allaitement des enseignants

[cecilequipe]

Allaitement aussi ici pour mes 3 enfants

2,5 mois pour la première, 3 et 4 mois pour les suivants, grâce au congé allongé. Impossible de concilier travail et allaitement, ça c'est arrêté dès le début du sevrage.

Question d'écocomie, de praticité et de relation provilégiée.

Par contre, ma mère n'était pas de condition très élevée, mais elle a aussi choisi l'allaitement.

Dans l'énoncé du post, on se demande qui allaite, nous ou notre mère, d'où mon absence de réponse à la vue du post !

[gali]

Désolée, je vais faire baisser les stats, mais pas d'allaitement pour moi malgré 3 enfants.

Allaitement techniquement très dur en mettre en place, j'ai tenu le coup 3 mois pour le premier avec des bouts de seins en silicone (une horreur). Pour la 2ème, hospitalisation : j'ai d'abord tiré mon lait (c'était tellement douloureux que j'en pleurais), puis après 15 jours, enfant trop faible plus de lait, donc passage illico presto au bib. J'ai quand même voulu retenter l'expérience avec la 3ème, mais j'ai jeté l'éponge avant même d'être sortie de la maternité. Peut-être n'ai-je pas rencontrer les bonnes personnes pour m'aider, mais chez moi ce n'est vraiment pas naturel, tant d'un point de vue technique, que du point de vue feeling. Je n'ai jamais aimé ça.

Autant vous dire que les discours pro-allaitement culpabilisateurs me mettent un peu en rage.

[matilda6]

Oui, c'est vrai que c'est un peu pénible ce discours ambiant et culpabilisiteur concernant l'allaitement et qui donne l'impression aux "non allaitantes" de ne pas donner le meilleur pour leurs enfants ! (lu dans une brochure à l'hôpital : "allaiter est la + preuve d'amour que vous pouvez faire à votre enfant") Moi, je n'ai pas allaité, je n'ai même pas essayé parce que je ne le sentais pas et que je trouvais la contrainte trop lourde. Je prends énormément de plaisir à donner le biberon et mon conjoint est très heureux de pouvoir également nourrir son enfant.

[Laselena]

J'allaite toujours ma fille de 13 mois, matin et soir et je l'ai allaité jusqu'à ses 9 mois en exclusif. Le fait de reprendre à 75 % m'a beaucoup aidé, sinon je ne pense pas que j'aurai tenu aussi longtemps en exclusif. Pour moi c'était un désir et aussi une volonté car le premier mois fut difficile. J'ai beaucoup lu sur le net ainsi que des livres sur le sujet et je suis allée voir des associations pour avoir toutes les infos pour que ça se passe bien...

[calia]

Je fais aussi baisser les stats!

J'ai essayé d'allaiter un peu sous la pression du discours pro-allaitement, un peu par curiosité presque. J'ai abandonné au bout d'une semaine (à la sortie de la mater) : trop angoissant pour moi, trop faitigant, trop douloureux... Je suis passée au biberon sans aucune culpabilité, avec soulagement même!

Si j'ai un 2e enfant, il est possible que j'essaye à nouveau, mais sans me mettre la pression non plus.

[EMYKS]

Ce n'est pas le lieu pour un débat mais je trouve qu'on entend toujours parler des discours moralisateurs pro-allaitement très culpabilisants et bien sachez que quand on allaite c'est l'inverse. Moi on a beaucoup tenté de me faire culpabiliser en sous-entendant que je ne pouvais pas être sûre que mon fils prenne assez ou bien que mon lait lui suffise, soit assez nourrissant, etc... Même des professionnels de santé !

Quoi qu'on fasse il y a toujours des détracteurs, pas sûre qu'il y en ait plus d'un côté que de l'autre.

[del200513]

Ma mère n'a pas pu m'allaiter et cela est peut être la plus grande raison dans mon envie d'allaiter mon bébé à venir.

De plus, je ne vais pas me voiler la face, le côté pratique (en sortie, on a juste à relever le tee shirt) et surtout économique joue beaucoup.

Envie de créer un lien spécial avec mon enfant.

Mon niveau d'étude (bac+5) n'entre pas en jeu dans ma décision.

[cannel]

Pareil, je fais baisser les stats.

L'allaitement ne m'a jamais tenté, malgré les "Vous ne nourrissez pas votre enfant madame???"... "non, non, il meure de faim!"

La culpabilisation des anticorps et blabla n'a pas marché et j'ai un petit garçon moins malade que la moyenne.

Si un 2nd pointait son nez il serait aussi au bib...avec beaucoup d'amour

Pour info, je suis Bac+5 ingé, "recyclée" en PE.

[tinejul]

bonjour,

2 poulettes, 2 allaitements.

3 mois pour la première et 8 mois pour la deuxième et pourtant je n'en avais pas particulièrement envie! Personne ne m'a forcé la main, c'est ma décision, et celle de personne d'autre. Mais, bon, je me suis dit "on va essayer, on verra bien"!

ça fait mal, ça fatigue, ça angoisse... au début, mais quand on est encouragé, ça fait vraiment du bien! Et les professionnels nous suivent vraiment bien et nous rassurent beaucoup. Et puis quand on doit arrêter, et bien on arrête!

Je suis pro-allaitement et je suis fière de moi, mais jamais il ne me viendrait à l'idée de juger quelqu'un sur ce point!

Jusqu'à preuve du contraire, c'est encore notre corps et une décision personnelle... personne ne devrait culpabiliser d'allaiter ou pas.

on allaite ou on n'allaite pas, c'est comme ça!

Nous sommes toutes des mamans!

[bibi5349]

Bonjour,

Mon fils a deux mois et je l'allaite.

Je ne me suis pas vraiment posée la question pendant ma grossesse, ça me semblait normal, évident, naturel.

C'est en plus pratique, économique.

Cela ne gêne pas mon mari qui prend son bain et crée une relation autrement quand lui donnant à manger.

Je viens de louer un tire-lait électrique double pompage pour la reprise du travail.

On verra ce que ça donne mais je vais tout faire pour que cela marche car j'aimerai l'allaitement exclusif jusqu'à la diversification et après le matin et soir jusqu'à au moins ses 1 an et pourquoi pas plus si cela me convient et si cela va à bébé.

Il y a une loi qui dit que l'on a le droit à une heure par jour de réduction de travail pour allaiter jusqu'au un an de l'enfant. Or pour nous enseignantes, c'est impossible à faire par rapport à d'autres métiers.

Sinon, je n'ai pas été encouragée par ma maman ouvrière qui m'avait allaité deux jours. Au contraire, elle m'a demandé si j'avais acheté une boîte de lait au cas où je n'avais plus de lait ou comment j'étais sure qu'il prenne suffisamment.

Audrey

[tojequal]

Ici, quatre loulous et quatre allaitements.

Pour les deux premiers j'ai bien suivi les recommandations du pédiatre, donc sevrage vers trois quatre mois avec la reprise du travail.

Pour le troisième, début difficile, j'avais contacté une association pour m'aider et finalement je l'ai allaité ...........deux ans et demi! La reprise du travail n'a pas été un obstacle (il avait neuf mois), j'ai continué à l'allaiter le matin et le soir et un peu plus durant les jours sans école.

Pour numéro quatre, allaitement pareil jusque trois ans.

Ce sont de super souvenirs et je me dis que tous ces moments de complicité sont une sorte de provision de bonheur, pour eux comme pour moi!

En fait je crois qu'il faut faire ce que l'on sent, je n'ai pas osé allaiter longtemps pour les deux premiers et je le regrette.

L'allaitement long sucite des réactions, des incompréhensions et ben tant pis!

Ce n'est pas vraiment une question de santé ou d'anticorps, c'est juste que je le sentais comme ça!

Et le lien avec le métier d'enseignante......je ne crois pas qu'il y en ait vraiment, il faut juste être suffisamment sûre de soi pour faire ce que l'on sent!

[Delphi78]

Je ne voulais pas allaiter avant d'être enceinte. Et puis l'envie est venue comme une évidence, un retournement complet qui en a étonné plus d'un.

Les discours des "proallaitement" me saoulaient, trop de propos moralisateurs à mon goût.

Donc même si j'ai allaité la première jusqu'à ses 21 mois et que j'allaite toujours la seconde qui a eu un an ce mois ci, je n'essaie pas de convaincre autour de moi. Pour avoir ressenti du dégout à l'idée d'allaiter avant d'être maman, désolée si je choque, je comprends celles qui sont heureuses d'avoir le biberon comme solution.

Demande juste à être respectée.

Quand on dépasse les 6 mois d'allaitement ça étonne, milieu enseignant ou pas. Je ne comprends pas trop le lien avec notre mileu.

L'accès à l'information je l'avais déjà avant d'être enceinte et ce n'est pas ça qui m'a fait changer d'avis. Plutôt un ressenti profond intérieur.