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Saut de classe en Maternelle


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Posté(e)

Et pourquoi pas le matin en ps, et l'après midi décloisonnement chez des ms ou gs un ou deux jours dans la semaine? ça permettrait d'attendre la prochaine rentrée et on verrait de suite s'il est capable d'être dans une classe de ms ou gs, et de voir comment il se comporte.

C'est une option que j'ai envisagée car il ne va pas à l'école l'après midi parce qu'il y a sieste obligatoire et qu'il ne dort jamais. S'il peut aller chez les MS l'après midi, il devra tout de même aller à la sieste pendant 1h mais il y aura des ateliers ensuite (et les vélos sont sortis l'après midi, il n'a jamais l'occasion d'en faire d'ailleurs, je ne sais même pas s'il arrivera à en avoir un :lol:)

De toute façon on va attendre que la psy scolaire rencontre la maîtresse et on ne fera rien qui le perturbe, il a son mot à dire :wub:

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A t'entendre, j'ai l'impression que tu parles de ma fille : en début d'année de PS sa maîtresse m'avait dit qu'elle n'avait plus rien à lui apprendre, la sieste de l'après-midi était un calvaire pour elle car elle ne dormait plus depuis longtemps et gênait les autres et elle n'aimait pas aller à l'école (surtout au début de sa MS).

Et surtout, elle était devenue très triste et avait perdu sa joie de vivre. A la Toussaint, elle est passée de MS en GS, et en l'espace d'une semaine, elle est redevenue elle-même : joyeuse, curieuse, envie d'apprendre ... Elle a retrouvé l'envie d'aller à l'école.

Bien sûr, il n'a pas été facile de faire ce choix, même si on savait que c'était le bon à ce moment-là, on s'est beaucoup interrogés sur le futur. Elle est maintenant en CM1 et pour l'instant aucune regret : elle est parfaitement à sa place.

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A t'entendre, j'ai l'impression que tu parles de ma fille : en début d'année de PS sa maîtresse m'avait dit qu'elle n'avait plus rien à lui apprendre, la sieste de l'après-midi était un calvaire pour elle car elle ne dormait plus depuis longtemps et gênait les autres et elle n'aimait pas aller à l'école (surtout au début de sa MS).

Et surtout, elle était devenue très triste et avait perdu sa joie de vivre. A la Toussaint, elle est passée de MS en GS, et en l'espace d'une semaine, elle est redevenue elle-même : joyeuse, curieuse, envie d'apprendre ... Elle a retrouvé l'envie d'aller à l'école.

Bien sûr, il n'a pas été facile de faire ce choix, même si on savait que c'était le bon à ce moment-là, on s'est beaucoup interrogés sur le futur. Elle est maintenant en CM1 et pour l'instant aucune regret : elle est parfaitement à sa place.

Merci pour ton témoignage.

Tom a eu une période de petite déprime, ce pour quoi j'ai contacté la psy scolaire. C'est passé mais il est toujours en opposition et très dur à gérer, sauf à l'extérieur où il est très sociable (avec les adultes) et très posé.

Là on a la chance d'avoir le double niveau MS/GS l'année prochaine et la maîtresse est consciente que ça pourrait être la solution donc j'espère que ce sera Ok comme ça pas de prise de tête; il va en MS et en fonction de son comportement il change ou non.

Là il commence à manifester son envie d'apprendre à lire. Trop pressé mon titi :wub:

  • 4 semaines plus tard...
Posté(e)

J'ai pas une grande expérience mais je dirais d'attendre, si on prend les objectifs purement d'apprentissages de la petite section je pense qu'un certain nombre d'enfants les ont limite acquis avant de rentrer à l'école ( dénombrement, tenue du feutre, reconnaissance du prénom, connaissance des couleurs, reconnaissance des chiffres) et du coup pour eux la ps c'est surtout apprendre la collectivité et être un écolier. Peut-être qu'en ms les choses seront moins faciles pour lui. Tu dis qu'il n'aime pas trop l'école et la notion de groupe, c'est donc qu'il a des choses à apprendre de ce point de vue en ps et en maternelle en général. On est qu'en décembre de ps, il est à l'école depuis 3 mois je trouve même ça tôt pour parler aux parents d'un saut de classe ( qu'elle y pense d'accord mais de là à le dire).

Je n'ai lu que jusqu'ici, mais je suis assez d'accord avec ce point de vue.

J'ai deux enfants IP (et non, un enfant IP n'est pas forcément nul avec ses mains !). Les deux ont fait toute leur maternelle, pour une raison assez simple : je préférais réserver la possibilité d'un saut au primaire. Et effectivement, ma grande a sauté son CP (lisait couramment en fin de MS, très à l'aise partout, sauf dans son CP/CE2 où elle ne trouvait pas sa place, d’où un glissement express en CE1). Mon loulou, lui, est en CP et s'y plaît, alors même qu'il lit couramment depuis la fin de la PS et se débrouille très bien en maths (sur ce point, il ne montre pas tout à l'école, cependant). Il faut dire aussi qu'il a une maîtresse qui fait beaucoup d'autres choses que de la lecture et des maths, et qu'il est dans une bonne classe de CP (plusieurs vrais lecteurs à la rentrée de septembre). Finalement, nous ne regrettons pas qu'il n'ait pas intégré la classe de CP/CE1, car il aurait certainement moins accroché avec la maîtresse. Etre un excellent élève, récolter les TB et les 10/10 contribue à son bonheur (dire qu'en tant que prof, je milite contre la notation chiffrée dans les petites classes !). C'est un petit garçon qui n'a pas aimé l'école en PS et MS, et qui s'y est fait progressivement (grâce aussi à des maîtresses avec qui le courant passait bien).

Cela dit, il me semble que la pire option serait un saut de GS. Donc si vous tenez à lui faire sauter une classe en maternelle, n'attendez pas trop. Et n'acceptez pas de classe double si vous n'avez pas l'assurance d'un saut dans la foulée. Car sinon, la seconde année semble trèèèèès longue, l'enfant en avance l'ayant déjà suivie de facto en étant dans le niveau inférieur.

Enfin, ne pas penser qu'un saut de classe peut tout résoudre. Ma fille a sauté son CP et s'ennuie terriblement dans son CM2 (et ça a été le cas en CE2, et une bonne partie du CM1 malgré une maîtresse géniale). Pour autant, pas question de lui faire sauter une autre classe. Avoir deux ans d'avance n'est pas une chose facile à gérer, et encore moins au collège. C'est souvent le cas des enfants précoces, et il faut alors chercher des dérivatifs. Dans le cas de ma puce, c'est énormément d'activités extra-scolaires, et pour l'an prochain, le choix d'un collège "exigeant" (ce qui suppose un départ vers le privé qui n'a rien de naturel dans ma culture personnelle et familiale).

Posté(e)

Mon garçon avait eu ce souci là en PS. L'enseignante l'a passé en MS/GS l'année suivante, il a fait le 1er trimestre chez les MS et le reste de l'année en GS sans changer ses copains du coup.

Je suis d'accord avec ce qui a été dit plus haut, il vaut mieux "sauter" ou "adapter" son année lorsqu'il sera chez les MS/GS et éviter de lui faire sauter la GS (gros boulot pour l'écriture, tenue du stylo, phonologie...et j'en passe).

Voilà.

Posté(e)

Je n'ai lu que jusqu'ici, mais je suis assez d'accord avec ce point de vue.

J'ai deux enfants IP (et non, un enfant IP n'est pas forcément nul avec ses mains !). Les deux ont fait toute leur maternelle, pour une raison assez simple : je préférais réserver la possibilité d'un saut au primaire. Et effectivement, ma grande a sauté son CP (lisait couramment en fin de MS, très à l'aise partout, sauf dans son CP/CE2 où elle ne trouvait pas sa place, d’où un glissement express en CE1). Mon loulou, lui, est en CP et s'y plaît, alors même qu'il lit couramment depuis la fin de la PS et se débrouille très bien en maths (sur ce point, il ne montre pas tout à l'école, cependant). Il faut dire aussi qu'il a une maîtresse qui fait beaucoup d'autres choses que de la lecture et des maths, et qu'il est dans une bonne classe de CP (plusieurs vrais lecteurs à la rentrée de septembre). Finalement, nous ne regrettons pas qu'il n'ait pas intégré la classe de CP/CE1, car il aurait certainement moins accroché avec la maîtresse. Etre un excellent élève, récolter les TB et les 10/10 contribue à son bonheur (dire qu'en tant que prof, je milite contre la notation chiffrée dans les petites classes !). C'est un petit garçon qui n'a pas aimé l'école en PS et MS, et qui s'y est fait progressivement (grâce aussi à des maîtresses avec qui le courant passait bien).

Cela dit, il me semble que la pire option serait un saut de GS. Donc si vous tenez à lui faire sauter une classe en maternelle, n'attendez pas trop. Et n'acceptez pas de classe double si vous n'avez pas l'assurance d'un saut dans la foulée. Car sinon, la seconde année semble trèèèèès longue, l'enfant en avance l'ayant déjà suivie de facto en étant dans le niveau inférieur.

Enfin, ne pas penser qu'un saut de classe peut tout résoudre. Ma fille a sauté son CP et s'ennuie terriblement dans son CM2 (et ça a été le cas en CE2, et une bonne partie du CM1 malgré une maîtresse géniale). Pour autant, pas question de lui faire sauter une autre classe. Avoir deux ans d'avance n'est pas une chose facile à gérer, et encore moins au collège. C'est souvent le cas des enfants précoces, et il faut alors chercher des dérivatifs. Dans le cas de ma puce, c'est énormément d'activités extra-scolaires, et pour l'an prochain, le choix d'un collège "exigeant" (ce qui suppose un départ vers le privé qui n'a rien de naturel dans ma culture personnelle et familiale).

Merci pour ton point de vue. Je ne tiens pas forcément à lui faire sauter une classe, j'essaie juste d'envisager des pistes pour l'aider à se sentir le mieux possible.

Je ne suis pas pour le saut de classe à tout prix, sous pretexte que l'enfant sait faire certaines choses que font également d'autres enfants au même âge. A vrai dire un saut de classe (en tant qu'enseignant et en tant que parents) pose de nombreuses questions, questions que nous commençons à nous poser mais aucune décision ne sera prise avant d'avoir réuni un maximum d'informations et d'en avoir discuté avec la psy scolaire, la psy qui le suit, la maîtresse et bien entendu mon fils.

Quand la psy scolaire m'a parlé de précocité j'ai eu une angoisse soudaine car je savais justement que le saut de classe ne règlerait pas le problème. Mais à mon sens (nous verrons bien avec les tests qu'il est en train de passer) mon fils n'est pas précoce mais juste en avance. Avance qui justifie ou non un saut de classe? Je ne sais pas réellement encore mais ce qui est sûr c'est que si j'avais dans ma classe un enfant de PS qui dénombre jusqu'à 59, lit les nombres jusque là, commence à associer les sons et joue à trouver des mots qui commencent par "ma" comme maman ou qui commencent pas "mmmmm" qui est la lettre M, qui écrit les lettre de l'alphabet, recopie des mots, écrit des mots si on les lui épelle... je me demanderai comment l'aider à ne pas trop s'ennuyer en classe. Là il s'ennuie il le dit. Certes les compétences relatées sont très scolaires, c'est ce qui me fait dire qu'il est juste en avance.

Il nous parle du travail des GS mais plus du tout de celui des PS, il n'a même pas envie d'en parler alors qu'au début de l'année la nouveauté était telle qu'il nous racontait tout. Il n'a pas de copains mais ça ne le gêne pas, il papillonne et ça lui va bien.

Pour le moment on a lâché un peu la réflexion de ce côté là, je continue de réfléchir mais j'attends de voir l'avis de la psy scolaire, après les tests. Mais je ne suis pas pour le saut de la GS en effet, car je me rends compte que tellement de choses sont abordées, et je préfèrerai qu'il arrive au CP en même temps que son groupe classe.

Mon garçon avait eu ce souci là en PS. L'enseignante l'a passé en MS/GS l'année suivante, il a fait le 1er trimestre chez les MS et le reste de l'année en GS sans changer ses copains du coup.

Je suis d'accord avec ce qui a été dit plus haut, il vaut mieux "sauter" ou "adapter" son année lorsqu'il sera chez les MS/GS et éviter de lui faire sauter la GS (gros boulot pour l'écriture, tenue du stylo, phonologie...et j'en passe).

Voilà.

Adapter oui mais si la maîtresse pour une raison X ou Y dit que non finalement il restera chez les MS (et qu'on a pas fait le dossier de passage anticipé) ...

Merci pour ton point de vue :wink:

Il dit ne pas aimer l'école, il traîne des pieds, pleure certains matins au moment de partir. Il est fermé comme une huître (comme tous les enfants de cet âge là me direz vous) mais ça ne lui ressemble pas: jusqu'à la toussaint il nous racontait ce qu'il faisait avec entrain. Là il ne veut pas nous dire. On respecte son p'tit jardin secret mais encore une fois ce n'est pas "lui"

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