mooglicola Posté(e) 17 avril 2011 Posté(e) 17 avril 2011 Vendredi, lors d'une évaluation sur le sujet, un élève m'a dit "j'y arrive pas et puis ça sert à rien !". C'est sur que si il est persuadé que ça ne sert à rien il ne va pas progresser. Comment expliquez-vous à vos élèves l'intérêt de la grammaire et de la conjugaison ?Vous allez me dire que "c'est fait pour bien écrire" ... mais plus concrètement ? car si un élève écrit "les chat mange", il sera compréhensible quand même.
midjie Posté(e) 17 avril 2011 Posté(e) 17 avril 2011 Moi je trouve que ça aide à mieux comprendre ce qu'on lit.Et puis, ça fait travailler un peu le raisonnement, pour trouver les accords, le sujet du verbe etc... Je leur dis aussi que la grammaire et la conjugaison permettent d'expliquer des choses qu'ils font instinctivement, sans savoir pourquoi.
Invité Julinette Posté(e) 17 avril 2011 Posté(e) 17 avril 2011 (modifié) J'édite : ça fait doublon, il y a déjà un topic. Modifié 17 avril 2011 par Julinette
Invité Julinette Posté(e) 17 avril 2011 Posté(e) 17 avril 2011 (modifié) Idem. Modifié 17 avril 2011 par Julinette
Ekole Posté(e) 17 avril 2011 Posté(e) 17 avril 2011 Bonjour, Dans "Chagrin d'école", Daniel Pennac raconte comment il saute littéralement sur l'occasion de faire de la grammaire, lorsqu'un élève lui dit: Ca sert à rien. J'y comprends rien. Permettez-moi de le citer, s'il vous plaît: « Cette année-là, donc, nous avons ouvert le ventre de ce « y », de ce « en », de ce « ça », de ce « tout », de ce « rien » [ … ] . Leur dissection scrupuleuse de ce « y » révéla à des élèves l’image qu’ils se faisaient d’eux-mêmes : des nuls fourvoyés dans un univers absurde, qui préféraient s’en foutre, puisqu’ils ne s’y voyaient aucun avenir. D’où ma résolution de professeur : user de l’analyse grammaticale. [ … ] Les maux de grammaire se soignent par la grammaire, les fautes d’orthographe par l’exercice de l’orthographe, la peur de lire par la lecture [ … ] . Ma conviction m’est restée qu’il fallait parler aux élèves le seul langage de la matière que je leur enseignais. Malheureux à l’école ? Peut-être. Chahuté par la vie ? Certains, oui. Mais à mes yeux, faits de mots, tous autant que vous êtes, tissés de grammaire, remplis de discours, mêmes les plus silencieux ou les moins armés en vocabulaire, hantés par vos représentations du monde, pleins de littérature en somme, chacun d’entre vous, je vous prie de me croire. » Daniel Pennac, Chagrin d'Ecole Gallimard.
Invité Julinette Posté(e) 17 avril 2011 Posté(e) 17 avril 2011 Ma conviction m’est restée qu’il fallait parler aux élèves le seul langage de la matière que je leur enseignais. C'est dommage qu'il ait si vite quitté l'enseignement... (Du coup je me méfie.)
Invité Julinette Posté(e) 17 avril 2011 Posté(e) 17 avril 2011 Ca devient agaçant... Tout a déjà été dit !
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