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T1 en déprime


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Posté(e)

Bonjour à tous, c'est la première fois que j'écris sur le forum, mais je le lis et l'utilise depuis 3 ans, quelle mine d'or pour moi!

Je suis T1 en cycle 3 et maman d'un ange de 15 mois, mon mari est miliaire et peu présent (bien malgrès lui). Je suis arrivée dans le métier pleine de motivation et d'espoir, voulant notamment tenter la méthode Freinet qui plaît tant...dans les livres. A 2 mois de la fin de l'année, je suis découragée, vais à reculons à l'école et tente de me rappeler les raisons de mon engagement dans la profession!

Ma classe est difficile, violence, peu de concentration, mais je suis parvenue tant bien que mal à installer une ambiance de travail et je parviens enfin à faire classe normalement. Etant donné qu'aucune aide ne m'a été fournie (absence de RASED et de psychologue), je considère au moins cela comme une victoire. Ce qui me choque vraiment c'est le non respect de certains parents pour moi. Je pense que "la jeunette" ne les impressionne pas vraiment et qu'ils jugent d'autant plus rapidement mon travail. Une maman m'a reprochée ma lenteur dans les programmes, mes contrôles trop faciles, la peur que son fils aie des lacunes l'an prochain et mon manque de transparence dans la liaison avec les parents (je ne donne pas tous les vendredis les cahiers...).

Bref, un gros ras-le-bol, je ne me sens pas capable de gérer ce travail et un bébé à la maison, je pleure régulièrement. S'imposer face aux parents est une nécessité du métier à laquelle nous ne sommes pas préparés, les programmes sont énormes, les corrections débordent et je n'ai plus la joie de vivre de la rentrée.

J'ai besoin d'être rassurée, d'entendre dire que les premières années sont parfois difficiles et qu'il faut tenir, qu'on se forge un caractère et que vie de famille et vie d'enseignante sont conciliables!

Bon il est clair que je dois un peu extrapoler mais vous avez un aperçu de la torture psy dans laquelle je suis ces derniers temps...!

Merci d'avance.

Une T1 en détresse!

Posté(e)

Je ne suis que T1 alors je n'ai pas le recul qu'auront d'autres internautes pour te répondre mais je comprends ta situation malgré tout. J'ai été pré-recrutée et j'ai vécu cette année-là une année en enfer avec une classe très difficile (la maîtresse précédente était partie car trop de problèmes) et des parents qui ne m'ont vraiment pas aidée. Je pleurais beaucoup, je passais mon temps à bosser et j'avais le sentiment que ça ne servait à rien. Mais cette année affreuse a fini par se terminer et mes stages de PE2 m'ont montré que ce n'était heureusement pas comme ça partout ni tout le temps. Cette année, je suis brigade et ça se passe très bien pour moi depuis la rentrée. Voilà 4 mois que je suis sur un remplacement long et pas de soucis avec les parents.

Je crois qu'il est très important d'en parler avec les collègues de l'école (et du RPI) et de ne pas rester seule face aux soucis.

Chaque situation est différente mais je pense que tu garderas un souvenir assez négatif de cette année que tu es en train de vivre comme moi j'ai toujours en moi les souvenirs pénibles de ce que j'ai vécu en tant que pré-recrutée mais il faut garder à l'esprit que ce n'est heureusement pas comme ça tout le temps ! Je n'étais pas préparée à la gestion des parents non plus et je suis tombée de haut, ne fonctionnant que sur mes propres souvenirs scolaires d'une époque où les enseignants n'avaient pas une image aussi dégradée et controversée mais étaient respectés par une majorité de parents. Je me sens encore fragile dans ma relation avec les familles mais j'essaye d'avancer et les différentes équipes d'enseignants que j'ai pu rencontrer ces deux dernières années me confortent dans l'idée qu'à plusieurs rien n'est insurmontable.

Accroche-toi, on finit par prendre du recul par rapport aux parents et les années d'expérience nous donnent forcément des billes pour résoudre ce genre de conflits. Et pour ce qui est de concilier vie de famille et vie d'enseignant, il y a des exemples sur le forum qui doivent te rassurer :happy: En attendant, prends patiente. Cette année touche à sa fin et l'an prochain les cartes seront redistribuées soit pas un changement de classe, d'école ou tout au moins d'élèves !

Courage ! :wub:

Posté(e)

Bonjour,

je pense que les débuts dans le métier sont plus ou moins un choc pour pas mal d'entre nous: on débarque avec une belle image du métier, plein d'idées, plein d'envies, et on se heurte à des difficultés qu'on n'est pas formé/ préparé à affronter...

Il est vrai que la pression de l'année ne nous laisse pas non plus de temps de prendre du recul et de se recentrer sur nos motivations et nos envies...

Nous sommes nombreux à traverser de gros passages à vide comme ça au début de notre carrière.

Je pense que dans ce cas là, il faut prendre un peu d'air, prendre du recul, prendre des vacances si possible ... Afin de respirer en dehors du travail, et de se recentrer sur ses motivations.

Personnellement, j'ai trouvé aussi une solution qui me permet de faire face aux moments de découragement: puisque tu dis que tu te plaisais bien dans la méthode Freinet, peut-être que ça te sevira... Lorsque je me sens découragée et que l'envie n'est plus là, je m'autorise un projet, une innovation, un petit "plaisir pédagogique" en somme qui fait évoluer le quotidien, et qui m'empêche de m'ennuyer dans mon quotidien de classe...

Courage !

  • 2 semaines plus tard...
Posté(e)

arf, la pression de sparent spour moi c'est la pire... j'ai commencé à préparer ma réu de rentrée 2011, c'ets pour dire, pour notamment préciser ce que tu dis :

- les cahiers viendront de temps en temps (une fo ispar mois)

- je fais le soprogrammes comme je peux, et surtout ce qont les enfatns qui doivent le faire, pas moi, mais ceux qui savent pas faire 2+2, je leur colle pas dus fractions

- les devoirds : quasi pas : interdit d'une part (à l'écrit) et journée/semaine fatigante

- les évaluations seront comme ci comçe, le but n'est pas de les pplomber, les mouflets

- et positionnement sur les évals nationales, bien sûr, pour que les choses soiet claires dès le début de l'année.

cela dit, j'essaie avec des hauts et débats (sic) d'utiliser des techiques freinet, ... y a des hauts.. et débats. ce n'est aps beau juste dan sles livres.

Tu peux apr exempl eregarder dans ton département ou pas loin si y a un groupe de l'ICEM, rencontrer des gens prêts à t"épauler, ça peut être drolement bien !

sinon, oui c'est fatigant, oui c'est très dur, douloureux de ne pas réussir à faire ce qu'on voudrait (enfin moi en tous cas qui n'ai jamais été en échec, et qui veut être aprfaite pour sauver le Monde, des foi sj'ai un peu du mal !)

un de nos formateur à l'IUFM nous disait "c'ets un métier de médiocre" on peut toujoru smieux, on croit qu'on fait jamais assez bien ...

bon courage, en tous cas.

Tout dépende de tellemetn de trucs : la classe, les collègues, les parents , ...

(si c'est pas lisible faites signe je crorgie demain)

Posté(e)

J'ai eu beaucoup de mal aussi au début de carrière dans la relation avec les parents. Dès qu'un parent m'adressait la parole, je rougissais jusqu'aux oreilles et me mettais à bredouiller ! La réunion de rentrée était un véritable calvaire ! Et petit à petit grâce à mon expérience, j'ai pris de l'assurance et je ne suis plus du tout gênée de leur parler et même de les remettre à leur place s'il le faut...

Les 1ères années sont difficiles car on a énormément de choses à gérer. Tu as en plus un bébé à la maison qui te demande beauxoup d'attention, ça me parait tout à fait normal de te sentir débordée !

Accroche-toi et profite des prochaines vacances pour recharger les batteries ! :wub:

Posté(e)

Je ne veux pas te démoraliser mais même avec l'ancienneté (16ans ) les parents sont toujours "c........."

il faut simplement relativiser et prendre de la distance car dans chaque classe chaque année tu auras toujours un ou deux parents qui chercheront des histoires ...c'est comme ça , ce n'est pas une question de" jeune instit ", c'est le métier qui veut ça et l'image de ce métier dans notre société ..

bon courage , l'instit qui n'a jamais eu de problèmes avec des parents n'existe pas .... :glare:

Posté(e)

Seulement T2, je t'apporte aussi ma toute petite expérience.

JE suis complètement d'accord avec Ambre83, des années sans problèmes avec les parents ça n'existe pas. De toute façon, ceux qui gueulent, c'est ceux qui savent mieux que nous gérer, une classe, faire sa classe, et finalement, ils savent tout mieux que tout le monde. :bleh:

Quand tu pars de 2 postulats: celui-ci, de toute façon, ils sont meilleurs que nous, et ils feraient mieux que nous.

Et que leur enfant à eux est PARFAIT, alors tu te prends moins la tête.

Avec un tout petit peu de recul, je trouve aussi que les parents qui gueulent sont souvent ceux qui ont le plus à se reprocher. LA plupart du temps, leur enfant parfait est immonde et non-élevé (le mal élevé, les parents ont au moins essayé).

Donc quand ils viennent te voir, je trouve que c'est surtout un aveu de faiblesse de leur part.

Moi c'est comme ça que je le prends.

Pour te sentir mieux, demande toi si tu es en accord avec toi même, qu'est ce que toi, tu pourrais te reprocher, au regard des programmes, de ce que tu attends d'eux et de toi. Et souvent on arrive à la conclusion: RIEN.

Tant que tu te dis, je n'ai rien à me reprocher, je fais de mon mieux, alors c'est que tu es une bonne instit.

Je me vois cette année, avec une maman de gamine, qui me dit:" vous savez, j'ai peur que quand la titulaire revienne, ma fille ait beaucoup de lacunes, parce qu'avec la titulaire, on travaille!" (je suis remplaçante).

ET ben, même pas mal, si elle était là avec sa fille, c'est parceque MOI, je l'avais convoquée, parce que sa mouflette ne foutait rien en classe. Donc, ce n'est pas moi qui ait des problèmes de travail :angel_not:

Prends du recul, ne te laisse pas faire, et dis toi que dans 2 mois c'est fini! :D

Bon courage!

Posté(e)

Sabrina,

Non, ne te décourage pas.

Je pense que oui, le début de carrière n'est pas évident pour plein de choses.

Je pense également qu'il y a des classes pas de chance, il y a également des établissements pas de chance.

je veux dire par là que parfois la classe est difficile que parfois, l'établissement est difficile et parfois c'est l'équipe qui est limite. je pense qu'une année n'est jamais parfaite, il y a toujours des choses qui ne vont pas et parfois il y en a beaucoup. Je pense aussi que tu ne peux pas juger ce métier par une seule année. Peut-être que l'an prochain tu tomberas sur une classe super et que tout changera.

En attendant, je pense que tu dois te recentrer que ta petite fille, que c'est le plus important.

Tu ne pourras pas contenter tout le monde, il y aura toujours des parents, des élèves pour raler. C'est comme ça. Ca doit te passer au-dessus. Tu fais ton boulot et les autres n'ont rien à y voir, surtout que les parents ne sont pas objectifs. Ils ne considèrent que leur propre enfant, c'est normal mais toi ton travail c'est la classe. C'est toi le capitaine, c'est tout. Maintenant, occupe-toi de ta fille, c'est ça qu'il ne faut pas rater. Des années d'enseignante tu en auras d'autres mais ta fille c'est sacré. Ca doit être difficle pour toi d'autant plus que ton mari n'est pas avec toi, mais courage.

L'année est bientôt finie, il y en aura une autre meilleure sans aucun doute.

Si tu veux mon expérience perso même si je n'en ai pas énormément : j'ai été zil pendant ma première année, ça m'a presque dégoûtée du métier. J'ai vu tellement de choses et d'établissements et des classes ignobles. Des classes que même les remplaçants ne voulaient pas. Des établissements mal gérés. Des élèves n'ayant aucunes limites (une petite un jour a voulu se jeter par la fenêtre parce que je l'ai puni parce qu'elle avait craché dans les escaliers). Je te passe la violence des élèves qui ne veulent pas avoir quelqu'un d'autre que leur enseignant, l'un d'eux m'a insulté dans la rue. Bref, j'en ai vu de toutes les couleurs. Des classes sympas aussi et des équipes supers soudées. L'année d'après quand j'ai eu ma classe, ça a tout changé, j'ai eu un super feeling avec ma classe qui formait un vrai ensemble du point de vu humain, une partie des enseignants supers, un directeur extra. La classe n'était pas facile pourtant, beaucoup de souffrance des élèves, beaucoup de lacunes irréparables d'ailleurs malheureusement. Je me suis faite agressée par une mère (j'étais enceinte en plus) dont l'enfant n'était pas dans ma classe, j'ai été choquée, j'en ai pleuré dans ma classe, devant mes élèves, j'ai eu aussi des petites réflexions par ci par là, mais en réalité, mes élèves m'adoraient et quand cette mère qui m'a agressé est allée voir des parents de mes élèves, ils ont dit qu'ils étaient très contents. Bref, pour dire que d'une part ceux qui ne se manifestent pas pensent des choses positives, mais on ne le sait pas et que même s'il y a des parents qui font des refelxions ça n'est pas représentatif de tous et surtout ce n'est pas pour ça qu'ils remettent tout en question, souvent ils ont besoin d'être rassurés.

Plein de courage à toi, ne laisse pas tomber prends ton mal en patience et surtout recentre toi sur ta petite merveille, c'est la plus important, des classes tu en aura des dizaines, une fille c'est unique.

Posté(e)

Je ne veux pas te démoraliser mais même avec l'ancienneté (16ans ) les parents sont toujours "c........."

il faut simplement relativiser et prendre de la distance car dans chaque classe chaque année tu auras toujours un ou deux parents qui chercheront des histoires ...c'est comme ça , ce n'est pas une question de" jeune instit ", c'est le métier qui veut ça et l'image de ce métier dans notre société ..

bon courage , l'instit qui n'a jamais eu de problèmes avec des parents n'existe pas .... :glare:

:applause:

Posté(e)

T2 cette année je suis retournée dans une école avec la peur au ventre à la rentrée tellement mon année de T1 s'est mal passée!

On m'a à peu près tout (et n'importe quoi) reproché! Je faisais de la différenciation : ça poussait les enfants à la fainéantise, je faisais apprendre ds poésies : trop longues..

Sans compter les fois où on m'a accusé de cacher les cahiers des élèves (eh oui..!!??)

Des cahiers de liaison avec des pages entières remplies de rouge!

Mais jamais, jamais aucune remarque sur le programme.. ou sur le fait que je prenais de mon temps personnel pour rencontrer l'orthophoniste de certains..

Pour finir un ou deux de mes collègues s'y sont mises aussi.. et oui, ne surtout pas envisager de faire redoubler le gamin d'une amie de la direction..

Pour être honnête : j'ai fini chez le psy..et j'ai la hantise des parents..

Je me dis comme toi que je parais très jeune (un exemple : je suis allée acheter du papier calque pour mes élèves, le vendeur m'a pris pour une lycéenne!) mais je ne suis pas sure que ce soit la seule raison.. Dans certains quartiers certains parents se croient tout permis, les enfants sont rois désormais et il va falloir faire avec.. Et surtout : il va falloir se blinder!

Allez courage! C'est bientot fini!

Posté(e)

T2 cette année je suis retournée dans une école avec la peur au ventre à la rentrée tellement mon année de T1 s'est mal passée!

On m'a à peu près tout (et n'importe quoi) reproché! Je faisais de la différenciation : ça poussait les enfants à la fainéantise, je faisais apprendre ds poésies : trop longues..

Sans compter les fois où on m'a accusé de cacher les cahiers des élèves (eh oui..!!??)

Des cahiers de liaison avec des pages entières remplies de rouge!

Mais jamais, jamais aucune remarque sur le programme.. ou sur le fait que je prenais de mon temps personnel pour rencontrer l'orthophoniste de certains..

Pour finir un ou deux de mes collègues s'y sont mises aussi.. et oui, ne surtout pas envisager de faire redoubler le gamin d'une amie de la direction..

Pour être honnête : j'ai fini chez le psy..et j'ai la hantise des parents..

Je me dis comme toi que je parais très jeune (un exemple : je suis allée acheter du papier calque pour mes élèves, le vendeur m'a pris pour une lycéenne!) mais je ne suis pas sure que ce soit la seule raison.. Dans certains quartiers certains parents se croient tout permis, les enfants sont rois désormais et il va falloir faire avec.. Et surtout : il va falloir se blinder!

Allez courage! C'est bientot fini!

Bonjour,

Je suis d'accord avec le fait qu'il faut se blinder, mais en revanche pas d'accord avec le fait qu'il faut s'y faire. C'est à eux de céder et c'est à nous de ne rien lâcher.

Les parents qui critiquent il faut les remettre à leur place, toujours avec le sourire, mais bien leur faire comprendre que la classe c'est notre domaine et notre métier, que nous avons été formé pour ça, qu'on fasse jeune (je suis dans ce cas) ou pas. Que je ne me permets pas d'aller dire au plombier comment travailler ou au médecin comment me soigner. Mais les parents , je pense qu'on peut toujours en venir à bout.

Après c'est malheureux quand ce sont les collègues qui s'y mettent, j'ai connu une école comme ça où dans la salle des maîtres dès qu'un partait on se foutait de sa gueule, on se faisait des piques par derrière...là franchement, je trouve ça lamentable, le boulot est suffisamment difficile comme ça, on doit être là pour se serrer les coudes et chercher des solutions ensemble. Parce que un problème dans une classe, ça concerne toute l'école.

En tout cas bon courage et surtout ne baissez pas les bras, une fois l'école finie, limitez vous dans le temps pour le boulot et sortez, profitez des amis, de la famille, des passions...y'a que ça pour garder le moral!

Posté(e)

Bonjour,

j'ai été dans ton cas. ma 1ère année s'est très très mal passée. Premier jour, la directrice (ma seule collègue) me présente à TOUS les parents et les enfants en disant "c'est une débutante, faudra être indulgents..."En plus c'était dans un tout petit patelin paumé, j'étais la fille de la ville qui débarquait et visiblement ça ne plaisait pas. Les parents me cassaient du sucre dessus tout le temps, et devant leurs enfants du coup dur dur de s'imposer. Ma directrice était une peau de vache, à la limite du harcèlement, quand elle débarquait dans ma classe, je me sentais mal soudain, l'horreur.Les parents me reprochaient tout et n'importe quoi, j'avais l'air d'une gamine, et je n'arrivais pas à m'imposer. Et je pense que la directrice ne faisait rien pour aider avec les parents non plus, elle était très copine avec eux. En décembre je n'avais qu'une idée en tête : me lever en pleine nuit, aller vider ma lasse et laisser ma lettre de démission sur le bureau. J'ai été inspectée une première fois, l'inspecteur a fini par me dire qu'il reviendrait plus tard. En février il est revenu, j'avais commencer à reprendre le dessus avec les parents, j'allais mieux. Pendant l'entretien, il me demande "et avec la directrice comment ça se passe?" là, je n'ai pas hésité, j'ai compris que je n'étais probablement pas sa première "victime" et j'ai tout balancé. De ma classe, il est allé directement dans sa classe. Je ne sais pas ce qui s'est dit, mais ensuite elle est devenue charmante, les parents aussi, les enfants ont évidemment suivi. C'était le jour et la nuit. Limite on me suppliait de rester l'année d'après...

Ensuite, j'ai été mutée sur Paris, et l'avantage c'est quand même que dans une grosse équipe tu te sens forcément moins seule, et il y aura tjs qqn avec qui tu t'entendras. Pour les parents, je n'ai plus eu de pb non plus malgré mon âge. Depuis j'ai eu des enfants, pris un congé parental, et je pense que quand je reprendrai mes relations avec les parents seront forcément différentes...

Voilà, bon courage, accroche toi ça en vaut la peine!

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