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goûter à la récréation en primaire


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Et aussi -je termine là, promis- montrer un peu de souplesse de part et d'autre, c'est aussi faire preuve d'esprit critique vis-à-vis des conseils nutritionnels (médiatiques, entre autres), qui fluctuent d'une année sur l'autre, et qui considèrent que nos enfants sont tous uniformément des obèses potentiels.

Honnêtement, les conseils des médecins ne fluctuent pas tant que ça. Ne pas manger entre les repas, c'est un conseil super vieux.

Ma grand-mère, si je lui disais "j'ai faim", à 11h, elle me disait "mange ta main, et garde l'autre pour demain." :D Sous -entendu, "c'est normal d'avoir faim à 11h si tu veux avoir bien envie de mes carottes rapées à midi"

En revanche, les conseils des médecins sont complètement masqués par l'industrie agroalimentaire, qui crie beaucoup plus fort qu'eux, et qui fait tout son possible pour nous laisser croire qu'un petit biscuit par ci par là, ça ne va pas faire de mal.

Ma choupinette était toute maigrichonne, et je tenais encore plus à ce qu'elle ne mange pas à 10h parce qu'un rien lui coupait l'appétit pour midi...

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Invité Julinette

Charivari, c'est toi-même qui disais qu'on était passés à une collation "recommandée" et obligatoire en maternelle -favorisant peut-être l'éveil aux goûts et pour que les enfants découvrent autre chose que ce qu'ils mangent habituellement à la maison- à "l'interdiction totale de collation, dès la mater" dans certaines écoles, parce que pas bien du tout du tout.

Et si ta choupinette n'a pas besoin de manger à 10 heures, la mienne si. Donc ne généralisons pas sur un exemple, mais laissons une porte ouverte à un peu d'écoute des parents (qui connaissent quand même un peu leur enfant et ses besoins, non ? Ils ne sont pas tous aussi démissionnaires que ça.)

(Purée, zut, j'avais promis tout à l'heure que j'arrêtais là...)

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"Ne généralisons donc pas sur un exemple."

Bien d'accord.

La norme est celle des enfants qui ont besoin de 4 repas par jour.

Ce sont les autres les exceptions.

Donner à grignoter à 28 gamins parce que le 29ème a médicalement besoin d'une 5ème prise alimentaire : :blink::blink:

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Invité Julinette

Ce n'est pas le sujet.

Il s'agissait au départ de s'interroger sur l'interdiction formelle, ou pas, d'une collation, avec l'alternative d'autoriser le fruit ou la compote dans le cartable. Pas de la rendre obligatoire.

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Charivari, c'est toi-même qui disais qu'on était passés à une collation "recommandée" et obligatoire en maternelle -favorisant peut-être l'éveil aux goûts et pour que les enfants découvrent autre chose que ce qu'ils mangent habituellement à la maison- à "l'interdiction totale de collation, dès la mater" dans certaines écoles, parce que pas bien du tout du tout.

Oui mais cette "norme" était scolaire ! Je n'ai jamais vu un seul médecin qui conseille la collation collective (je ne parle pas de conseils pour un enfant particulier)

Il y a un article de Vincent Boggio (prof de pédiatrie) qui raconte l'historique de la collation. Elle date de l'après-guerre, à une époque ou Mendes France voulait lutter contre l'alcoolisme des enfants et leur proposer une boisson de substitution au vin : le lait.

En 74, excédents de lait dans la CEE : un énarque propose de distribuer les excédents aux enfants de maternelle, alors que déjà à cette époque là, les médecins, eux, avaient avancé que les enfants de cet âge n'étaient pas carencés en lait, alors que les ados collégiennes auraient bien mieux bénéficié de cet apport.

...

et on a peu à peu ajouté un gouter. De là l'habitude de manger à 10 heures, qui était vraiment une habitude "de l'école" (qui s'est étendue ensuite à d'autres collectivités), ni initiée, ni encouragée, par le corps médical.

La circulaire de 2004 sur la collation est véritablement scandaleuse à ce sujet, non par son contenu, mais parce qu'elle a véritablement ignoré les recommandation des médecins, alors que l'EN les avait sollicités !

1. l'EN, mi 2003, a saisi l'AFSSA pour avoir son avis sur la collation.

2. L'AFSSA a rendu son avis : clic et les conclusions sont très claires : "La collation du matin à l’école, de par sa composition, son horaire, son caractère systématique et indifférencié, n’est pas justifiée et ne constitue pas une réponse adaptée à l’absence de petit déjeuner" (elle précise plus loin : "même si on ne distribue que du lait, même si on ne distribue que des fruits")

3. ... et là, on se rend compte que le ministère ne devait pas d'attendre à cette réponse, qu'ils espéraient que l'AFSSA dirait "OK si c'est du lait ou des fruits" par exemple, et donc que, par un tour de passe passe extraordinaire, l'EN sort sa circulaire de son chapeau, disant que, bon, quand même, on peut faire une collation, du moment que c'est deux heures avant le repas (d'où sortent ces deux heures alors que les médecins disaient 3, d'ailleurs ?). Genre "on a demandé l'avis des toubibs, mais bon, heu, nan, quand même ils exagèrent, on sait mieux qu'eux".

Voilà. Tout le problème est là. Tu pensais, et beaucoup de parents pensaient, que comme on le faisait à l'école, c'est que c'était les recommandations officielles du corps médical. Alors que non.

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Ce n'est pas le sujet.

Il s'agissait au départ de s'interroger sur l'interdiction formelle, ou pas, d'une collation, avec l'alternative d'autoriser le fruit ou la compote dans le cartable. Pas de la rendre obligatoire.

oui, tu as raison. On a dévié...

Je pense en fait que le passage par l'interdiction permet d'effacer un peu des mémoires cette croyance que la collation serait souhaitable pour tous les enfants.

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Invité Julinette

Je pense en fait que le passage par l'interdiction permet d'effacer un peu des mémoires cette croyance que la collation serait souhaitable pour tous les enfants.

C'est dommage de faire cet amalgame : priver tout le monde d'un apport de nourriture à 10 heures pour prouver que le grignotage n'est pas bénéfique pour tous, et pour tenter d'effacer ses erreurs passées de collation systématique en prenant un virage à 180°...

Dans les 2 sens, c'est exagérer.

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On en a parlé au conseil d'école vendredi, et ça a été le tollé général parmi les parents. Il y avait ceux qui étaient d'accord avec nous (peu nombreux) et ceux qui disaient que leurs enfants allaient avoir faim car ils se dépensaient beaucoup. Aucune décision n'a été prise lors du conseil d'école, mais elle devrait l'être pour la rentrée. Je précise que les petits de maternelle sont habitués à ne pas avoir de goûter, et c'est quand ils arrivent au cp qu'ils prennent l'habitude d'avoir un, voire deux goûters (matin et après-midi). Certains ont même un goûter pour le midi au cas où il ne mangeraient pas beaucoup à la cantine !

Je pense que finalement, on optera certainement pour un goûter fait uniquement de fruits et compotes.

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Là encore je m'interroge ...

Et la liberté parentale dans tout ça ?

Je suis maîtresse et maman. Je n'ai pas apprécié qu'on m'interdise de mettre un goûter dans le sac de mon fils le matin, lorsqu'il était en MS.

Alors, qu'il n'en avait pas d'ailleurs!

Mais on me l'a interdit !! :mad:

Je ne pense pas que j'apprécierai plus qu'on m'interdise de mettre autre chose qu'un fruit ou une compote !

Je pense sincèrement que ce n'est pas le rôle de l'école ! Informer les parents oui, mais les obliger ou leur interdire: non.

Etre parent c'est aussi prendre les décisions pour son enfant, on peut être conseillé, guidé, mais le goûter de l'enfant est une affaire de parent, pas d'école....

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Invité Julinette

Et je vais aller plus loin, en me demandant si toutes ces crises d'autorité de la profession ne dénotent pas, autant qu'elles ne l'alimentent, un certain malaise dans sa relation aux parents - parfois (heureusement) fantasmée.

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Un autre "problème" parfois posé par les goûters : ceux qui n'en ont pas envient ceux à qui les parents en donnent. Parfois, cela conduit aussi à des histoires de vol de goûters ou même de racket.

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