bobinette74 Posté(e) 4 décembre 2010 Auteur Posté(e) 4 décembre 2010 Merci pour ta réponse. J'espère que ça vaut le coup, mais parfois je me demande... C'est un métier dans lequel on doit donner de sa personne c'est un fait, mais s'investir pour des personnes qui ne veulent pas de notre investissement, être sous le feu des critiques alors qu'on fait tout pour que les enfants progressent... Pourquoi s'acharner? Donner de ma personne, oui, m'épuiser à lutter, non.
hamster Posté(e) 4 décembre 2010 Posté(e) 4 décembre 2010 Bobinette74, tu n'as pas de chance! Je te garantis que tu peux trouver des écoles sympas, des parents reconnaissants (pas tous, faut pas exagérer) et reconnaissants, des minots pas trop pénibles, et mêmes des collègues agréables. D'ailleurs, il y aura peut-être une place dans mon école. Comment ça, c'est trop loin?
bobinette74 Posté(e) 4 décembre 2010 Auteur Posté(e) 4 décembre 2010 Lol oui c'est un peu loin mais merci pour la proposition!! Ben franchement: - 4 décharges de direction dans 4 écoles différentes dont deux qui se passent sur deux demi journées (le matin dans l'une, PM dans l'autre, pendant deux jours) - 3 classes avec AVS dont un phobique scolaire, un dyslexique sévère et un autiste, plus un enfant mal entendant. - deux classes sur trois dont personne ne veut, élèves difficiles oblige. - toutes à 1h de chez moi sauf une à 15mn. - 1 classes où les parents me pourrissent dès que possible sur tout et rien - 2 directeurs sur 4 qui ne me soutiennent pas et qui me prennent pour le bouche trou de service. - enfants insolents qui me prennent pour une demeurée. ... Je me dit que ça fait pas mal!! Mais je me dit aussi qu'on débute tous comme ça, que d'autres y sont passés sans en faire tout un plat. de plus dans le privé nous sommes assez chanceux, cette situation dure dure tout au plus une année, en théorie... Alors que dans le public. Cela dit j'ai l'impression d'avoir un poste gratiné, d'avoir récupéré toute la m**** pour moi toute seule!! Cela dit ce n'est peut être qu'une impression, peut être que d'autres vivent la même chose voire même pire!
Lady Oscar Posté(e) 4 décembre 2010 Posté(e) 4 décembre 2010 Oui c'est vrai il faut tenir bon, voir se mettre en arrêt si on craque. Un de mes stages pe2 a été horrible, je comptais les heures à la fin et je pleurais tous les soirs Si je n'avais pas fait plusieurs années de suppléances: j'aurai peut-être démissionné en pensant que je ne savais pas gérer un groupe,; et tout ça juste pour 3 semaines de stage, 12 jours dans un autre monde. Le contexte ne t'est pas favorable et ta manière de travailler n'a pas à être ainsi remise en cause par des parents. Je te souhaite d'avoir ta classe à plein temps car c'est plus facile de mettre en place les choses, d'être complice avec les élèves, de repérer les parents chiants, de se sentir dans une équipe...
ayla Posté(e) 5 décembre 2010 Posté(e) 5 décembre 2010 Personnellement, je suis de plus en plus directe dans mes réponses aux parents, c'est ma 8ème année et la première où je me sens vraiment à l'aise pour répondre du tac au tac aux parents un peu pénibles! Donc tiens bon! Et surtout, surtout, ce que je ne comprends pas, ce sont les directeurs qui ne te défendent pas un peu plus. J'ai eu, une fois une décharge, je la soutenais et l'aurait défendue si nécessaire vis à vis des parents, tant que le boulot est fait correctement, il faut se mettre à la place des décharges, c'est pas facile une journée par semaine! (bon ma décharge, elle, avait de gros soucis de discipline mais je peux te dire que les élèves entendaient parler du pays quand je les récupérais....) Pas mieux que les autres, les chouettes postes ça existe aussi 7ème année pour moi et comme Rose45 je commence seulement à moins prendre les choses à coeur (enfin disons que je le gère mieux) et à rester droite dans mes bottes face aux parents. Même chose pour la décharge, le PE qui me complète cette année est humpf bref pas piqué des vers mais ça ne regarde personne, si besoin de soutien face aux parents je le ferai et mes GS qui le chahutent entendent aussi les cloches sonner par moment
bobinette74 Posté(e) 5 décembre 2010 Auteur Posté(e) 5 décembre 2010 J'espère avoir plus de chance au mouvement l'année prochaine! En attendant il faut tenir cette année, en attendant c'est bientôt les vacances! Merci en tout cas pour vos messages, je me dis que peut être l'année prochaine ça ira mieux!
virjy Posté(e) 5 décembre 2010 Posté(e) 5 décembre 2010 Peut être que ça ira mieux d'ici la fin de l'année... tu vas prendre confiance en toi petit à petit tu seras étonnée d'être déjà à la fin de l'année et te séparer de tes élèves (même s'ils ont été toute l'année) Bon courage à toi en tout cas, et comme tu le dis: bientôt les vacances, il faut savoir se fixer des objectifs :D
piloute87 Posté(e) 5 décembre 2010 Posté(e) 5 décembre 2010 bobinette, je te dirai comme les autres, garde courage, je suis sûre que tu trouveras très vite une école où tu te sentiras bien et apppréciée. Ne te laisse pas démonter par tes parents de CM. L'exercice est faux et bien il est faux. Tu ne demandais pas des droites presques parallèles mais parrèles, point. C'est toi qui décide des poésies à apprendre pas les parents. Si vraiment, tu ne rencontres pas de soutien auprès des directeurs que tu complètes (je DETESTE le terme DECHARGE!), peut être peux-tu faire appel à un conseiller péda, voir à ton IEN, si tu penses qu'il peut t'aider. Mais ne lâche pas, tu as travaillé dur pour en arriver là. Ne laisse pas une poignée de crétins te décourager. Courage! Nous on est là!
huttec Posté(e) 5 décembre 2010 Posté(e) 5 décembre 2010 Voilà ma "petite" expérience : J'ai été directrice de 3 ècoles différentes, avec des "décharges" (j'ai horreur de ce mot) qui tenaient plus ou moins bien la classe. Comme j'étais un véritable dragon, je ne passais rien,du coup, souvent ma "décharge" avait des difficultés à gérer le groupe, les mômes se "lâchaient". Par contre j'ai toujours soutenu la personne qui travaillait avec moi car je savais que la mission était difficile et les mômes entendaient parler du pays quand sa se passait mal. En plus j'ai toujours dit aux parents et aux enfants qu'ils avaient de la chance d'avoir 2 maitresses si différentes et dans leurs méhodes et dans leurs exigences car ça les préparait super pour la 6ème. Là ce ne seront plus deux personnes mais 5 ou 6 profs qui auront des méthodes différentes et ne s'encombreront pas des gérémiades des parents. Au bout de 14 ans de direction, j'ai craqué, j'ai pété un cable, trop de travail, trop de stress (engueulades des parents régulières parce que je corrigeais pas comme il faut, parce que je n'avais pas donné les mots du spectacle de noel à temps on était en pleine période d'évaluations et j'avais les carnets à finir.... même un jour parce que madame avait dépensé 150 euros de produits pour les poux. Alors que toutes les semaines je faisais coller un mot dans les cahiers. Soit disant que j'étais responsable de l'"épidémie") bref, je quitte la direction et je demande un poste de remplaçante. Premier remplacement dans une école rurale. CE2 CM1 CM2, j'ai 50 ans, 32 ans de carrière. Je travaille le premier jour sur le tangram et pour que les CM2 aillent plus loin que les autres sur le sujet, je leur demande, leur fait écrire et apprendre que le tangram est composé de 5 triangles rectangles isocèles. Le lendemain matin, branle bas de combat dans la classe. Un parent a barré le mot rectangle pour écrire que le triangle est carré,et un autre me fait un mot me disant qu'un triangle est soit rectangle soit isocèle mais pas les deux. Quand j'étais directrice, jamais personne n'avait remis en cause le contenu de mon enseignement, tu vois ce n'est pas une question d'âge..... mais bien de statut. Bref tu entres dans une carrière fort riche et intéressante humainement parlant, mais c'est un métier très déstabilisant. Il faut savoir se remettre en cause, mais pour la bonne cause : c'est toi qui sait si tu vas dans le bon sens, surtout pas les parents. Il faut être sûre de ce que tu fais, enfin officiellement, tu as le droit de douter, mais surtout il ne faut pas que tes élèves ou les parents le sachent. Je trouve dommage que tes directeurs ne te soutiennent pas plus, car c'est en étant une équipe soudée qu'on avance. Même si tu n'es là qu'un quart du temps pendant une année scolaire, tu fais quand même partie de l'équipe. Pour l'histoire des droites presque parralèles, l'argument massue, c'est "mais madame, l'an prochain, au collège vous croyez que le prof de math acceptera des droites presques parralèles? autant qu'elle s'habitue de suite." Je te souhaite bon courage, et n'hésite pas à venir parler si tu en sens le besoin, ce n'est pas facile tous les jours.
bobinette74 Posté(e) 8 décembre 2010 Auteur Posté(e) 8 décembre 2010 Voilà ma "petite" expérience : J'ai été directrice de 3 ècoles différentes, avec des "décharges" (j'ai horreur de ce mot) qui tenaient plus ou moins bien la classe. Comme j'étais un véritable dragon, je ne passais rien,du coup, souvent ma "décharge" avait des difficultés à gérer le groupe, les mômes se "lâchaient". Par contre j'ai toujours soutenu la personne qui travaillait avec moi car je savais que la mission était difficile et les mômes entendaient parler du pays quand sa se passait mal. En plus j'ai toujours dit aux parents et aux enfants qu'ils avaient de la chance d'avoir 2 maitresses si différentes et dans leurs méhodes et dans leurs exigences car ça les préparait super pour la 6ème. Là ce ne seront plus deux personnes mais 5 ou 6 profs qui auront des méthodes différentes et ne s'encombreront pas des gérémiades des parents. Au bout de 14 ans de direction, j'ai craqué, j'ai pété un cable, trop de travail, trop de stress (engueulades des parents régulières parce que je corrigeais pas comme il faut, parce que je n'avais pas donné les mots du spectacle de noel à temps on était en pleine période d'évaluations et j'avais les carnets à finir.... même un jour parce que madame avait dépensé 150 euros de produits pour les poux. Alors que toutes les semaines je faisais coller un mot dans les cahiers. Soit disant que j'étais responsable de l'"épidémie") bref, je quitte la direction et je demande un poste de remplaçante. Premier remplacement dans une école rurale. CE2 CM1 CM2, j'ai 50 ans, 32 ans de carrière. Je travaille le premier jour sur le tangram et pour que les CM2 aillent plus loin que les autres sur le sujet, je leur demande, leur fait écrire et apprendre que le tangram est composé de 5 triangles rectangles isocèles. Le lendemain matin, branle bas de combat dans la classe. Un parent a barré le mot rectangle pour écrire que le triangle est carré,et un autre me fait un mot me disant qu'un triangle est soit rectangle soit isocèle mais pas les deux. Quand j'étais directrice, jamais personne n'avait remis en cause le contenu de mon enseignement, tu vois ce n'est pas une question d'âge..... mais bien de statut. Bref tu entres dans une carrière fort riche et intéressante humainement parlant, mais c'est un métier très déstabilisant. Il faut savoir se remettre en cause, mais pour la bonne cause : c'est toi qui sait si tu vas dans le bon sens, surtout pas les parents. Il faut être sûre de ce que tu fais, enfin officiellement, tu as le droit de douter, mais surtout il ne faut pas que tes élèves ou les parents le sachent. Je trouve dommage que tes directeurs ne te soutiennent pas plus, car c'est en étant une équipe soudée qu'on avance. Même si tu n'es là qu'un quart du temps pendant une année scolaire, tu fais quand même partie de l'équipe. Pour l'histoire des droites presque parralèles, l'argument massue, c'est "mais madame, l'an prochain, au collège vous croyez que le prof de math acceptera des droites presques parralèles? autant qu'elle s'habitue de suite." Je te souhaite bon courage, et n'hésite pas à venir parler si tu en sens le besoin, ce n'est pas facile tous les jours. Ton commentaire me parle beaucoup, et au final il me remonte le moral pour le futur. Peut-être as tu raison, c'est peut être et surtout une question de statut... Ceci étant dit, je ne comprends pas ce genre de réactions. Personnellement, j'ai aussi eu des "décharges" et "remplaçants" à l'école, et mes parents ne sont jamais partis avec un a priori négatif sur cette personne sous prétexte qu'elle n'état que remplaçante. Remplaçant ne rime pas avec "non expérience" ou "nulle qui ne peut pas faire autre chose". Nous avons bel et bien le même diplôme, la même formation... Ton histoire est dingue, surtout avec les triangles carrés etc... Non mais franchement... J'espère que tout ça s'est arrangé par la suite, mais franchement. Et puis le premier jour, genre on ne laisse surtout pas sa chance à la nouvelle maîtresse... Comme quoi. Enfin ton histoire m'a aussi étonnée, je ne pensais pas qu'on s'attaquerait si facilement à une maîtresse avec une telle expérience! Peut être y a t-il plus aujourd'hui de parents tout permis, qui geignent pour un rien, qu'autrefois... Le truc, en ce qui me concerne, c'est que j'ai pleinement conscience que malgré mon diplôme et ma formation, je suis en train d'apprendre mon métier. Donc évidemment je fais des erreurs, surement en plus grande quantité que quelqu'un avec plus de bouteille. C'est pourquoi dès qu'un élève ou un parent se plaint sur mon enseignement, ma posture, ma pédagogie,... je ne peux m'empêcher de penser qu'il a surement raison, que je dois revoir mon enseignement car j'ai probablement fait fausse route. Or je pense que c'est là que j'ai tout faux. Se remettre en question, oui, mais quand ce sont les parents qui se plaignent, je pense que je ne devrais pas trop en faire cas et tenir ma position. Après tout, le diplôme de péda c'est moi qui l'ai pas eux... Demain j'ai deux rdv dans la même journée de parents mécontents... Je vais essayer de rester droite dans mes bottes quoi qu'il arrive demain. En plus, je pense que j'ai craqué à cause de la fatigue, tous ces trajets, tous ces élèves, tous ces AVS à gérer, toutes ces écoles et leurs fonctionnements... Plus pendant deux semaines un défilé incessant de parents mécontents... J'ai pas pu tenir. Mais là j'ai plusieurs parents qui sont venus me voir pour faire le point sur leur enfant, et qui m'ont dit être ravis de ce qui se faisait en classe, ça remonte le moral. Merci en tout cas à ceux qui m'ont répondu. Drôle de métier que nous faisons!!
bobinette74 Posté(e) 8 décembre 2010 Auteur Posté(e) 8 décembre 2010 bobinette, je te dirai comme les autres, garde courage, je suis sûre que tu trouveras très vite une école où tu te sentiras bien et apppréciée. Ne te laisse pas démonter par tes parents de CM. L'exercice est faux et bien il est faux. Tu ne demandais pas des droites presques parallèles mais parrèles, point. C'est toi qui décide des poésies à apprendre pas les parents. Si vraiment, tu ne rencontres pas de soutien auprès des directeurs que tu complètes (je DETESTE le terme DECHARGE!), peut être peux-tu faire appel à un conseiller péda, voir à ton IEN, si tu penses qu'il peut t'aider. Mais ne lâche pas, tu as travaillé dur pour en arriver là. Ne laisse pas une poignée de crétins te décourager. Courage! Nous on est là! Merci. J'aimerais bien avoir un discours si ferme face aux parents. Mais bon il faut ménager la chèvre et le chou, et puis je suis assez diplomate comme personne donc je fais toujours en sorte qu'on reste dans le mode de la discution et que le ton ne monte pas!Pas toujours simple!
del-120312 Posté(e) 8 décembre 2010 Posté(e) 8 décembre 2010 Voilà ma "petite" expérience : J'ai été directrice de 3 ècoles différentes, avec des "décharges" (j'ai horreur de ce mot) qui tenaient plus ou moins bien la classe. Comme j'étais un véritable dragon, je ne passais rien,du coup, souvent ma "décharge" avait des difficultés à gérer le groupe, les mômes se "lâchaient". Par contre j'ai toujours soutenu la personne qui travaillait avec moi car je savais que la mission était difficile et les mômes entendaient parler du pays quand sa se passait mal. En plus j'ai toujours dit aux parents et aux enfants qu'ils avaient de la chance d'avoir 2 maitresses si différentes et dans leurs méhodes et dans leurs exigences car ça les préparait super pour la 6ème. Là ce ne seront plus deux personnes mais 5 ou 6 profs qui auront des méthodes différentes et ne s'encombreront pas des gérémiades des parents. Au bout de 14 ans de direction, j'ai craqué, j'ai pété un cable, trop de travail, trop de stress (engueulades des parents régulières parce que je corrigeais pas comme il faut, parce que je n'avais pas donné les mots du spectacle de noel à temps on était en pleine période d'évaluations et j'avais les carnets à finir.... même un jour parce que madame avait dépensé 150 euros de produits pour les poux. Alors que toutes les semaines je faisais coller un mot dans les cahiers. Soit disant que j'étais responsable de l'"épidémie") bref, je quitte la direction et je demande un poste de remplaçante. Premier remplacement dans une école rurale. CE2 CM1 CM2, j'ai 50 ans, 32 ans de carrière. Je travaille le premier jour sur le tangram et pour que les CM2 aillent plus loin que les autres sur le sujet, je leur demande, leur fait écrire et apprendre que le tangram est composé de 5 triangles rectangles isocèles. Le lendemain matin, branle bas de combat dans la classe. Un parent a barré le mot rectangle pour écrire que le triangle est carré,et un autre me fait un mot me disant qu'un triangle est soit rectangle soit isocèle mais pas les deux. Quand j'étais directrice, jamais personne n'avait remis en cause le contenu de mon enseignement, tu vois ce n'est pas une question d'âge..... mais bien de statut. Bref tu entres dans une carrière fort riche et intéressante humainement parlant, mais c'est un métier très déstabilisant. Il faut savoir se remettre en cause, mais pour la bonne cause : c'est toi qui sait si tu vas dans le bon sens, surtout pas les parents. Il faut être sûre de ce que tu fais, enfin officiellement, tu as le droit de douter, mais surtout il ne faut pas que tes élèves ou les parents le sachent. Je trouve dommage que tes directeurs ne te soutiennent pas plus, car c'est en étant une équipe soudée qu'on avance. Même si tu n'es là qu'un quart du temps pendant une année scolaire, tu fais quand même partie de l'équipe. Pour l'histoire des droites presque parralèles, l'argument massue, c'est "mais madame, l'an prochain, au collège vous croyez que le prof de math acceptera des droites presques parralèles? autant qu'elle s'habitue de suite." Je te souhaite bon courage, et n'hésite pas à venir parler si tu en sens le besoin, ce n'est pas facile tous les jours. Ton commentaire me parle beaucoup, et au final il me remonte le moral pour le futur. Peut-être as tu raison, c'est peut être et surtout une question de statut... Ceci étant dit, je ne comprends pas ce genre de réactions. Personnellement, j'ai aussi eu des "décharges" et "remplaçants" à l'école, et mes parents ne sont jamais partis avec un a priori négatif sur cette personne sous prétexte qu'elle n'état que remplaçante. Remplaçant ne rime pas avec "non expérience" ou "nulle qui ne peut pas faire autre chose". Nous avons bel et bien le même diplôme, la même formation... Ton histoire est dingue, surtout avec les triangles carrés etc... Non mais franchement... J'espère que tout ça s'est arrangé par la suite, mais franchement. Et puis le premier jour, genre on ne laisse surtout pas sa chance à la nouvelle maîtresse... Comme quoi. Enfin ton histoire m'a aussi étonnée, je ne pensais pas qu'on s'attaquerait si facilement à une maîtresse avec une telle expérience! Peut être y a t-il plus aujourd'hui de parents tout permis, qui geignent pour un rien, qu'autrefois... Le truc, en ce qui me concerne, c'est que j'ai pleinement conscience que malgré mon diplôme et ma formation, je suis en train d'apprendre mon métier. Donc évidemment je fais des erreurs, surement en plus grande quantité que quelqu'un avec plus de bouteille. C'est pourquoi dès qu'un élève ou un parent se plaint sur mon enseignement, ma posture, ma pédagogie,... je ne peux m'empêcher de penser qu'il a surement raison, que je dois revoir mon enseignement car j'ai probablement fait fausse route. Or je pense que c'est là que j'ai tout faux. Se remettre en question, oui, mais quand ce sont les parents qui se plaignent, je pense que je ne devrais pas trop en faire cas et tenir ma position. Après tout, le diplôme de péda c'est moi qui l'ai pas eux... Demain j'ai deux rdv dans la même journée de parents mécontents... Je vais essayer de rester droite dans mes bottes quoi qu'il arrive demain. En plus, je pense que j'ai craqué à cause de la fatigue, tous ces trajets, tous ces élèves, tous ces AVS à gérer, toutes ces écoles et leurs fonctionnements... Plus pendant deux semaines un défilé incessant de parents mécontents... J'ai pas pu tenir. Mais là j'ai plusieurs parents qui sont venus me voir pour faire le point sur leur enfant, et qui m'ont dit être ravis de ce qui se faisait en classe, ça remonte le moral. Merci en tout cas à ceux qui m'ont répondu. Drôle de métier que nous faisons!! Et bien moi, je suis ne pas tout à fait d'accord, je pense que tout dépend de ta personnalité, ton autorité, et l'image que tu donnes. Si on sent que tu crois en ce que tu fais, que tu sais ce que tu fais, et que tu sais te faire respecter en étant ferme tout en étant poli et diplomate, (c'est pas incompatible pour moi), et bien, je pense que tu auras plus de chances d'avoir la paix avec les parents. Bien sur qu'il y aura toujours des cas et des chiants qui nous embêteront quelque soit l'enseignant, mais ils seront en minorité. Quand j'étais dans l'enseignement privé Catho puis israélite ( où les parents paient cher l'école), j'étais suppléante ( encore moins que remplaçante car j'avais que la licence), j'avais que 25 ans. Les premiers jours, on me regardait presque pas, comme si je n'étais qu'une "merdeuse", ensuite, on me demandait si j'avais des enfants ( car pour eux, pour savoir s'occuper des gosses de mater, il faut avoir "enfanté) mais au bout de quelques semaines, tout allait bien, aucune remarque, au bout de quelques mois, la plupart des parents me confiaient qu'ils voudraient que je reste, qu'ils trouvaient la titulaire comme ci ou comme ça...Bien évidemment, je n'allais pas dans leur sens, mais il est vrai que leurs compliments me faisaient plaisir. Une fois dans le public, idem, j'ai été remplaçante, puis sur des postes fractionnés ( alors là c'est pire pour la crédibilité, un jour par ci , par là) et bien même là, j'avais d'excellents rapports avec les parents, parfois, ils n'étaient pas d'accord avec moi, je les recevais en rendez vous, je faisais entendre mon point de vue et ils repartaient avec le sourire. Même chose que pour mes autres expériences, ils me disaient qu'ils préféraient mes méthodes, mon naturel souriant à celui de la titulaire. A chaque fin d'année, même sur des postes fractionnés, je suis remplie de beaux cadeaux,et même poèmes, ils se cotisent . Et pourtant, je précise bien que je ne les ménage pas, je leur dis vraiment les choses d'un ton ferme( (mais toujours avec le sourire, l'ironie parfois) quand quelque chose ne me convient pas! D'ailleurs, parfois la titulaire me téléphonait en pleurs pour des parents mécontents ( elle était 3jours sur la classe mais n'avait pas ce caractère un peu blindé) et c'était moi qui les recevais le jour où j'étais là pour leur mettre les points sur les i. Bien sur qu'on ne peut pas plaire à tout le monde,y'en a qui ne doivent pas apprécier mon ton direct, mais l'important c'est de se faire respecter! Donc, je pense bien sur que le statut joue pour quelque chose( c'est plus facile d'être titulaire de son poste que remplaçante ou sur postes fractionnés) mais si t'as une personnalité assez forte, les parents passent sur le statut et l'âge facilement! Et puis sinon, les gros C.. y'en a et y'en aura toujours, on les laisse parler, ils se fatigueront avant nous!
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant