pseudo Posté(e) 29 juillet 2014 Posté(e) 29 juillet 2014 Oui, je pense qu'il ne faut pas culpabiliser au début même si on se plante parfois. Surtout qu'en classe, c'est encore plus compliqué qu'en famille parfois, enfin ça dépend je pense.... Aujourd'hui il y a quand même de la part de nos filles un effort pour respecter nos besoins, et elles expriment elles aussi leurs besoin en message-je entre elles, c'est plutôt positif, même si parfois la jalousie prend le dessus, ou l'incompréhension vis à vis de la plus jeune qui n'a que 3 ans et ne connaît pas encore très bien la différence entre "donner" et "prêter"....
anneso Posté(e) 29 juillet 2014 Posté(e) 29 juillet 2014 Pseudo, je me permets, tes témoignages sont très intéressants mais tu devrais peut être les poster dans graffiti, il y a un post dédié qui s'appelle élever ses enfants autrement.
pseudo Posté(e) 30 juillet 2014 Posté(e) 30 juillet 2014 Lol, je me suis faite la même réflexion à l'instant car c'est "gordon" en classe ici....
tina3513 Posté(e) 30 juillet 2014 Posté(e) 30 juillet 2014 La méthode Gordon semble intéressante mais elle ne peut s'appliquer que dans le cadre familial. Dans celui de la classe, vous devriez aller voir du côté du soutien au comportement positif, la pedagogie explicite et les billets soleils
ae_kinou Posté(e) 30 juillet 2014 Posté(e) 30 juillet 2014 La méthode Gordon semble intéressante mais elle ne peut s'appliquer que dans le cadre familial. Dans celui de la classe, vous devriez aller voir du côté du soutien au comportement positif, la pedagogie explicite et les billets soleils Et les habiletés Faber Mazlish... Directement dérivées de Gordon. Celles-ci se prêtent incroyablement bien à la vie de la classe. Ça marche vraiment bien pour 9/10ème des élèves une fois qu'on est vraiment rodé et qu'on les utilise quotidiennement. Les autres, peut-être leur faut-il plus de temps ? Peut-être ont-ils des problèmatiques autres ?
elsa.uzy Posté(e) 30 juillet 2014 Posté(e) 30 juillet 2014 Le "truc" que j'utilise pour la gestion de groupe, c'est justement de ne pas faire de gestion de groupe "de crise", c'est à dire repérer les élèves qui posent des problèmes et essayer d'instaurer en relation duelle un échange qui permette d'instaurer la "résolution de conflit"... super coûteux en énergie et en temps, mais franchement, réussir à quelque chose avec les "durs", ça peut faire avancer tout le groupe... une classe n'est pas qu'un groupe monolithique, dans le sens où ce sont 15-20-25-30 individualités. Mais bon, j'ai des "zozos" et des "loulous", sans doute pas des durs de durs... (quoique... ). ce que j'ai compris sur ce post c'est essayer d avoir une bonne relation avec l'élève "seul à seule" mais en situation de classe on ne peut rien faire d'autre que subir non? à cause de vous je viens de commander tous les livres cités ici! lol
helenel Posté(e) 30 juillet 2014 Posté(e) 30 juillet 2014 Le "truc" que j'utilise pour la gestion de groupe, c'est justement de ne pas faire de gestion de groupe "de crise", c'est à dire repérer les élèves qui posent des problèmes et essayer d'instaurer en relation duelle un échange qui permette d'instaurer la "résolution de conflit"... super coûteux en énergie et en temps, mais franchement, réussir à quelque chose avec les "durs", ça peut faire avancer tout le groupe... une classe n'est pas qu'un groupe monolithique, dans le sens où ce sont 15-20-25-30 individualités. Mais bon, j'ai des "zozos" et des "loulous", sans doute pas des durs de durs... (quoique... ). ce que j'ai compris sur ce post c'est essayer d avoir une bonne relation avec l'élève "seul à seule" mais en situation de classe on ne peut rien faire d'autre que subir non? à cause de vous je viens de commander tous les livres cités ici! lol Je ne dirais pas cela. Je pense que pour gérer un élève difficile, il ne faut pas se limiter à de la gestion en classe/en groupe (exemple : reprendre Loulou qui fait l'idiot en situation de classe focalise l'attention de tous sur l'élève en question et ne permet pas de régler la situation - à part si Loulou obéit aux rappels aux règles de la classe, ce qui est rarement le cas avec les Loulous). Je ne veux pas généraliser parce que ça ne marche pas à tous les coups, mais souvent, si tu as réussi en parallèle à instaurer avec Loulou une relation duelle où place est faite au dialogue et non pas seulement à la menace à la punition, la provocation etc... Loulou va avoir tendance à être plus coopératif. Là où tout ça pêche c'est que c'est très chronophage, et que, dans un sens, on outrepasse le rôle d'enseignant pour entrer dans celui d'éducateur voire psy scolaire... et que parfois, on sature aussi, et on n'a pas forcément envie d'accorder à Loulou l'attention qu'il réclame en perturbant la classe.
helenel Posté(e) 30 juillet 2014 Posté(e) 30 juillet 2014 La méthode Gordon semble intéressante mais elle ne peut s'appliquer que dans le cadre familial. Dans celui de la classe, vous devriez aller voir du côté du soutien au comportement positif, la pedagogie explicite et les billets soleils Et les habiletés Faber Mazlish... Directement dérivées de Gordon. Celles-ci se prêtent incroyablement bien à la vie de la classe. Ça marche vraiment bien pour 9/10ème des élèves une fois qu'on est vraiment rodé et qu'on les utilise quotidiennement. Les autres, peut-être leur faut-il plus de temps ? Peut-être ont-ils des problèmatiques autres ? Suis pas sûre que Gordon etc ça soit une méthode, en fait. C'est plus un état d'esprit, un type d'approche, une posture... de l'empathie, de la bienveillance. On n'est pas toujours à l'aise avec ça, d'ailleurs, et pas avec tous les types de Loulous "déviants". Comme tu dis ae-kinou, parfois tout simplement ça nous dépasse, et ni fermeté ni cnv ne "fonctionnent"...
picaprof Posté(e) 1 août 2014 Posté(e) 1 août 2014 AAAAh voici un sujet que j'aurai pu poster moi-même. Avec l'arrivée de mon fils dans ma vie, et le temps libre d'un congé parental, j'ai découvert la communication non violente et l'éducation non violente. Ca a fait tilt dans ma tête. Cela fait donc 13 mois que mon conjoint et moi essayons d'effacer certains automatismes ancrés dans nos habitudes afin d'élever notre loulou dans la plus grande bienveillance.Et biensûr, à ma reprise du travail, je souhaiterai appliquer cela dans mes classes. (je suis brigade...) Mais comme il est dit plus haut, il y a peu d'ouvrages destinés aux enseignants, et ce qui est applicable avec ses enfants, l'est moins dans une classe de 30 élèves à mon avis.Il y a un petit livre qui peut peut-être vous intéresser : c'est la retranscription d'un discours fait par...(il faut que je retrouve le livre que je n'ai pas sous les yeux à 00h04...)cela s'appelle Enseigner avec bienveillance, aux éditions Jouvence.J'aime l'idée du langage chacal et du langage girafe. Faire la différence entre l'acte et la personne. évaluer sans juger.J'étais déjà très attentive aux phrases anodines mais qui font plus de mal que ce qu'on pense dans la tête d'un enfant. les mots "toujours", "jamais", "faute" sont bannis de mon vocabulaire, ainsi que les adjectifs visant à catégoriser les élèves "bavard" "feignant" "immature"...(j'essaye de remplacer ces mots par une description fine de l'observation en situation)Mais c'est très difficile, car on est imprégné d'automatismes.Je vais suivre ce fil de près. Je trouve aussi que la pédagogie Montessori est respectueuse de l'enfant. Et je compte m'en inspirer autant que possible.
linette72 Posté(e) 2 août 2014 Posté(e) 2 août 2014 Dans " Parler pour que les enfants apprennent" c'est truffé d'exemples de la vie quotidienne de classe dans lesquels on se retrouve plus ou moins, c'est bien écrit je trouve et surtout les situations sont résumées sous formes de petites BD qui décrivent les différentes manières de réagir ( bienveillantes ou non ). Personnellement, ce livre m'a énormément parlé. J'ai la chance d'avoir été élevée par une mère et gardé par une grand mère qui sans le savoir pratiquaient une éducation très proche de ce qu'on appelle ENV aujourd’hui, et pourtant en décalage avec leur époque, mais proches des besoins réels des enfants....merci à elles! Là ,j'ai investi dans Gordon, c’est plus lourd à lire, mais très intéressant!
tina3513 Posté(e) 3 août 2014 Posté(e) 3 août 2014 Les billets soleils ? Les billets soleils partent de deux constats: - on n'écrit et on ne voit jamais une certaine catégorie de parents, ceux dont les enfants ne font aucun probleme à l'école et donc il n'y a aucune mises en valeur de leur effort fourni pour bien travailler. - les parents qui ont un mot de la maîtresse dans le cahier pensent immédiatement: mais qu'est ce que tu as fait comme bêtise. Le billet soleil est un mot instauré entre l'enseignant et les parents ou ne va être écrit que des points positifs use l'élève, base uniquement sur les efforts qu'il a fourni en classe. Cela peut être des points anodins comme il a fait l'effort de bien s'asseoir, de bien écouter la maîtresse sur telle lecon, ect... Comme des efforts plus spécifiques sur les apprentissages. Le but est que l'enfant se sente gratifier sur les efforts qu'il fournit à l'école et veuille en faire encore plus pour que les parents soient contents.
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