répartition des élèves en cas d'absence de l'enseignante ?

[El Popo]

Il est vrai que si l'on a la certitude qu'un brigade est en route, on peut prendre cette surcharge comme un "moindre mal" en se disant qu'au pire, on perd une quarantaine de minutes sur sa journée et basta... au moins, on n'aura pas à aller chercher les gamins à droite à gauche lorsque le remplaçant arrivera.

Mais lorsque ce système devient la règle pour remédier aux situations d'absence non remplacée, ça me gêne assez... et je m'interroge. Sur une journée entière, n'a-t-on vraiment pas les moyens matériels de répartir cet accueil entre les autres classes ? Les difficultés mentionnées sont-elles si insurmontables que ça pour qu'une équipe entière ne puisse y trouver de solution ? Ok, la classe est petite, ok deux collègues travaillent de l'autre côté de la rue... mais justement, c'est précisément pour ça que c'est indispensable d'anticiper les contraintes, de prévoir en amont hors situation d'urgence, afin de pouvoir agir rapidement lorsque le cas de figure se produira : qui affiche un mot à l'entrée, qui emmène les élèves présents jusqu'à leur bâtiment, qui vérifie auprès de l'IEN que qqn est bien en route...

En gros, partager le boulot, parce qu'il ne peut appartenir au seul directeur ou aux seules maîtresses de maternelle de tout gérer. Les uns et les autres ont leur classe, leur boulot, et n'ont pas à assumer la casquette de pompier au détriment de leurs obligations ordinaires : on est une équipe, on gère en équipe. A minima, on y réfléchit ensemble... et si vraiment aucune solution alternative ne peut émerger, à ce moment-là, on entérine les choses clairement en CM afin de jouer cartes sur table, en transparence.

Mais je m'y suis mal pris avec mes collègues. Je voulais dire qu'il fallait qu'on examine ensemble ces situations d'urgence et les manières d'y remédier, et j'ai donné l'impression de dire que mes collègues avaient mal réagi et qu'il aurait fallu faire autrement... d'où un retour de bâton un peu acerbe d'une collègue qui s'était sentie critiquée dans son travail. A juste titre, car j'ai mal réagi à ce moment-là.

[Nao]

Il est vrai que si l'on a la certitude qu'un brigade est en route, on peut prendre cette surcharge comme un "moindre mal" en se disant qu'au pire, on perd une quarantaine de minutes sur sa journée et basta... au moins, on n'aura pas à aller chercher les gamins à droite à gauche lorsque le remplaçant arrivera.

Mais lorsque ce système devient la règle pour remédier aux situations d'absence non remplacée, ça me gêne assez... et je m'interroge. Sur une journée entière, n'a-t-on vraiment pas les moyens matériels de répartir cet accueil entre les autres classes ? Les difficultés mentionnées sont-elles si insurmontables que ça pour qu'une équipe entière ne puisse y trouver de solution ? Ok, la classe est petite, ok deux collègues travaillent de l'autre côté de la rue... mais justement, c'est précisément pour ça que c'est indispensable d'anticiper les contraintes, de prévoir en amont hors situation d'urgence, afin de pouvoir agir rapidement lorsque le cas de figure se produira : qui affiche un mot à l'entrée, qui emmène les élèves présents jusqu'à leur bâtiment, qui vérifie auprès de l'IEN que qqn est bien en route...

En gros, partager le boulot, parce qu'il ne peut appartenir au seul directeur ou aux seules maîtresses de maternelle de tout gérer. Les uns et les autres ont leur classe, leur boulot, et n'ont pas à assumer la casquette de pompier au détriment de leurs obligations ordinaires : on est une équipe, on gère en équipe. A minima, on y réfléchit ensemble... et si vraiment aucune solution alternative ne peut émerger, à ce moment-là, on entérine les choses clairement en CM afin de jouer cartes sur table, en transparence.

Mais je m'y suis mal pris avec mes collègues. Je voulais dire qu'il fallait qu'on examine ensemble ces situations d'urgence et les manières d'y remédier, et j'ai donné l'impression de dire que mes collègues avaient mal réagi et qu'il aurait fallu faire autrement... d'où un retour de bâton un peu acerbe d'une collègue qui s'était sentie critiquée dans son travail. A juste titre, car j'ai mal réagi à ce moment-là.

Et tu lui as dit, après coup ? Lui dire désamorcerait peut être un début de siutation pourrie....

[El Popo]

Oui, je suis allé m'excuser ensuite, je n'étais pas super fier de moi. La dimension humaine de la fonction est qqch que j'avais sous estimé... Déjà que c'est pas mon point fort à la base, là, c'est vraiment mon "chantier" pour cette fin d'année.

[Goëllette]

C'est déjà bien de le reconnaître !

[hamster]

Nous avons -en principe- établi peu de temps après la rentrée des listes de répartition de nos élèves qui sont fournies

- à la directrice

- à la dame de service (qui s'occupe plus souvent des répartitions)

On a tenu compte (toujours en principe)

- de la séparation des em***deurs

- des enfants qui pouvaient éventuellement rentrer chez eux parce que papa/maman ne travaille pas

Et quand quelqu'un ne fait pas cette liste, que se passe-t-il?

Une classe de CP/CE1 à 25 + 3 = 28

Une classe de CE1 à 28 + 5 enquiquineurs parce que je suis un dragon = 33

Oui ça agace aussi.

Hier, 28 élèves + 4 stagiaires prises à l'arrache parce que la directrice est déchargée le lundi + la maîtresse + 2 élèves d'une instit absente (parce que j'ai bloqué pour ne pas en avoir plus) = un nombre de personnes suffisant pour qu'on ne me casse pas les pieds.

Maintenant, à la récré, il y a aussi des passages d'élèves, du genre "j'ai 3 élèves absents, je peux délester une classe".

[mamancanelle]

Help! Help! Help!

Ma collègue et moi sommes au bout du rouleau. Nous sommes 3 collègues dans l'école, avec chacune 27 élèves. L'une de nous est en arrêt toute la semaine et nous nous répartissons ses élèves chaque matin depuis hier. Nous montons à 34/35 élèves chacune et nous gérons les parents mécontents (du manque de remplaçant). Je ne parle même pas des parents retardataires récidivistes du soir (genre venir à 16h40 au lieu de 16h), ça c'est une autre histoire.

Ma collègue en arrêt ne sera pas remplacée de la semaine. Je lis des consignes syndicales disant qu'au bout de 2 jours, nous pouvons distribuer un courrier aux parents disant que nous ne sommes plus en mesure d'accueillir leur enfant et qu'il faut écrire à l'IEN pour dénoncer le manque d'enseignants remplaçants. Est-ce légal? L'avez-vous déjà pratiquer. Quelles sont les réactions des parents? IEN?

Merci d'avance.

[matelot]

Que les parents écrivent /téléphonent à l'IA eux-mêmes, expliquez-leur que vous n'y êtes pour rien et que les règles ne sont pas respectées...

[flosuperflo]

Help! Help! Help!

Ma collègue et moi sommes au bout du rouleau. Nous sommes 3 collègues dans l'école, avec chacune 27 élèves. L'une de nous est en arrêt toute la semaine et nous nous répartissons ses élèves chaque matin depuis hier. Nous montons à 34/35 élèves chacune et nous gérons les parents mécontents (du manque de remplaçant). Je ne parle même pas des parents retardataires récidivistes du soir (genre venir à 16h40 au lieu de 16h), ça c'est une autre histoire.

Ma collègue en arrêt ne sera pas remplacée de la semaine. Je lis des consignes syndicales disant qu'au bout de 2 jours, nous pouvons distribuer un courrier aux parents disant que nous ne sommes plus en mesure d'accueillir leur enfant et qu'il faut écrire à l'IEN pour dénoncer le manque d'enseignants remplaçants. Est-ce légal? L'avez-vous déjà pratiquer. Quelles sont les réactions des parents? IEN?

Merci d'avance.

Bon courage !

La situation est aussi catastrophique sur mon école : hier lundi, 4 collègues absentes (école de 8 classes), aucun ZIL de disponible, soit environ 90 élèves à répartir dans 4 classes... Impossible, on a mis tous les élèves dehors en récré... et est arrivé ce qui devait arriver : un grave accident avec un élève de CP... SAMU, et coup de téléphone à la circonscription pour les avertir... A 10H30, on me rappelle pour me dire qu'un ZIL a été trouvé sur une autre circonscription.

Parmi ces 4 collègues d'absentes hier, l'une en est à sa troisième semaine d'absence, sans remplacement (classe de CP en REP). Elle risque d'être prolongée, mais il n'y aura encore personnes sur les 15 prochains jours... Les parents ont été patients, mais là ils commencent à râler.

[El Popo]

Holàlà, bon courage à toutes les 2, ça n'a pas l'air de la tarte... et dire que ma collègue râle car elle n'est pas remplacée pour son RV médical pris sur temps scolaire... si elle savait ^^

[mamancanelle]

Help! Help! Help!

Ma collègue et moi sommes au bout du rouleau. Nous sommes 3 collègues dans l'école, avec chacune 27 élèves. L'une de nous est en arrêt toute la semaine et nous nous répartissons ses élèves chaque matin depuis hier. Nous montons à 34/35 élèves chacune et nous gérons les parents mécontents (du manque de remplaçant). Je ne parle même pas des parents retardataires récidivistes du soir (genre venir à 16h40 au lieu de 16h), ça c'est une autre histoire.

Ma collègue en arrêt ne sera pas remplacée de la semaine. Je lis des consignes syndicales disant qu'au bout de 2 jours, nous pouvons distribuer un courrier aux parents disant que nous ne sommes plus en mesure d'accueillir leur enfant et qu'il faut écrire à l'IEN pour dénoncer le manque d'enseignants remplaçants. Est-ce légal? L'avez-vous déjà pratiquer. Quelles sont les réactions des parents? IEN?

Merci d'avance.

Bon courage !

La situation est aussi catastrophique sur mon école : hier lundi, 4 collègues absentes (école de 8 classes), aucun ZIL de disponible, soit environ 90 élèves à répartir dans 4 classes... Impossible, on a mis tous les élèves dehors en récré... et est arrivé ce qui devait arriver : un grave accident avec un élève de CP... SAMU, et coup de téléphone à la circonscription pour les avertir... A 10H30, on me rappelle pour me dire qu'un ZIL a été trouvé sur une autre circonscription.

Parmi ces 4 collègues d'absentes hier, l'une en est à sa troisième semaine d'absence, sans remplacement (classe de CP en REP). Elle risque d'être prolongée, mais il n'y aura encore personnes sur les 15 prochains jours... Les parents ont été patients, mais là ils commencent à râler.

Oh punaise!!! Ca craint!!! Nos conditions de travail se détériorent d'année en année. De mon expérience, c'est la première fois qu'un arrêt d'une semaine n'est pas remplacé.

3 semaines sans remplaçant en CP... Je suis Les parents sont bien gentils. Et vous aussi! Bon courage aussi.

[mamancanelle]

Que les parents écrivent /téléphonent à l'IA eux-mêmes, expliquez-leur que vous n'y êtes pour rien et que les règles ne sont pas respectées...

C'est ce qu'on s'évertue à faire : leur dire que nous y sommes pour rien et que nous subissons aussi ce manque de remplaçant. Quand on leur explique qu'on monte à 35 par classe, on a tout juste une once de compassion.

Quant à leur suggérer d'appeler l'IEN voire l'IA, pourquoi pas... Nous avons aussi de bons parents qui pourraient faire ce genre de démarche.

Et les consignes des syndicats alors, on peut ou on peut pas?

[flosuperflo]

Que les parents écrivent /téléphonent à l'IA eux-mêmes, expliquez-leur que vous n'y êtes pour rien et que les règles ne sont pas respectées...

C'est ce qu'on s'évertue à faire : leur dire que nous y sommes pour rien et que nous subissons aussi ce manque de remplaçant. Quand on leur explique qu'on monte à 35 par classe, on a tout juste une once de compassion.

Quant à leur suggérer d'appeler l'IEN voire l'IA, pourquoi pas... Nous avons aussi de bons parents qui pourraient faire ce genre de démarche.

Et les consignes des syndicats alors, on peut ou on peut pas?

Moi j'ai mis un mot à la porte de l'école en expliquant que je n'étais pas responsable des non remplacement des enseignants, que c'était l'Inspection académique qui gérait les remplacements et j'ai mis le n° de téléphone de l'IEN pour plus d'infos...