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Envie de laisser tomber


EncreRouge

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Merci beaucoup à tous pour ces réponses encourageantes ! Cela me fait vraiment chaud au coeur d'être soutenue ainsi, merci :wub:

Tout à l'heure mon copain est rentré du travail et m'a trouvée en larmes, prostrée sur le canapé... Je déteste qu'il me voie comme ça.

Après cette journée terrible de remise en quesion, je me sens encore plus épuisée, mais à l'idée de faire autre chose (je pense passer quelques concours, pour voir) j'ai l'impression de voir une lueur au bout du tunnel...

Pour répondre aux questions, j'ai 22 ans et j'ai passé le concours parce que c'était vraiment le métier de mes rêves, je me sentais vraiment attirée par cela et j'avais l'impression de posséder la "fibre" enseignante, et la motivation pour y arriver.

Maintenant que les illusions se sont évanouies, je découvre les aspects négatifs - la chose qui m'insupporte le plus c'est de ne plus avoir de temps pour rien... J'aimerais faire un métier qui ne me donne pas de travail à la maison :blush:

Demain je vais voir mon médecin, on va voir combien de jours d'arret il va me mettre... Cela me gêne quand même vis à vis de la collègue que je remplace ainsi que de la directrice et des parents... Je suis arrivée lundi sur ce remplacement qui doit durer jusqu'à la fin de l'année : je tiens deux jours et je suis arrêtée... cela donne une sacrée mauvaise image, quand même. Et puis, avec cet arrêt, je peux dire adieur à ma titularisation... Mais je pense qu'être prolongée pourra peut-être m'être bénéfique après tout...

Merci encore à tous pour votre soutien !

Pourquoi dirais-tu adieu à ta titularisation ? On a encore le droit d'être malade ! Lors de ma PE2 (je suis T2), j'ai été arrêté 3 semaines au total (dont une lors du dernier stage en responsabilité !). Il ne fallait pas dépasser 30 jours d'arrêt, sans quoi, on était prolongés. Il n'en est plus de même ?

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Pareil j'ai été arrêtée pour maladie, j'ai aussi eu des jours "d'enfant malade" depuis le début et il manquerait plus que cela joue sur la titularisation.

Dans l'état où tu semble être je rejoins les autres avis, demande au médecin du repos. Tu te sentiras soulagée d'avoir un peu de temps devant toi pour user le canapé et dormir. N'aie pas de scrupules non plus, la manière dont la formation a été parfois organisée te met en difficulté ce qui ne signifie pas forcément que toi tu le sois.

J'ai lu qu'un des syndicats demandait à ce qu'il n'y ai aucun licenciement de pes vu les conditions, et je serai assez d'accord avec cette idée.

Quand aux tuteurs, j'ai vraiment l'impression que c'est la loterie : tu tombes sur quelqu'un de bienveillant : tu progresses.

Tu tombes sur quelqu'un qui te culpabilise ou bien qui oublie de donner les points positifs : tu te sens nulle (mais tu ne l'est pas forcément)et tu perds tes moyens. (à noter pour mes futurs élèves...)

repose toi bien et bon courage.

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Ne culpabilise pas ! Les collègues savent comment sont traités les PES, tu sais. Et puis personne ne saura pourquoi tu es arrêtée, ni même ton IEN d'ailleurs ! Secret médical !!! Donc surtout n'en parle pas à ta tutrice (quel grand mot pour quelqu'un qui ne fait pas grand chose :glare: ).

Si j'avais un conseil à te donner, ce serait d'attendre d'avoir TA classe pour réfléchir. Car ce qui est le plus dur dans une année de stage, c'est de débarquer dans une classe qui n'est pas la nôtre, avec des élèves qui ne nous reconnaissent pas en tant que maîtresse. forcément ça ne peut pas marcher à tous les coups !

Je suis T3, donc je n'ai pas une grande expérience mais j'ai moi aussi TRES mal vécu ma PE2, et je n'étais pas la seule. Moi aussi je me suis demandée si j'étais faite pour ce métier. En stage filé j'avais des maternelles et je détestais !!! Je n'arrivais pas à manger les matins de mon stage (et chez moi ça veut tout dire :bleh: ), je pleurais beaucoup aussi. Même à l'IUFM on craquait. Je me rappelle même qu'un midi nous avons tous craqué et pleuré à table, et nous nous sommes cachés pour ne pas que le directeur nous voit et nous sermonne... dingue quand j'y repense ! :blink: Quant à ma tutrice... elle doit être cousine avec la tienne je pense. :glare: Si je la recroise un jour celle-là, je lui dirai à quel point elle a été dure et incompétente !!!

Bref l'année de stage n'est vraiment vraiment vraiment pas représentative du métier. Tout le monde le dit et c'est vrai !!! J'aurais tellement de choses à dire car je sens que tu vas mal et je suis moi aussi passée par cette phase... :wub: se dire qu'en quittant le métier on quitte tous ses soucis mais se dire aussi qu'on n'a plus rien... c'est dur. Accroche-toi encore un peu, attends d'avoir une classe bien à toi, avec TES projets ! Quant au travail à la maison, moi aussi j'ai déchanté. :blush: Après, dis-toi que rien ne sera parfait, même si tu y passes ta nuit entière donc... cool cool, tu fais ce que tu peux, mais la vie privée avant tout !!!

Je te souhaite beaucoup de courage, arrête de penser aux autres et pense à toi, arrête-toi, repose-toi, et attends la rentrée prochaine sans appréhension. N'hésite pas à venir en parler ici. :wub:

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Bonne décision, va voir le médecin!

Et tu as le droit d'être en arrêt sans jouer ta validation pour autant!

Ne culpabilise pas pour ton remplacement en cours, tout le monde a le droit d'être malade! Et si tu as besoin de repos pour récupérer et ne pas laisser tomber le métier de tes rêves, fonce.

On déchante tous au début, l'entrée dans le métier est difficile, mais ça vaut vraiment, vraiment le coup de s'accrocher! :wink:

Laisse-toi une chance! Après un peu de repos tu reviendras en classe en meilleure forme. Laisse-toi les grandes vacances pour te reposer et réfléchir. Tu trouveras du soutien ici en cas de besoin :smile:

Courage!

PS: je me suis également trouvée en difficulté l'année dernière alors que j'étais T1. J'ai trouvé aussi du soutien auprès de mon syndicat et j'ai pu reprendre confiance en partie grâce à ces personnes qui ont su m'écouter et me conseiller...

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Juste du courage..

J'ai été dans ton état quand j'étais Zil en LC et maintenant je suis bien plus sereine, tiens bon et prends soin de toi :wub:

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Comme les autres: pour ne pas craquer complétement il faut aller voir un médecin.

La maternelle c'est un monde à part mais on est plus libre aussi: fais-toi plaisir en faisant un projet qui te plait, et quelque chose que tu pourras afficher en classe pour la prochaine visite comme ça ta tutrice sera bien obligée de voir que tu t'investis, une ou deux comptines, ne place pas la barre trop haute: fais des choses simples pour ne pas te noyer dans trop de choses.

Et surtout: tiens bon, les vacances seront là plus vite que tu ne le penses et tu pourras poser ce lourd fardeau d'une année de stress dont comme beaucoup de PES tu es victime :(, tiens bon :wub:

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Plein de courage pour toi :wub:

Incroyable comme on nous met dans le même métier alors que l'image qu'on s'en fait et les conditions dans lesquelles on débute nous conditionne tellement, je suis malheureuse en dehors de la maternelle :blush:

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Envie de te répondre car j'ai tout simplement vécu ce que tu vis, j'étais PES, j'ai démissionné.

Maintenant je vais beaucoup mieux car je sais que ce n'était pas fait pour moi et je revis à l'idée de faire autre chose, mais j'ai encore du mal à tourner la page car j'en veux encore énormément à mes conseillers péda qui ont tout fait pour me pousser à bout....

Aucune visite pendant 3 mois alors que ça n'allait pas en classe, que des remplacements très courts donc pas l'occasion de pouvoir gérer la classe, de voir ce que c'est d'avoir vraiment "sa" classe et de s'investir, on ne m'a pas donné le remplacement congé mater de mon école de rattachement qui était selon eux "trop facile"!, et on m'a dit que j'étais nulle et que je ne serai pas titularisée...

je me suis mis plusieurs fois en arrêt car je ne pouvais simplement pas entrer dans une école (je restais 10 minutes dans ma voiture devant l'école en larmes, je faisais des crises d'angoisse)

Bref, quand ça va pas, ça va pas et on a beau nous dire qu'il faut s'accrocher, que c'est une année difficile, rien y fait. Je me sentais aussi mieux rien qu'à l'idée de penser à une reconversion, mais prendre la décision de démissionner, envoyer la lettre etc c'est pas facile. J'ai voulu l'envoyer en février, je l'ai écrite et puis j'ai reculé, c'est tellement énorme: s'être battu pour avoir le concours, renoncer à ce métier, la peur de regretter par la suite et puis ne plus avoir de travail, de salaire et ne pas être sûr de l'avenir. J'ai donc continué pendant deux mois, je croyais que ça irait mieux car j'étais motivée pour réussir et me battre, mais toujours pas de remplacement long (ils les ont donnés aux autres PES de la circo) et je n'ai pas tenu longtemps les remplacements courts, une semaine ou deux, puis de nouveau des arrêts.

J'ai envoyé ma démission début avril à l'inspection, et bien personne ni mes conseillers, ni l'inspecteur ne m'a appelé... ils ont transmis à l'inspection académique et puis voilà!!! J'étais encore plus dégoutée.

Je leur en veux encore énormément de rien avoir fait pour m'aider et de tout avoir fait pour que j'arrête.

Aujourd'hui je sais que si je n'avais pas démissionné j'aurais été de plus en plus mal et je serai peut être tomber en dépression.

Donc déjà prends un arrêt, une semaine ou deux si besoin, pour te reposer et vraiment prendre du recul car c'est de ça dont tu as besoin. Demande toi ce qui te plait dans le métier, pourquoi tu as voulu le faire, essaie de sortir de cette année et de voir plus loin, pense aussi à une reconversion. et vois comment tu te sens au retour dans ta classe.

En tout cas tiens jusque juin, pour avoir un salaire car ça c'est dur psychologiquement, de ne plus travailler, d'être au chomage quoi :-( enfin non, je préfère dire que je suis en "transition" (je reprends mes études en septembre)

Tiens nous au courant de ta situation et saches que tu es loin d'être la seule dans ce cas, on est beaucoup plus que tu ne le crois. tout le monde craque, car cette "formation" est tout sauf une formation, c'est une torture pour voir qui va tenir ou non (enfin ce n'est que mon avis)

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Je pense que le message de Dine62 résume bien la situation. J'ai personnellement vécu la même situation d'échec, à la différence que contrairement à vous, j'ai eu la chance de bénéficier de la dernière année de PE2. Tout comme le précise Dine62, les raisons qui ont fait que je me suis forcé à aller jusqu'au bout étaient purement égoïstes: peur d'avoir réussi un concours difficile pour rien et de réduire deux années d'efforts, deux années de ma vie à néant, dégoût à l'idée de ne plus toucher de salaire et bien sûr la question de l'amour-propre.

Malgré l'horreur que j'ai vécue, j'ai mis un point d'honneur à aller jusqu'au bout, à me battre et à essayer de redresser la situation, d'aller mieux, parce que "sait-on jamais, sur un malentendu, cela pourrait passer". Mais en réalité, je ressentais un sentiment de contradiction: d'une part, je craignais de perdre ce métier et ces avantages, d'autre part, je craignais de faire toute ma vie un métier qui me dégoûterait. J'avais donc pris le parti, en cas de titularisation, de préparer d'autres concours.

J'ai finalement été licencié (non retenu en fin d'année pour "échec à la scolarité") après diverses humiliations dont une visite de l'Inspectrice de mon stage filé au cours de laquelle j'ai tout simplement été démoli et vilipendé malgré une bonne volonté et une combattivité que tout le monde m'avait jusqu'alors reconnues. Pour autant, j'ai vécu ce licenciement comme une libération, renforçant ce sentiment de contradiction que j'évoquais précédemment.

Aujourd'hui, presque un an après ce calvaire, je dirais que je suis quand même fier d'avoir continué jusqu'au bout, malgré la pression, malgré la souffrance que je ressentais: je peux me regarder dans un miroir: j'ai été mauvais, mais j'ai été combattif. Détail qui peut influencer ce genre de décision: si vous démissionnez, je ne suis pas certain que vous toucherez des indemnités de licenciement. En ce qui me concerne, j'ai touché un peu plus de 1000 euros pendant un an, d'indemnités de licenciement. Pôle Emploi fait certes pression pour que l'on retrouve un métier, mais cela ne pose pas vraiment problème dans l'optique de passer des concours.

A ce sujet, justement, il faut s'attendre à être interrogé sur cet échec lors des oraux des futurs concours. Sur les trois oraux que j'ai passés cette année, mon licenciement fut le sujet majoritairement abordé par les examinateurs. Que vous soyez démissionnaire ou licencié, c'est certain, cela ne joue pas en votre faveur. Surtout que cela peut légitimement vous faire perdre confiance. J'ai obtenu des notes très médiocres à ces oraux, sans doute parce que mon échec dans l'Education Nationale a mené les jurys à se poser des questions sur mes aptitudes. Pour autant, j'ai réussi deux de ces concours.

Ce témoignage personnel pour dire que si près de la fin, peut-être serait-il regrettable d'abandonner. Et dans tous les cas, un tel "échec" influencera nécessairement notre avenir, mais il est tout à fait possible de s'en sortir par la suite. Après, il faut peser le pour et le contre...

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J'aimerais faire un métier qui ne me donne pas de travail à la maison :blush:

Ca va être difficile si tu veux être une bonne enseignante ! Cela dit en 7 ans d'ancienneté mon temps de travail à la maison a laaaaaargement diminué, parce que je sais où je vais et je suis mieux organisée. Comme à peu près tout le monde je pense !

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Effectivement, il paraît que les premières années sont les plus difficiles. Néanmoins, même après 20 ans de carrière, tu dois toujours corriger les cahiers, préparer le matériel, le tableau, etc... Je me rappelle qu'à un an de la retraite, un collègue était venu à l'école un lundi matin, de très bonne heure, pendant les vacances de février, pour préparer la rentrée... C'est tout à fait normal: c'est le métier qui veut ça. Et un professeur qui exerce son métier avec passion ne devrait pas y trouver d'inconvénients.

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bonjour,

j'écris régulièrement sue un autre post (celui de la dépression) Je suis T2 avec un fractionné de 4 quarts temps dans 4 écoles différentes et avec du CP au CM2 et une des classe avec 4 niveaux. C'est très difficile. Depuis le début de l'année le vendredi se passe très mal et je me force, je pousse toujours un peu plus loin mes capacités à y aller. Mais ce matin j'ai "pété" les plombs", comme toi. Un sous vêtements dans ma salle de bain, à pleurer et à plus ou moins m'étouffer dans ma salive... enfin bref une situation très embêtante. Mon conjoint a eu la force de me dire de ne pas aller travailler. je suis allée chez le médecin et il m'a arrêté 15 jours (3 vendredis). Il m'a prescrit un anxiolytique à très petite dose pour bien dormir. D'après lui je ne suis pas dépressive, mais juste épuisée de me battre psychologiquement avec ma classe du vendredi. La titulaire de la classe voulait faire un rapport à l'inspection et est très en colère de cet arrêt non prévu de ce matin ! Mais bon c'est comme ça, après il ne me restera que 3 vendredis.

Ce soir, je suis toujours dans la culpabilité de m'être arrêtée, surtout pour les 3 autres écoles où cela se passe bien, mais il y a un moment où il faut savoir se protéger, protéger sa vie de couple et sa vie perso. Alors tu vois, s'arrêter c'est acte courageux et se faire aider aussi. C'est une preuve d'amour pour nos proches qui n'ont pas aussi à souffrir de nos angoisses.

pense à toi, moi c'est sans doute la meilleure décision que j'ai pris depuis le début de l'année, même si pour le moment je me sens encore coupable et honteuse de ne pas pouvoir assumer tous mes vendredis jusqu'à la fin de l'année. j'espère avoir ma classe l'an prochain, comme ce que j'avais en T1 (une année de bonheur !)J'ai encore la force de croire en moi et en un poste meilleur. Accroche-toi, attends d'avoir un poste qui reflète vraiment les réalités du métier. Après si cela ne va toujours pas, tu pourras envisager une reconversion.

bon courage et tout mon soutien (te soutenir me soutient aussi sans doute)

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