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Pourtant, on trouve les moyens de sauver des postes... :mad:

LE sénat n'aime pas l'école publique?

Tout cela fleure une totale hypocrisie et une volonté de mettre à mal l'école publique pour mieux la dépecer ensuite en l'accusant de tous les maux.

Pourquoi le sénat ne fait pas pareil pour sauver des postes dans l'école publique?

IL s'agit bien ici d'un parti pris inadmissible vis à vis de l'école de la république.

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Mardi 21 décembre 2010 2 21 /12 /2010 11:16 Une dépêche AFP : prime au mérite pour les Recteurs

Une dépêche AFP

Les recteurs d'académie vont recevoir pour la première fois cette année une prime au mérite, en fonction de "la réalisation des objectifs qui leur seront assignés", selon des textes publiés au journal officiel.

Jusqu'ici, la prime annuelle des 30 recteurs, qui sont aussi chanceliers des universités, était de 19.000 euros, un montant fixe.

A la faveur d'un décret et d'un arrêté publiés en novembre, leur prime comporte, à partir de cette année scolaire, deux volets : une part fixe de 15.200 euros, et une "part variable" dont le montant pourra aller jusqu'à 45% de la part fixe, soit de 0 à 6.840 euros. Au total, un recteur pourra avoir jusqu'à 22.000 euros de prime.

"Il ne s'agit pas d'une prime exceptionnelle, ni même de la création d'une nouvelle indemnité, mais il s'agit essentiellement d'un rattrapage, d'une amélioration du régime indemnitaire par rapport à d'autres fonctions de la Fonction publique", a commenté le ministère de l'Education nationale, interrogé lundi par l'AFP.

En mai dernier, le ministère avait diffusé aux recteurs une douzaine de pistes pour supprimer des postes de 2011 à 2013, dans le cadre de la politique de non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, notamment d'augmenter les effectifs des élèves par classe.

De son côté, le ministère de l'Enseignement supérieur a affirmé à l'AFP qu'il était "totalement normal et naturel que les recteurs, qui sont responsables de la politique de l'éducation dans les académies, soient associés aux objectifs assignés par le gouvernement".

"Cette politique est cohérente avec celle de l'enseignement supérieur et de la recherche, qui a institué des primes au mérite pour les chercheurs et enseignants-chercheurs", a-t-on ajouté.

Cette mesure s'inscrit dans le cadre de l'évolution du régime indemnitaire de l'ensemble de la fonction publique, a-t-on encore souligné.

Les préfets, par exemple, bénéficient aussi de primes de résultat, qui peuvent s'échelonner annuellement de 8.250 euros pour un sous-préfet à 28.164 euros pour un préfet, voire, pour quelques très haut gradés, à 60.000 euros (pour la totalité des primes perçues).

http://snudi-fo69.over-blog.com/article-une-depeche-afp-prime-au-merite-pour-les-recteurs-63461221.html

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Mardi 21 décembre 2010 2 21 /12 /2010 11:16 Une dépêche AFP : prime au mérite pour les Recteurs

Une dépêche AFP

Les recteurs d'académie vont recevoir pour la première fois cette année une prime au mérite, en fonction de "la réalisation des objectifs qui leur seront assignés", selon des textes publiés au journal officiel.

Jusqu'ici, la prime annuelle des 30 recteurs, qui sont aussi chanceliers des universités, était de 19.000 euros, un montant fixe.

A la faveur d'un décret et d'un arrêté publiés en novembre, leur prime comporte, à partir de cette année scolaire, deux volets : une part fixe de 15.200 euros, et une "part variable" dont le montant pourra aller jusqu'à 45% de la part fixe, soit de 0 à 6.840 euros. Au total, un recteur pourra avoir jusqu'à 22.000 euros de prime.

"Il ne s'agit pas d'une prime exceptionnelle, ni même de la création d'une nouvelle indemnité, mais il s'agit essentiellement d'un rattrapage, d'une amélioration du régime indemnitaire par rapport à d'autres fonctions de la Fonction publique", a commenté le ministère de l'Education nationale, interrogé lundi par l'AFP.

En mai dernier, le ministère avait diffusé aux recteurs une douzaine de pistes pour supprimer des postes de 2011 à 2013, dans le cadre de la politique de non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, notamment d'augmenter les effectifs des élèves par classe.

De son côté, le ministère de l'Enseignement supérieur a affirmé à l'AFP qu'il était "totalement normal et naturel que les recteurs, qui sont responsables de la politique de l'éducation dans les académies, soient associés aux objectifs assignés par le gouvernement".

"Cette politique est cohérente avec celle de l'enseignement supérieur et de la recherche, qui a institué des primes au mérite pour les chercheurs et enseignants-chercheurs", a-t-on ajouté.

Cette mesure s'inscrit dans le cadre de l'évolution du régime indemnitaire de l'ensemble de la fonction publique, a-t-on encore souligné.

Les préfets, par exemple, bénéficient aussi de primes de résultat, qui peuvent s'échelonner annuellement de 8.250 euros pour un sous-préfet à 28.164 euros pour un préfet, voire, pour quelques très haut gradés, à 60.000 euros (pour la totalité des primes perçues).

http://snudi-fo69.over-blog.com/article-une-depeche-afp-prime-au-merite-pour-les-recteurs-63461221.html

  • 2 semaines plus tard...
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Moins d'enseignants à la rentrée: toutes les académies trinquent

Article + carte

Le ministère de l'Education nationale vient de finaliser la répartition par académie des 16.000 suppressions de postes d'enseignants prévus au budget 2011.

La suite ici http://goo.gl/UFavr

Posté(e)

Des postes supprimés? Oui, mais pas pour tout le monde:

http://www.sundep.org/spip.php?article1106

Je vous laisse apprécier la source qui est loin d'être peu crédible...

Et voici la proposition du sénateur Carle (déjà à l'origine de l'amendement OBLIGEANT les communes à subventionner des écoles privées Hors communales si un des enfants de la commune la fréquente (les dérogations sont telles que les bidouilles détourneront le garde fou présenté comme ne pouvant pas se faire au détriment de l'école publique locale (rapprochement de fratrie ou certificat médical...))).

Ce sénateur UMP écrit, sans honte, sur le lien suivant:Réponse du sénateur au site Ifrap

Pourquoi de plus en plus de parents veulent-ils mettre leurs enfants dans des écoles privées ? C’est la seule question que devraient se poser les thuriféraires du "laïcisme"{Et il ne fait pas d'idéologie, dit il en seance publique au sénat}. Je crois tout simplement que les parents y trouvent un meilleur accueil {on attend des précisions sur ce point}, de meilleurs résultats { Sur quelles bases peut on affirmer cela?} et une meilleure implication des familles.

En plus de cela, contrairement aux idées reçues, 12% des élèves du privé sont boursiers. Le privé souhaiterait ouvrir des classes dans les quartiers difficiles mais ces ouvertures leur sont parfois refusées pour des raisons idéologiques { Refuser de faire payer l'intégralité de ces installations par le denier public, c'est une raison idéologique selon M. CARLE. Il faudrait lui rappeler que la liberté d'installer une école privée en ces lieux est réelle sauf que voilà, le privé veut qu'on le finance à 100%, ce qui est proprement inadmissible}. Cela me semble dommage car la question n’est plus aujourd’hui d’opposer public et privé mais de renforcer les complémentarités pour rendre plus performant notre système éducatif { La France a t elle encore les moyens de payer pour deux écoles en concurrence? Car M.CARLE (à bonne école) feint d'oublier cette concurrence quand cela l'arrange}.

Peut-être pouvons-nous aussi nous poser la question de savoir pourquoi tant de parents mettent leurs enfants dans des officines pour leur soutien scolaire ? Nous sommes entrés dans une sélection par l’argent à cause d’un système éducatif qui ne réussit qu’à ceux qui savent : les enfants d’enseignants { Même si on ne peut nier une bonne connaissance des rouages du système éducatif, pourquoi stigmatiser une profession? Car il s'agit bien de cela ici (en oubliant sciemment qu'enseignants, nous intervenons aussi dans la vie en dehors de l'école auprès de nos enfants en tant que simples parents et que nous commettons peut être moins d'erreurs dans cette part éducative qui fait tout autant la différence à plus ou moins long terme} , ou à ceux qui ont : les plus riches… Selon les statistiques, un fils d’ouvrier a 17 fois moins de chances d’intégrer une grande école qu’un fils d’enseignant.{IL n'y a donc à l'école que deux professions représentatives, selon M.CARLE}...

Voici les minutes du débat public lié à cet amendement (et la réponse du ministre):

M. le président. L'amendement n° II-147, présenté par M. Carle, au nom de la commission de la culture, est ainsi libellé :

Modifier comme suit les crédits des programmes :

Autorisations d’engagement

Enseignement scolaire public du premier degré et du second degré

0

Enseignement privé du premier et du second degrésDont Titre 2

4 000 000

La parole est à M. Jean-Claude Carle, rapporteur pour avis.

M. Jean-Claude Carle, rapporteur pour avis. Monsieur le ministre, je partage votre volonté de voir l’éducation nationale, premier employeur de France, effectuer « des gains d’efficacité », pour reprendre vos termes Cela fait quinze ans que je répète chaque année à cette tribune, lors des débats budgétaires, que l’inflation des moyens n’est pas la solution et que tant le secteur public que le secteur privé doivent participer aux efforts de productivité, proportionnellement, bien sûr, à leur importance respective.

L’amendement que je vous soumets ne traduit en aucune façon une vision idéologique de l’éducation nationale. Pour ma part, je n’oppose pas l’enseignement privé à l’enseignement public. L’enseignement privé fait partie intégrante de notre système éducatif. La liberté d’enseignement, principe auquel je suis attaché, est inscrite dans la Constitution. J’ai l’habitude des débats budgétaires, je sais que les lobbies œuvrent à cette occasion, mais cet amendement ne m’a pas non plus été dicté par l’un d’entre eux.

Je suis aujourd'hui intimement convaincu que la situation dans laquelle se trouve l’enseignement privé aura des conséquences dramatiques : elle entraînera des fermetures de classes, puis d’établissements. Ce sont souvent des établissements de proximité, situés dans des zones rurales, qui seront obligés de fermer, faute de moyens.

J’ajoute que l’effort que vous exigez de l’enseignement privé, monsieur le ministre, me paraît disproportionné par rapport à celui qui est demandé à l’enseignement public : 16 000 postes seront supprimés dans l’ensemble du système éducatif, dont 1 633 dans l’enseignement privé, soit beaucoup plus qu’au cours de l’exercice passé. Sur ces 16 000 suppressions, 5 600 correspondent à des régularisations de surnombres. Il s’agit donc de réductions non pas effectives, mais purement comptables.

Par ailleurs, vous l’avez dit vous-même, les conditions ne sont pas les mêmes dans l’enseignement privé et dans l’enseignement public. L’enseignement privé n’a pas de titulaires de zone de remplacement, ou TZR, ni d’enseignants en surnombre.

Il me semble donc souhaitable, et même nécessaire, de transférer 4 millions d’euros du programme Soutien de la politique de l’éducation nationale vers le programme Enseignement privé du premier et du second degrés. Il n’est évidemment pas question, pour reprendre les propos de Mme Blondin, de déshabiller Pierre pour habiller Paul. Cette somme n’est pas prise sur les crédits de l’enseignement public.

À l’évidence, je suis guidé par le désir de maintenir l’équité entre les deux systèmes, mais j’ai surtout l’intime conviction, née de nos rencontres avec un certain nombre d’acteurs tant du public que du privé, que si nous ne transférons pas ces crédits, correspondant à 100 équivalents temps plein travaillé, les établissements privés seront dans des situations catastrophiques. Je ne souhaite pas que nous en arrivions là, monsieur le ministre.

M. le président. Quel est l’avis de la commission ?

M. Gérard Longuet, rapporteur spécial. La commission des finances souhaite connaître l’avis du Gouvernement.

M. le président. Quel est l’avis du Gouvernement ?

M. Luc Chatel, ministre. J’ai eu l’occasion tout à l’heure de rappeler la règle qu’applique le Gouvernement en matière de répartition des crédits entre l’enseignement public et l’enseignement privé.

Cette règle, qui existe depuis vingt-cinq ans, a été appliquée par tous mes prédécesseurs. J’ai tenu à l’appliquer à mon tour.

Certains d’entre vous ont souhaité la remettre en question. Alors que, pendant des années, elle a été plutôt favorable à l’enseignement privé, aujourd’hui, il semblerait qu’elle lui soit défavorable. Mais c’est le principe de la règle : elle s’applique jusqu’à ce qu’elle soit rediscutée et renégociée.

La règle de répartition est simple : 20 % des effectifs égalent 20 % des crédits et des moyens. Son application comptable aboutirait à la suppression de 3 200 postes dans l’enseignement privé.

Cependant, j’ai entendu les arguments des responsables de l’enseignement privé, que vous avez très justement fait valoir, monsieur le rapporteur spécial.

L’enseignement privé a des spécificités. Certains postes n’existent pas dans l’enseignement privé, en particulier les enseignants en surnombre, les titulaires remplaçants, les réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté, les RASED.

C’est pourquoi les suppressions de postes ont été recalculées en déduisant ces postes qui n’existent pas dans le privé. Nous sommes ainsi arrivés au nombre de 1 633 non-renouvellements de personnels de l’éducation nationale pour l’exercice 2011. Je n’ai pas le sentiment, monsieur le rapporteur pour avis, qu’il s’agit là d’un effort disproportionné.

Permettez-moi d’apporter une précision sur l’évolution des suppressions de postes par rapport à l’année dernière.

Si moins de postes ont été supprimés dans l’enseignement privé l’année dernière, c’est parce que nous avions alors choisi, vous vous en souvenez, de supprimer les postes de professeurs stagiaires dans le cadre de la mastérisation. Nous ne pouvions supprimer plus de postes de professeurs stagiaires dans le secteur privé qu’il n’en existait.

Aujourd'hui, nous supprimons 1 633 postes, soit un peu plus que l’année dernière, mais cela ne correspond pas à une répartition différente des suppressions.

Par ailleurs, j’entends dire ici ou là que les élèves seraient plus nombreux dans l’enseignement privé. Or l’évolution du nombre d’élèves est exactement la même dans le public et dans le privé, soit une hausse de 0,3 % en cette rentrée dans chacun des deux secteurs. Ce critère n’interfère donc pas dans la répartition des crédits.

Enfin, monsieur le rapporteur pour avis, vous évoquez les 5 600 enseignants qui n’étaient pas devant élèves dans l’enseignement public. Certes, ils n’étaient pas devant élèves, mais il s’agissait bien d’enseignants en chair et en os, qu’il a fallu rémunérer. La situation de ces enseignants résulte de l’écart entre le nombre postes ouverts aux concours de recrutement et le nombre de départs en retraite. Elle est la conséquence de prévisions erronées et de mauvais ajustements. Ces 5 600 postes vont être résorbés.

En tout état de cause, les professeurs qui n’étaient pas devant élèves n’ont pas été pris en compte dans le calcul des suppressions de postes, par souci d’équité entre l’enseignement privé et l’enseignement public, comme vous le souhaitiez.

Pour toutes ces raisons, j’invite le Sénat à ne pas adopter cet amendement. Je considère que l’enseignement privé et l’enseignement public ont fait l’objet d’un traitement équitable dans le cadre de la préparation de ce projet de budget.

M. le président. Monsieur le rapporteur pour avis, l'amendement n° II-147 est-il maintenu ?

M. Jean-Claude Carle, rapporteur pour avis. Oui, monsieur le président, je le maintiens.

Je le répète, plus que le souci de préserver l’équité entre le secteur public et le secteur privé, j’ai l’intime conviction que les établissements privés, et surtout les familles, vont connaître des situations difficiles.

D’autres que moi partagent ce point de vue, notamment – il m’a autorisé à le dire – M. le président du Sénat, avec qui je me suis entretenu de cette question et qui soutient l’initiative de la commission de la culture.

M. le président. La parole est à Mme Nicole Bonnefoy, pour explication de vote.

Posté(e)
:lol:
Posté(e)

:lol:

L'enseignement privé n'a pas d'enseignants en surnombre, ni de titulaires remplaçants, mais a la possibilité de recruter des personnels contractuels, recrutés par décision diocésaine et rémunérés sur des budgets publics.

Comme dans l'enseignement public, les professeurs de l'enseignement privé sont donc remplacés.

Même si je préfère de loin avoir affaire à des titulaires, je vous avoue que j'envie parfois, moi qui gère les remplacements, cette possibilité de recrutement qui pourrait à l'occasion compléter quelques manques.

(J'insiste tout de même sur le fait que j'exerce dans un département qui ne manque pas de remplaçants, dès lors qu'ils sont bien gérés.)

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