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Ca a un peu à voir avec le sujet, mais j'ai pas envie de faire un sujet juste pour ça.

Je viens d'annoncer à 3 élèves qu'on leur proposait un maintien. Je suis T1 j'avais jamais fait ça, et c'est complètement immature de faire ça, mais si vous pouviez me dire que pour vous aussi c'est pas évident de dire ça à des élèves, parce que là je suis complètement déprimée, j'ai l'impression d'avoir pourri une partie de leur enfance, je suis une grande stressée et j'en suis complètement malade.

C'est peut-être idiot et je suis désolée de vous embêter avec ça. Mais l'impression que maintenant ils me détestent et m'en veulent à mort, alors que c'est pour leur bien qu'on propose un maintien.

Pour ma part, pour les élèves qui sont en difficulté, je convoque les parents en début d'année (jenv, fev) et je leur explique qu'à ce moment là de l'année, leur enfant est en position de maintien. Ca permet d'annoncer le maintien plus facilement après !

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Posté(e)

Pour ma part, pour les élèves qui sont en difficulté, je convoque les parents en début d'année (jenv, fev) et je leur explique qu'à ce moment là de l'année, leur enfant est en position de maintien. Ca permet d'annoncer le maintien plus facilement après !

Pareil, j'ai mes élèves plusieurs années de suite, on évoque donc au plus tôt de probables allongements de cycle à venir. N'empêche que j'ai l'impression que tout le monde est surpris/choqué quand la proposition est faite de manière formelle...

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En même temps un maintien pour un enfant qui n'en veut pas, a peu de chance de réussir :sad:

Je compte le proposer à 2 enfants mais beaucoup de doute car je pense que si les parents le prennent mal mais accepent et le font sentir au gamin, ça ne sera pas positif :sad:

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C'est vrai mamie...Il faut absolument que celui-ci soit motivé par tous (enseignants, parents mais surtout l'enfant) Je pense que le maintien peut être envisageable dès le début du cycle (nous ne maintenons qu'en cm2 chez nous), il est important de préparer en amont l'éventualité.

Nous avons dans notre équipe fait un super boulot grâce à la motivation de mon élève, mon élève a réussi son maintien, nous l'avions maintenu pour qu'elle fasse une très bonne segpa, nous la voyons en bac pro, tant elle est motivée et s'accroche. Aujourd'hui nous savons qu'elle ira en sixième type avec projet. J'espère de tout coeur qu'on l'accompagnera autant que nous et qu'elle restera autant motivée :) Mon bonheur entre autres de cette année !

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Le problème que j'ai eu c'est que je suis remplaçante. Je suis justement arrivée en janvier dans cette classe. Et pour 2 élèves sur 3 jamais évoqué le redoublement (1 en CP mais plus depuis alors qu'il est en CM2, et l'autre jamais). Du coup je passe vraiment pour la méchante remplaçante alors qu'ils sont d'un niveau catastrophique, alors que ces gamins sont en échec depuis des années.

Et pour une maman notamment c'est donc à cause des remplaçants (qui se sont beaucoup succédés dans la classe au moins jusqu'à moi) et non parce que son fils a des problèmes.

  • 10 mois plus tard...
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Bonjour,

je souhaite maintenir un élève de CE2, en grande difficulté cette année - en plus apres des tests du RASED, il s'est avéré qu'il est dyslexique- le pb est que les parents ont deja refusé son maintien en fin de ce1.

Pouvez vous m'aider ou me conseiller en ce qui concerne la facon d'aborder le sujet avec les parents...et de leur annoncer clairement que je propose de le maintenir!! j'ai deja eu des rdv avec eux, et j'ai essayé de glisser quelques phrases significatives, mai je pense qu'il faut que je prenne des pincettes....

Posté(e)

Pour mes Ce2 je convoque les parents avant le bulletin de Paques pour leur expliquer les soucis rencontrés. Si je vois que les parents sont Ok, je fais passer les éval CE1à l'élève (ça c'est pour mon IEn qui a décidé que les CE2 ne devaient pas être maintenus!!!!!!!). Si les éval sont vraiment cata selon les années (et l'avis du psy) IEN accepte ou non. Maintenant, comme déjà dit plus haut, si les parents refusent................................. c'est pas mon gamin :idontno: et je précise sur le bulletin:" maintien réfusé par les parents".

Posté(e)

je suis d'accord avec mamanclair. Il faut savoir appuyer sa demande de maintien par des évaluations. Mais si les parents ne veulent pas, c'est leur enfant.

Posté(e)

Y-a-t-il une circo ASH vers chez toi? Il y a des CP qui peuvent t'aider. Sinon, psy scolaire s'il y en a un pour faire passer le message lors d'une équipe éducative. Il ne faut pas rester seule.

En revanche, je sors d'une anim' péda ASH, la dyslexie est un trouble et le maintien n'est pas forcément la solution car un trouble ne guérit pas de toute façon.

Est-ce une dyslexie lourde? penses-tu que vous allez vers la segpa? Fais-toi aider par la circo si tu peux...

Posté(e)

Si le diagnostique de la dyslexie vient de tomber pour ton élève, c'est une vraie chance pour lui : tu vas pouvoir mettre en place un étayage dont il n'a a priori pas encore bénéficié (moins de copie, moins de lecture, photocop' agrandies, les tables pas à apprendre par coeur, quelques aides en sous-main, passation de consignes à l'oral, voire exos à l'oral... enfin tout dépend des conseils qu'on te donnera).

Comme dit Primaël, s'il est dyslexique et que son handicap n'a pas été pris en compte, c'est normal qu'il ait des difficultés... proposer un maintien à un dyslexique, cela peut porter un sacré coup à la confiance en soi, déjà bien ébranlée par le handicap (les petits ont du mal à comprendre pourquoi pour les autres ça a l'air si facile de lire, alors que pour eux c'est tellement laborieux...)... :(

Avec un accompagnement adapté (il faut voir avec le médecin scolaire et indiquer aux parents qu'il a besoin d'un suivi extérieur chez un orthophoniste), ton élève va très sûrement progresser. Et s'il ne progresse pas, c'est qu'il y a plus que la dyslexie...

Posté(e)

Qui au RASED a fait les tests de dyslexie. Si c'est le médecin scolaire, je suis d'accord mais il faut que ce soit appuyé par une orthophoniste. Si c'est un professeur des écoles spécialisés (quelque soit l'option), ce n'est pas valable. Attention, on met de plus en plus en chose derrière le mot dyslexie

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