mra Posté(e) 14 mars 2011 Posté(e) 14 mars 2011 Lancement d'une enquête sur les victimes de violence scolaire (AFP) – Il y a 19 heures PARIS — Une enquête sur les victimes de violence scolaire va être lancée lundi, tandis que le ministre de l'Education Luc Chatel reçoit des personnalités s'inquiétant du harcèlement scolaire entre élèves, a-t-on appris auprès du ministère de l'Education nationale. L'"enquête nationale de victimation", qui concernera les élèves du second degré, aura lieu tous les deux ans, avait annoncé en janvier Eric Debarbieux, président de l'Observatoire international de la violence scolaire, qui avait conduit en 2010 les "Etats généraux de la sécurité à l'école". Le ministre de l'Education Luc Chatel recevra ce même jour plusieurs personnalités qui s'alarment des phénomènes de "souffre-douleur", de "bouc émissaire" et de brimades entre élèves, et qui avaient envoyé fin janvier une lettre aux ministres de l'Education, de la Santé, de la Cohésion Sociale, au président de la Halde et à la Défenseure des enfants. Dans ce texte, ils proposaient d"'organiser une consultation nationale permettant que toutes les pistes de solutions soient explorées et débattues et débouchant sur des préconisations précises". Car le "phénomène du harcèlement entre pairs dans l'espace scolaire est devenu tellement fréquent qu'on ne peut plus faire mine de l'ignorer", disaient-ils dans cette lettre. "Quelle que soit la sociologie de l'établissement, 15% des élèves environ (9% en tant que victimes, et 6% en tant qu'auteurs) sont concernés régulièrement par ces phénomènes entre pairs d'humiliations par violences verbales, ou physiques, répétées, insistantes, qui entament la confiance des victimes en l'école, et en eux-mêmes", avaient-ils précisé. Les résultats de la consultation nationale pourraient donner lieu à un colloque et "une campagne nationale de prévention à la rentrée scolaire 2011", selon eux. Ils faisaient aussi valoir que plusieurs pays européens (Royaume-Uni, Norvège, Belgique, Suisse entre autres) avaient déjà obtenu des "avancées importantes" en matière de prévention ou de sanction de ce phénomène dénommé "school-bullying" (harcèlement à l'école) dans les pays anglo-saxons. Parmi les premiers signataires de la lettre figurent le pédopsychiatre Marcel Rufo, le sociologue, philosophe et écrivain Edgar Morin, le directeur de recherche à l'Inserm Hubert Montagner, des psychologues, psychanalystes et médecins. http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jh6Tf0pADkBV4WzLmaEWfycwCZ4A?docId=CNG.81a12ffc722ab0bd1b55cf169ff31326.111
LouisBarthas Posté(e) 14 mars 2011 Posté(e) 14 mars 2011 C'est très bien de lancer ce sujet. Et ça commence à l'école primaire, dès le CE1, de manière très inquiétante. Je préviens maintenant les parents en début d'année, depuis deux ans. Il faut être très vigilant parce qu'il peut se passer six mois sans qu'on décèle quelque chose, le harcèlement pouvant se pratiquer de manière extrêmement subtile. Le phénomène touche autant les filles, les groupes de filles pouvant se révéler d'une très grande prégnance. Beaucoup de collègues ne sont pas encore vraiment conscients du phénomène et il semblerait, d'après des études, que beaucoup d'adultes ne "veulent" pas voir, pour des raisons complexes, le mal que des enfants peuvent s'infliger entre eux. Il faut établir un dialogue permanent avec les élèves et les parents et étouffer dans l'oeuf toute situation d'emprise naissante sur une victime désignée.
mali-malou Posté(e) 16 mars 2011 Posté(e) 16 mars 2011 Il serait aussi utile de lancer une enquête sur les victimes de la violence scolaire exercée par les adultes... C'est peut-être un peu hors-sujet, mais pas tant que ça. Il y a des adultes qui savent et qui se taisent. Il y a des adultes qui savent et qui en rajoutent, agravant ainsi la souffrance de certains enfants. Il y a des adultes qui ne se rendent pas comptent et qui, par bêtise, attisent la haine. Et il y a des adultes directement responsables de violence scolaire.
zoorah Posté(e) 24 mars 2011 Posté(e) 24 mars 2011 Oui, Chatel a raison, il y a des élèves qui deviennent les souffre-douleur d'autres. Il y a parfois une omerta qui se produit et c'est la victime qu'on blame. J'ai déjà porté plainte contre 2 collégiens qui ont agressé mon fils. Les 2 collégiens se sont trouvés devant un juge d'instruction. Il est de bon ton de chercher des excuses à des petites frappes, c'est intolérable. A un moment, il faut sanctionner. Les parents doivent être mis face à leur responsabilité, un parent est tenu d'éduquer ses enfants. J'ai failli porter plainte contre un autre, mais l'administration du collège m'a promis d'agir en conséquence. La violence dans les collèges est inadmissible
liline57 Posté(e) 28 mars 2011 Posté(e) 28 mars 2011 Il faut aussi faire attention car certaines "victimes" viennent tout le temps pleurnicher "oui il m'embête, il veut me frapper" alors que la "victime" ne cesse de chercher les ennuis !
zoorah Posté(e) 28 mars 2011 Posté(e) 28 mars 2011 lilline 57, c'est vrai qu'il faut démêler le faux du vrai. Mon enfant qui est petit de taille, subit les assauts des grands, il n'est pas le seul. Souvent pour ne pas sanctionner le bourreau, on accable la victime. Au poste de police, le fonctionnaire m'a dit que des parents ont déménagé car leurs enfant était le souffure-douleur des autres. Ce genre de situation est fréquente. Il y a un enfant handicapé qui se fait harceler par les autres etc... Il faudrait neutraliser ces petites frappes qui pourrisent la vie des professeurs, des élèves .... Comme je suis une maman casse-pied, les élèves commencent à comprendre qu'il ne faut pas toucher à mon fils. Je prends des postures radicales pour régler les problèmes. La violence est inacceptable.
hector_malot Posté(e) 29 mars 2011 Posté(e) 29 mars 2011 J'ai fait preuve de violence aujourd'hui, et cela m'a miné jusqu'au besoin de faire partager pour ne plus faire 2 fois les erreurs. Je suis ZIL, et viens de me faire déléguer le sale boulot de la directrice. Une élève de sa classe, PS, ne vient à l'école qu'à 13h30. Depuis le début de l'année (ils pouvaient discuter) et la directrice me dit : ne pas accepter cette élève. Je l'ai fait, mais ma réflexion n'arrive que tardivement, je n'aurais pas du le faire selon moi, je trouve cela une violence envers cette maman et mon rôle de sous-fifre écervelé.
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