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C'est un élève de Section de Moyens. Peut-être est-ce un peu prématuré pour une analyse graphologique, n'est-ce pas ?

Laissons du temps au temps. La maturité aidant, tout ceci rentrera très certainement dans l'ordre, d'autant que cet enfant est gravement malade et souffre des conséquences de sa maladie et du traitement médical qui lui est prescrit.

Faisons donc en sorte qu'à l'école au moins, il échappe à un acharnement thérapeutique autour d'un enjeu qui n'aura d'importance que dans la seconde moitié de la Grande Section et au Cours Préparatoire et laissons-le concentrer son énergie à combattre la maladie qui le ronge.

Tout est dit !!!!!

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C'est un élève de Section de Moyens. Peut-être est-ce un peu prématuré pour une analyse graphologique, n'est-ce pas ?

Laissons du temps au temps. La maturité aidant, tout ceci rentrera très certainement dans l'ordre, d'autant que cet enfant est gravement malade et souffre des conséquences de sa maladie et du traitement médical qui lui est prescrit.

Faisons donc en sorte qu'à l'école au moins, il échappe à un acharnement thérapeutique autour d'un enjeu qui n'aura d'importance que dans la seconde moitié de la Grande Section et au Cours Préparatoire et laissons-le concentrer son énergie à combattre la maladie qui le ronge.

Tout est dit !!!!!

Pour avoir reçu tant d'enfants à l'écriture atroce dégoutés de l'école au sortir du primaire à qui on disait depuis toujours "ça s'arrangera", pour les avoir remis sur les rails en quelques séances, pour avoir vu leur soulagement (et pas seulement celui des parents et des enseignants), je ne peux pas laisser dire cela sans proposer d'aller voir si on est bien dans ce cas de figure.

En près de 30 ans le rééducation d'écriture je n'ai jamais rien vu qui se soit arrangé tout seul. Que des maladresses s'estompent avec le temps, oui, bien sûr, c'est évident. En revanche, s'il n'y est pas remédié de vraies difficultés perdurent et s'amplifient pénalisant l'enfant et, souvent malheureusement, le démoralisant car il fait de son mieux* mais ne sait pas comment s'y prendre.

Observer les productions graphiques d'un enfant pour comprendre comment il s'y est pris pour les faire afin de l'aider à remédier à des problèmes d'écriture n'a rien à voir avec une quelconque analyse graphologique. Ce sont des observations qui n'utilisent ni les mêmes critères ni la même technique et qui n'ont pas le même objectif.

Je ne vois pas non plus le rapport entre l'enseignement et l'acharnement thérapeutique. A moins qu'on confonde enseigner et s'acharner à faire faire à un enfant quelque chose qu'il n'arrive pas à faire. L'acharnement ne me semble vraiment pas être l'objectif de Pticuici ;).

(*D'après moi, il est important non seulement de voir comment fait l'enfant, mais aussi de savoir ce qu'il a compris de la consigne et de la façon de faire. Un exemple - parmi d'autres - de ce qui désespère des enfants par l'impossibilité de faire ce qui est demandé et son incidence forte sur l'écriture dont le respect du lignage : certains enfants perfectionnistes, qui veulent à tout prix faire exactement comme on leur a dit, s'acharnent - et là, pour le coup, c'est bien de l'acharnement - à essayer de pincer le crayon entre le pouce et l'index mis face à face puis de placer le majeur en dessous pour servir de support. Ils ont beau essayer, ils n'y arrivent pas. Ils n'y arrivent pas parce que c'est quasiment impossible : pour que le majeur puisse servir de support l'index et le pouce ne doivent pas être strictement face à face. Donner la consigne de mettre la pulpe du pouce face à la face latérale de la dernière articulation du majeur facilite bien des choses)

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Je me permets de vous signaler, chère madame, que notre collègue nous a parlé d'un enfant malade, subissant actuellement un traitement médical lourd qui n'est pas sans conséquence sur son quotidien.

C'est en cela que je pensais que l'école pouvait peut-être se dispenser, momentanément, nous l'espérons tous très fort, de le contraindre à une norme que je trouve très rigide pour un enfant aussi jeune, et malade de surcroît.

J'ai employé l'expression "acharnement thérapeutique" en lien avec le vécu de ce tout-petit qui a avant tout besoin d'empathie et d'espoir, en ces moments douloureux où il est amené, si jeune, à combattre la maladie, car il me semblait que cet acharnement, nécessaire sans doute à sa survie, lorsqu'il restait dans le cadre médical, devenait tout à coup bien secondaire lorsqu'il ne concernait plus qu'un tout petit versant de l'apprentissage scolaire.

Je réitère donc mes conseils à notre jeune collègue : laissez ce petit enfant consacrer son énergie à se soigner. L'important pour le moment, c'est qu'il retrouve la santé et qu'il puisse continuer sa scolarité parce qu'il sera encore vivant !

Faites confiance à vos collègues de Grande Section et de Cours Préparatoire qui sauront tout aussi bien que vous apprendre à ce petit bonhomme à suivre les lignes du cahier...

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Je ne suis pour aucun acharnement sinon celui de réagir lorsque ce que je dis risque d'être déformé.

J'enseigne la pédagogie de l'écriture, certes, mais d'une part je n'ai jamais dit qu'il fallait que l'écriture s'enseigne en maternelle. D'autre part, j'ai encore moins dit ni écrit qu'il fallait s'acharner, bien au contraire.

Je dis que, si on veut le faire - les programmes en ont décidé ainsi -, il faut le faire correctement, ce qui, justement, signifie "sans acharnement". (et on peut le faire de façon ludique).

Que tu défendes ton point de vue, Papili, c'est normal. Que tu demandes qu'on ne s'acharne pas à vouloir faire faire telle ou telle chose à un enfant. C'est normal aussi. Comme je viens de le dire, c'est également ma position : je le dis, je l’enseigne et je le publie.

Maintenant qu'on trouve anormal d'aider un enfant à mieux faire ce qu'il veut faire. Là je ne suis pas du tout, mais pas du tout d'accord. Le marginaliser sous prétexte qu'il est malade. Un enfant - ni un adulte - n'est pas réduit à une maladie, c'est d'abord un enfant - un homme, une femme. Nous ne partageons effectivement pas le même point de vue. Si cet enfant a du bonheur à ses productions graphiques, pourquoi, au contraire, ne pas tout mettre en œuvre pour lui donner les moyens de le faire dans de bonnes conditions (sans acharnement - bien évidemment !! ).

Peut-être que cet enfant n'a pas envie de mieux écrire ou simplement n'a pas envie du tout d'écrire. Alors, soit, on ne lui en demande pas plus que ce qu'il veut. Mais il me semble d'abord nécessaire de connaître son point de vue (et les enfants ont eux-aussi leur propre point de vue, ne l'oublions pas).

(Une pensée émue au passage pour ce garçon de 10 ans qui est décédé peu de temps après avoir fini une rééducation graphique qu'il avait eu envie de faire et qu'il faisait avec bonheur - c'était sans doute sa façon à lui de "ne pas être mort avant de mourir".

Une autre pensée pour Bruno qui a passé un Master sachant sa mort très proche et dont les copains de promo et les enseignants ont été surpris le jour de l'enterrement d'apprendre qu'il était malade ).

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