Aller au contenu

Messages recommandés

Posté(e)

Salut,

Voici ce que j'ai trouvé :

http://www.dirlo.org/modules.php?name=Sections&op=printpage&artid=102 ...mais ces textes datent d'un temps où tout le monde était plus raisonnable...

Moi aussi cette histoire me tarraude. Mes collègues me rabattent les oreilles avec leur mission de service public et d'accueil des élèves.

Il n'empêche que lorsqu'on accepte trop d'élèves dans nos classes, c'est nous qui prenons la responsabilité de cette décision car aucun texte ne nous couvre et aucun ne nous y oblige concrétement.

Car ne nous voilons pas la face : accepter trop d'élèves supplémentaires dans notre classe, c'est ne plus pouvoir enseigner correctement (nous ne garantissons plus un bon enseignement à notre classe et c'est pourtant notre première responsabilité) et nous ne garantissons plus non plus une sécurité suffisante (et je ne souhaite à personne d'avoir un pépin pendant ce temps-là car il n'est pas dit qu'on ne nous reproche pas d'avoir accepter trop d'élèves ! Surtout au Directeur !). On pense aux parents qui ne peuvent pas faire autrement que de laisser leurs enfants à l'école, mais dit-on aux autres que leurs enfants vont avoir une journée de pacotille car la classe sera tellement surchargée qu'ils n'auront plus un enseignement correct ?

Bref, c'est un non-sens complet pour moi ! D'autant plus que je remarque que petit à petit celà ne ne choque plus grand monde...

  • Réponses 75
  • Created
  • Dernière réponse

Membres les plus actifs

  • dada

    10

  • Goëllette

    8

  • mamancanelle

    4

  • Pepettebond

    4

Posté(e)

J'aimerais assez avoir un avis clair à ce sujet, et quand je dis clair un texte ferait mieux l'affaire. J'ai cherché mais je n'ai rien trouvé.

Chez nous c'est la répartition après avoir demandé aux parents de garder leurs enfants s'ils le pouvaient.

Je me suis retrouvée, en janvier, face à un cas pas banal:

Nous sommes 4 dans l'école. Un vendredi (mon jour de décharge), deux enseignantes partaient en sortie scolaire, une autre était en arrêt et mon déchargeant était aussi en arrêt. Heureusement que j'ai réussi à avoir un remplaçant car je me retrouvais seule à l'école avec 59 enfants, on va dire une quarantaine si on enlevait ceux dont les parents acceptaient de les garder. Mais 40 c'est trop pour un, donc soit je perdais mon jour de décharge pour aider le remplaçant soit je mettais les bouchées doubles pour convaincre les parents de garder leurs enfants. J'ai opté pour la deuxième solution, et au lieu de demander "Qui pouvait garder son enfant à la maison" j'ai demandé "Qui travaillait" et là j'ai eu au moins 10 gamins en moins.

Une maman avait un RV chez l'esthéticienne, elle a râlé mais tant pis.

Posté(e)
L'article L. 133-1 du code de l'éducation rappelle que l'obligation d'accueil des élèves des écoles maternelles et élémentaires publiques pendant le temps scolaire incombe au premier chef à l'État. Lorsque l'enseignement est interrompu du fait d'une grève ou de l'absence imprévisible d'un enseignant, il appartient donc à l'État de mettre en place un service d'accueil des enfants concernés.

Site du ministère

Les élèves des écoles maternelles et élémentaires sont accueillis durant le temps de classe, même si leur professeur est absent (absence imprévisible et non remplaçable ou grève).

Ce service d'accueil est gratuit.

Il est assuré dans les écoles publiques et les écoles privées sous contrat.

Posté(e)

Mais le Ministère nous couvre-t-il lorsque nous nous retrouvons avec 42 élèves pour un adulte (situation que j'ai connue cet hiver) ?

A partir de combien d'élèves doit-on considérer qu'il y a un défaut d'encadrement, donc un manque à la sécurité élémentaire?

Les parents d'élèves sont-ils au courant que certaines classe atteignent cet effectif et sont-ils conscients des désagréments ?

Ma directrice m'a imposé à monter jusqu'à 42 élèves (2 de mes collègues sont parties en EPS et n'ont pas voulu emmener d'élèves supplémentaires... :closedeyes: ) . En cas d'accident, est-ce moi ou elle qui est responsable ?

Je pense que ce sont des questions qu'il me semble essentiel de se poser vu la tournure des choses... :dry:

Posté(e)

Mais le Ministère nous couvre-t-il lorsque nous nous retrouvons avec 42 élèves pour un adulte (situation que j'ai connue cet hiver) ?

A partir de combien d'élèves doit-on considérer qu'il y a un défaut d'encadrement, donc un manque à la sécurité élémentaire?

Les parents d'élèves sont-ils au courant que certaines classe atteignent cet effectif et sont-ils conscients des désagréments ?

Ma directrice m'a imposé à monter jusqu'à 42 élèves (2 de mes collègues sont parties en EPS et n'ont pas voulu emmener d'élèves supplémentaires... :closedeyes: ) . En cas d'accident, est-ce moi ou elle qui est responsable ?

Je pense que ce sont des questions qu'il me semble essentiel de se poser vu la tournure des choses... :dry:

Je suis dans une école de deux classes, nous avons 55 élèves, si l'une de nous est absente nous avons automatiquement plus de 40 élèves...L'inspection fait son possible pour nous mettre qq'un à chaque absence mais la maternelle passe derrière l'élémentaire.... On fait avec s'il arrivait qq chose c'est l'EN qui serait responsable sauf si faute avérée de notre part, donc vigilance +++

Posté(e)

Chez nous, nous évitons également de mettre des élèves dans les classes qui sortent de l'école. Je trouve que ça permet d'éviter des risques supplémentaires.

Mais nous sommes une grande école, donc plus de possibilités de répartitions;

Je crois que si je devais quand même prendre des élèves en sortie que ce soit sport ou autre et bien je resterais à l'école.

  • 1 année plus tard...
Posté(e)

Je n'ai pas l'école suffisamment grande mais ici notre IEN conseille de prévoir les répartitions dès le début de l'année pour éviter les soucis et les pertes de temps.

L'argument de la sécurité pourquoi pas mais de toute façon , le décret de l'ours légitime tes demandes sans forcément plus d'explications ( je préfère malgré tout qu'elles aient lieu hein)

Remet ce point à l'ordre du jour du prochain CM et explique leur qu'elles ne peuvent pas dire " ça marchait bien avant", elles ne savent pas si ce sera mieux maintenant puisqu'elles n'ont pas essayé ;) et puis garde le décret sous le coude ;)

Posté(e)

Avec une répartition en début d'année, le problème c'est que quand elle doit avoir lieu, elle sera souvent inégale. Certains parents pouvant récupérer leur enfant en cas d'absence de l'enseignant en maternelle, tu peux te retrouver avec un groupe de répartition où il n'y aura qu'un seul élève alors qu'un autre collègue va en prendre 7 ou 8...

Il n'y a pas de solution miracle, il n'y a que du bon sens. 35/40 par classe c'est beaucoup, c'est même trop. Mais avec un adulte en plus dans la classe, si c'est sur un temps d'accueil ça me semble raisonnable.

Selon moi tu as toute la légitimité d'imposer ton fonctionnement, puisque tu es garante de la sécurité des élèves dans l'école, mais il n'est jamais bon de se mettre à dos les collègues. Un conseil des maitres pour régler la question, et dire que non, comme ça ça ne peut pas fonctionner (manque de sécurité...), mais que tu es ouverte à toute proposition, si la tienne ne leur convient pas.

Posté(e)

Je ne suis pas choqué par l'attitude des collègues. Comme cela a été dit, en maternelle difficile de faire des listes à l'avance. Il y a deux personnes (PE + Atsem)

On compte les présents et on divise par le nombre de classes.

J'ai vécu des conditions de classe avec 35 voire plus en maternelle sans que ça n'émeuve personne au niveau sécurité (c'était même la norme), voire même un effectif de 43 en attendant une ouverture de classe. Tout ça pour dire que l'argument de la sécurité... les conditions certes ne sont pas idéales, mais la sécurité des enfants n'est pas remise en cause...

Je ne prétends pas qu'un tel effectif, c'est bien, qu'on fait du bon boulot, on gère la crise... une absence non remplacée est une situation de crise.

Par ailleurs, peut-être pas plus mal de ne pas surcharger le directeur (trice) pour relancer l'IEN, accueillir le remplaçant(e)...

Posté(e)

Nous, on a un système très équitable.... 11 classes.

Quand une maitresse de MS ou Gs est absente, on les mets chez les MS et GS pcq sinon l'après midi c'est compliqué pendant la sieste....

Quand c'est une maitresse de PS, on réparti aussi chez les grands.... :getlost: C'est les ASEM qui gèrent 5 fois sur 6....ce qui en plus bloque deux asem.

Ca donne :

- Cleo, on t'en donne 4...

- Ah ben ils sont combien.....parce que 30 /10.....ca fait pas 4.

- Il y a 2 maitresses absentes.....

- Il y a un remplaçant.....30 /9....ca ne fait pas 4 et j'ai déjà 28 élèves ( car 2 absents).

Je veux bien monter à 30 mais je n'en prends pas plus tant que TOUT le monde n'est pas à 30 !

Et je peux vous dire que ca m'agace...

Posté(e)

Ah et puis l'asem libérée ne va pas forcement se répartir....parfois elle est en chômage technique une fois les élèves répartis...

Posté(e)

Il est vrai que si l'on a la certitude qu'un brigade est en route, on peut prendre cette surcharge comme un "moindre mal" en se disant qu'au pire, on perd une quarantaine de minutes sur sa journée et basta... au moins, on n'aura pas à aller chercher les gamins à droite à gauche lorsque le remplaçant arrivera.

Mais lorsque ce système devient la règle pour remédier aux situations d'absence non remplacée, ça me gêne assez... et je m'interroge. Sur une journée entière, n'a-t-on vraiment pas les moyens matériels de répartir cet accueil entre les autres classes ? Les difficultés mentionnées sont-elles si insurmontables que ça pour qu'une équipe entière ne puisse y trouver de solution ? Ok, la classe est petite, ok deux collègues travaillent de l'autre côté de la rue... mais justement, c'est précisément pour ça que c'est indispensable d'anticiper les contraintes, de prévoir en amont hors situation d'urgence, afin de pouvoir agir rapidement lorsque le cas de figure se produira : qui affiche un mot à l'entrée, qui emmène les élèves présents jusqu'à leur bâtiment, qui vérifie auprès de l'IEN que qqn est bien en route...

En gros, partager le boulot, parce qu'il ne peut appartenir au seul directeur ou aux seules maîtresses de maternelle de tout gérer. Les uns et les autres ont leur classe, leur boulot, et n'ont pas à assumer la casquette de pompier au détriment de leurs obligations ordinaires : on est une équipe, on gère en équipe. A minima, on y réfléchit ensemble... et si vraiment aucune solution alternative ne peut émerger, à ce moment-là, on entérine les choses clairement en CM afin de jouer cartes sur table, en transparence.

Mais je m'y suis mal pris avec mes collègues. Je voulais dire qu'il fallait qu'on examine ensemble ces situations d'urgence et les manières d'y remédier, et j'ai donné l'impression de dire que mes collègues avaient mal réagi et qu'il aurait fallu faire autrement... d'où un retour de bâton un peu acerbe d'une collègue qui s'était sentie critiquée dans son travail. A juste titre, car j'ai mal réagi à ce moment-là. :(

Et tu lui as dit, après coup ? Lui dire désamorcerait peut être un début de siutation pourrie....

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.

×
×
  • Créer...