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Posté(e)

les avis se croisent donc :)

mon fils est peut etre en avance pour la lecture mais par exemple en graphsime il lui faudra un peu plus de temps que les autres, je ne suis pas du tout dans l'optique de lui faire sauter une classe, mais j'avoue que mes collègues l'avaient mis le doute ...

ce que je n'ai pas dit au départ d'ailleurs c'est qu'il est dans une classe PS-MS-GS-CP-CE1, je pense que beaucoup de ces envies de lecture viennent de là, parce que avant il se contentait qu'on lui lise ses 20 livres par jour ... Maintenant il veut les lire ...

Vous m'avez définitivement convaincue de toute façon, je ne le freinerai pas si c'est de lui que vient la demande :)

Posté(e)

bonjour, je vais faire part de mon expérience de maman : 4 garçons

le premier est entrée en MS en connaissant déjà plus de la moitié des lettres de l'alphabet , en cause le jeu oui oui où il fallait ramasser des lettres , sa curiosité insatiable , et un célèbre restaurant de hamburger ...

dans sa classe l'enseignante (ma collègue) pratiquait l'écriture inventée de fait en fin de moyenne section mon fils m'a écrit : je vé a la pisine avec mon cop1 , en grande section nouvelle maitresse et toujours se désire de faire tout seul .

arrivé au cp il lisait en annonant les syllabes , je l'ai laisser en cp , il a fait le programme comme les copains sauf qu'il a acquis plus vite une certaine aisance dans la lecture .

ses frères des jumeaux idem , c'est le grand qui leur a transmis ils ont vingt mois d'écart , même chose pour le cp ils leur manquait le "oin" le "ain" le "ein" toutes les autres associations étaient acquises ,ils ont très vite compris (grace au travail de grande section) les syllabe simples .je ne m'en suis pas meler et mes fils lisent plutôt bien maintenant en CE1.et le dernier dans le lot ? il a 4 ans se fiche éperdument des lettres et des mots , a accepter d'écrire son prénom en août .Avec moi il refuse de me dire les lettres de l'alphabet , il a son caractère, avec ses frères il nommes toutes les lettres du clavier "azerty" donc il ne s ' appuie pas sur la comptine de l'alphabet.et il va à son rythme

c'est bien le maitre mot à son rythme .laisse ta fille suivre son chemin, pour les miens le cp a renforcer leur connaissance du code, des fois c était trop facile pour eux et puis peu à peu le reste de la classe les a rattraper .

né en décembre et en septembre , je ne voulais pas qu'ils sautent une classe et pourtant même en maths ils cartonnaient dés la moyenne section ( le grand en cp leur a appris la table des additions, faire des additions) et je le rappelle sans que je m'en mêle . Sont ils plus intelligents que les autres ????NON juste plus dégourdis parce que leur environnement familiale y a contribué .

Nous sommes enseignants et nous sommes confrontés dans nos classes aux disparités de nos élèves .Cette année face à des enfants de moyenne section je fais le même constat qu'en CM1 ou CM2 ceux qui s'en sortent le mieux sont ceux qui sont avec des parents qui les boustent intellectuellement .

pour moi ne t'inquiète pas pour ta fille , suis son rythme , et si en cp elle s'ennuie un peu au début , à la maison elle continuera de lire pour le meilleur des motifs : le plaisir de lire .

Posté(e)

En tout cas, ces histoires de lecture à 4 ans et de passage anticipé suscitent toujours autant de passion de part et d'autre... chacun se souvient de sa vie, de ses expériences, de sa famille.

Quand un enfant vit des choses dures à la maison, il peut être casse-gueule de lui donner trop de grain à moudre au niveau scolaire. De ce point de vue, mra, je suis sûre que tu as protégé ta fille. Mais on voit parfois l'inverse aussi : l'école peut être un refuge, un endroit où "tout baigne" quand ailleurs tout ne baigne pas.

Je suis toujours étonnée qu'on parle d'étiquette d'« enfants de divorcés », alors que mes propres gamins me disaient au contraire qu'ils étaient les seuls, ou presque, dans leurs groupes de copains, à avoir des parents mariés ensemble. Ou alors, c'était un deuxième ou troisième mariage, et il y avait des grands demi-frères et demi-sœurs. Dans mon quartier, les seules familles qui ne divorcent que rarement, ce sont les familles immigrées. Mais bon, c'est hors sujet.

Pour revenir au sujet, je pense que ce qui ressort clairement c'est qu'il y a au moins autant de vécus différents que d'enfants. Et que les enfants apprennent souvent à déchiffrer soit tous seuls, soit avec l'aide volontaire ou involontaire de leur entourage. Il n'y a là rien d'anormal, je trouve que c'est très sain, cet apprentissage naturel de la lecture.

Ma fille est la seule enfant de divorcée de sa classe. Et croyez-moi jusqu'cic elle l'a bien porté. Et puis de toutes façons vu l'environnement il va falloir l'accompagner.

Ensuite je préfère la cultiver sous tous les angles. Elle est dans un groupe scolaire extra (enfin les enseignants) et je fais confiance à ses enseignants pour lui apporter ce qui est purement scolaire.

Sinon en effet il y a autant d'histoires que d'enfants et ainsi il est important de veiller à considérer l'entièreté des approches de l'enfant en ce qu'il a d'unique...

Pour l'instant tu ne pense pas au passage anticipé mais peut-être la question se posera-t-elle un jour, c'est pourquoi je disais qu'en ces cas il faut être aussi prudents que lorsqu'il s'agit d'handicap, de graves problèmes scolaires ou autre: ces enfants là aussi ont le droit que l'on prenne au sérieux leur particularité.

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