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au quotidien, chacun fait comme il peut, avec ce qu'il est et les (maigres) moyens qu'on lui donne...

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Je reprendrais juste ce qu'à dit Moo : je parle de l'intégration d'élèves qui sont à leur place au sein d'une école et non d'élèves qui sont en attente d'une orientation IME ou autre. Les élèves que l'on accueille normalement en clis sont des élèves qui sont censés avoir des compétences sociales et scolaires qui leur permettent de tirer profit de ce qui ce passe dans une école ordinaire. Donc pour moi qui peuvent profiter forcément de temps dans d'autres classes, et par leçon, j'entends aussi leçon d'EPS, musique ou arts plastiques.

Si on parle d'élèves qui n'ont pas de compétences sociales et scolaires suffisantes pour profiter de l'enseignement en clis, de la scolarisation en école ordinaire, évidemment je pense pas que l'intégration en classe ordinaire soit pertinente.

Je fais bien la différence entre intégration en CLASSE ordinaire et intégration en ECOLE ordinaire. On sait tous qu'il y a des enfants qui restent à l'école pendant des années en attendant une place en établissement spécialisé, et pour eux l'intégration, que ce soit en école ou classe ordinaire ne semble pas pertinente...

Par ailleurs je crois qu'il faut aussi rappeler qu'on ne dit plus "handicap" mais "situation de handicap" et que la différence et fondamentale pour moi : intégrer un élève qui est en situation de handicap, ca veut aussi dire qu'on peut aménager les choses pour qu'il ne le soit plus, évidemment quand cela est possible, et ca passe notamment pour moi par des objectifs individualisés. Apprendre à rester à sa place et à lever le doigt dans une situation de classe entière et pour moi un objectif intéressant...

+1 :applause:

Cela prête à sourire et peut paraître dérisoire vu de l'extérieur mais il ne s'agit pas que d'une nuance, cela fait toute la différence !

On n'est pas que handicapé, comme on n'est pas que roux ou que gros (toute proportion gardée bien sûr)....

Et comme le dit Tampopo, la situation n'est pas figée, les choses évoluent. Le handicap est mulifactoriel. Des élèves sortent chaque année de clis ou de leur notification MDPH pour rejoindre un cursus ordinaire (d'où la nécessité de garder ce lien avec les autres classes).

Posté(e)

Et comme le dit Tampopo, la situation n'est pas figée, les choses évoluent. Le handicap est mulifactoriel. Des élèves sortent chaque année de clis ou de leur notification MDPH pour rejoindre un cursus ordinaire (d'où la nécessité de garder ce lien avec les autres classes).

+1 aussi

Oui je pense que certains sont en situation de handicap, notamment quand il s'agit d'un handicap acquis de part de quelques situations familiales particulièrement difficiles.

Posté(e)

Après 1h30 de réunion pour l'inclusion de mes élèves la semaine dernière (et première du genre depuis 3 ans), j'ai découvert quelque chose: certains collègues reculent devant l'inclusion non par peur d'avoir du travail supplémentaire, mais par "peur" de la différence. Les élèves trop différents les angoissent, je l'ai réalisé face à leurs questions ou leurs aveux. Cette réunion était donc une bonne chose.

L'ERH et la psy scolaire scolaire étaient là, ils m'ont appuyée en apportant leur point de vue, c'était bien.

Quant au débat au sujet de l'inclusion de tous, ou non, eh bien j'ai décidé de ne pas inclure pour l'instant 2 de mes 11 élèves: une jeune élève en attente d'IME (niveau PS voire moins), et un élève autiste qui est arrivé dans la classe cette année.

L'an dernier j'avais essayé d'inclure une élève de 11 ans, très timide, au langage encore très imparfait. Première séance de sciences au CE1: tout avait l'air de bien se passer; Mais au moment d'aller à la deuxième séance, elle a pleuré en s'accrochant au porte-manteau du couloir! Bien entendu elle n'y est pas allée; je pense que l'inclusion n'est pas possible, ni bénéfique pour tous.

Posté(e)
certains collègues reculent devant l'inclusion non par peur d'avoir du travail supplémentaire, mais par "peur" de la différence.

Excuse-moi, mais c'est n'importe quoi. Ils les avaient dans leur classe, tes collègues, avant !

Bien entendu elle n'y est pas allée; je pense que l'inclusion n'est pas possible, ni bénéfique pour tous.

Tout-à-fait. Tu la remettais dans les échecs passés. Je radote, mais il faut du temps pour se reconstruire en tant qu'élève. N'y avait-il rien, dans son dossier scolaire, qui aurait pu te faire éviter ça ?

Posté(e)

Une question Racasse : Pendant l'inclusion de tes élèves, tu fais quoi, toi ?

Posté(e)

Une question Racasse : Pendant l'inclusion de tes élèves, tu fais quoi, toi ?

les élèves ne sont pas tous inclus en même temps, il nous reste toujours un groupe avec lequel travailler... enfin chez moi c'est comme ça que ça marche.

Posté(e)

Une question Racasse : Pendant l'inclusion de tes élèves, tu fais quoi, toi ?

les élèves ne sont pas tous inclus en même temps, il nous reste toujours un groupe avec lequel travailler... enfin chez moi c'est comme ça que ça marche.

Idem évidemment !

Posté(e)

Je sens que Goëlette ferait bien une inclusion en sens inverse, mais qu'elle n'ose pas le dire...

Tiens pourquoi pas d'ailleurs ?

Posté(e)

Je lis le débat depuis le début. Je crois que ce sujet est trés polémique. Nous avons tous une vision de ce que inclusion implique, de ce qui est réalisable ou non.

Pour la question au sujet des inclusions, il me reste toujours un groupe d'élève avec moi ce qui permet d'encore plus individualiser avec eux.

Posté(e)

Une question Racasse : Pendant l'inclusion de tes élèves, tu fais quoi, toi ?

Je n'ai qu'un ou deux élèves inclus en même temps, au maximum! (un élève inclus en art plastique ne va être absent de la CLIS q'une heure par semaine, pas plus...). Je continue donc mon cours habituel avec les 9 ou 10 autre élèves toujours présents dans la clis...

Posté(e)
certains collègues reculent devant l'inclusion non par peur d'avoir du travail supplémentaire, mais par "peur" de la différence.

Excuse-moi, mais c'est n'importe quoi. Ils les avaient dans leur classe, tes collègues, avant !

Ce n'est pas n'importe quoi, même si j'ai attendu plus de deux ans pour le comprendre, c'est ce que j'ai constaté... Des collègues de cycle 3 qui n'ont jamais eu ces élèves, une collègue qui vient d'une école sans clis. Quand ils les ont dans leur classe, ils ne sont pas estampillés "clis" ou "MDPH", alors ils font moins peur. On les traite de fainéant ou de perturbateur, mais sans envisager la notion de handicap. Bien sûr c'est un peu irrationnel, mais c'est la peur de la différence, ça existe, il faut le savoir pour mieux comprendre les refus d'inclusion (francs ou déguisés).

Bien entendu elle n'y est pas allée; je pense que l'inclusion n'est pas possible, ni bénéfique pour tous.

Tout-à-fait. Tu la remettais dans les échecs passés. Je radote, mais il faut du temps pour se reconstruire en tant qu'élève. N'y avait-il rien, dans son dossier scolaire, qui aurait pu te faire éviter ça ?

Cette élève avat passé toute sa scolarité élémentaire en clis (la même clis). Ce n'est que durant sa dernière année qu'elle a commencé à lire et à parler plus facilement. Impossible de savoir comment elle réagirait en inclusion...

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