liloh Posté(e) 15 janvier 2011 Posté(e) 15 janvier 2011 A l'école nous avons un élève qui pose de gros problèmes de comportement et n'est pas du tout gérable même avec une personne en plus pour lui (se sauve de la classe, rampe sous les bancs, ne participe pas du tout aux activités de la classe et commence à lever la main sur certains adultes). Bref une équipe éducative a déjà été faite, un dossier MDPH a été déposé avec demande d'AVs. Bien sûr il n'y aura sûrement pas d'AVS avant la rentrée prochaine, depuis ça empire. L'équipe propose un aménagement d'horaires : seulement le matin à l'école. L'Inspecteur est d'accord avec cette proposition qui sera officielle lors d'une autre équipe éducative. Seulement nous savons déjà que vu la situation compliquée de la famille il n'y a pas vraiement de possibilité de garde pendant les après-midi. Comment ça se passe si lors d'une équipe éducative un aménagement de l'emploi du temps est proposé mais que les parents ne savent pas comment gérer la situtation ? Est-ce à l'école de trouver une solution ou aux assistantes sociales ? Est-ce que quelqu'un a déjà eu ce cas-là ? Merci
primaël Posté(e) 15 janvier 2011 Posté(e) 15 janvier 2011 C'est aux parents de chercher. Cela fait partie de leur rôle de parents qui n'est pas toujours drôle mais qui comporte aussi des contraintes.
piloute87 Posté(e) 15 janvier 2011 Posté(e) 15 janvier 2011 Même réponse que mes collègues. Nous avons un enfant scolarisé à mi-temps. C'est les parents qui ont trouvé un mode de garde. Ils peuvent aller voir les services sociaux s'ils ont besoi d'aide.
barbotinne Posté(e) 15 janvier 2011 Posté(e) 15 janvier 2011 sauf que les parents à L'ESS peuvent refuser le mi temps, ils ont aussi leur mot à dire, et là il n'y a plus de recherche de mode de garde à faire pour la famille, et on revient au point de départ. comme tu l'as dit l'équipe pédagogique propose et la famille ben... dispose.... même si il y a accord de l'IEN etc... si la famille refuse c'est elle qui a le dernier mot...
dada Posté(e) 15 janvier 2011 Posté(e) 15 janvier 2011 sauf que les parents à L'ESS peuvent refuser le mi temps, ils ont aussi leur mot à dire, et là il n'y a plus de recherche de mode de garde à faire pour la famille, et on revient au point de départ. comme tu l'as dit l'équipe pédagogique propose et la famille ben... dispose.... même si il y a accord de l'IEN etc... si la famille refuse c'est elle qui a le dernier mot... ES-tu sûre de ça???
barbotinne Posté(e) 15 janvier 2011 Posté(e) 15 janvier 2011 J'en sors d'une.... La pédopsy dit : il est dangereux, aucune structure n'est faite pour lui, c'est un psychopate, un jour il va y avoir un gros problème le collège dit : on veut ne le prendre qu'à mi temps car dès la cantine le midi ça dérape et il n'est plus controlable les parents : on n'a pas de moyen de locomotion pour venir le chercher, il ne peut pas faire qu'une après midi Conclusion de l'enseignant référent : les parents ne pouvant pas, il doit donc faire du temps complet, et le collège doit s'adapter. Et dans les couloirs la pedospy qui nous dit de faire attention car il va surement y avoir quelque chose de grave... et que ce gamin il finira marginal dans la rue ou en prison.... 2 jours plus tard (à temps complet) il essaie de tuer un surveillant, et là le conseil de discipline le renvoie (dnas ce cas là les aprents n'ont pas le choix ) En fait tant que pas de signature des papiers par les parents pour accepter la solution proposée, on ne peut rien faire. C'est le principe de la loi sur le handicap. Qui a certains avantages, mais aussi certains inconvénients....
dada Posté(e) 15 janvier 2011 Posté(e) 15 janvier 2011 J'en sors d'une.... La pédopsy dit : il est dangereux, aucune structure n'est faite pour lui, c'est un psychopate, un jour il va y avoir un gros problème le collège dit : on veut ne le prendre qu'à mi temps car dès la cantine le midi ça dérape et il n'est plus controlable les parents : on n'a pas de moyen de locomotion pour venir le chercher, il ne peut pas faire qu'une après midi Conclusion de l'enseignant référent : les parents ne pouvant pas, il doit donc faire du temps complet, et le collège doit s'adapter. Et dans les couloirs la pedospy qui nous dit de faire attention car il va surement y avoir quelque chose de grave... et que ce gamin il finira marginal dans la rue ou en prison.... 2 jours plus tard (à temps complet) il essaie de tuer un surveillant, et là le conseil de discipline le renvoie (dnas ce cas là les aprents n'ont pas le choix ) En fait tant que pas de signature des papiers par les parents pour accepter la solution proposée, on ne peut rien faire. C'est le principe de la loi sur le handicap. Qui a certains avantages, mais aussi certains inconvénients.... Tu parles de la loi sur le handicap, c'est donc que cet enfant est reconnu handicapé non?? Parce que enseignant référent en EE veut dire qu'il y a déjà eu EE non? Enfin chez nous c'est ainsi, la première EE est présidé par le directeur et il n'y a pas d'enseignant référent tant qu'il n'y a pas de saisi MDPH. Dans le cas d'un enfant non reconnu MDPH, je ne sais pas si ce que tu dis s'applique... Sur mon groupe scolaire, un enfant présente des troubles tels qu'il est déscolarisé à mi-temps, les parents font le forcing pour qu'ils soient repris à l'école car pb de garde justement et pour l'instant il ne peut pas..
barbotinne Posté(e) 15 janvier 2011 Posté(e) 15 janvier 2011 Chez nous ESS enseignant référent systématiquement, qui décide si oui on non ça relève de la MDA (MDPH, ici ça s'appelle MDA) .... et comme ici le pedopsy a dit que ça relève pas de l'ITEP que le gamin a dit qu'il refuse des soins, que les parents... écoutent leur enfant et leur dit amen (et ne veulent pas l'avoir à la maison l'après midi, ils préfèrent qu'il soit avec nous....) ben l'enseignant référent a dit que ça relève pas de la MDA, on a tout renvoyé vers l'école et débrouillez vous au revoir.... Oui les parents ont le dernier pouvoir désitionnel, si ils montent au créneau sur le côté législatif ils gagnent...
muralth Posté(e) 15 janvier 2011 Posté(e) 15 janvier 2011 L'enseignant référent n'a aucun pouvoir décisionnel : il faut le voir comme un accompagnateur, une courroie, un organisateur, mais sûrement pas comme détenteur d'un pouvoir. Seule la MDPH a le pouvoir de notifier, avec obligation légale de respecter cette notification. En clair, lors d'une ESS (c'est-à-dire que l'enfant est déjà reconnu comme handicapé, il y a déjà eu une équipe éducative animée par le directeur, qui a décidé une saisine MDPH), l'enseignant-référent est là pour animer, conduire les débats et faire une synthèse des propositions. Il note par ailleurs les différentes positions sur son compte-rendu. Ce compte-rendu est transmis à la MDPH, où une commission statue sur le cas de l'enfant. SI la notification ne satisfait pas les parents, ils peuvent faire appel, auquel cas le dossier de leur enfant repasse, mais au final, c'est la MDPH qui décide (bien sûr, très souvent, la notification correspond au souhait des parents, les associations de parents d'enfants handicapés étant très représentées dans cette commission, mais pas systématiquement). Une fois que la notification a eu lieu, elle s'impose à tous, éducation nationale comme famille.
liloh Posté(e) 15 janvier 2011 Auteur Posté(e) 15 janvier 2011 Donc en gros, tant qu'il ne se passe pas quelquechose de grave, si les parents refusent un aménagement d'horaires, l'école se débrouille, ... et l'enseignant finit par être en arrête maladie car n'en peut plus ...
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