T1 en déprime

[céliness]

Comme le dis Themis75, lorsque l'on est dans une grosse équipe (pour moi, 14 classes), on a forcément des collègues qui sont là pour nous soutenir quand ça ne va pas.

Il faut s'accrocher encore et encore. J'ai été dégouté en PE2 par les élèves de cycle 3 que j'avais et par la non-action de l'équipe enseignante qui m'entourait. Mais aujourd'hui, j'ai eu de la chance de tomber dans cette école avec des élèves ET des collègues sympas.

Les premières années d'enseignement sont difficiles. Peut être que quand ton barème pourra te le permettre, tu pourras essayer de viser des écoles avec beaucoup de classes (s'il y en a dans ta région). Ca sera peut être déjà un gage d'entente possible avec d'autres instits qui t'écouteront.

Ne baisse pas les bras

[LukaThéo]

Ne te décourage pas! Ma T1 a été terrible (j'ai fini sous anti-dépresseurs et eu 2 fois 15 jours d'arrêt), mais pas à cause des enfants: ils étaient supers. Les parents m'ont cassé du sucre sur le dos, ont écrit à l'inspecteur qui n'a eu de cesse de m'envoyer la conseillère péda: visite sur visite toute l'année, malgré des rapports positifs de la conseillère qui trouvait mon travail correct mais devait pourtant suivre les ordres de l'IEN. Ca s'est calmé quand j'ai craqué et appelé mon syndicat qui a contacté l'inspection pour demander ce qui se passait... Les réactions des parents et de l'IEN qui faisait du zèle n'étant pas justifiées, j'ai fini l'année avec une paix royale.

Ne te laisse pas faire, ne reste pas seule: des gens peuvent t'aider.

Je suis moi aussi souvent seule avec mes jumeaux de 3 ans, c'est difficile quand le papa est souvent en déplacement. Cette année j'ai eu un poste de brigade, et je suis plus zen. Les relations avec les parents sont plus faciles (j'en vois très peu); je prends plus de temps pour m'occuper de mes enfants, de moi, de mon homme quand il est là... et ça roule en classe!

Ménage-toi, prends le temps de vivre et essaye de ne pas laisser le travail envahir ta vie personnelle. C'est facile à dire, mais crois-moi, on vit mieux!

Bon courage!