon sont trop énervés pour comprendre quoi que ce soit.

- il ne me semble pas que ce soit uniquement quelques parents qui soient mécontents, mais beaucoup. Donc si je n'ai pas une attitude d'écoute, ça va être le pugilat, personne ne voulant céder du terrain.

Heureusement, le conseiller péda va venir me voir le matin de cette réunion.

Bref, je suis super pressée d'être à jeudi! (ironique...).

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J'ai 50 ans, et 29 ans d'ancienneté à l'école publique ( vive l'école publique! ).

Je trouve qu'internet c'est formidable, que même si ça ne résout pas tes problèmes, c'est bien de pouvoir échanger avec des collègues. Nous ( les vieux ), lorsqu'on débutait, on se trouvait un peu seuls et abandonnés face à des situations comme celle que tu vis.

Le fait que tu sois dans le privé me met un peu mal à l'aise. En effet, je n'ai aucune expérience dans ce milieu, mais je pense que chez certains parents ( les ch...) leur situation de " payant ", et en somme de " clients ", leur fait croire qu'ils sont en situation d'avoir des exigences que peut-être ils n'auraient pas dans une école publique.

Je ne sais pas ce que tu en penses... Mais ça ne doit pas faciliter le boulot des enseignants... Certains parents ont cette mentalité.

J'ai eu de gros problèmes relationnels avec les parents à mes débuts. Ca me minait et me pourrissait un peu la vie. J'ai souvent résolu tout ça par la fuite, changement d'école, ou l'ignorance en attendant que ça passe tout seul. Manque de courage face aux confrontations, alors que je savais que j'avais raison. A peu près les mêmes choses que toi: je ne faisais pas assez de sport, je faisais trop de sport, je donnais trop de leçons, je n'en donnais pas assez, je ne faisais pas apprendre les chefs lieux et sous-préfectures, je punissais trop, pas assez, etc...

Où qu'on soit, public ou privé, on rencontre quelques parents comme ça. Pas très futés, parfois beaucoup moins futés que leurs enfants, obtus à toute explication, parfois peut-être avec des vieux problèmes personnels à rêgler avec l'école.

C'est le temps qui m'a aidé à prendre du recul.

D'abord, maintenant ma vie personnelle a beaucoup plus d'importance pour moi que ma vie professionnelle ( ce qui n'était pas le cas au début).

J'utilise beaucoup l'humour dans mes relations avec les parents, ce qui permet de désamorcer pas mal de choses. Ils n'ont pas d'humour...

Je fais une réunion de rentrée bien chargée, en essayant moi même de lancer les thèmes qui peuvent être source de conflits.

Et puis je ne m'occupe que de mes élèves et de ce que je crois être bien pour eux. Le reste, les idées des parents, des collègues, de l'ien, du pape, je m'en f... .

J'ai regardé ta prépa pour ta réunion, ce serait parfait pour une réunion de rentrée. Mais ça fait un peu mal de penser que tu es obligée de te justifier , de te plier à ça. Tu fais comme si c'était toi qui avais décidé de faire cette réunion, alors qu' une réunion de ce type à cette époque, ça n'a aucun sens. Cette prépa est en fait une répétition de tout ce qui a été dit en réunion de rentrée...

Est-ce que ça aurait paru absurde, de faire ça carrément sans aucune hypocrisie?

De dire:" Et bien , Mmes Untel et Untel ( mères d'élèves) ont demandé une réunion pour telle raison. Je vous ai donc réunis tous pour vous expliquer ma façon de travailler, puisque certains d'entre vous ont besoin d'explications complémentaires. N'hésitez pas à vous exprimer si vous rencontrez d'autres problèmes de façon à ne pas être obligé de faire une réunion tous les mois..."

Ensuite, au lieu de faire un exposé magistral sur ton programme, privilégie plutôt les échanges des parents entre eux. En effet, il y aura surement davantage de parents qui te soutiendront que de parents qui veulent ta peau. Et une discussion permettra à ces parents amicaux de s'exprimer et de contrer les autres. Je ne vois pas comment m'y prendre. Que veux tu dire par là?

Et courage! bientôt les vacances de février!!

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Je ne sais pas trop si je dois adopter cette attitude pour plusieurs raisons:

- la directrice la joue communication, "oui j'ai entendu ce que vous voulez dire, on va trouver une solution". Elle cherche à établir un dialogue afin que tout s'arrange. Si je prends un ton sur de moi, elle va chercher à me faire plier devant les parents.

- ce n'est pas la politique de l'école

- si je fais tout mon blabla ça répondra à un certain nombre de questions, ça peut en calmer certains, et finir de convaincre les parents qui ne sont pas contre moi. Il ne restera que les plus virulents qui de toute façon sont trop énervés pour comprendre quoi que ce soit.

- il ne me semble pas que ce soit uniquement quelques parents qui soient mécontents, mais beaucoup. Donc si je n'ai pas une attitude d'écoute, ça va être le pugilat, personne ne voulant céder du terrain.

Heureusement, le conseiller péda va venir me voir le matin de cette réunion.

Bref, je suis super pressée d'être à jeudi! (ironique...).

Moi aussi dans l'école dont j'ai décrite, la dirlot tutoyait les parents, c'était des amis , les autres instits aussi avaient cette façon de faire, c'était la politique de l'école. Moi pas, chacune est différente et communique avec les parents comme elle le sent. Ma dirlot ne m'a rien reproché, au contraire, elle m'a dit que c'était bien de montrer un peu les dents, qu'elles ne l'avaient pas assez fait dans l'école et que du coup parfois, les parents allaient trop loin , qu'elles regrettaient d'avoir donné de mauvaises habitudes!glare.gif

A tel point qu'en fin d'année, à force de la jouer trop copines, de faire entrer trop les parents dans l'école, leur demander un avis sur tout ( c'était dans sa façon de communiquer avec eux) qu'ils se sont retournés contre une collègue ( qui a pourtant de l'expérience et passait le concours d'imf), ils disaient qu'elle n'allait pas assez vite pour l'apprentissage de la division et que leurs enfants étaient en retard à cause d'elle! Pourtant, elle faisait partie des instits de l'école qui adorait les parents,était appréciée d'eux, était amie avec !blink.gif

Avec les parents, c'est comme avec tout le monde dans la vie, faut savoir faire respecter son point de vue, sa personnalité avec fermeté et grâce à la fois, et l'humour ça permet de faire passer pas mal de choses...smile.gif

Maintenant, si tu te sens pas de la jouer ainsi, fais selon ta personnalité, sinon, ça va se voir que c'est pas naturel, mais ne te mets pas à te justifier de tout vis à vis des parents, parce que la dirlot l'exige par contreglare.gif

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Est-ce que ça aurait paru absurde, de faire ça carrément sans aucune hypocrisie?

De dire:" Et bien , Mmes Untel et Untel ( mères d'élèves) ont demandé une réunion pour telle raison. Je vous ai donc réunis tous pour vous expliquer ma façon de travailler, puisque certains d'entre vous ont besoin d'explications complémentaires. N'hésitez pas à vous exprimer si vous rencontrez d'autres problèmes de façon à ne pas être obligé de faire une réunion tous les mois..."

Ensuite, au lieu de faire un exposé magistral sur ton programme, privilégie plutôt les échanges des parents entre eux. En effet, il y aura surement davantage de parents qui te soutiendront que de parents qui veulent ta peau. Et une discussion permettra à ces parents amicaux de s'exprimer et de contrer les autres.

Je suis totalement d'accord ! Ca te met dès le départ en situation de "meneuse de jeu" et non de coupable à lyncher.Et surtout, n'oublie pas que tu auras aussi des alliés dans la salle, des parents qui ne sont pas d'accord avec tout ce qu'on te reproche et qu'il faut que tu trouves un moyen de les faire s'exprimer !!

Bon courage en tout cas :wub:

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