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Posté(e)

Euh franchement si ils se servent de ça pour juger un PES pour sa titularisation... non, je ne pense pas. Mais c'est vrai que je serais à ta place je ne serais pas rassurée. Rassure toi, ce qui compte pour ta titularisation c'est ton parcours, les rapports, ... et non ces évals, ce sont tes élèves qui sont évalués et non toi qui passe un ultime examen. Ces évals servent des stats et rien d'autres.

Ouff merci ça me rassure un peu! Parce que bon je passe tellement de temps à préparer tout au mieux et à me démener pour faire des choses construites et qui aient du sens...

Je compte pas mes heures, et je n'ai pas de "vrais week-end" mais j'adore! (je dois être un peu folle!)

Posté(e)

Si je peux me permettre je ne crois pas que ces évals peuvent remettre votre enseignements ou votre pédagogie en cause...

Car les apprentissage se font sur tous les cycles... donc si ya un soucis, ça peut soit venir certes de l'enseignement mais sur tout le cycle.....

Mais aussi des élèves.... pour cela il faut comparer les résultats aux évals chaque année....

Posté(e)

Attention, quand c'est écrit 45mn sur le livret, faut bien compter 1h , le temps de voir si chacun à son matériel, distribution des livrets, s'assurer que tous écoutent, etc.. un peu de rabe de temps par ci par là (car si les 3/4 n'ont pas fini pas question pour moi de dire stop)

Oui, c'est ce que je voulais dire, je me suis mal exprimée.

Comme c'est prévu 25 et 35 minutes, je compte environ 3/4 d'heures en rajoutant tout ce que tu viens de dire (voir plus pour mes affreux, quand on sait le temps que ça prend pour les mettre au boulot!)

Posté(e)

Bonjour,

L'air de rien les éval natioales approchent à grand pas. J'aurais voulu savoir comment vous gérez, est ce que vous accélérez le rythme pour dire d'avoir fait le maximum pour les évals ?

Exemple,je n'ai toujours pas vu le futur le passé composé, en maths j'entame à peine le sens de la multiplicaion.

Comment faites vous ?

Bonjour,

Il est vrai que pour la plupart des fichiers et manuels, il est impossible d'avoir fini le programme pour le 16 mai. Certaines compétences comme comparer 1 kg et 975 g sont même hors programme si on considère que nous devons voir les nombres jusqu'à 999.

Cependant, je pense qu'avec de l'expérience, il faut essayer de mettre en place une progression qui permette

d'aborder les points les plus importants du programme sans précipitation et avec intelligence, tout en sachant que des inepties comme celle que je dénonce pour les mesures se renouvellent chaque année.

Pour les mathématiques, j'ai choisi le manuel du slecc CE1, qui m'a permis de voir les 4 opérations et les problèmes qui leur correspondent progressivement. Les points qui n'auront pas été vus concernent les axes de symétrie d'une figure (un exercice) et les solides (pas évalués cette année).

Je travaille avec le belin CE1 en français. Cette fois-ci, il semble que les évaluations délaissent les mots qui font partie de l'échelle Dubois-Buyse CE2 en abandonnant des mots comme "longtemps" qui étaient demandés chaque année.

Je crois que l'expression écrite demande à être rédigée au passé. Il sera bien difficile alors que nous n'aurons eu qu'une scéance sur ces temps de ne faire qu'une erreur au niveau des accords :P

Avant tout, j'estime que les élèves ne doivent pas vivre ces évaluations comme une punition. Ce n'est pas en allant plus vite une semaine qu'on peut rattraper tout ce qui n'a pas été fait, cela mettrait beaucoup d'élèves en difficulté. Après tout, l'année n'est pas finie et ce qui n'a pas été vu peut être encore enseigné.

Posté(e)

Pour les mathématiques, j'ai choisi le manuel du slecc CE1, qui m'a permis de voir les 4 opérations et les problèmes qui leur correspondent progressivement. Les points qui n'auront pas été vus concernent les axes de symétrie d'une figure (un exercice) et les solides (pas évalués cette année).

Je m'inspire parfois du slecc, mais je ne pense pas le prendre un jour car toutes les leçons sur les unités de mesures et les conversions me semblent vraiment de trop en CE1.

De plus le calcul ne passe que par le par cœur (calcul mental) ou les techniques opératoires; Il n'y arien sur les décompositions de nombres pour calculer en ligne.

ex : 54 x 6 = (50 x 6) + ( 4 x 6 )

ou bien 254 + 327 = 200 + 300 + 50 +20 + 4 + 7

Les techniques ne font pas sens.

Posté(e)

Bonjour,

L'air de rien les éval natioales approchent à grand pas. J'aurais voulu savoir comment vous gérez, est ce que vous accélérez le rythme pour dire d'avoir fait le maximum pour les évals ?

Exemple,je n'ai toujours pas vu le futur le passé composé, en maths j'entame à peine le sens de la multiplicaion.

Comment faites vous ?

Bonjour,

Il est vrai que pour la plupart des fichiers et manuels, il est impossible d'avoir fini le programme pour le 16 mai. Certaines compétences comme comparer 1 kg et 975 g sont même hors programme si on considère que nous devons voir les nombres jusqu'à 999.

Cependant, je pense qu'avec de l'expérience, il faut essayer de mettre en place une progression qui permette

d'aborder les points les plus importants du programme sans précipitation et avec intelligence, tout en sachant que des inepties comme celle que je dénonce pour les mesures se renouvellent chaque année.

Pour les mathématiques, j'ai choisi le manuel du slecc CE1, qui m'a permis de voir les 4 opérations et les problèmes qui leur correspondent progressivement. Les points qui n'auront pas été vus concernent les axes de symétrie d'une figure (un exercice) et les solides (pas évalués cette année).

Je travaille avec le belin CE1 en français. Cette fois-ci, il semble que les évaluations délaissent les mots qui font partie de l'échelle Dubois-Buyse CE2 en abandonnant des mots comme "longtemps" qui étaient demandés chaque année.

Je crois que l'expression écrite demande à être rédigée au passé. Il sera bien difficile alors que nous n'aurons eu qu'une scéance sur ces temps de ne faire qu'une erreur au niveau des accords :P

Avant tout, j'estime que les élèves ne doivent pas vivre ces évaluations comme une punition. Ce n'est pas en allant plus vite une semaine qu'on peut rattraper tout ce qui n'a pas été fait, cela mettrait beaucoup d'élèves en difficulté. Après tout, l'année n'est pas finie et ce qui n'a pas été vu peut être encore enseigné.

Je travaille moi aussi avec le belin ce1 depuis 4 ans (du moins, je m'inspire très fortement de leur progression) et je trouve que leur démarche permet vraiment aux enfants de s'approprier les notions en douceur.

Posté(e)

Comme toujours, je n'ai pas eu le temps d'aborder certaines des notions qui seront dans les évaluations. Cette année, j'ai une classe globalement "meilleure" que les années précédentes et malgré tout je n'aurai pas le temps de finir le lourd programme de CE1. Après les résultats catastrophiques de mes élèves aux évals nationales, je me suis remise en question (comme souvent). J'ai changé de méthode de grammaire, j'ai modifié ma façon de travailler en maths (pas encore assez à mon goût mais je n'ai pas non plus de journées de 48 h) etc.

A un moment donné, je crois aussi que la maîtresse de CE1 ne peut pas être tenue responsable de tout. Mes élèves arrivent sans avoir vu aucune notion de grammaire (allez peut-être la phrase et le pluriel des noms... et encore), les nombres jusque 100 sont mal maîtrisés, les techniques opératoires n'en parlons pas. Je n'accable pas ma collègue du CP mais je me dis que je ne peux pas non plus faire en 1 an ce qui devrait être réparti sur un cycle.

A cela s'ajoute le manque évident d'intérêt de certains élèves et aussi de certains parents. La lecture que je donne n'est pas faite, les tables pas apprises, les leçons jamais relues etc. Que faire ? Aller chez eux pour leur faire faire leurs "devoirs".

Quand certains élèves (et je ne parle pas des élèves qui auront une orientation spécialisée l'an prochain) ne savent toujours pas trouver le verbe dans la phrase (travaillé dès le mois d'octobre), le sujet, mettre un s au bout du nom dans un GN pluriel ou encore poser une addition (ils ont oublié, bah oui quoi, on aborde la multiplication maintenant... alors l'addition... ils oublient si on n'en pose pas pendant une semaine).

La remise en question, oui, mais les miracles, non. Pour moi, les programmes de CE1 sont inadaptés au milieu dans lequel je travaille, j'essaie de faire de mon mieux pour faire progresser tout le monde, mais malgré toute ma bonne volonté, je ne peux pas boucler le programme du CE1 ou alors ok mais je largue plus de la moitié de mes élèves.

Alors cette année, pas de stress pour les évals nationales. Ceux qui travaillent toute l'année seront prêts (hors notion non encore abordées), ceux qui n'ont pas de courage et "glandent" depuis le début de l'année, sont indisciplinés, soutenus par leurs parents, ne le seront pas. Et si je me prends la moindre réflexion concernant les pourcentages de réussite : je saurai sortir les arguments qu'il faut.

Je m'étale, mais ça fait du bien de vider sa soupape de temps en temps. Ce que je regrette profondément, comme chaque année, c'est que ces évals soient nationales et que certains se procurent les livrets avant les autres... Étrange comme pratique. Ici c'est distribution la semaine prochaine et personne ne les a eues avant.

Posté(e)

J'avoue que j'ai de la peine avec les milieux sociaux qui ne seraient pas faits pour les programmes nationaux. Y aurait-il un lien génétique entre la misère et l'intelligence ? Je n'y crois pas.

En revanche, je suis tout à fait d'accord pour étaler la responsabilité sur toutes les classes antérieures aux évaluations nationales, et non seulement sur celle de CE1. L'école, et tout particulièrement l'école maternelle, est là pour corriger les inégalités de naissance.

PS : Je suis allé voir le manuel de mathématiques de SLECC (Compter Calculer au CE1), je le trouve très complet et il devrait à mon sens permettre à un professeur des écoles qui en suivrait la progression d'être à jour pour les évaluations nationales de mai ou alors, celles-ci sont réellement d'un niveau trop élevé pour un enfant de huit ans !

Posté(e)

J'avoue que j'ai de la peine avec les milieux sociaux qui ne seraient pas faits pour les programmes nationaux. Y aurait-il un lien génétique entre la misère et l'intelligence ? Je n'y crois pas.

Pour abonder dans le sens de Franjoe,et il n'est pas question de gènes dans ce débat, cf. Bourdieu ou cet article avec des chiffres à l'appui http://www.intellego...scolaires/24181

Même si comme il est dit dans l'article, il ne faut pas être fataliste...

Posté(e)

J'avoue que j'ai de la peine avec les milieux sociaux qui ne seraient pas faits pour les programmes nationaux. Y aurait-il un lien génétique entre la misère et l'intelligence ? Je n'y crois pas.

Pour abonder dans le sens de Franjoe,et il n'est pas question de gènes dans ce débat, cf. Bourdieu ou cet article avec des chiffres à l'appui http://www.intellego...scolaires/24181

Même si comme il est dit dans l'article, il ne faut pas être fataliste...

Le tout étant de savoir qui était là le premier : la poule ou l'uf.

Et, comme c'est impossible, de choisir, dès la Petite Section, celle où l'on accueille les enfants de deux à quatre ans, les méthodes qui permettront de compenser au mieux les inégalités de départ.

Et c'est ainsi qu'a toujours fait l'Ecole Publique. Il faut que cela continue en ces temps troublés où l'on stigmatise les différences pour monter les communautés les unes contre les autres.

Je continuerai donc à militer pour une maternelle et un élémentaire efficaces, tournés vers la réussite de tous, grâce à des programmes exigeants et constructifs et des méthodes qui ne laissent pas sur le bas-côté les "enfants de pauvres".

Posté(e)

Bien sûr que l'école doit lutter contre cette inégalité. Mais la machine est en panne, les chiffres n'évoluent pas. Est-ce que ces évaluations et les nouveaux programmes aident à refaire partir la machine de la réussite pour tous ?

Posté(e)

Je m'étale, mais ça fait du bien de vider sa soupape de temps en temps. Ce que je regrette profondément, comme chaque année, c'est que ces évals soient nationales et que certains se procurent les livrets avant les autres... Étrange comme pratique. Ici c'est distribution la semaine prochaine et personne ne les a eues avant.

Personnellement, je ne me procure pas les livrets, on nous les a apportés à l'école.. Maintenant, je trouve qu'ils auraient dû être distribués à tout le monde en même temps, comme on ferait pour un examen.

Ceci dit, je refuse de bachoter.. Pas d'exos qui ressemblent aux évals, pas de révisions. Pas d'accélération de cadence, on avance normalement... L'essentiel pour moi, c'est que ce qu'on fait soit bien fait et les enfants le maîtrisent... Maintenant qu'ils progressent, je refuse de tout gâcher en allant trop vite...

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