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Posté(e)

Ben tu sais, l'ambiance au passage d'instituteur à prof des écoles c'était un peu cela: préférer bouziller l'EN, cracher sur la retraite à 55ans, renoncer au logement de fonction, pour accepter une revalorisation salariale (qui n'en a été une qu'un temps vu comme le niveau de vie a baissé), les iufm, moins de formation continue, la retraite à 60, le recrutement à licence...

Ah bon, tu ne trouves pas qu'être désormais appelée "Professeur des Ecoles", c'est le summum de la consécration ? :king::devil_2:

Allons allons, répète ce titre en articulant bien bien bien chaque syllabe : PROOO-FÈÈÈÈÈÈ-SSSSEUR-DÈÈÈÈÈÈ-ZÉÉÉÉÉÉ-COLLLLLLL.

Voilà. Ça en jette, non ? :oooh:

Normal, on a été revalorisé de 2 syllabes (et même de 3 pour ceux qui font sonner le E final).

C'est pas rien, quand même !

Pfffffff, ces fonctionnaires... jamais contents ! :devil_2:

Posté(e)

Ben un instituteur, c'est celui qui fonde, qui éduque

Un professeur c'est celui qui est "expert de"...

Je trouve donc qu'on y a perdu en prestige. :devil_2:

Posté(e)

http://www.liberation.fr/societe/01012310584-des-enseignants-en-moins-partout-a-la-rentree-prochaine

PAru dans LIBERATION AUJOURD'HUI

Éducation: les enjeux, les débats

Par CORDÉLIA BONAL

Aucune académie n'y coupera. Le ministère de l'Education nationale vient de boucler la répartition par académie des 16.000 nouvelles suppressions de postes d'enseignants prévues au budget 2011. Et tout le territoire est concerné.

Après déjà 16.000 postes en moins cette année, 13.500 en 2009 et 11.200 en 2008, à la rentrée prochaine il faudra faire avec 8967 postes de moins en primaire, 4800 en collèges et lycées dans le secondaire et 600 administratifs. Sachant que dans le même temps on attend 8900 nouveaux élèves en primaire et 48.500 dans le secondaire.

Dans le détail, ce sont les académies de Lille et de Nancy-Metz qui, en valeur absolue, doivent s'attendre à payer le plus lourd tribut, notamment dans le primaire. Mais une baisse des effectifs des écoliers est attendue dans ces deux académies. D'autres perdent en revanche des postes alors qu'elles accueilleront plus d’élèves, comme Créteil.

A charge maintenant pour les rectorats de se débrouiller pour raboter ici et là des postes, département par département puis établissement par établissement.

Le ministère dédramatise en soulignant que la répartition se fera «au plus près des besoins», «en tenant compte des niveaux de difficulté sociale et des variations démographiques», et «sans dégrader la qualité de service». Deuxième argument, les coupes concernent majoritairement les enseignants «en surnombre» – 5600 enseignants en primaire pour 3367 suppressions nettes, soit 0,9% du total des professeurs des écoles.

Qui sont ces profs répertoriés comme excédentaires? «Un certain nombre d'enseignants ne sont, de fait, pas devant des élèves. Notamment des jeunes recrues en attente d'affectation, ou des enseignants qui effectuent des remplacements», explique Josette Théophile, directrice générale des ressources humaines au ministère. «Cela est dû essentiellement à des départs en retraites moins importants que prévu car les enseignants ont, ces dernières années, retardé leur départ d'un trimestre en moyenne, et dans une moindre mesure à des effets induits par la démographie, l'anticipation du nombre d'élèves ayant parfois été trop optimiste.»

«Un contresens éducatif»

Les syndicats rétorquent que ces enseignants comptabilisés en surnombre sont en réalité essentiels: remplaçants, assistants de langue, aide aux élèves en difficulté (les fameux Rased), postes servant à la scolarisation pour la maternelle avant trois ans, conseillers pédagogiques.... «Supprimer ces postes, c'est faire payer les suppressions de postes aux élèves les plus fragiles. C'est un contresens éducatif», dénonce Sébastien Sihr, le secrétaire général du SNUipp, principal syndicat du primaire.

Deuxième conséquence, selon le syndicat, de cette «asphyxie de l'école», la fermeture annoncée de nombreuses classes, avec pour effet mécanique l'augmentation du nombre d'élèves dans les autres. Un «très très mauvais signal», que 25 organisations réunies dans le collectif L'Education est notre avenir (FSU, Unsa-Education et Sgen-CFDT, les lycéens de l'UNL et la FIDL, les étudiants de l'Unef, les parents d'élèves de la FCPE...) entendent dénoncer dans la rue le samedi 22 janvier.

Et moi en SEGPA, je suis en surnombre aussi, à votre avis?

Quel scandale de considérer les remplaçants et les membres du rased comme des enseignants en surnombre!

Ces mesures me dégoutent.

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