Luang Posté(e) 19 janvier 2011 Posté(e) 19 janvier 2011 Bonjour à tous, je suis étudiante en M1 Professorat des écoles. Je fais un mémoire sur l'intégration des primo-arrivants. En fait, ma problématique s'oriente sur l'impact des moyens mis en oeuvre par les acteurs scolaires pour favoriser l'intégration sociale de l'ENA au sein de la classe et de l'école. J'ai réussi à trouver quelques sujets sur le forum d'enseignants recherchant désespérément une aide lorsqu'ils sont confrontés à l'arrivée d'un petit étranger. Ces lectures m'ont paru bien inquiétantes, être confronté à une telle situation alors qu'on a déjà une classe à gérer, bonjour l'angoisse... Etant donné que le master a du mal à s'organiser de manière cohérente... et n'étant même pas sûre de pouvoir effectuer mes recherches sur le terrain, je voudrais recueillir quelques impressions d'enseignants pouvant témoigner d'une telle situation. Les CLIN sont loin d'être assez nombreuses, alors comment vous en sortez-vous avec votre (ou vos) élèves étrangers qui ne maîtrisent pas le français? Est-ce que vous arrivez à mettre en place une progression individualisée? Est-ce que vous arrivez petit à petit à l'intégrer au groupe classe, et est-ce que lui et les autres élèves créent des liens? En gros, comment vous y prenez-vous pour essayer de l'intégrer au groupe, quelles sont vos stratégies, par exemple le tutorat, la place de l'élève dans la classe, etc... et est ce que ça fonctionne? En espérant que les réponses seront nombreuses et fructueuses ^^ Merci d'avance
Stefan Posté(e) 22 janvier 2011 Posté(e) 22 janvier 2011 Bonjour ! Ton sujet tombe à pic ! Je viens de recevoir dans ma classe de Petite section un petit Portugais, arrivé du Portugal la semaine dernière. Je précise qu'il a été scolarisé au Portugal....seulement un mois !!! Il se trouve parachuté dans une classe de 28 joyeux drilles bien énergiques, gentils et espiègles, fréquente la cantine et... c'est très difficile pour lui. Il a le mérite d'être adorable, la matinée de classe se passe plutôt bien, il participe tant bien que mal aux activités. Le moment où cela se gâte, c'est la cantine... Il pleure sans discontinuer, refuse de manger, et a beaucoup de mal à s'endormir à la sieste... J'ai du mal à communiquer avec la maman, qui est bien sympathique, mais travaille dès 5 h du matin et ne peut apparemment pas le récupérer à midi, et qui plus est ne parle pas le français. D'autres mamans portugaises lui font la traduction. A priori, elle ne comprend pas pourquoi la cantine se passe mal... Bref, situation un tant soit peu difficile. Il faut que tu saches que c'est toujours le "système débrouille", mais qu'au final, même si les débuts sont durs, les enfants font des progrès fulgurants au contact de leurs camarades et se retrouvent très souvent à parler le français avant leurs parents et à être parfaitement bilingues Pour avoir eu une CLIN par le passé, oui c'est globalement plus facile sur la pédagogie. J'utilisais beaucoup les imagiers et nous avions séparé les classes en cycles(une CLIN cycle 2 et une CLIN cycle3). Le fait que les enfants soient à la cantine, en récré, et parfois en intégration dans les classes favorisait également leur rapidité d'acquisition de la langue française. Par contre, pour la classe de cycle3, je me rappelle que la collègue avait quelques difficultés avec les jeunes kurdes, qui étaient déjà bien imprégnés de leur culture et le fait qu'une femme soit enseignante et donc leur demande un certain nombre de choses ne leur plaisait pas... Puis aussi les différentes branches de l'Islam (marocains, kurdes...) ne cohabitaient pas toujours bien ensemble et se "fritaient" souvent. Il faut dire que certains avaient déjà 13/14 ans. Voilà ma modeste expérience. Si tu as d'autres questions, n'hésite pas ! Amicalement Mamounette L'année dernière dans mon CM1 j'ai accueilli une petite turque début décembre. Elle ne parlait pas du tout français. Il y avait une CLIN sur l'école mais l'élève n'était jamais prise de manière régulière donc autant dire que l'aide CLIN y en avait pas ou très peu (le travail consistait à coller des feuilles de vocabulaire et c'est tout). Donc cette élève était quasiment à temps plein dans ma classe. Elle avait été scolarisée en Turquie et était en CM2 là-bas. En maths elle suivait avec nous, en français jamais et en sciences hist et géo non plus. En EPS et Arts et musique elle faisait comme les autres (musique = travail sur le rythme). j'essayais tant bien que mal de la prendre en individuel quand les autres étaient en autonomie pour lui apprendre le vocabulaire "d'urgence" (matériel scolaire, se présenter, les parties du corps et j'ai mal au/à la). Un petit groupe d'élève l'avait pris en charge et donc jouait beaucoup avec elle et c'est pendant ces moments qu'elle apprenait le plus. Elle avait aussi des imagiers à disposition et elle les consultait régulièrement. Quasiment aucun contact avec la famille qui ne parlait pas français. Il y avait une turque bilingue français/turque dans l'école donc je faisais souvent appel à elle pour la traduction Cette année j'ai une CLIN ouverte sur une école. J'ai des élèves du CP au CM2. Je les sors de leur classe une fois ou 2 fois par jours sur des créneaux de 1h et 1h30. Dans mes groupes, les élèves viennent de classes différentes, de niveaux différent et parfois même de cycles différents. C'est un peu la course certains jours. Dans mon plus grand groupe (11 élèves et 6 classes différentes) il y a des tensions entre certains élèves : ils sont parfois assez méchant entre eux et n"hésitent pas à se moquer du niveau de français de untel ou untel ! Dans leur classe, il n'y a pas vraiment de différenciation, les PE pensent que l'aide CLIN est suivante. Les élèves suivent les maths avec les autres, et sur les créneaux de sciences etc ils suivent même s'ils ne comprennent pas vraiment grand chose.
Luang Posté(e) 30 janvier 2011 Auteur Posté(e) 30 janvier 2011 Merci de vos réponses. Je retiens surtout que plus l'élève est âgé et plus il est difficile pour lui de suivre. En maternelle j'imagine que ça reste gérable parce que même s'ils ne parlent pas le français, les élèves français sont encore en train de l'apprendre donc ce doit être moins compliqué pour gérer le primo-arrivant. Est-ce que vous êtes d'accord sur le fait d'inscrire obligatoirement l'enfant dans une classe avec au maximum une année d'écart d'âge, quelque soit son niveau? Est-ce que vous notez des progrès plus rapides en CLIN ou dans une classe normale? Et est-ce que vous arrivez souvent à trouver du temps pour travailler avec l'enfant ou est-ce que c'est un peu "quand j'ai le temps"? L'utilisation des imagiers fonctionne bien? Vous m'en parlez tous les deux donc c'est qu'il doit avoir une bonne efficacité. Et le travail en tutorat, donc avec d'autres élèves qui parlent déjà français, c'est efficace. Mais j'imagine que tout dépend du caractère de l'enfant, certains se bloquent peut-être au contact des autres. Est-ce que le fait qu'il y ait des enfants (et donc des parents) de la même origine que le primo-arrivant facilite les choses? Il y a la possibilité de traduction effectivement. Et les primo-arrivants ont-ils tendance à aller vers les élèves d'origine étrangère ou vers n'importe qui en général ou vers personne? Beaucoup de questions encore. En tout cas vos témoignages sont riches d'informations pour moi, merci beaucoup.
Stefan Posté(e) 30 janvier 2011 Posté(e) 30 janvier 2011 Merci de vos réponses. Je retiens surtout que plus l'élève est âgé et plus il est difficile pour lui de suivre. En maternelle j'imagine que ça reste gérable parce que même s'ils ne parlent pas le français, les élèves français sont encore en train de l'apprendre donc ce doit être moins compliqué pour gérer le primo-arrivant. Est-ce que vous êtes d'accord sur le fait d'inscrire obligatoirement l'enfant dans une classe avec au maximum une année d'écart d'âge, quelque soit son niveau? oui et non ! quand l'élève est au cycle 3, c'est bien de le faire redoubler je pense ca lui donne un an de plus pour apprendre le français. au cycle 2 ca sert quasiment à rien sauf si l'élève n'a pas été scolarisé. après on doit normalement les inscrire dans leur classe d'âge donc ! 2 ans d'écart c'est beaucoup mais parfois ca serait bien mais l'écart de maturité serait trop important (j'ai un élève de CM1 qui a un faible niveau CP/CE1 donc en CE1 ils aurait pu tout revoir mais trop de différence de taille, de maturité donc il est resté en CM1 Est-ce que vous notez des progrès plus rapides en CLIN ou dans une classe normale? les élèves apprennent le plus aux contacts des autres élèves et en récréations donc CLIN ou classe normal, je dirai que c'est pareil ! Après c'est sûr qu'en CLIN on a le temps de se focaliser sur les élèves et de proposer des parcours individualisés Et est-ce que vous arrivez souvent à trouver du temps pour travailler avec l'enfant ou est-ce que c'est un peu "quand j'ai le temps"? l'année dernière j'essayais de dégager du temps mais au final c'était plus "quand j'ai le temps" L'utilisation des imagiers fonctionne bien? Vous m'en parlez tous les deux donc c'est qu'il doit avoir une bonne efficacité. l'année dernière c'était surtout pour ne pas que l'élève reste sans rien faire ou ne fasse que des maths Et le travail en tutorat, donc avec d'autres élèves qui parlent déjà français, c'est efficace. Mais j'imagine que tout dépend du caractère de l'enfant, certains se bloquent peut-être au contact des autres. le tutorat fonctionnait bien l'année dernière, une élève faisait lire l'élève non francophone et un autre groupe la prenait en charge pendant les récréations Est-ce que le fait qu'il y ait des enfants (et donc des parents) de la même origine que le primo-arrivant facilite les choses? Il y a la possibilité de traduction effectivement. Et les primo-arrivants ont-ils tendance à aller vers les élèves d'origine étrangère ou vers n'importe qui en général ou vers personne? oui avoir d'autres parents/élèves de la même origine facilite les choses ne serait-ce que pour traduire les choses importants et quand on doit téléphoner aux parents. Pour l'autre question, je dirai que ca dépends des élèves ! l'année dernière mon élèves restait avec ceux de la classe et n'allait pas avec l'autre élève turque. Cette année mes élèves restent avec les élèves de leur classe et ne se mélangent pas vraiment entre CLIN. Beaucoup de questions encore. En tout cas vos témoignages sont riches d'informations pour moi, merci beaucoup.
mra Posté(e) 30 janvier 2011 Posté(e) 30 janvier 2011 Mon père a fait ça dans une primaire pendant vingt ans. Pour ma part j'ai eu lors de remplacements des enfants primo arrivants au début de ma carrière mais je ne peux pas témoigner, je faisais au mieux Cependant il y a 4 ans j'ai eu deux enfants Rhoms. Une fille et un garçon qui parlaient le rhom, le serbe, le croate, l'albanais, mais aussi l'allemand (le garçon n'avait que des bases, il ne les parlait pas complètement mais les lisait sur les lèvres). J'avais la jeune fille en anglais, ma collègue de lettres la mettait su pc deux fois par semaine pour faire des exercises en ligne et puis moi ben je faisais mes cours d'anglais normalement, sauf que de temps en temps elle nous apportait ses connaissances en allemand, mais aussi dans les autres langues pour établir des comparaisons sur la syntaxe, ou le vocabulaire, c'était selon. Le garçon je l'avais en français et en outre il était sourd et appareillé. Il avait donc déjà passé un an avec l'enseignante de l'ISH qui lui avait appris les rudiments de la langue et surtout de ce que j'appelle "le métier d'élève" car il n'a jamais été réellement scolarisé. Il était très heureux d'être là, la classe ne comptait que douze élèves à qui j'ai expliqué qu'il fallait juste l'accueillir comme tout élève nouveau, sauf que je leur demanderait un effort sur le bruit (à cause du handicap et des problèmes liés à l'appareil s'il y avait du bruit). L'avantage des élèves de SEGPA selon moi, est qu'ils ontune intelligence sensible et psychologique rares...Et de fait ils ont bien compris que je devrais faire de l'individuel avec lui...Et ce fait j'ai pu faire aussi de l'individuel avec chacun d'entre eux car ils ne "faisaient plus les perdus" si j'étais seule avec l'un d'entre eux Il a appris rapidement des tas de choses, et par exemple a été le premier à me classer n'importe quel mot selon sa classe grammaticale, se présenter à l'oral...J'en passe... Le fait de connaître déjà plusieurs rudiments d'autres langues, ainsi que le langage gestuel, et aussi le fait que comme il n'a été appareillé que lorsque la croix rouge les a recueilli il a du s'appuyer pour communiquer sur tout ce qui est extralinguistique, fait qu'il a appris très rapidement...Malgré ce que d'aucuns qualifieront de fainéantise, que je traduirais par un tel enthousiasme d'être là que les apprentissages étaient secondaires, ou plutôt qu'il les choisissait Je ne les oublierai jamais.Ils n'ont pas eu leurs papiers, j'ai des nouvelles par une cousine qui elle a eu ses papiers il y à 8 ans.Ca a été une belle rencontre...
Luang Posté(e) 31 janvier 2011 Auteur Posté(e) 31 janvier 2011 Témoignages toujours aussi intéressants! Est-ce que vous constatez des effets sur le reste de la classe? j'ai quelques éléments de réponse déjà au travers de vos messages mais peut-être qu'en explicitant la question vous en trouverez davantage. Encore merci
mra Posté(e) 31 janvier 2011 Posté(e) 31 janvier 2011 En effet l'effet sur la classe a été très bénéfique: les autres m'enviaient ce calme serein dans la classe. D'une manière générale, j'ai pu noter que lorsque tu as un enfant handicapé dans une classe, les autres développent des compétences altruistes, apprennent à relativiser leurs soucis. Cependant il faut veiller à poser certaines balises. L'enfant handicapé ou primo arrivant ou "placé" n'est pas posé en victime, c'est un élève comme les autres au sens où il a le droit d'apprendre comme les autres, mais je vais devoir m'adapter parce qu'il a une déficience, ou un problème de langue ou un problème perso qui pourrait "l'handicaper" si on ne lui donne pas les béquilles nécessaires, mais comme "x" que je dois plus aider à l'oral, ou comme "y" qui a des problèmes à l'écrit. (attention cette façon de voir correspond au parler de l'OMS sur le handicap quand j'ai passé mon CAPSAIS il y a 9 ans, cette définition n'est plus tout à fait adéquat mais aborder les choses comme ça fonctionne) Cela marche parce que je parle sans tabou avec mes élèves de leurs difficultés particulières (connais-toi toi même Socrate), comme des miennes: je fais des coquilles,... Ensuite il peut avoir des fois un "tuteur" car je ne peux pas m'occuper de lui, "Et puis de toutes façons des fois vous comprennez mieux quand vous vous expliquez les choses entre vous" Bref c'est tout un ensemble, mais il faut être prudent en collège en tous cas, et encore plus avec des ados de segpa qui se "rassurent" finalement derrière leur étiquette de "segpa" qu'à contrario ils n'aiment pas qu'on leur donne. J'espère être claire à défaut d'être concise (mon gros défaut que bcp connaissent ici) Je peux expliciter si tu veux... Pour moi le phénomène avec les primo arrivant est similaire car en effet si leur apprentissage ne se fait pas, si leur intégration dans la classe ne se fait pas, leur assimilation dans la société est rudement compromise. Et ils n'a "rien à voir" avec mes élèves de segpa car en général leurs arrivée chez nous est qu'il n'y a pas de structure pour eux, pas qu'ils correspondent à nos classes (que tu comprenne pourquoi j'ai pris l'angle du handicap, d'autant plus que mon élève était à la fois primo arrivant et sourd; j'ai noté les mêmes choses avec sa cousine que j'avais en anglais) Pis au passage merci de dire merci, ça a l'air bête mais ça fait du bien à entendre (encore plus pour quelqu'un qui ne peut pas aider les autres en fournissant des fiches de preps car elle sait plus les faire déjà...), ça devient rare... Rien que ça: j'ai deux trois élkèves qui me disent merci à la fin de certains cours, ça fait un bien fou, la politesse...
Luang Posté(e) 1 février 2011 Auteur Posté(e) 1 février 2011 C'est la moindre des choses, on ne m'a pas encore retiré ce goût pour la politesse! Je risque de poser encore d'autres questions dans les semaines à venir, le temps de m'assurer que ma problématique est toujours acceptée par mes enseignants. Tu as fait comment pour être en SEGPA? Il faut le demander, ou se former, ou on y est placé comme dans une classe lambda?
Aquitanaise33 Posté(e) 16 février 2011 Posté(e) 16 février 2011 Je retiens surtout que plus l'élève est âgé et plus il est difficile pour lui de suivre. En maternelle j'imagine que ça reste gérable parce que même s'ils ne parlent pas le français, les élèves français sont encore en train de l'apprendre donc ce doit être moins compliqué pour gérer le primo-arrivant. A mon avis, c'est surtout une question de savoir si il a déjà appris à lire et à écrire dans sa langue et si sa langue d'origine est dans notre alphabet ou pas. Est-ce que vous êtes d'accord sur le fait d'inscrire obligatoirement l'enfant dans une classe avec au maximum une année d'écart d'âge, quelque soit son niveau? Oui, si il est en mesure de suivre ... Est-ce que vous notez des progrès plus rapides en CLIN ou dans une classe normale? En petit groupe, c'est quand même plus facile de progresser que paumé dans une classe de 30 Et est-ce que vous arrivez souvent à trouver du temps pour travailler avec l'enfant ou est-ce que c'est un peu "quand j'ai le temps"? L'utilisation des imagiers fonctionne bien? Vous m'en parlez tous les deux donc c'est qu'il doit avoir une bonne efficacité. Je leur donne systématiquement un lexique imagé pour chaque thème étudié. Et le travail en tutorat, donc avec d'autres élèves qui parlent déjà français, c'est efficace. Mais j'imagine que tout dépend du caractère de l'enfant, certains se bloquent peut-être au contact des autres. Est-ce que le fait qu'il y ait des enfants (et donc des parents) de la même origine que le primo-arrivant facilite les choses? Il y a la possibilité de traduction effectivement. Et les primo-arrivants ont-ils tendance à aller vers les élèves d'origine étrangère ou vers n'importe qui en général ou vers personne? Pour ce qui est d'avoir des enfants qui parlent la même langue, ça a des avantages et des inconvénients : l'avantage, c'est que pour expliquer des choses un peu compliquées, c'est confortable d'avoir un interprète. Après, je sais que j'ai beaucoup bataillé avec un groupe qui parlait systématiquement dans leur langue en CLIN.
Luang Posté(e) 21 mars 2011 Auteur Posté(e) 21 mars 2011 Bonjour à tous, je me permets de revenir sur ce sujet que j'ai lancé. J'ai le droit à un stage de deux jours pour effectuer des enquêtes dans une école. Malheureusement j'ai peur que cela ne soit pas possible. Si jamais je ne pouvais pas le faire, est-ce que les enseignants qui ont déjà eu un ENA dans une classe ordinaire accepteraient de répondre à mon questionnaire? Je suis pour le moins angoissée à l'idée de n'avoir aucune donnée à analyser...
myosotis11 Posté(e) 23 mars 2011 Posté(e) 23 mars 2011 Bonjour à tous, je me permets de revenir sur ce sujet que j'ai lancé. J'ai le droit à un stage de deux jours pour effectuer des enquêtes dans une école. Malheureusement j'ai peur que cela ne soit pas possible. Si jamais je ne pouvais pas le faire, est-ce que les enseignants qui ont déjà eu un ENA dans une classe ordinaire accepteraient de répondre à mon questionnaire? Je suis pour le moins angoissée à l'idée de n'avoir aucune donnée à analyser... Je ne peux pour l’instant pas répondre à ton questionnaire car je commence demain un remplacement de congé maternité avec un élève primo-arrivant de CM2. Il est arrivé en France en novembre et connaît quelques mots. L’enseignant CRI est en arrêt maladie pour une durée indéterminée. La collègue que je remplace lui donnait des jeux sur ordinateur mais il commence à s’en lasser. Elle lui donnait aussi des images à partir desquelles il devait dire une phrase, puis l’écrire. Il arrive à suivre en maths quand c’est facile. On ne peut pas lui expliquer les techniques opératoires. Avez-vous d’autres idées concrètes ? Sa langue maternelle est le turc, il est capable de déchiffrer des mots ou de lire des phrases courtes.
Luang Posté(e) 2 avril 2011 Auteur Posté(e) 2 avril 2011 Bonjour, Je viens tout juste de voir votre message, je pensais que j'aurais été avertie par mail. Comment se sont passés vos premiers jours? Vous vous en sortez?
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant